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FranceFineArt revue culturelle sur le Web, reportages photographiques, articles, vidéo, son, interviews, expositions galeries et musées.

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“Picasso Iconophage”au Musée national Picasso, Parisdu 11 juin au 15 septembre 2024Entretien avec Cécile Godefroy, responsable du Centre d’Études Picasso au Musée national Picasso-Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 juin 2024, durée 16’36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/12/3545_picasso-iconophage_musee-national-picasso/Communiqué de presseCommissariat :Cécile Godefroy, responsable du Centre d’Études Picasso au Musée national Picasso-Paris, docteure en histoire de l’art et membre de l’Association Internationale des Critiques d’art.Anne Montfort-Tanguy, conservatrice au cabinet d’Art graphique du Musée national d’art moderne et professeure en histoire de l’art moderne à l’École du Louvre.Le Musée national Picasso-Paris présente sa nouvelle exposition temporaire intitulée « Picasso Iconophage » du 11 juin au 15 septembre 2024 dans les espaces du rez-de-chaussée. L’exposition analyse la modernité de la conception de l’image de Pablo Picasso en explorant les sources artistiques et extra-artistiques de son oeuvre et leurs modes d’appropriationParcours de l’expositionMultiréférencée, l’oeuvre de Pablo Picasso frappe par la richesse de sa culture visuelle. L’artiste, célébré par les avant-gardes comme le pourfendeur de l’académisme, n’a eu pourtant de cesse de se présenter comme l’héritier d’une longue tradition picturale. Son rapport ambigu à l’histoire de l’art pose à la fois la question des sources et celle de leurs modes d’appropriation. Visiteur assidu du Louvre, Picasso a accumulé sa vie durant photographies, cartes postales, reproductions, affiches, revues et livres illustrés auxquels il faut encore ajouter les oeuvres de sa collection personnelle. Cet amoncellement qui constitua pour l’artiste un riche répertoire iconographique est symptomatique d’une nouvelle façon de penser l’image, affranchie du champ artistique et du temps historique. Il n’existe néanmoins aucune citation littérale dans son oeuvre : ses variations sur les tableaux des grands maîtres sont avant tout des déconstructions ; ses formes et ses compositions sont toujours hybrides. L’exposition propose de mettre en évidence l’inscription des peintures, des sculptures et des dessins de Picasso dans un réseau complexe d’images sources à travers quatre thèmes qui traversent son oeuvre : le héros, le Minotaure, le voyeur, le mousquetaire.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Objets de luxe en Chine” Printemps asiatique 2024au MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 6 juin au 24 novembre 2024Entretien avec Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiques – MAD, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 juin 2024, durée 19’10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/11/3544_objets-de-luxe-en-chine_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissariat :Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiquesassistée de Marie Oulès, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon Le musée des Arts décoratifs célèbre le 60e anniversaire des relations culturelles entre la Chine et la France et présente à l’occasion de la 7e édition du Printemps asiatique, du 6 juin au 24 novembre 2024, « Objets de luxe en Chine ». Ce nouvel accrochage des collections asiatiques est composé de 200 pièces d’arts décoratifs, d’objets divers et accessoires de mode. Ces objets, disposés dans plusieurs galeries, mettent en lumière le caractère exceptionnel de certaines matières et les nombreux savoir-faire chinois utilisés pour la réalisation d’objets de luxe dès l’Antiquité.L’excellence des techniques employées en Chine, permet de sublimer de nombreux matériaux tels que le jade et d’autres pierres dures, la porcelaine, les émaux cloisonnés ou peints, le bronze, mais aussi le bois laqué, les plumes et le verre. Les nombreuses pièces exposées illustrent les productions réalisées du XIIIe siècle et la fin du XIXe siècle pendant les dynasties Yuan (1279-1368), Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), incluant quelques objets antiques. La présentation vient aussi raconter l’histoire de la collection du musée, et les sources d’inspiration que ces objets ont pu constituer pour les artistes, créateurs et industriels depuis plus de 150 ans, de la période de la Chinoiserie au XVIIIe siècle à la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à l’Art nouveau.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Taïnos et Kalinagos des Antilles”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 juin au 13 octobre 2024Entretien avec André Delpuech, conservateur général du patrimoine, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 juin 2024, durée 16’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/03/3543_tainos-et-kalinagos_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :André Delpuech, conservateur général du patrimoine au Centre Alexandre Koyré de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.Taïnos et Kalinagos des Antilles rend hommage à l’exposition présentée il y a trente ans au Petit Palais à l’initiative de Jacques Chirac – exposition considérée comme un prélude à la naissance du musée du quai Branly. Indissociables, Les Taïnos, dans les Grandes Antilles, et les Kalinagos, dans les Petites Antilles, sont deux sociétés autochtones qui peuplaient les Caraïbes avant l’arrivée de Christophe Colomb en 1492. Premiers témoins de cette rencontre des deux mondes, ces peuples amérindiens de la mer des Caraïbes ont aussi été les premiers à subir la conquête européenne. Largement anéantis par la colonisation, les guerres et les maladies, ils continuent aujourd’hui d’être présents dans quelques îles comme les Kalinagos à la Dominique et les Garifunas à Saint-Vincent, ou des descendants taïnos à Porto Rico. À travers 70 oeuvres, dont une cinquantaine issue des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, l’exposition revient sur l’histoire longue de ces premiers Antillais et sur l’empreinte et les nombreux héritages laissés dans les sociétés créoles contemporaines.« L’art des sculpteurs taïnos ». Retour sur l’exposition de 1994De février à mai 1994 s’est tenue au musée du Petit Palais l’exposition L’art des sculpteurs taïnos. Chefs-d’oeuvre des Grandes Antilles précolombiennes dont le commissaire était Jacques Kerchache. L’initiative en revenait à Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui, en rendant hommage aux sociétés amérindiennes de la Caraïbe victimes de la conquête européenne, entendait répondre aux célébrations polémiques des 500 ans de la « découverte de l’Amérique » par Christophe Colomb, en 1992. La suite de l’histoire est connue : en 1995, Jacques Chirac est élu président de la République et décidera de la création du musée du quai Branly. Il est coutume de considérer l’exposition de Jacques Kerchache sur les Taïnos de 1994 comme une sorte de prélude à ce nouveau musée qui allait transformer le paysage muséal national.Taïnos et Kalinagos des AntillesLa première partie de l’exposition s’attache à démontrer combien les recherches depuis l’exposition de 1994 ont permis de transformer notre connaissance et notre vision des Taïnos et Kalinagos, sociétés amérindiennes de la mer des Caraïbes – dernières d’une longue histoire qui débute il y a plus de deux millénaires sur le littoral de l’actuel Venezuela, d’où sont originaires leurs ancêtres. Grands marins et pêcheurs habiles, cultivateurs et jardiniers remarquables, Taïnos et Kalinagos ont développé des sociétés complexes et diversifiées s’étendant du continent sud-américain aux Grandes Antilles. Entre les 12e et le 15e siècles, la culture taïno s’épanouit dans les Grandes Antilles et les Bahamas, avec comme épicentre les îles d’Hispaniola (Haïti et République dominicaine) et de Puerto Rico. Les chefferies taïnos étaient organisées de manière hiérarchique. L’exercice effectif d’un pouvoir centralisé, associé à une importante démographie, permettait de réaliser de grands travaux d’aménagement. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Paris 1924. La publicité dans la ville”à la Bibliothèque Forney – Hôtel de Sens, Parisdu 28 mai au 28 septembre 2024 Entretien avec Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothèque Forneyet avec Séverine Montigny, conservatrice du département des documents éphémères de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, commissaires de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 27 mai 2024, durée 20’28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3542_paris-1924_bibliotheque-forney/Communiqué de presseCommissaires de l’exposition :Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothèque ForneySéverine Montigny, conservatrice du département des documents éphémères de la Bibliothèque historique de la Ville de ParisLa publicité et Paris au début des années 1920 sont au coeur de cette exposition : publicité institutionnelle et propagande, publicité commerciale des boutiques, des grands magasins et des marques, promotion des lieux de spectacle et de divertissement. Le but est de faire découvrir aux visiteurs de l’exposition le Paris tel qu’il existait lors de la tenue des Jeux olympiques de 1924 et de leur faire vivre une véritable immersion dans la capitale à un siècle d’intervalle, grâce aux fonds conservés par les bibliothèques de la Ville de Paris. Le développement de la publicité accompagne le renouveau culturel et artistique et l’essor économique des années 1920. Si elle reste très présente sous ses formes traditionnelles (affiche, presse), la publicité se professionnalise, touche de nouveaux supports et explore de nouvelles voies, grâce notamment aux enseignes lumineuses et à la radio, incarnant ainsi l’image de modernité qu’on associe aux Années folles. Au travers de la publicité, il est d’ailleurs possible d’appréhender la ville de 1924, son actualité, sa physionomie, son ambiance, ses grands magasins, ses boutiques, ses restaurants, ses salles de spectacles… L’exposition présente cette diversité de formes et de thèmes, y compris la place du sport dans la société de l’époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Bande dessinée, 1964-2024”au Centre Pompidou, Parisdu 29 mai au 4 novembre 2024Entretien avec Emmanuèle Payen, directrice du département développement culturel et cinéma, Bibliothèque publique d’information, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 27 mai 2024, durée 23’12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3541_bande-dessinee_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Anne Lemonnier, attachée de conservation, Musée national d’art moderne, Centre Pompidouet Emmanuèle Payen, directrice du département développement culturel et cinéma,Bibliothèque publique d’informationConseillers scientifiquesThierry Groensteen, historien de la bande dessinée, ancien directeur du Musée de la bandedessinée à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulêmeet Lucas Hureau, directeur de MEL Compagnie des arts et du label MEL Publisher Pour la première fois en France, le Centre Pompidou, en partenariat avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc, met en dialogue les trois principaux foyers d’expression de la bande dessinée – la création européenne, les mangas asiatiques et les comics américains – et propose une immersion exceptionnelle dans les multiples univers du 9e art. Véritable traversée de l’histoire moderne et contemporaine du médium, elle convie les visiteurs à découvrir ses évolutions au fil des décennies, des foisonnements graphiques de l’underground aux styles contemporains les plus abstraits.L’exposition s’ouvre sur le tournant des années 1960, marqué par l’avènement de la contre culture. Partout dans le monde, alors que la bande dessinée est encore perçue comme un divertissement pour la jeunesse, des initiatives éditoriales s’adressent résolument a un public adulte. En France, Hara-Kiri, magazine « bête et méchant », offre a l’humour graphique de nouveaux territoires, tandis que les aventures de Barbarella de Jean-Claude Forest sont éditées en albums par Éric Losfeld. L’année 1964 voit le lancement au Japon du mensuel d’avant-garde Garo, qui décline sur différents modes le concept de bande dessinée d’auteur. En 1968, Robert Crumb s’impose avec Zap Comix comme le chef de file du mouvement underground aux États-Unis. Posant les jalons des mondes multiples que cette révolution graphique a engendrés, un ensemble de planches d’auteurs majeurs de cette période, ainsi que de spectaculaires publications sont présentés dans la toute première salle. Autour d’un espace central, une scénographie en rayon déploie ensuite en douze thématiques le parcours de l’exposition, convoquant les imaginaires de la bande dessinée, les émotions qu’elle suscite, ainsi que la diversité des techniques artistiques employées. Plusieurs salons de lecture offrent au visiteur un temps de pause et d’approfondissement.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Last Paradise” de Kourtney Roy et Mathias DelplanqueLe Prix Swiss Life à 4 mains, 6ème édition, 2024-2025Aux éditions FiligranesEntretien avec Kourtney Roy et de Mathias Delplanque,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 22’24.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/19/133_livres_last-paradise/Communiqué de presseLast Paradise – Kourtney Roy (photographie) et Mathias Delplanque (musique)Last Paradise est l’évocation en son et en image des dernières vacances d’un personnage féminin singulier dans un univers balnéaire déserté.Le projet prend racine dans la région de Rimini (Italie), où le duo d’artistes se rend en février 2024, hors saison, pour travailler à la conception de leur oeuvre commune, Last Paradise, projet lauréat de la 6ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains.Parcourant les stations touristiques vidées de toute présence humaine, Kourtney Roy se met en scène et se photographie, détournant les espaces et les objets, qu’elle transforme en décors et accessoires de cinéma éphémères. En orbite sur sa propre planète, elle s’intéresse aux espaces liminaires, aux zones marginales de la célébrité et du plaisir humain.Actrice sans public, en errance dans un univers de désolation encore empreint du bruit et de la frénésie humaine, elle investit les architectures abandonnées et dialogue avec les objets trouvés, en tentant de leur donner une nouvelle vie, de révéler leur étrange beauté.Désireux de composer une musique qui dialogue avec les propositions visuelles de Kourtney Roy, sans jamais chercher à les illustrer, Mathias Delplanque se laisse également guider et inspirer par le contexte de la côte adriatique. Il se plonge dans l’univers des synthétiseurs vintage italiens, dont un grand nombre a été conçu dans la région de Rimini. Contactés par ses soins, les collectionneurs locaux lui ouvrent grand les portes de leurs studios. Les instruments sont typés, inattendus, rares. Le son est immédiatement chargé d’une intense émotion. L’intégralité des sons produits par le musicien pour ce projet, provient d’instruments enregistrés sur place, ou du moins d’instruments made in Rimini. A cela s’ajoute un travail de field recording réalisé pendant les séances photo de Kourtney.S’inspirant à la fois des musiques de films giallo, des films de série Z, de la disco baléarique et de l’easy listening, l’artiste, pour Last Paradise, en compose une version vaporeuse et décalée. Comme un juke-box fonctionnant tout seul dans un club vide un dimanche matin.Le livre d’artiste Last Paradise – sortie début juillet 2024Le livre aux éditions Filigranes est accompagné d’un vinyle 45 tours avec deux des titres créés par Mathias Delplanque et ils sont déjà à l’écoute sur le site de l’éditeur :https://www.filigranes.com/last-paradise-streaming/Le parcours d’exposition 2024-2025 :du 1er juillet au 29 septembre 2024 : L’Aire d’Arles – sortie du livre aux Éditions Filigranesdu 4 au 25 février 2025 : Jeu de Paume, Parisdu 16 juin au 14 septembre 2025 : Jeu de Paume – Château de ToursLe parcours sera enrichi d’une représentation live lors d’un festival de musique encore à déterminer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Les chevaux de Géricault”au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024Entretien avec Bruno Chenique, historien de l’art, spécialiste de Géricault, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 40’46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/Communiqué de preseCommissariat :Gaëlle RIO, directrice du musée de la Vie romantiqueBruno CHENIQUE, historien de l’art, spécialiste de GéricaultÀ l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l’oeuvre de l’artiste. Réunissant une centaine d’oeuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu’est Géricault.Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres… Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d’œuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme Géricault l’idéal de la perfection chevaline. »Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre Guérin, Géricault observe ces équidés, les monte et réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l’anatomie, le mouvement, l’expressivité, sans jamais oublier les émotions de l’animal.Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l’exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.Le catalogue de l’exposition #ExpoGericault – Les chevaux de Géricault sous la direction de Gaëlle Rio et Bruno Chenique aux éditions Paris Musées.Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n’a cessé d’observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et l’émotion de l’animal. Du champ de bataille ou de courses à l’écurie, le monde équestre témoigne, chez l’artiste, d’une véritable passion développée depuis l’enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques. Au-delà du motif, l’obsession de Géricault s’inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l’exposition «Les chevaux de Géricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l’art, expert de l’artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l’art, spécialiste du XIXe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d’un des plus grands peintres français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn”au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 30 avril au 31 décembre 2024Entretien avec Luce Lebart, historienne de la photographie, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Boulogne-Billancourt, le 29 avril 2024, durée 15’57,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/11/3538_natures-vivantes_musee-departemental-albert-kahn/Communiqué de presse Commissaire d’exposition : Luce Lebart, historienne de la photographieL’exposition met en lumière la passion du banquier philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée départemental Albert-Kahn poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunira près de 200 photographies autochromes issues des collections du musée, pour nombre d’entre elles inédites, ainsi que des films, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les créations d’artistes invités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Luxe de poche”Petits objets précieux au siècle des Lumièresau musée Cognacq-Jay, Parisdu 28 mars au 29 septembre 2024Entretien avec Sixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2024, durée 23’43,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/06/3537_luxe-de-poche_musee-cognacq-jay/Communiqué de presseCommissariat généralSixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-JayGabrielle Baraud, assistante de conservationComité scientifiqueVincent Bastien, collaborateur scienti»que au Château de VersaillesAriane Fennetaux, professeure des universités, Université Sorbonne NouvellePascal Faracci, conservateur en chef du patrimoineL’exposition Luxe de poche au musée Cognacq-Jay présente une collection exceptionnelle de petits objets précieux et sophistiqués, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornés de miniatures. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d’un quotidien raffiné, signe de richesse, souvenir intime. Au siècle des Lumières comme aux suivants, ils suscitent un véritable engouement en France d’abord puis dans toute l’Europe.Luxe de poche a pour ambition de renouveler le regard que l’on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque à la fois l’histoire de l’art et l’histoire de la mode, l’histoire des techniques, l’histoire culturelle et l’anthropologie en faisant résonner ces objets avec d’autres œuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vêtements qu’ils viennent compléter, le mobilier où ils sont rangés ou présentés et enfin des tableaux, dessins et gravures où ces objets sont mis en scène. Ce dialogue permet d’envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au début du XIXe siècle.Point de départ de cette nouvelle exposition, la collection remarquable d’Ernest Cognacq est enrichie de prêts importants – d’institutions prestigieuses comme le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum à Londres et des collections particulières – afin d’offrir une nouvelle lecture de ces accessoires indispensables du luxe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Tamara Kostianovsky” la chair du mondeau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 23 avril au 3 novembre 2024Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 14’17,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/30/3535_tamara-kostianovsky_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presseCommissaire de l’exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 23 avril au 03 novembre 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition en France de l’artiste Tamara Kostianovsky.L’upcycling comme expression du monde.Avec subtilité et force, son travail artistique explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l’existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompe-l’oeil d’une beauté saisissante, mais trompeuse, où l’oeuvre oscille entre fascination et répulsion. En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l’art contemporain, captivant les spectateurs avec ses oeuvres chargées de sens et d’émotion. Pour sa première exposition personnelle dans un musée français, près de trente oeuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son oeuvre.Entre souches d’arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile…La salle d’exposition est une carte blanche offerte à l’artiste. Elle invite le visiteur à une balade en forêt, où les arbres et les souches qui y ont pris racine sont faits de vêtements recyclés, métamorphosés. Pour cette installation exceptionnelle, Tamara Kostianovsky a créé une oeuvre monumentale inédite. Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Dans l’antichambre, le visiteur découvre d’imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu’elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L’artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces oeuvres en termes de métamorphose. L’idée est de transformer l’image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d’un environnement utopique. » Un peu plus loin, tout naturellement, la salle des oiseaux offre ses murs à des panneaux décoratifs végétalisés enrichis d’oiseaux qui traitent de manière implicite de la colonisation. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l’imaginaire colonial d’un ailleurs exotique et fantasmé, sont les sources de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés – voire saturés – de milliers de couleurs. Enfin, dans la salle de la forêt, là encore, d’autres panneaux – dont des triptyques – permettent aux visiteurs de s’approcher de plus près et d’effleurer du regard toute la minutie et la poésie de son travail. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Présences arabes”Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988au Musée d’Art moderne de Parisdu 5 avril au 25 août 2024Interview de Odile Burluraux, conservatrice au Musée d’Art moderne de Paris, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 21’14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/23/3534_presences-arabes_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaires :Musée d’Art Moderne : Odile BurlurauxZamân Books & Curating : Morad Montazami, Madeleine de Colnet zamanbc.com Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 oeuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988 met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle.L’exposition explore une autre histoire de l’art moderne, éclairée par de nombreuses archives sonores et audiovisuelles historiques présentes dans le parcours. Structurée de manière chronologique, elle débute en 1908, année de l’arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et de l’ouverture de l’école des Beaux-arts du Caire. Elle se termine en 1988, avec la première exposition consacrée à des artistes contemporains arabes à l’Institut du Monde Arabe (inauguré quelques mois plus tôt) à Paris et avec l’exposition Singuliers : bruts ou naïfs, avec entre autres l’artiste marocaine Chaïbia Tallal et l’artiste tunisien Jaber Al-Mahjoub, présentée au musée des enfants du Musée d’Art Moderne de Paris.Ainsi que l’écrit Silvia Naef, historienne d’art et l’une des autrices du catalogue de l’exposition Présences arabes au MAM : « Comment faire un art moderne et arabe ? un vrai projet esthétique se met en place au cours du XXe siècle : pensé à la fois en rupture avec l’art académique, en écho avec les avant-gardes occidentales, dans le cadre d’une identité nationale propre, sans retour pour autant à un art islamique. » L’exposition remet ainsi en lumière plus de 130 artistes dont les oeuvres constituent une contribution essentielle aux avant-gardes arabes et à l’histoire de l’art moderne du XXe siècle. Elle met également en évidence le rôle essentiel joué par Paris. Qualifiée de « capitale du tiers monde » par l’historien Michael Goebel, la ville est considérée dès les années 1920 comme un vivier des réseaux anticoloniaux et le foyer des nouvelles modernités cosmopolites.Le parcours de l’exposition est construit autour de différentes trajectoires d’artistes ayant étudié dans les écoles des beaux-arts de leurs pays avant de venir étudier et s’installer à Paris pour continuer leur formation. Tout au long du XXe siècle, Paris est le lieu de l’accès à la modernité, de la critique du colonialisme et le centre de nombreuses rencontres. Le Musée d’Art Moderne y a lui-même joué un rôle important dans la période d’après-guerre grâce à ses expositions (Salon des réalités nouvelles, Salon de la jeune peinture, Biennale des jeunes artistes de Paris…) et aux acquisitions initiées à partir des années 1960. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“MEXICA”Des dons et des dieux au Templo Mayorau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 3 avril au 8 septembre 2024Entretien avec Steve Bourget, Responsable des collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire associé de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, par téléphone, le 15 avril 2024, durée 35’02,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/16/3533_mexica_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaire général :Leonardo López Luján, Directeur Proyecto Templo Mayor, INAH, MexicoCommissaires associés :Fabienne de Pierrebourg, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracSteve Bourget, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaire associée – section contemporaine :Aline Hémond, Professeure d’anthropologie, Département d’anthropologie, Université Paris Nanterre/CNRS, LESC-EREAMexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor présente, pour la première fois en Europe, le fruit des recherches conduites au temple principal de la civilisation précolombienne mexica. Une exposition inédite dans l’histoire de l’archéologie mésoaméricaine.Le 21 février 1978, les sous-sols de la ville de Mexico livrent l’un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique : les vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica – longtemps nommée à tort aztèque-, de son enceinte sacrée et de son Templo Mayor. La découverte d’un énorme monolithe circulaire figurant la déesse de la lune Coyolxauhqui inaugure un demi-siècle de fouilles archéologiques d’une ampleur inédite. Le Projet Templo Mayor (INAH) a totalement exhumé le Templo Mayor et 14 édifices environnants sur 1,51 hectares ainsi que 209 offrandes dédiées aux divinités, déposées selon une liturgie très précise. Grâce à ces recherches, les connaissances sur l’empire et la pensée mexica se précisent de jour en jour.Organisée en collaboration avec l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INAH), avec la contribution du Projet Templo Mayor, l’exposition lève le voile sur ces découvertes. Parmi les plus remarquables figurent quelques-unes des 209 offrandes qui n’avaient jamais été présentées auparavant, dont certaines découvertes très récemment. Il s’agit d’agencements hautement symboliques composés de minéraux, de plantes, d’objets culturels, d’animaux et d’êtres humains que le peuple mexica offrait à ses divinités les plus vénérées, pour leur rendre hommage et tenter d’obtenir des faveurs en retour. Les offrandes, disposées dans des cavités creusées dans les sols ou à l’intérieur de coffres ou boîtes en pierre de taille, étaient déposées sous les places ou sous les édifices religieux, principalement pyramidaux.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La naissance des grands magasins”Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925au MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 10 avril au 13 octobre 2024Entretien avec Amélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphique, et commissaire générale de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 24’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3532_la-naissance-des-grands-magasins_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaires :Commissaire généraleAmélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphiqueCommissaires associéesAnne Monier, conservatrice, collection des jouetsMarie-Pierre Ribère, assistante de conservation, collection mode et textileLe musée des Arts décoratifs consacre, du 10 avril au 13 octobre 2024, une exposition à la naissance des grands magasins, qui deviennent au milieu du XIXe siècle les nouveaux temples de la modernité et de la consommation. Au Bon Marché, Les Grands Magasins du Louvre, Au Printemps, La Samaritaine, et Les Galeries Lafayette dévoilent leurs facettes à travers l’histoire, la politique et la société, du Second Empire jusqu’à leur consécration lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925.Une grande partie des 700 oeuvres allant des affiches aux vêtements, jouets et pièces d’art décoratifs, issues des collections du musée, permettent de comprendre l’évolution du commerce parisien à partir de 1852. Initié par des entrepreneurs audacieux, ce nouveau concept commercial engendre la création d’espaces dédiés à la femme, bouleversant le panorama de la vente et préfigurant l’avènement de la société de consommation. L’émergence de la mode et sa démocratisation, l’invention des soldes, l’enfant en tant que nouvel objet marketing mais aussi le développement de la vente par correspondance, constituent autant de thèmes développés au fil d’un parcours riche en découvertes.#Expo_GrandsMagasins Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Giacometti / Sugimoto” En scèneà l’Institut Giacometti, Parisdu 5 avril au 23 juin 2024Interview de Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 25’29,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3531_giacometti-sugimoto_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire de l’expositionFrançoise Cohen, directrice artistique de l’Institut GiacomettiOrganisée autour de la reconstitution d’une scène de Nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti mettra en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité. Cette exposition qui fait référence au théâtre sera animée par une sélection de sculptures d’Alberto Giacometti, de photographies et de films de Hiroshi Sugimoto ainsi que de masques Nô anciens de la collection de l’artiste.Photographe japonais de renommée internationale, Hiroshi Sugimoto, né à Tokyo en 1948, présentera pour la première fois en Europe, cinq oeuvres de la série Past Presence (2013 – 2016) ainsi qu’un ensemble de polaroïds réalisés entre 2013 et 2018. Son choix personnel d’oeuvres emblématiques de Giacometti sera présenté de façon originale et surprenante.En 2013, le MoMA de New York invitait Sugimoto à photographier les chefs-d’œuvre du Jardin de sculptures du musée. Grande Femme III de Giacometti est la première à arrêter son regard. La série Past Presence, centrée sur un choix d’icônes de l’art moderne, interroge la capacité de l’art à rendre présente une force symbolique dans le monde actuel.La donation faite par l’artiste à la Fondation Giacometti en 2019, porte sur huit photographies réalisées à partir d’œuvres de Giacometti au sein de cette série. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Paris 1874” Inventer l’impressionnismeau Musée d’Orsay, Parisdu 26 mars au 14 juillet 2024Interview de Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 19’54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/26/3528_paris-1874_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :À Paris :Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, ParisAnne Robbins, conservatrice Peinture, musée d’OrsayAssistées de Caroline Gaillard et Estelle Bégué, musée d’OrsayÀ Washington :Mary Morton, curator and Head of the Department of French Paintings, National Gallery of Art, WashingtonD.C. Kimberly A. Jones, curator of 19th-Century French Paintings, National Gallery of Art, Washington D.C.Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay et la National Gallery of Art, Washington où elle sera présentée du 8 septembre 2024 au 19 janvier 2025.Avec le soutien exceptionnel du Musée Marmottan Monet et de l’Académie des beaux-arts, Paris Avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de FranceIl y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. Un groupe d’artistes de tous horizons, parmi lesquels Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne, décident de s’affranchir des règles et des parcours établis en organisant une exposition indépendante : ainsi naît l’impressionnisme. Le musée d’Orsay célèbre cet anniversaire avec une exposition majeure intitulée Paris 1874. Inventer l’impressionnisme. Forte de quelque 160 oeuvres, celle-ci propose de poser un regard neuf sur cette période-clé.Paris, 1874 : c’est à cette date, considérée encore aujourd’hui comme le coup d’envoi des avant-gardes, que « s’invente » l’impressionnisme. Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 ? Quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue légendaire ? Que sait-on d’une manifestation dont on ne conserve aucune image, et où les artistes aujourd’hui qualifiés d’« impressionnistes » étaient en fait largement minoritaires ? Tel est l’enjeu de Paris 1874 : entrer dans la fabrique d’un mouvement artistique émergeant d’un monde en pleine mutation, et revenir sur une exposition visitée en son temps par seuls quelques milliers de curieux, mais dont le retentissement exceptionnel se prolonge jusqu’à aujourd’hui.A partir de recherches neuves, l’exposition fait le point sur les circonstances ayant amené cette trentaine d’artistes, dont sept seulement sont considérés comme « impressionnistes », à se réunir pour montrer leur art en toute indépendance. Le climat de leur époque est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits : la guerre franco-allemande de 1870, perdue contre la Prusse, puis une violente guerre civile. Dans ce contexte de crise, les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions. Avides d’autonomie, contestant un système académique qui le plus souvent les rejette, Monet, Degas, Morisot, Pissarro et leurs amis ou confrères se rassemblent sous forme de société anonyme coopérative pour exposer leur travail, au plein coeur du Paris moderne – au 35 boulevard des Capucines, dans l’ancien atelier du photographe Nadar –, en une présentation qui n’a rien d’homogène. Des scènes de la vie moderne ou de plein-air, à la touche enlevée, rapidement exécutées, y côtoient des tableaux plus conventionnels, de même que des gravures, sculptures et émaux. De cet assemblage d’environ 200 oeuvres, éminemment divers et inclassable, se dégage un désir commun : celui de faire carrière, en parallèle – ou en complément – de la voie officielle, et d’affirmer leur liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Brancusi”au Centre Pompidou, Parisdu 27 mars au 1er juillet 2024Interview de Valérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderne, et commissaire associée de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 27’36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/25/3527_brancusi_centre-pompidou/Communiqué de presse Commissariat :Ariane Coulondre, conservatrice, service des collections modernes, Musée national d’art moderneCommissaires associées :Julie Jones, conservatrice, Cabinet de la photographie, Musée national d’art moderneValérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderneAvec plus de 120 sculptures, ainsi que des photographies, dessins et films de l’artiste, la grande rétrospective « Brancusi », organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel. Elle offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de cet immense artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995 (sous le commissariat de Margit Rowell au Centre Pompidou). À la fois lieu de vie, de création et de contemplation, l’atelier de l’artiste, joyau de la collection du Musée national d’art moderne depuis son legs à la nation en 1957, forme la matrice de ce projet. En effet, le déménagement intégral de l’Atelier Brancusi dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou est l’occasion unique de mettre en regard son contenu avec de nombreux autres chefs-d’oeuvre de l’artiste provenant des plus importantes collections internationales.Un ensemble exceptionnel de sculptures, jouant sur le dialogue entre les plâtres de l’Atelier Brancusi et les originaux en pierre ou bronze, prêtés par de nombreuses collections privées et muséales (Tate Modern, MoMA, Guggenheim, Philadelphia Museum of Art, The Art Institute of Chicago, Dallas Museum of Art, Musée national d’art de Roumanie, Musée d’art de Craiova…) sont ainsi réunies.Dès l’entrée, le parcours de visite privilégie une approche sensible, soulignant le choc de la découverte de son atelier parisien, situé impasse Ronsin dans le 15e arrondissement, fréquenté par de nombreux artistes et amateurs pendant plusieurs décennies.Le coeur de l’exposition évoque les sources de sa création (Auguste Rodin, Paul Gauguin, l’architecture vernaculaire roumaine, l’art africain, l’art cycladique, l’art asiatique…) et éclaire le processus créatif de Brancusi : le choix de la taille directe, l’esthétique du fragment, le processus sériel, le travail de sublimation de la forme… La reconstitution d’une partie de l’atelier souligne la dimension matérielle de sa création (matériaux, outils, gestes). L’exposition replace la vie de Constantin Brancusi dans un contexte artistique et historique plus large grâce à un riche corpus documentaire (lettres, articles de presse, agendas, disques…). Cet ensemble offre une chronique de ses amitiés avec nombre d’artistes d’avant-garde, tels Marcel Duchamp, Fernand Léger ou Amedeo Modigliani.Le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l’artiste, met en lumière les grands enjeux de la sculpture moderne : l’ambiguïté de la forme (Princesse X), le portrait (Danaïde, Mlle Pogany), le rapport à l’espace (Maiastra, L’Oiseau dans l’espace), le rôle du socle (Nouveau-né, Le Commencement du monde), les jeux de mouvement et de reflet (Léda), la représentation de l’animal (Le Coq, Le Poisson, Le Phoque) et le rapport au monumental (Le Baiser, La Colonne sans fin).#catalogue aux éditions du Centre Pompidou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas”Carte blanche à Julio Le Parc. Dessins 1954-2023à la Maison de l’Amérique Latine, Parisdu 19 mars au 29 juin 2024Interview de Julio Le Parc,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 10’23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/21/3525_julio-le-parc_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseUne coproduction Maison de l’Amérique latine – Atelier Le Parc et son directeur artistique Yamil Le Parc.La Maison de l’Amérique latine à Paris, est heureuse de présenter, au printemps 2024, un nouveau temps fort monographique dédié à Julio Le Parc, figure majeure de l’art cinétique et contemporain. Sous l’intitulé de Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas, l’exposition met en lumière le travail de dessinateur de ce grand et prolifique artiste d’origine argentine, né en 1928 et naturalisé français depuis les années 1980 ; une pratique qu’il n’a jamais cessé d’explorer tout au long de sa carrière. L’exposition fera aussi l’objet de la révélation au public d’un grand mobile inédit créé spécialement pour l’occasion.Les dessins présentés dans l’exposition, dont les premiers remontent aux années d’études de Julio Le Parc à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires, révèlent l’étendue d’une pratique artistique dont les préoccupations plastiques et idéologiques ne se limitent pas au domaine strict de l’art cinétique.Ainsi, à côté d’une importante sélection d’études rendant compte de son évolution de style à travers le temps (sur une période qui va des oeuvres en noir et blanc de la fin des années 1950 jusqu’aux « Alchimies » des années 1980-90 et jusqu’à aujourd’hui), le visiteur pourra découvrir des dessins qui témoignent de son activisme politique, notamment dans le cadre des mouvements contestataires de mai 1968 (il participe aux Ateliers populaires) – ce qui lui valut d’être expulsé de France pendant cinq mois. A cela s’ajoutent des caricatures, les dessins au téléphone et à main levée à travers lesquels Julio Le Parc manie le crayon ou le stylo à bille avec finesse et spiritualité.Au fil du parcours, le visiteur pourra également découvrir l’oeuvre intitulée Historieta (1997) qui, à la manière d’un petit théâtre, met en scène avec un humour acerbe des personnages découpés pour dénoncer la « face cachée de l’art, de l’artiste et de son contexte social ». Suivant un même engagement critique, sera aussi donné à voir un film d’animation expérimental spécialement réalisé pour l’occasion par un des fils de l’artiste, Juan, fondé sur le montage graphique de dessins de périodes diverses, dans un esprit satyrique et mordant proche du dadaïsme.L’espace d’exposition du rez-de-chaussée de la Maison de l’Amérique latine accueillera un grand mobile inédit, illustrant les recherches continues de Julio Le Parc sur l’espace, la lumière et le mouvement.L’ensemble des oeuvres réunies pour la Maison de l’Amérique latine révèlent le génie pluriel de Julio Le Parc, créateur infatigable dont la richesse du langage visuel dépasse les catégories critiques conventionnelles.Domitille d’Orgeval, historienne de l’art. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La France sous leurs yeux”200 regards de photographes sur les années 2020à la BnF François Mitterrand MAD, Parisdu 19 mars au 23 juin 2024Interview de Emmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnF, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 12’13,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/20/3524_la-france-sous-leurs-yeux_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presseCommissariat :Héloïse Conésa, Cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnFEmmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnFLa Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. Pilotée par la Bibliothèque, la grande commande pour le photojournalisme – intitulée Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire – a permis aux photo­graphes lauréats de bénéficier d’un financement de 22 000 euros chacun pour mener à bien leur reportage. Les 2 000 tirages inédits produits ont ensuite intégré les collections de la BnF. À travers une sélection de près de 500 clichés, cette exposition souligne la variété des approches choisies par les 200 lauréats, et raconte ainsi la France des années 2020. Son ampleur marquera l’histoire du photojournalisme.La grande commande pour le photojournalisme s’inscrit dans un contexte de bouleversement sociétal que la crise sanitaire a cristallisé. Condensée sur un an et demi de prises de vue seulement, cette commande draine pourtant des interrogations en germe depuis le milieu des années 2010 sur des changements ayant trait tour à tour au travail, à la spiritualité, à l’écologie, à la culture, à l’économie… Interrogations que la pandémie a contribué à réactiver non plus seulement sur le mode du constat mais aussi de façon critique afin de proposer de nouvelles manières d’habiter, de travailler, de vivre et d’être.Grâce à cette commande d’une ampleur historique – il s’agit de la plus grande commande publique photographique en Europe avec un budget de 5,46 millions d’euros – se dessinent les contours d’une France en clair-obscur, à la fois ouverte sur le monde et tentée par le repli, connectée et fragmentée, égalitaire et inégale, marquée par une nouvelle hiérarchie des territoires, une plus grande individualisation du travail, une économie et des paysages nouveaux, et des rapports au monde de plus en plus divergents.En miroir de cette mutation de la France contemporaine, se donne aussi à voir l’évolution de la photographie de presse. Certains photographes font le choix d’être dans la captation de l’instant, voire de l’événement, se rapportant par là-même à la grande tradition du photoreportage de presse. D’autres optent quant à eux pour une temporalité moins marquée, revendiquant en ce sens un registre plus métaphorique et de nouvelles stratégies visuelles à même de nous faire prendre conscience des situations en jeu dans notre monde actuel.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La collection : revoir Picasso”Nouvel accrochage de la collectionau Musée national Picasso, Parisà partir du 12 mars 2024Interview de Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 19’01,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/14/3523_la-collection_musee-national-picasso/Communiqué de presseCommissariat :Cécile Debray, Présidente du Musée national Picasso-ParisSébastien Delot, Directeur de la conservation et des collections, Musée national Picasso-ParisCécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes PicassoVirginie Perdrisot, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-ParisJohan Popelard, Conservateur du patrimoine, Musée national Picasso-ParisJoanne Snrech, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-ParisLe Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages, à partir du 12 mars prochain ; après une année de célébration et la magistrale exposition consacrée à l’artiste Sophie Calle. Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé.Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’oeuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ?Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son oeuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté. C’est également l’occasion de consacrer des expositions dossiers ou des contrepoints, au coeur des collections. Le premier de cette série rend hommage à l’artiste Françoise Gilot, récemment disparue. Au-delà de son célèbre ouvrage intitulé Vivre avec Picasso, publié en 1965 – le parcours de l’artiste est évoqué depuis sa proximité avec le groupe des Réalités nouvelles aux grandes compositions totémiques des « peintures emblématiques » des années 1980.Développée sur 22 salles, cette nouvelle présentation rassemble près de 400 oeuvres : peintures, sculptures, assemblages, céramiques, dessins ou estampes, de toutes les périodes qui permettent d’offrir le témoignage de l’ampleur de ses explorations.Pour l’occasion, un appareil critique a été conçu à partir d’une documentation abondante (provenant des archives exceptionnelles du musée) : revues, photographies, ouvrages, films, correspondances, ainsi que des textes de salles permettant de saisir le contexte culturel de la création de ces oeuvres.La présence d’oeuvres de sa collection, des tableaux d’Henri Matisse ou de Paul Cézanne, des sculptures anonymes d’Afrique ou d’Océanie, révèle le dialogue constant que celui-ci a entretenu avec d’autres créateurs.L’oeuvre de Pablo Picasso enregistre soigneusement le monde qui l’entoure. Picasso développe sa propre théorie de l’histoire : il montre comment toute mémoire est associée à des archives de données et d’images. Conçu en étroite complicité avec Joris Lipsch de l’agence scénographique Studio Matters, le parcours a été le fruit d’un commissariat collectif de la conservation. Il s’est construit de manière à favoriser détours et redécouvertes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)”au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 12 mars au 16 juin 2024Interview de Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly,et de Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits,co-commissaires de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 16’30,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/13/3522_les-arts-en-france-sous-charlesvii_musee-de-cluny/Communiqué de presse Commissariat :Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly,Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, service des manuscrits médiévauxSophie Lagabrielle, conservatrice générale au musée de Cluny, en charge des peintures, vitraux et arts graphiques.Séverine Lepape, directrice du musée de Cluny et conservatrice générale, en assure le commissariat général.Sous le règne de Charles VII, l’art connaît un extraordinaire renouveau artistique. L’exposition « Les arts en France sous Charles VII (1422-1461) » présentée au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge du 12 mars au 16 juin 2024 met en lumière ce moment charnière de l’histoire de l’art.À partir des années 1420, pendant la guerre de Cent Ans, le royaume de France connaît de profondes mutations politiques et artistiques. Dans le nord du royaume, occupé par les Anglais et les Bourguignons, de multiples foyers artistiques émergent. Quand le dauphin Charles parvient à reconquérir son trône, grâce à Jeanne d’Arc notamment, puis son royaume, les conditions d’un renouveau sont réunies. De grands commanditaires, comme Jacques Coeur, font appel à une nouvelle génération d’artistes. Ces derniers se convertissent au réalisme à la flamande, qualifié d’ars nova, en plein essor notamment avec Jan van Eyck, tandis qu’à travers l’influence italienne, ils s’imprègnent de l’héritage antique développé par des artistes comme Filippo Brunelleschi, Donatello ou Giovanni Bellini. La création artistique entre en rupture progressive avec le gothique international et se tourne vers une nouvelle vision de la réalité, prémices de la Renaissance.Après une première partie de contextualisation historique, l’exposition montre la diversité des arts dans les principaux foyers géographiques, souvent associés à de grandes figures de commanditaires. Dans une troisième et dernière section, le parcours autorise une analyse des spécificités de cet art en France, entre ars nova bourguignon et flamand, et innovations italiennes. Un chapitre essentiel est consacré à la Provence et au rôle de René d’Anjou, commanditaire et introducteur de l’art septentrional, en évoquant, entre autres, la figure de l’artiste Barthélemy d’Eyck.Tout au long de la visite, l’exposition démontre la diversité de la production artistique pendant le règne de Charles VII. Elle rassemble de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vitraux et tapisseries. Des oeuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (Bibliothèque nationale de France) ou le tableau de l’Annonciation d’Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d’Eyck, peintre du duc René d’Anjou qui enlumine son Livre des tournois (Bibliothèque nationale de France). Pour la première fois, le triptyque parisien de la Passion et Résurrection du Christ par André d’Ypres sera reconstitué dans son intégralité (musée du Louvre, Getty Museum, musée Fabre). [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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