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Femmes d'arts

Author: femmesdarts

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Description

Créé en 2019, Femmes d'arts est le premier podcast qui vous emmène à la rencontre des femmes qui font le monde de l'art et des industries créatives aujourd'hui.


Dans chaque épisode, je donne la parole à une femme artiste, artisane, designer, joaillière, cheffe... Des femmes qui font de ce qui nous nourrit dans chaque sphère de notre vie un art à part entière.


Véritable plongée dans la tête et dans l'atelier de celles qui font le beau et la création aujourd'hui, Femmes d'arts est une rencontre intime, lors de laquelle je prends le temps de revenir, avec mon invitée, sur les moments marquants de sa vie, qui l'ont finalement menée là où elle est aujourd'hui. On y parle de créativité, de goûts, d'inspiration, de création et de comment trouver de la joie et du beau dans le quotidien.


Rendez-vous aussi sur Instagram (@femmesdarts_), pour découvrir le travail des invitées du podcast.


© Par Marie-Stéphanie Servos



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60 Episodes
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Dans cet épisode, je vais à la rencontre de Cécile Davidovici. Si vous ne connaissez pas encore son travail, je vous recommande de ne pas perdre une minute et d’aller le découvrir sur sa page Instagram, où elle partage son processus créatif et ses œuvres.Cécile a des doigts de fée : elle est brodeuse. Elle imagine et donne vie à des œuvres tissées dont on pourrait jurer qu’il s’agit de peintures ou de photographies, tant elles sont finement réalisées. Les détails, la lumière, la profondeur… Rien n’est laissé au hasard et chaque œuvre est un univers en soi.Je ne vous mens pas, Cécile fait de la magie avec ses doigts.Dans cet épisode, enregistré dans l’intimité de son atelier du 11e arrondissement, Cécile me raconte ses inspirations, son processus créatif, et revient sur son parcours, du cinéma, auquel elle s’est formée à New York, à la broderie et au tissage qu’elle pratique aujourd’hui, à longueur de journée, dans l’atmosphère baignée de lumière de son atelier. Je vous souhaite une bonne écoute.•••Pour découvrir le travail de Cécile Davidoci : www.ceciledavidovici.comPour la suivre sur Instagram : www.instagram.com/ceciledavidoviciCrédits : Femmes d’arts est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdarts_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.--Quels liens unissent l’art et la mode ? Comment l’un et l’autre s'inspirent mutuellement ? L’art peut-il se porter ? La mode est-elle un art ? Autant de questions pour un sujet passionnant qui m’intéresse beaucoup et depuis longtemps, et que j’avais très envie d’aborder ici sans savoir par où commencer. Il aura fallu une sublime collaboration entre une artiste que j’aime énormément et une créatrice de mode talentueuse pour me mettre le pied à l’étrier. Vous l’aurez compris, cette semaine je ne reçois pas une, mais deux femmes : l’artiste et designer Tiffany Bouelle, que vous avez déjà entendu dans ce podcast, si ce n’est pas le cas rendez-vous à l’épisode 2, et Jessica Troisfontaine, la fondatrice de la marque spécialiste des combinaisons Septem.Ensemble, ces deux femmes incroyables ont donné vie à une combinaison-oeuvre dont Tiffany a imaginé le motif. Ce qui m’a immédiatement plu dans cette collaboration, c’est l’approche davantage artistique que commerciale de celle-ci. On reparle d’ailleurs de ce distinguo très intéressant entre commercial et artistique dans notre échange. Jessica et Tiffany ont donc pensé une œuvre globale, qui va au-delà d’une simple collaboration lors de laquelle un ou une artiste vend un dessin ou une peinture à une marque qui sera reproduit à la chaîne sur un vêtement. Ici, le processus de création de Tiffany a été totalement respecté. Pour réaliser l'œuvre, le motif imprimé de façon aléatoire sur chacune des combinaisons, Tiffany s’est entretenue avec sept femmes dont j’ai eu l’honneur de faire partie. Puis, elle a peint lors d’une performance sur des combinaisons portées par sept autres femmes, comme une immense toile vivante et en mouvement, donnant ainsi vie à des combinaisons-oeuvres.Dans cet échange, Jessica et Tiffany me parlent des rapports qu’elles entretiennent avec l’art et la mode, elles me racontent comment se met en place une collaboration de cette envergure. Elles m’expliquent aussi comment elles souhaitent briser les frontières entre l’art et la mode, et comment la mode peut aider à rendre l’art plus accessible.Cet épisode a été enregistré en direct et en public lors d’une soirée du Club Femmes d’art, dans le sublime écrin du Comité Jacqueline Marval, que je remercie encore chaleureusement pour son accueil. Le reste est dans l'épisode, bonne écoute !•Pour en savoir plus sur la collaboration entre Septem & Tiffany Bouelle : www.septem-paris.comPour suivre Septem et Jessica Troisfontaine sur Instagram : www.instagram.com/septem_paris www.instagram.com/jessica_troisfontaine Pour suivre Tiffany Bouelle sur Instagram : www.instagram.com/tiffanybouelle•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.--Cette semaine, je reçois dans le podcast Emmanuelle Roule. Emmanuelle est designer, céramiste et enseignante, et elle est aussi membre de la saison 1 du Cercle de l’art, dont Femmes d’art est partenaire. Un projet indispensable pour aider les artistes femmes à avoir un revenu régulier imaginé par la brillante artiste et entrepreneure Margaux Derhy. Si vous ne connaissez pas le travail d’Emmanuelle Roule, je vous invite d’ores et déjà à aller le découvrir sur Instagram où elle partage de nombreuses photos de ses œuvres et de son processus créatif. Emmanuelle a un univers très brut et doux à la fois, assez épuré. Ses œuvres, qu’elle imagine et conçoit comme des sculptures, sont lumineuses. Elles questionnent le volume et la matière, dans une approche architecturale de la céramique. Je suis très heureuse de vous proposer cette semaine de plonger dans l’univers d’Emmanuelle Roule, et de découvrir son parcours et sa passion communicative pour le matériau terre. Dans cet épisode, Emmanuelle revient sur son parcours. Elle me raconte comment les hasards de la vie et une intuition très forte ont mis la céramique sur son chemin. Elle me parle très longuement du matériau terre, aux vertus quasi méditatives et qui selon elle constitue l’avenir, pour répondre notamment aux questionnements écologiques et environnementaux dans de nombreux secteurs. Elle revient d’ailleurs sur son projet de recherche, “Patrimoine Vivant”, qu’elle poursuit depuis quelques années. Elle m’explique pourquoi elle a quitté Paris pour Marseille, où elle partage aujourd’hui un espace immense avec Stéphanie Pigaglio, la fondatrice des ateliers Clay. Le reste est dans l'épisode, bonne écoute !•Pour en savoir plus sur le travail de Emmanuelle Roule : www.emmanuelleroule.comPour la suivre sur Instagram : www.instagram.com/__roule__Pour en savoir plus sur le Cercle de l'art : www.lecercle.art et www.instagram.com/lecercledelart •Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.--Cette semaine, je reçois une artiste que j’aime beaucoup, et dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler, notamment dans le numéro #0 du Magazine Femmes d’art, publié en octobre dernier et disponible sur le site internet de Femmes d’art (www.femmes-dart.com) Il s’agit de Cécilia Granara. Cécilia est artiste peintre, elle est née en Arabie-saoudite dans une famille de diplomates italiens, ce qui lui a donc permis de passer toute son enfance entre Rome, Chicago, Mexico ou encore Londres puis aujourd’hui Paris. Une éducation cosmopolite qui ne la prédestinait pourtant pas initialement à devenir artiste, comme vous l’entendrez.À tout juste 30 ans, Cécilia Granara est une étoile montante du monde de l’art, elle fait partie de cette génération d’artistes qu’on ne présente déjà plus tant ils et elles sont talentueux et talentueuses et font parler d’eux : il y a, pour ne citer qu’eux Madeleine Roger Lacan, Nathanaëlle Herbelin, Jean Claracq, Simon Martin ou encore Christine Safa, que vous avez déjà entendue dans ce podcast. Si le monde de l’art la connaît déjà, le grand public la découvre encore, à la faveur de nombreuses expositions auxquelles elle participe, en galeries ou en institutions, de Paris jusqu’à Londres. Cécilia Granara a aussi été présentée lors d’un focus qui lui a été consacré par la FIAC en 2021.Si vous ne connaissez pas encore son travail, je vous invite d’ores et déjà à aller le découvrir, sur Instagram notamment où Cécilia partage de nombreuses images de son processus créatif et de ses oeuvres. Vous verrez, son travail, figuratif, joue avec les formes et les couleurs. Il est très instinctif et sensible à la fois, traduisant en peinture des thèmes qui tiennent à cœur à l’artiste. Cécilia Granara nous parle du corps des femmes, de plaisir, de sexualité, de douleurs mais de rêves aussi.Dans cet épisode, Cécilia revient sur son parcours, elle me parle de son cheminement vers l’art et de son univers. Elle me raconte ses inspirations, me parle de son travail, des sujets qu’elle choisit d’aborder mais aussi de son ressenti de femme et d’artiste en école d’art puis sur le marché de l’art. Nous parlons aussi de cette génération d’artistes à laquelle elle appartient, des femmes qu’elle admire et de très nombreuses autres choses. Le reste est dans l’épisode, bonne écoute !•Pour découvrir le travail de Cécilia Granara : www.ceciliagranara.com Pour la suivre sur Instagram : www.instagram.com/ceciliagranara •Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.--Cette semaine, c’est l’une des plus grandes photographes mexicaines que je reçois dans le podcast : Graciela Iturbide. Si ce nom est peu connu en France, Graciela Iturbide est pourtant un monument de la photographie, connue notamment pour avoir immortalisé les traditions des communautés indigènes et la vie quotidienne de son pays, le Mexique.J’ai eu la chance de pouvoir la rencontrer à Paris, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain qui lui consacre jusqu’au 29 mai 2022 une sublime exposition qui retrace toute sa carrière, de ses premiers travaux aux plus récents. Graciela Iturbide, c’est une femme dont la seule présence impressionne, mais qui rayonne par sa douceur et sa gentillesse à l’instant même où elle vous parle. Son parcours, comme vous l’entendrez dans cet épisode, c’est celui d’une femme inspirante et courageuse dont le destin semblait désigné dès la naissance à cause de son genre. Son histoire était écrite : Graciela, comme la plupart des femmes de son époque, ne ferait pas d’études et attendrait patiemment un mari avant de devenir mère au foyer.Mais son histoire, Graciela Iturbide a voulu la réécrire par elle-même : à 27 ans, elle brise le carcan que la société lui impose, et prend le pouvoir sur sa vie. Elle divorce et reprend des études de cinéma. Se dessine progressivement ensuite une carrière de photographe et une vie à sillonner le Mexique et le monde à la rencontre de cultures qu’elle immortalise avec son objectif. Dans cet épisode, Graciela revient longuement sur son parcours. Elle me raconte ses débuts en photographie, ses voyages au Mexique mais aussi tout autour du monde. Elle me raconte les séries photographiques qui l’ont le plus marquée, me parle de son atelier, un lieu très spécial à ses yeux, et évoque la part de l’intime dans son travail. Le reste est dans l’épisode, bonne écoute !•Ce podcast a été réalisé en partenariat avec la Fondation Cartier pour l'art contemporain. Remerciements à Pascale Fougère, traductrice, qui a su faire de cet échange un moment fluide. •Pour en savoir plus sur l'exposition consacrée par la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Graciela Iturbide : www.fondationcartier.com/expositions/graciela-iturbide•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.Cette semaine, je vous emmène à la rencontre de Béatrice Bissara.Béatrice Bissara est artiste pluridisciplinaire. Longtemps, à cause de la pression qui l’entourait, notamment familiale, elle s’est sentie interdite de créer, jusqu’au jour où elle a eu un flash, comme elle le raconte dans cet épisode, qui lui a presque imposé son destin, celui de devenir artiste. Pendant des années, elle s’est donc formée, d’abord à la sculpture puis au dessin, à la peinture, pour devenir aujourd’hui une artiste complète, dont la palette n’a pas de limites, et qui explore les médiums comme on choisirait le bon pinceau pour peindre le bon sujet. J’ai découvert le travail de Béatrice très récemment, et j’ai eu un énorme coup de cœur pour sa série Cosmos, des peintures profondes, d’un bleu imposant, qu’elle applique par couches avant de venir inciser dedans. On est presque hypnotisés par ces peintures, et on l’est tout autant des autres œuvres créées par Béatrice. Dans cet épisode, qui a été enregistré en direct et en public au Studio Artera, le 10 février dernier lors d’un afterwork du Club Femmes d’art, Béatrice et moi parlons de son parcours, elle revient sur un voyage qui l’a marquée, et au cours duquel elle a eu une révélation, l’amenant, enfin, à prendre le bon chemin, le sien, et à devenir artiste. Nous parlons aussi de créativité et de nombreuses autres choses. Le reste est dans l'épisode, bonne écoute !•Pour en savoir plus sur Béatrice Bissara : www.beatricebissara.comSuivez Béatrice Bissara sur Instagram : www.instagram.com/beatricebissaraPour en savoir plus sur le Studio Artera : www.studioartera.com•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.Cette semaine, je reçois Charlotte Ketabi-Lebard, fondatrice de la galerie Ketabi Projects. Vous la connaissez peut-être déjà, car je l’avais interviewée dans le numéro #0 du Magazine Femmes d’art, paru en octobre dernier et que vous pouvez toujours lire sur le site internet www.femmes-dart.com . Elle faisait la une du magazine, aux côtés de dix autres galeristes qui incarnent pour moi la nouvelle génération. Non pas parce qu’elles sont jeunes, ni parce que leur projet est jeune, mais bien parce qu’elles abordent ce métier avec un nouveau regard, imprégné des parcours de leurs aînées, mais aussi marqué par la volonté d’innover en proposant une offre différente. Charlotte Ketabi fait donc partie de cette génération là. J’avais très envie de l’interview à nouveau, en prenant davantage le temps, car je dois dire que je l’admire beaucoup. Elle sait exactement ce qu’elle veut, depuis qu’elle est toute petite : déjà, elle voulait être galeriste. Aujourd’hui, elle mène son entreprise avec des idées bien précises, dont celles de représenter des artistes qui la font vibrer, uniquement. J’ai donc voulu en savoir plus sur son parcours, lui aussi, impressionnant. Vous l’entendrez, elle a fait ses armes chez l’une des plus grandes galeristes française et internationale, Nathalie Obadia, que vous avez déjà entendu dans le podcast. Charlotte est entrée à la galerie en stage, et en moins de cinq ans, elle devenait l’une de ses directrices. Une prouesse donc. Charlotte est aussi maman de deux enfants en bas-âge, ce qui ne l’empêche pas de mener de front une brillante carrière… sans mettre de côté non plus sa vie familiale. La preuve, donc, que tout est possible à celui ou celle qui désire ardemment. Dans cet épisode, j’ai questionné Charlotte sur tous ces sujets. Nous avons parlé du challenge que cela représente de monter sa propre galerie, de ce que l’on prend, et de ce que l’on laisse de ses aînées galeristes ; nous avons bien sûr parlé des artistes qu’elle représente, dont plusieurs femmes : Audrey Guttman, qui est collagiste, et Inès Longevial, une artiste que l’on ne présente plus et qui cumule des centaines de milliers d’abonnés sur Instagram. Je le précise car, vous l’entendrez, c’est un sujet dont nous parlons dans l’épisode : la façon dont le marché de l’art et les collectionneurs classiques accueillent un ou une artiste qui s’est d’abord fait connaître du grand public et des réseaux sociaux avant d’être connu.e du monde de l’art. Le reste est dans l’épisode !Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur Ketabi Projects : www.ketabiprojects.artSuivez Ketabi Projects sur Instagram : www.instagram.com/ketabiprojects •Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.Je suis ravie de vous retrouver pour ce tout premier épisode de Femmes d’art en 2022. Il est encore temps alors je vous souhaite une très belle année, qu’elle puisse être remplie de joie, de rire et d’étonnement et bien sûr, d’art, d’expos et de podcasts, incontournables outils pour garder cet émerveillement constant sur le monde. Cet épisode de Femmes d’art a été enregistré en direct et en public au Comité Jacqueline Marval, début janvier à Paris, un lieu incroyable qui a accueilli le tout premier afterwork du Club Femmes d’art de 2022. A mon micro, Camille Roux dit Buisson. Elle est la directrice du Comité, dont l’objectif est de mettre en lumière l’histoire et les œuvres de Jacqueline Marval, une femme profondément moderne et pionnière, artiste incontournable du début du XXe.Proche des Fauves, au parcours digne des plus jolis romans historiques, Marval est pourtant aujourd’hui assez peu connue. Pendant un temps, elle a même disparu complètement de l’histoire de l’art, alors même qu’elle bénéficiait à l’époque d’une renommée aussi bien française qu’internationale. C’est un hasard et un coup de foudre artistique qui ont amené le père de Camille, Raphaël Roux dit Buisson, à (re)découvrir cette femme, il y a quarante ans. Depuis, la famille Roux dit Buisson met tout en œuvre pour que Marval retrouve la place qu’elle mérite dans l’histoire de l’art, et dans les institutions culturelles. Une aventure familiale et artistique qui les mènent de Paris à Moscou en passant par Séoul, où Marval sera bien exposée. Petit teasing d’ailleurs : certaines de ses œuvres seront visibles dès le mois de mars au Musée du Luxembourg à Paris, dans le cadre de l’exposition Pionnières.Dans cet épisode, Camille revient sur l’aventure familiale autour de Jacqueline Marval. Elle nous raconte bien sûr le parcours de Marval, tragique et romanesque, de Grenoble, dont elle est originaire, à Paris. Camille évoque aussi sa trajectoire artistique, comment et pourquoi Marval était une artiste hors-normes, avant-gardiste et pionnière, qui brisait déjà de nombreux codes ; et pour la toute première fois, elle parle de façon publique d’une analyse sur laquelle travaille son père depuis près de quarante ans : et si, l’une des œuvres les plus connues de Marval avait inspiré… l’une des œuvres les plus connues au monde, Les Demoiselles d’Avignon de Picasso ? Finalement, la question que l’on se pose dans cet épisode est la suivante : comment l’une des artistes françaises les plus connues du XXe siècle a-t-elle tout simplement été oubliée après une éblouissante carrière ? Le reste est dans l’épisode et vous verrez, c’est passionnant !Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur le Comité Jacqueline Marval : www.jacqueline-marval.com & www.instagram.com/comitejacquelinemarval•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.Cette semaine, je vous parle de l’histoire incroyable de Vivian Maier, cette gouvernante américaine devenue, après sa mort, une figure emblématique de l’histoire de la photographie.Cette histoire fascinante, c’est Anne Morin qui nous la raconte. Anne Morin est commissaire d’expositions et directrice de diChroma photography. Elle est surtout à l’origine de la très belle exposition que consacre en ce moment même le musée du Luxembourg au travail de Vivian Maier. Dans cet épisode, nous revenons ensemble sur la vie de Vivian Maier. Celle d’une photographe hors pair qui a figé l'Amérique du milieu du 20e siècle dans des milliers et des milliers de pellicules, dont une grande partie n’a jamais été développée de son vivant, et qu’elle n’a jamais montrée. Celle aussi, d’une gouvernante restée toute sa vie dans l’anonymat, mais qui avait un besoin quasi vital de photographier son environnement immédiat, la ville, et ses contemporains. Une femme en quête d’identité dans une société qui ne laissait peu de place aux oubliés, dont elle faisait partie, et qui s’est longuement cherchée dans un travail d’autoreprésentations, à travers les milliers d’autoportraits qu’elle a laissé. Mais son histoire ne serait pas aussi incroyable sans l’intervention du hasard, de la chance ou du destin, et si ses archives étaient restées dans des cartons comme cela devait être le cas. Car oui, à quelques minutes près, Vivian Maier l’artiste, la photographe, n’aurait jamais vu le jour. C’est toute cette histoire sur laquelle nous revenons dans cet épisode : qui était Vivian Maier ? Comment a-t-elle vécu, photographié ? Qu’est-ce que son travail dit d’elle, de la société dans laquelle elle vivait ? Et comment est-elle sortie de l’ombre pour devenir l’immense photographe que l’on connaît aujourd’hui, alors même qu’elle n’était plus ? Anne Morin dira cela dans cet épisode : "Vivian Maier était extrêmement libre, c’est cela qui fait la densité de son œuvre maintenant." Le reste est dans l'épisode ! Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur l'exposition, qui se tient au Musée du Luxembourg jusqu'au 16 janvier 2022 : www.museeduluxembourg.fr/fr/agenda/evenement/vivian-maier•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du cœur que sa lecture vous plaira.Cette semaine, je reçois Sandra Hegedüs. Sandra est collectionneuse, mécène et activiste de l’art.Elle est aussi la fondatrice, en 2009, du SAM Art Projects, qui a vocation à promouvoir la création artistique contemporaine en décernant notamment un prix pour l’art contemporain et en organisant des résidences d'artistes. Pour résumer, Sandra est surtout une grande passionnée d’art, ce que l’on remarque immédiatement lorsque l’on passe le pas de la porte de son appartement. C’est ici qu’elle me reçoit, au milieu d’une profusion d'œuvres - dont beaucoup de femmes - dans le 14e arrondissement, à quelques pas de l’Observatoire de Paris.C’est un matin froid du début de l’hiver, mais Sandra Hegedüs me reçoit chaleureusement, dans l’intimité de son appartement baigné de lumière et rempli d'œuvres, du sol au plafond. Ensemble, nous parlons de son parcours, de son passé d’artiste au Brésil mais aussi dans l’audiovisuel ; on parle également de sa collection, qu’elle a débuté en 2005, et dans laquelle elle m’emmène faire un tour ; nous évoquons aussi la notion d’engagement dans l’art, le SAM Art Projects et de nombreuses autres choses.Le reste est dans l'épisode !Bonne écoute !•Pour suivre Sandra Hegedüs sur son compte Instagram : www.instagram.com/sandramulliezhegedusPour en savoir plus sur le SAM Art Projects : www.samartprojects.org•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 BONNE NOUVELLE ! 💥 Le livre "Femmes d'art" est disponible depuis le 3 novembre dans les rayons des librairies. Un immense MERCI à ceux et celles qui l'ont déjà acheté ! Si vous n'avez pas encore votre exemplaire, j'espère du fond du coeur que sa lecture vous plaira. Cette semaine je reçois Joana Vasconcelos. Joana est artiste peintre, sculptrice. Elle vit et travaille au Portugal, et c’est de son studio à Lisbonne et en zoom, qu’elle m’a accordé un peu de temps pour parler de son parcours et de son travail ; c’était en mars dernier, le monde était encore à demi confiné et j’étais en train d’écrire mon livre, dans lequel Joana figure. Vous connaissez sans doute le travail de Joana Vasconcelos, puisqu’il est incontournable, et surtout, monumental. Elle a plusieurs fois été exposée en France, et elle a notamment été la première femme à exposer au Château de Versailles, en 2012, une expérience au goût cependant un peu amer pour elle, puisqu’une de ses œuvres à tout simplement été censurée. Joana me raconte justement ce que le fait d’être très régulièrement “la première femme” induit en fait. Elle a dû faire face à des critiques mais aussi à des doutes sur sa capacité à créer des œuvres monumentales… Dans cet épisode, nous parlons donc de son travail, de ses inspirations et de son engagement en faveur des droits humains notamment. Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode.Bonne écoute !•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 LE LIVRE "FEMMES D'ART" EST DISPONIBLE EN PRÉCOMMANDE ! 💥Pour commander votre exemplaire, rendez-vous sur le lien ci-dessous :livre.fnac.com/a16129961/Marie-S…Origin=Awin936387Cet épisode a été enregistré en direct et en public à la galerie Dutko, dans le cadre du Club Femmes d’art. Cette semaine, je reçois l’une des figures de l’abstraction, la peintre Monique Frydman.Née en 1953, elle a étudié aux Beaux-arts de Toulouse avant de s’installer à Paris en 1964.Mais Monique Frydman est aussi une militante féministe, puisqu’elle s’est longuement engagée au sein du Mouvement de libération des femmes dans les années 1960, et dans de nombreux autres collectifs, notamment d’artistes femmes. À cette période, elle s’arrête même de peindre pour se consacrer entièrement à son militantisme. Elle ne revient à l’atelier qu’en 1975, avec une série de 200 dessins, très éloignés du travail pour lequel on la connaît aujourd’hui, à savoir un travail très coloré et abstrait. Ces dessins, qui sont restés jusque là dans l’intimité de son atelier, Monique Frydman en présente une sélection en ce moment même et jusqu’au 30 octobre à la galerie Dutko. L’exposition s’appelle “My Perfect Body”, c’est un titre très ironique et voici pourquoi : Ces dessins de corps n’ont en effet rien de parfait, bien au contraire. Ils représentent des corps de femmes qui ne correspondent en rien aux codes de l’époque et à la représentation faite des corps de femmes par les hommes. Dans cette série, Monique Frydman montre, à travers son regard à elle, une image violente du corps féminin, on y voit des corps sans tête, parfois démembrés. La couleur est déjà là, mais, aussi joyeuse puisse-t-elle être, c’est une image violente qu’elle donne à voir.On peut être surpris, on peut être subjugués, on peut ne pas aimer, en tout cas, on ne peut pas rester insensibles à cette série de dessins. Dans cet épisode, nous évoquons le parcours de Monique Frydman, nous parlons de ce que cela signifie, qu’être une femme artiste, dans les années d’effervecence et de libération de la France des années 60-70. On parle bien sûr de féminisme, de l’importance des collectifs d’artistes femmes et de biais inconscients, entre autres choses. Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode. Bonne écoute !•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 LE LIVRE "FEMMES D'ART" EST DISPONIBLE EN PRÉCOMMANDE ! 💥Pour commander votre exemplaire, rendez-vous sur le lien ci-dessous :livre.fnac.com/a16129961/Marie-S…Origin=Awin936387Cette semaine, je reçois Marie Docher. Marie Docher est photographe, mais elle est aussi et surtout l’une des premières en France à avoir ouvert le débat sur l’invisibilisation des femmes photographes au sein des institutions et dans les manifestations culturelles.Avec son blog, Atlantes & Cariatide, qu’elle lance en 2014, elle se donne deux missions : celle de compter les femmes pour que les femmes comptent, et pour cela d’interpeller les institutions culturelles et les festivals photographiques. Pendant plusieurs années, elle écrit sous pseudonyme masculin, pour être entendue, et pour dénoncer l’absence de femmes photographes, artistes et photo journalistes.En 2018, elle fonde aussi la plateforme Visuelle.art pour décrypter, à l’aide d’interviews de spécialistes, l’influence du genre dans l’art. Au fil des années, à force de travail, et malgré la violence qui était parfois la seule réponse qu’on lui octroyait, Marie Docher n’a rien lâché, et sous son impulsion, les lignes ont fini par bouger. Au risque qu'aujourd'hui, certains s’emparent de cette question comme d’un outil marketing. Dans cet épisode, nous parlons d’invisibilisation des femmes dans la photographie et plus largement dans l’histoire de l’art, de l’importance de l’âge dans une carrière d’artiste et de nombreuses autres choses. Mais nous revenons aussi sur le parcours de Marie, sur ses engagements et l’impact qu’ils ont eu sur sa carrière de photographe. Je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode !Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur "Atlantes & Cariatides", le blog fondé par Marie Docher en 2014 pour interpeller les directions d'institutions et de festivals : www.atlantesetcariatides.wordpress.comPour découvrir ses interviews réalisées dans le cadre de son projet, "Visuelles.art" : www.visuelles.art•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
⭐⭐⭐ JE VOUS PARLE DU LIVRE « FEMMES D’ART » ⭐⭐⭐Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, je vous parle un peu plus en détails de « Femmes d’art », mon livre qui sortira en librairie dans un mois pile, le 26 octobre, et qui est d’ores et déjà disponible à la précommande via le lien suivant : https://livre.fnac.com/a16129961/Marie-Stephanie-Servos-Femmes-d-art?awc=12665_1630616685_37b51081363effd1ca5d533d1b800793&ectrans=1&Origin=Awin936387A quoi va ressembler le livre ? Que pourra-t-on trouver dedans ? Je réponds à toutes ces questions dans cet épisode. Voici un petit sommaire pour vous repérer : 00’00 INTRODUCTION00’20 Comment est né le projet ? 01’05 A quoi ressemble le livre ?01’45 Que pourra-t-on trouver dedans / de quoi parle-t-il ? 04’17 Quel est l’objectif du livre ? 04’35 Ou sera-t-il vendu ? 04’49 Est-ce qu’il y aura des signatures ? Pour être au courant des dates de signatures, rendez-vous sur le compte Instagram de @femmesdart_ ou dans la newsletter mensuelle (pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un mail à femmesdart@gmail.com).A très vite ! Marie-Stéphanie•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
💥 LE LIVRE "FEMMES D'ART" EST DISPONIBLE EN PRÉCOMMANDE ! 💥Pour commander votre exemplaire, rendez-vous sur le lien ci-dessous : https://livre.fnac.com/a16129961/Marie-Stephanie-Servos-Femmes-d-art?awc=12665_1630487741_990b28cc030c3126ab4b7076cc7ce677&ectrans=1&Origin=Awin936387Cette semaine et pour ouvrir la saison 3 de Femmes d’art, ce n’est pas une artiste que je vous propose de découvrir mais un couple d’artistes. Je vous emmène au Musée d’art Moderne de Paris découvrir l’œuvre incroyable et prolifique d’Anni et Josef Albers, deux artistes pionniers de l’abstraction, issus de l’école du Bauhaus. C’est l’un des rares couples d’artistes à avoir à l’époque été présentés sur un pied d’égalité. Pendant des années, depuis leur rencontre en 1922 au Bauhaus et leur mariage trois ans plus tard, ils se sont nourris mutuellement, inspirés, ont échangé, sur les formes, les couleurs, les techniques, sans jamais pour autant créer d'œuvre commune. Lui travaille d’abord la peinture, puis le verre, elle, le textile. Il est un véritable maestro de la couleur, expérimentant notre rapport aux couleurs dans une série extraordinaire de plus de 3000 œuvres, “Homage to the square”, des carrés de couleurs imbriqués les uns dans les autres. Elle est une praticienne exceptionnelle de l’art textile, cherchant constamment à créer des pièces sophistiquées toujours colorées et joyeuses, inspirées tantôt de la dactylographie, tantôt des arts textiles précolombiens. Pour en parler, j’ai la chance d'être accompagnée dans cet épisode de la passionnante Julia Garimorth, elle est conservatrice en chef, responsable des collections contemporaines du Musée d’art moderne de Paris et commissaire de l’exposition qui rend hommage à Anni et Josef Albers, “L’art ou la vie” qui est montrée jusqu’au 9 janvier 2022 au musée. Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur l'exposition "Anni et Josef Albers : L'art et la vie" : www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-anni-et-josef-albers•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans le podcast je reçois l’incontournable ORLAN, l’une des artistes françaises les plus connues !Incontournable, elle l'est non seulement par son travail, prolifique, engagé, multiple... mais aussi parce qu’ORLAN est reconnaissable, et c’est peu dire : si vous la croisez dans la rue, vous ne pourrez pas la manquer ! Un look assez rock, une chevelure bicolore, des lunettes incroyables et des yeux surmontés de deux implants en forme de bosses, car vous l’entendrez, si elle travaille une multiplicité de médiums, son corps est aussi sa principale œuvre. C’est d’ailleurs à travers lui que dès les années 1960, elle interroge le statut du corps dans la société, et plus particulièrement celui des femmes, et qu’elle dénonce la violence qui lui est faite, et les visions stéréotypées qui lui sont associées. ORLAN est engagée, radicalement. Et c’est entre autres de cet engagement dont nous parlons dans cet épisode et de comment il s’inscrit dans son travail. Ensemble, nous sommes aussi revenues sur ses œuvres les plus emblématiques, comme Le baiser de l’artiste, une performance réalisée en 1977 et interdite par la FIAC, qui a fait scandale à l’époque. Nous avons également parlé de la série d’interventions chirurgicales dans laquelle elle s'est mise en scène dans les années 90, dans une retransmission en direct. ORLAN devient alors sa propre œuvre. Bien sûr, dans cet épisode nous parlons aussi de son enfance, de son parcours et de nombreuses autres choses. Le reste est dans l’épisode ! Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur ORLAN : www.orlan.euVous pouvez aussi la suivre sur Instagram : www.instagram.com/orlan.officiel•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je sais à quel point vous devez être heureux et heureuses ! Oui, ça y est, les lieux culturels ont enfin rouverts. J’espère que vous avez réservé vos billets, car le programme est vaste. Pour célébrer cette réouverture, j’avais envie de mettre en lumière une exposition qui m’a marquée, et de questionner pour cela la femme qui en est à l’origine. Je reçois cette semaine dans le podcast Odile Burluraux.Odile est conservatrice au Musée d’art Moderne de Paris et commissaire d’exposition. Elle a notamment signé plusieurs expositions d’envergure pour le Musée, comme celle, en 2013, sur Keith Haring ou plus récemment, en 2019, celle sur Hans Hartung.Mais Odile Burluraux est aussi à l’origine de l’exposition “The Power of My Hands. Afrique(s) : artistes femmes”, qui après avoir été maintes fois repoussée en raison de la crise sanitaire, va enfin pouvoir ouvrir au public. Cette exposition présente le travail de 16 femmes artistes africaines, qui pour la plupart n’ont jamais été montrées en France. Parmi elles, Billie Zangewa, Gabrielle Goliath ou encore Njideka Akunyili Crosby… Et vous vous souvenez peut-être, il y a quelques semaines, lors de la semaine spéciale art contemporain africain sur le compte Instagram de Femmes d’art, je vous avais emmené découvrir mes trois œuvres coups de cœur de l’exposition. La vidéo est d'ailleurs à revoir ici : www.femmes-dart.com/2021/03/17/video-femmes-dart-visite-the-power-of-my-hands-la-prochaine-expo-du-musee-dart-moderne-de-paris/Dans cet épisode, nous parlons avec Odile de son parcours, de son métier de conservatrice et de commissaire, elle me donne aussi son regard sur la place des femmes dans les collections des musées, et me parle de son intérêt pour les artistes issu.e.s du continent africain. Et bien évidemment, nous parlons de l’exposition The Power of My Hands. J’espère que cet épisode vous plaira, et qu’il vous donnera envie autant que moi de retourner dans les musées… Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode ! Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur l'exposition : www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-power-my-hands•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, j’avais envie de vous parler de l’une de mes artistes préférées, l’immense Georgia O’Keeffe, la seule femme peintre de la première vague de l’abstractionnisme américain.Si vous ne connaissez pas son nom, vous connaissez sans doute son travail, et notamment ses très nombreuses peintures de fleurs géantes, réalisées dans les années 1920. Ces œuvres sont tout simplement sublimes, et elles semblent tellement contemporaines, alors mêmes qu’elles ont été réalisées il y a un siècle. Ce qu’il faut savoir, c’est qu'à l’époque, la critique s’est immédiatement emparée des gros plans de fleurs de Georgia O’Keeffe, mais pas forcément pour les bonnes raisons... Beaucoup de choses ont été dites à leur sujet : ses fleurs ont été perçues comme hautement érotiques, sexuelles… et on a longtemps dit qu’elles auraient en fait été des interprétations du sexe féminin et du sexe masculin. Une analogie qui ne correspond pourtant pas du tout à la volonté de l’artiste, qui, si elle s'est certes emparée d'un sujet traditionnellement féminin, avait en fait tout simplement révolutionné l’approche de la peinture florale, en y apportant un zoom quasi photographique.Georgia O'Keeffe est une pionnière, et une femme d’un immense talent qui a poussé son travail toujours plus loin, jusqu’à la fin de sa vie, à la veille de ses cent ans. Alors pour comprendre qui elle était, il faut revenir sur son parcours. Dans lequel je vous emmène dans cet épisode...Bonne écoute !•Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Accrochez-vous, cette semaine dans le podcast on va parler art et recherche… Et plus précisément, sculpture et réalité virtuelle. Ce n’est pas un sujet facile et dont j’ai l’habitude de parler ici, mais vous l’entendrez c’est passionnant. Cette semaine, je reçois Marion Roche. Marion est artiste pluridisciplinaire autodidacte et chercheuse, et elle a récemment reçu le Prix MAIF pour la sculpture 2021 pour son projet “Je viens de te voir en rêve”. Pour ce projet, Marion s’est lancée un défi un peu fou, rendre l’impalpable réel. Je m’explique : elle veut représenter les rêves, ses rêves, dans une sculpture réelle, faite de métal et de résine transparente et qui serait animée au contact de l’humidité, mais qui aurait été pensée entièrement à l'aide de la réalité virtuelle. Dit comme ça, ça semble fou. Et il y a de quoi, puisque son projet recouvre deux enjeux : celui de développer cette technologie particulière, et celui d’être capable de rendre visible ses rêves. Concrètement, la sculpture devrait ressembler à une grosse fleur blanche, avec de gros bourgeons qui ressemblent à du verre, mais surtout, elle devrait donc être changeante, et réagir à l’humidité, une œuvre physique donc, mais aussi éphémère. Bref, vous voyez, c’est fou. Dans cet épisode, on parle avec Marion de son parcours, des rêves, de philosophie, de sculpture et de nouvelles technologies entre autres. Elle me raconte notamment être arrivée à la sculpture par la musique, et s’être d’abord intéressée au métal, à mille lieux donc, de la réalité virtuelle qu’elle explore aujourd’hui. Elle nous explique aussi la réalisation de “Je viens de te voir en rêve” de A à Z. Bref, je ne vous en dis pas plus, le reste est dans l’épisode ! Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur Marion Roche : www.marionroche.com•Cet épisode a été réalisé avec le soutien de MAIF dans le cadre du Prix MAIF pour la sculpture 2021. •Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, je vous emmène à la rencontre d’une artiste qui me touche profondément : Agnès Thurnauer. Agnès est peintre et plasticienne, elle évolue entre la peinture, le collage, la sculpture, et ses œuvres alternent abstraction et figuration ; elle s’inspire beaucoup des mots, dont chacun a une importance particulière pour elle, elle explore aussi l’histoire de l’art, et y questionne la place des femmes. Ses œuvres les plus emblématiques sont très reconnaissables : de grands tondi, qui ressemblent à des badges géants, sur lesquels sont écrits des noms d’artistes dont le genre est inversé : cela donne par exemple "Louis Bourgeois" ou encore "Francine Picabia". C’est d’ailleurs très jeune qu’Agnès Thurnauer se pose la question, à une époque où les modèles d’artistes femmes manquent cruellement : mais pourquoi donc les femmes artistes sont-elles absentes des musées ? Alors qu’elle est en CE1, elle pose même la question à son institutrice, qui la regarde les yeux écarquillés. Sa conscience se développe, et elle se met en quête de ces femmes, qu’elle trouvera, et qu’elle place aujourd’hui au cœur de son travail. Dans cet épisode, nous parlons de tout cela. Agnès Thurnauer me raconte aussi comment, pendant de longues années, de son diplôme des arts décos à l’aube de ses quarante ans, elle s’est isolée dans la chaleur de son atelier pour créer, sans quête d’une quelconque célébrité. Pourtant, du jour au lendemain, elle se retrouve propulsée dans de très belles expositions, au Palais de Tokyo notamment, où elle est l’une des premières peintres à être présentée. Mais elle me raconte aussi comment, arrivée à la quarantaine justement, elle a connu ce creux que de nombreuses autres artistes connaissent : plus assez jeune pour plaire aux défricheurs, mais pas encore assez chenue pour bénéficier d’un revival, comme l’a écrit une journaliste à son propos. Cet épisode est doux et poétique, à l’instar d’Agnès, et j’espère qu’il vous plaira. Bonne écoute !•Pour en savoir plus sur Agnès Thurnauer : www.agnesthurnauer.netPour retrouver Agnès Thurnauer sur Instagram : www.instagram.com/agnesthurnauer •Crédits : Femmes d’art est un podcast produit et réalisé par Marie-Stéphanie ServosMusique libre de droitswww.femmes-dart.comwww.instagram.com/femmesdart_Contact : femmesdart@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (2)

Clémence Mailly

Trop court ! J’aimerais en savoir plus 😺

May 23rd
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Ilda Bach

Une découverte !! Merci !!! 😉👍

Feb 14th
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