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49 Episodes
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Dans une Égypte ultraconfidentielle
Depuis la révolution de 2011, et le tumulte des printemps arabes, les battements de la ville du Caire en Égypte sont brisés. Devenue autoritaire, surveillée, ultra-pauvre, l'âme et les sons de la ville se meurent.
L'Égypte, plongée au milieu d'une crise économique sans précédent, à quelques encablures de la guerre qui sévit à Gaza, ne parvient pas à se relever. Scindée en deux, tel un cœur brisé, Le Caire se bétonise à outrance. Le régime militaire rase ses arbres et construit en plein désert une nouvelle capitale réservée aux ultra-riches, à l'image d'un Las-Vegas ou d'un Dubaï qui sent la corruption. Les habitants les plus pauvres, eux, survivent dans des quartiers insalubres qui s'étendent à perte de vue et que le régime militaire d'Abdel Fattah al-Sissi tente d'éradiquer. Les sons de la ville ne sont plus les mêmes, Le Caire ne se reconnaît plus.
Pour réaliser ce podcast et capter les sons de la ville, il a fallu tourner en micro caché, car le régime autoritaire pratique une censure terrible, les journalistes ne sont pas autorisés à tourner.
Milena Peillon est journaliste et productrice de documentaires pour la télévision et autrice et réalisatrice de podcast. Elle travaille sur le Moyen-Orient depuis plusieurs années.
Enregistrements : novembre 2023 - Réalisation : Annabelle Brouard - Illustration : Clarisse Derenne - Production : ARTE Radio
Le blop, la brute et le truand
Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées. Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.
Épisode 3 : Le cowboyLors d'un déplacement, la rame de métro dans laquelle se trouve Blop s'emballe. Elle s'ouvre sur un saloon animé.
Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.
Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
Gladiablop
Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées. Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.
Épisode 2 : L'arèneNos équipes ont surpris Blop au cours d'une altercation avec une imprimante récalcitrante sur son lieu de travail.
Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.
Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux, Samuel Hirsch - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
Blopyssée de l'espace
Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées. Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.
Épisode 1 : La bulleBlop a été repéré à une terrasse de café. La pauvre créature qui découvre le chewing-gum se retrouve malencontreusement prisonnière de sa propre bulle.
Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.
Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
La montagne qui dévore les hommes
En Bolivie, la ville de Potosí est sortie de terre à l'époque coloniale. Quand les quantités phénoménales extraites des mines d'argent enrichissaient la couronne espagnole, elle fut l'une des cités les plus riches du monde, au prix de la vie de millions d'Indiens. Aujourd'hui, Potosí n'est plus que l'ombre de sa grandeur passée. Mais elle s'agite encore autour de ses marchés et ses messes, de ses matchs de foot et ses concerts de charango. Mais, à plus de 4000 mètres d'altitude, là où l'air et la lumière manquent, j'ai aussi enregistré les sons étouffants des mines d'argent du Cerro Rico. Le sifflement des tuyaux acheminant l'oxygène, les explosions de dynamite, les foreuses électriques et le grondement omniprésent des vieux wagons métalliques. Le quotidien des mineurs est ici d'une rare dureté. Leurs outils sont rudimentaires et, entre risques d'effondrement et air empoisonné au mercure, le danger est permanent.
Plongez dans l'enfer du Cerro Rico et dans les rues de Potosí. Découvrez le destin mêlé d'une ville et de ses mines. Écoutez l'histoire tragique de Potosí et de la montagne qui dévore les hommes.
Enregistrements : 2022 - Réalisation : Mathieu Chiaverini - Photo : Wajdi Gares
Paysages sonores du désert mexicain
Une invitation à parcourir l’Altiplano Potosino, région désertique du Mexique au-dessus de San Luis Potosi, à 400 km au nord de Mexico. Sur ces hauts plateaux à 2000 mètres, le désert est loin d’être vide. On entend les habitants des villages et des hameaux, les bergers avec leurs troupeaux de chèvres ou de moutons. On part à dos d’âne ou en calèche pour aller charruer les champs. Entre cactus et arbustes, des vaches cherchent quelques brins d’herbes. De retour au village, on se retrouve tous à l’église et à la fête locale. Les coyotes chantent en écho au train qui traverse l’immensité de ce “désert” mexicain peuplé de vies et de sons.
Remerciements aux habitants de Wadley, Lavaderos, Charcas, Coyotillos, Presa Santa Gertrudis, San Antonio De Coronados, Estación Catorce et San Agustín.
Félix BlumeTurquie, Mali, États-Unis, Brésil, Haïti, Thaïlande, Mexique, Équateur, Chili... Ce créateur sonore français travaille aux quatre coins du monde à capter l’essence d’un lieu et de ses habitants dans des cartes postales aussi immersives que pleines d’humanité. Son site felixblume.com regorge de merveilles visuelles et sonores. Dépaysements garantis dans notre podcast “Fermez les yeux”.
Enregistrements : juin 19, juillet-août 21 - Prises de son : Pierre Costard & Félix Blume - Réalisation & mixage : Félix Blume
Voyage avec un pêcheur de sons
Ingé-son pour le cinéma et artiste sonore, le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, des ateliers avec des enfants ou des handicapés, des installations immersives. Du pic-vert d'Amazonie au reflux des vagues en Thaïlande, du chant d'un éleveur malien aux cris des vendeurs de rue de Mexico, Félix passe en revue 20 ans d'expéditions sonores, expliquant au passage sa conception du Field Recording comme façon d'être au monde, à l'écoute, curieux de la nature et de ceux qui l'habitent.
Personnage adorable et artiste surdoué, Félix Blume a réalisé plusieurs créations sur ARTE Radio, dont "Amazônia", "Terre de feu", "Jouk li Jou" et son chef d'oeuvre "Los gritos de Mexico". Son site perso regorge de trésors et de vidéos burlesques sur l'univers du sonore. Vous le retrouverez aussi interviewé en longueur par Thomas Guillaud-Bataille sur le site de nos Audioblogs.
Enregistrement : 29 novembre 19 - Mix : Arnaud Forest - Production : ARTE Radio
Du Larzac à la ZAD, des voix de France en lutte
Un certain nombre de films ont documenté dans les années 70 les luttes paysannes, ouvrières et étudiantes (avec l’idée qu’il n’y a qu’une seule lutte), et dans ces documents, il y a surtout (j’y ai surtout entendu) des voix : des personnes qui parlent, témoignent, haranguent la foule, hurlent, slogantent et parfois même pleurent. Ces voix, individuelles ou collectives, nues ou au mégaphone, possèdent une émotion, une tension, une charge, qui nous parlent aujourd’hui. J’ai fait une composition avec quelques fragments de ces voix, en les isolant de leur contexte, en mélangeant les époques, les lieux, les situations, en créant entre elles des liens, des rebonds, des rythmes, des ruptures, des vides, pour un collage vocal, bruitiste, affectif et musical qui compose une figure suggestive et intemporelle de la lutte.J’ai toujours travaillé avec des voix que j’enregistre moi-même, des personnes que je connais ou rencontre, mais cette fois-ci - à la suite d’une commande de Guillaume Désanges et François Piron pour l’exposition Contre-vents au centre d’art Le Grand Café à Saint-Nazaire - je suis parti de voix que je ne connaissais pas, qui venaient d’un passé, loin de moi, mais qui me sont devenues proches par l’écoute, proches par ce que j’ai éprouvé en les écoutant. (Dominique Petitgand)
Avec les extraits sonores des films de Soazig Chappedelaine & René Vautier (Quand les femmes ont pris la colère - 1978), Armand Gatti (Le baille le train la moëre - 1976), Daniele Jaeggi (C'est tout pour nous et vous - 1974), Nicole Le Garrec (Plogoff, des pierres contre des fusils - 1980), Nicole Le Garrec & René Vautier (Quand tu disais Valery - 1975), Jean-Louis Le Tacon (Bretonnerie pour Kodakrome - 1974, Marche au Larzac - 1973, Voici la colère bretonne - 1976), Carole Roussopoulos (Les Travailleuses de la mer - 1985), René Vautier (Marée noire et colère rouge - 1978), et d'un enregistrement de Bruno Serralongue (Notre-Dame-des-Landes, 2016)
Remerciements et gratitude aux cinéastes et artistes pour leurs enregistrements, à François Piron, Guillaume Désanges et Clément Raveu.
Composition, montage et musique : Dominique Petitgand - Ondes Martenot : Christine Ott - Photo : Martin Barzilai / Haytham Pictures
Conversations noctures
Nuit noire, sur la berge on imite le cri du crocodile en attendant sa réponse. Un bébé crocodile est le premier à répondre. En avançant sur le fleuve, c’est au tour des plus grands de faire écouter quelques vocalises en réponse aux appels. Le calme de la nuit revient ensuite. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
La tinamou vous donne l'heure
À la fin de la journée, Leonardo appelle le tinamou oariana qui chante au loin, on l’appelle le tinamou “horloge” parce qu’il chante à chaque heure ; c’est du moins ce que l’on raconte. Les crapauds reprennent peu à peu leur monopole, accompagnés des grillons pour toute la nuit. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
Bruits domestiques et venus d'ailleurs
Petits et grands sont réunis sur le champ au centre du village pour jouer au foot. L’unique téléphone du village sonne, c’est pour Eroneson et on l’annonce en criant. À la Casa de Farinha on travaille encore, il faut préparer la farine de manioc, l’unique produit qui se vend à l’extérieur de la communauté, qui se cuit sur de grandes poêles et se remue à l’aide d’une grande spatule de bois. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
En forêt basse, les dernières gouttes se font entendre et les oiseaux reprennent peu à peu leur routine. La tinamou tao siffle la première, de son chant languissant. Les caciques cul-jaune lui répondent et s’en donne à coeur joie, comme pour montrer leur supériorité sonore. Ces oiseaux ont tendance à imiter le chant des autres, à la manière de certains perroquets, mais ils ne semblent pas savoir imiter celui du tinamou. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
Roulements de tonnerre
Les villageois se sont mis à l’abri, les roulements de tonnerre se font entendre, quelques éclairs brisent le ciel dans un grand fracas et la pluie qui les accompagne arrive peu à peu. On attend sur le devant de la maison, en écoutant les gouttes qui tambourinent sur le toit de tôle et en regardant le fleuve, tranquille. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
L'âme de la forêt
Edinaldo nous emmène écouter les faucons, en frottant une tige d’arbuste sur sa machette, il en imite le cri et quelques-uns ne tardent pas à lui répondre. Les toucans s’invitent, eux aussi, dans un grand vacarme. La chaleur augmente, l’air est lourd, les cigales prennent le dessus et le grondement au loin annonce une pluie imminente. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
Le chant des dauphins
Le village est sur la berge du fleuve Tefé, celui-ci est le garde-manger, on y pêche au filet tout type de poissons. C’est aussi le terrain de jeu des enfants, qui y nagent et y jouent. Sous la surface, les dauphins amazoniens discutent entre eux, on raconte qu’ils vivent dans un monde merveilleux, plein de richesses, de palais et de mets délicieux... Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
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Au fil de l'eau
Janderson est parti avec sa pirogue sur la rivière au milieu de la forêt, dont une partie est inondée en saison des pluies. Les picidaes font sonner leurs tambours, frappant le tronc des arbres de leur bec. On continue à ramer pour rencontrer quelques colibris qui viennent butiner les fleurs, le vrombissement de leurs ailes peut atteindre 200 mouvements par seconde. Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
Mélodie humaine et abstraite
Les coqs ont leur heure de gloire à l’aube, mais connaissent parfois une triste fin. Assassinat dans la basse-cour : chiens et cochons assistent à la scène, au premier rang. Les enfants eux se préparent pour une journée d’école. Lambada, comptines et hymnes pour commencer la journée en musique.
La série AmazôniaLes habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes et une version compète de 32 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
L'éveil de la faune
Le jour se lève dans la forêt amazonienne. Les grenouilles finissent leur longue nuit de symphonie. Emerson est venu appeler les piauhaus hurleurs qui répondent peu à peu à son sifflement. Leur chant peut atteindre les 120 décibels à 1 mètre, le même niveau qu'un moteur d’avion. Les singes zog-zog crient au loin, et un couple de perroquets aras leur répond, plus proche. La journée peut commencer.
La série AmazôniaLes habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes et une version compète de 32 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Enregistrements : septembre 17, janvier 19 - Remerciements : à tous les habitants de Tauary - Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
- Photo, réalisation & mixage : Félix Blume - Production : ARTE Radio
Rodolphe Alexis et le grand orchestre de la nature
Rodolphe Alexis pose ses micros dans les forêts d'Asie. Chef d'orchestre d'une nature bruyante et talentueuse, il construit son plan sonore avec la nature et ses animaux musiciens, gibbons, oiseaux, cigales ou batraciens. Réflexions et éthique d'un "musicien documentaire" au micro d'ARTE Radio, et dernier épisode d'une série dédiée au paysage sonore. Qui s'achève avec le son de la chauve-souris bourdon, le plus petit mammifère au monde...
Enregistrements : été 17 - Prises de son : Rodolphe Alexis - Entretien : Silvain Gire - Réalisation : Samuel Hirsch - Photo : Yann Gourmelon
Voyage dans le son intérieur
Il est une heure du matin au Nicaragua. A quelques 9000 km du brouhaha parisien. Là-bas se trouve un autre espace-temps, mais aussi une autre musique, celle de la jungle, de sa nature et de son peuple. De jour comme de nuit alternent les choeurs d’insectes, de batraciens, de serpents, de mammifères et d’oiseaux. Au milieu de ce chorus, une homo sapiens vacille entre le sommeil et ses souvenirs de théories du sonore. Elle se dit qu’on ferait bien de passer plus de temps à écouter la nature pour questionner notre place parmi elle. Un bref moment d'écoute à la fois intime et thérapeutique. Une page arrachée à un carnet de voyage, prétexte à une exploration des vertus du son sur le corps.
Enregistrements : 2017 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Sons additionnels : Félix Blume - Réalisation : Umay
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