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Euroquestions - Institut Jacques Delors
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Notre Président, Enrico Letta, ancien chef du gouvernement italien et Secrétaire du Parti Démocrate italien, interviendra à Euroquestions pour livrer son analyse des principaux thèmes attendus au Conseil européen des 23 et 24 juin, dernier sommet à se tenir durant la Présidence française du Conseil de l’UE.
Ce sommet à Bruxelles devrait porter sur la guerre en Ukraine et son impact sur les questions économiques, notamment en matières d’agriculture et d’énergie. Les Vingt-Sept échangeront aussi sur l’idée de Communauté politique européenne, lancée par Emmanuel Macron et défendue par Enrico Letta, ainsi que sur l’octroi ou non du statut de candidat en réponse aux nouvelles demandes d’adhésion. Ils devraient aussi soutenir l’élargissement aux pays des Balkans. Enfin, les chefs d’Etat et de Gouvernement devraient débattre des suites à donner à la Conférence sur l’avenir de l’Europe, qui s’est terminée le 9 mai.
Qu’attendre donc de ce dernier temps fort d’une Présidence française du Conseil de l’Union européenne qui se veut ambitieuse ?
Almost two years after the adoption of the Recovery package, we welcome our Senior Researcher on european economic affairs, Eulalia Rubio, to give us a progress report on the implementation of the roadmap for the introduction of new own resources, give us her views on the Commission’s first proposed basket of new own resources, discuss the prospects of success and examine possible avenues of action in the future.
The need to repay the “Next Generation EU” debt has increased the pressure to create additional “own resources” for the Union. In 2020, when the Recovery/MFF package was adopted, the three EU institutions agreed on a detailed roadmap for the progressive introduction of various new EU’s resources before 2026. The first step in this roadmap was taken last December, when the Commission launched a proposal of three new Own resources: one based on the reformed emissions trading system (ETS), the second drawing on the resources generated by a new carbon border adjustment mechanism (CBAM), and the third based on the implementation of the ‘pillar one’ of the OECD/G20 global corporate tax agreement.
Lors de son discours pour la journée de l’Europe le 9 mai dernier, Emmanuel Macron a lancé une réflexion sur la mise en place d’une ‘Communauté politique européenne’ en réponse aux nouvelles demandes d’adhésion survenues depuis le début de l’invasion russe et en référence à l’idée de Confédération qu’avait avancée François Mitterrand au lendemain de la Chute du Mur. Les procédures d’élargissement de l’Union européenne se trouvent dans l’impasse depuis plusieurs années dans les Balkans occidentaux. La guerre en Ukraine et la volonté de son peuple à intégrer l’UE appellent celle-ci à repenser un processus qui ne semble plus en phase avec la réalité géopolitique du continent.
Nous accueillons, Sébastien Maillard, Directeur de l’Institut Jacques Delors, pour discuter de l’idée d’adhésion graduelle à l’Union.
Thomas Pellerin-Carlin, Director of the Energy Centre at the Jacques Delors Institute and Senior Researcher on European Energy Policy, will discuss the EU’s room for manoeuvre to cut Russian energy supplies, the impact on the ongoing fossil fuel price crisis, and the consequences of such decision for the future of the European Green Deal.
On May 9th 1950, Robert Schuman gave his historic declaration calling for the creation of a European Coal and Steel Community. His political aim was crystal-clear: “make any war between France and Germany not only unthinkable, but also materially impossible”.
In 2022, the European Union cannot make war between Ukraine and Russia unthinkable. But it can make Putin’s war on Ukraine materially impossible. By cutting Russian fossil fuel exports, the EU will deprive Putin of the hundreds of billions of euros that he needs to sustain his war effort, thus pushing him to eventually cut the military budget and negotiate.
Thierry Chopin, conseiller spécial à l’Institut Jacques Delors et co-auteur de l’étude « Un Euroscepticisme à la française », analysera l’impact que le résultat de l’élection présidentielle aura sur la politique européenne de la France et sur l’Union européenne elle-même.
Dimanche 24 avril, les Français ont choisi de reconduire le président de la République, Emmanuel Macron, pour un second mandat. Défendant le développement d’une “souveraineté européenne” et l’établissement d’une Europe forte dans un contexte de retour de la guerre aux frontières de l’Union européenne, le président est arrivé dimanche soir au rythme de l’hymne européen. Ceci ne rend pas la France moins fragmentée au sujet de l’Europe, entre les partisans d’une Europe des Nations et ceux d’une Europe puissante.
Geneviève Pons, Directrice Générale du think tank Europe Jacques Delors à Bruxelles, revient sur l’impact causé par le conflit en Ukraine sur le modèle agricole européen et sur son évolution future.
L’Union Européenne s’est engagée, dans le cadre de sa réforme de la Politique Agricole Commune entrant en vigueur en 2023, à développer une agriculture “plus juste, plus verte et davantage fondée sur les résultats”. Parmi les objectifs de sa stratégie “de la ferme à la table” figurent une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre et une réduction de 50 % des pesticides d’ici à 2030.
Toutefois, la guerre en Ukraine et l’arrêt des exportations qu’elle implique pourraient causer un « ouragan de famines » selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Dans ce contexte, l’augmentation de la production agricole européenne pour pallier la crise alimentaire naissante fait débat parmi les dirigeants des Etats membres et pourrait remettre en cause les objectifs écologiques fixés.
Le volet européen est diversement assumé et développé par les candidats à la présidentielle, considéré comme clivant et peu rentable électoralement.
Christine Verger, Vice-Présidente de l’Institut Jacques Delors, reviendra pour nous sur ces enjeux et sur l’agence EEE, projet de notation des programmes européens des principaux candidats dont l’Institut Jacques Delors est partenaire.
L’Union européenne et la Chine tiendront un sommet ce 1er avril, réunissant le président chinois Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang, le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Emmanuel Macron pourrait également être associé à cette rencontre.
À la veille de ce sommet nous accueillerons Sylvie Bermann, Membre du conseil d’administration de l’Institut Jacques Delors et ancienne Ambassadrice de France en Russie et en Chine, qui analysera pour nous les enjeux de la relation UE-Chine à l’aune du nouveau contexte géopolitique que nous vivons.
Alors que la guerre fait rage en Ukraine, les Vingt-Sept font preuve d’unité et de détermination pour contrer l’offensive russe à ses frontières, déployant une panoplie inédite de sanctions et d’instruments.
Cyrille Bret, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, reviendra sur les enjeux liés aux sanctions appliquées à la Russie ainsi que sur la nouvelle dimension prise par l’Union Européenne dans ce conflit.
S’il y a un large consensus que le cadre budgétaire européen doit être réformé – trop complexe, trop volatile, et inadapté au niveau de l’endettement consécutif à la crise du Covid -, de nombreux points de divergence persistent parmi les décideurs politiques sur l’avenir du Pacte de stabilité et de croissance.
Cet Euroquestions sera l’occasion de discuter des pistes potentielles d’un compromis politique autour d’une réforme du cadre budgétaire européen. Nous accueillerons Andreas Eisl, notre chercheur en politiques macroéconomiques et budgétaires, dette publique et investissements pour aborder ces enjeux.
As digital technology is a priority for the French Presidency of the Council of the European Union, we will welcome Nicolas Köhler-Suzuki, Associate Researcher for digital and trade issues at the Jacques Delors Institute, to contextualize this debate in our next Euroquestions.
Digitalization poses many new challenges for Europeans and has led to calls for digital sovereignty. But what is digital sovereignty and who is it for? How does Europe plan to address the challenges of digitization with the Digital Services Act, the Digital Markets Act, and the Data Governance Act? And what is the role of technological competition and cooperation with other countries, in particular China and the United States?
À l’heure où s’ouvre la Présidence française du Conseil de l’Union européenne qui a érigé la recherche d’une boussole stratégique européenne en priorité, et alors que les évènements en Ukraine se font inquiétants Cyrille Bret analyse pour nous l’état des relations UE-Russie.
En octobre 2020, la Commission européenne a publié sa proposition de directive pour des « salaires minimaux adéquats » dans l’Union européenne afin que chaque travailleur bénéficie d’un salaire décent. La législation vise à rendre le niveau des salaires minimaux nationaux à travers l’Europe plus adéquat et à améliorer l’accès des travailleurs à cette protection ainsi qu’à promouvoir les négociations collectives en matière de salaires dans l’UE.
Les Vingt-Sept et le Parlement européen ont adopté leurs positions respectives à la fin de l’année 2021, permettant aux négociations entre les deux institutions et la Commission (trilogues) de débuter dès janvier 2022, sous présidence française du Conseil de l’Union européenne – un dossier prioritaire pour cette dernière.
Un autre dossier en matière de salaires est aussi sur la table de la présidence française : la proposition de directive sur la transparence des rémunérations pour renforcer l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
C’est pour comprendre les enjeux de ces deux dossiers que nous accueillerons Klervi Kerneïs, assistante de recherche sur les questions sociales à l’Institut Jacques Delors, lors de la première édition d’Euroquestions de l’année 2022.



