Franck Lopvet - Compilation

# I. Les rêves : une fenêtre sur notre monde intérieur En discutant avec Franck Lopvet, on découvre son approche de l'interprétation des rêves. Pour lui, chaque rêve est un cadeau de la nuit, une fenêtre ouverte sur notre monde intérieur. Contrairement à l'idée répandue de chercher une signification cachée ou un message subliminal dans nos rêves, Lopvet propose une démarche différente. Il suggère de simplement vivre avec nos rêves, sans chercher à les instrumentaliser ou à les rendre rentables à tout prix. Franck raconte notamment comment il continue d'interagir avec son père décédé à travers ses rêves. Ces échanges nocturnes sont incroyablement réels et vivants pour lui. Cependant, il affirme qu'il ne cherche pas à en tirer une signification précise. Selon lui, le simple fait de vivre ces moments pendant son sommeil est suffisant. Il invite à ne pas laisser nos vies être dominées par la recherche constante de signes ou de symboles dans nos rêves. Il ne s'agit pas de décoder un langage caché, mais plutôt d'apprécier les rêves pour ce qu'ils sont : des expériences enrichissantes qui se nourrissent de notre vécu et de notre imaginaire. # II. Les rêves : une invitation à vivre nos émotions Plutôt que de chercher à décrypter nos rêves, Franck Lopvet propose de les vivre pleinement et de les laisser nous toucher. Il insiste sur l'importance de ressentir nos émotions, que ce soit dans nos rêves ou dans notre vie éveillée. Il croit fermement que les émotions sont l'endroit où nous avons le plus de pouvoir. Il explique bien cette idée lorsqu'il dit : "On a un seul endroit de pouvoir, moi je reste là-dessus, qui est les sentiments que je vais tirer d'événements qui se produisent." Franck croit que vivre pleinement nos émotions, que ce soit de la joie, de la peine ou de la douleur, est le seul moyen de véritablement comprendre nos expériences et de les intégrer. C'est là où ses vues divergent de la psychanalyse traditionnelle qui prône une interprétation plus littérale des rêves. Pour Franck, cette approche de donner une signification précise à chaque élément de nos rêves est réductrice et finalement contre-productive. Selon lui, cela nous éloigne de l'essence même de nos rêves, qui est de vivre pleinement nos émotions et d'en faire l'expérience de manière authentique et personnelle. 

Première partie: La peur et comment elle façonne nos viesFranck Lopvet affiche une pointe de philosophie quand il aborde la question des peurs. Pour lui, la peur fait partie de la vie, c'est même un moteur de liberté. Érigée en alliée des défis de la vie, la peur n'est plus un ennemi mais un facteur de motivation pour se surpasser. Les peurs de Franck portent sur la mort et le besoin constant d'assurer la sécurité des siens. Mais plutôt que de les voir comme des entraves, Franck les embrasse pour générer de l'action.Deuxième partie: L'individualité, la comparaison et le désir d'être incomparableFranck Lopvet assigne un double argument pour ne pas se comparer aux autres: l'humilité et l'orgueil. L'humilité d'être effrayé à l'idée de les égaler, et l'orgueil de vouloir être unique en son genre. En lieu et place, il choisit de puiser des qualités chez différents modèles, pas pour les émuler mais pour construire sa propre voie. Selon lui, il est essentiel d'être fidèle à soi-même et de construire sa propre pensée. 

Partie 1 : L'angoisse du changement de perspective Nous avons tous tendance à nous accrocher à nos points de vue comme à des bouées de sauvetage. Ils sont une partie de notre identité, notre manière de nous situer dans le monde. Pourtant, Franck Lopvet nous invite à envisager une vision révolutionnaire: et si nos points de vue n'étaient pas fixes, définitifs, mais malléables, changeants ? Et si nous pouvions, tels des caméléons, adapter notre perception du monde à différentes situations? Cette perspective peut être effrayante. Elle suggère que nous n'avons pas un, mais des moi, des identités multiples qui coexistent. En changeant notre point de vue, nous deviendrions responsables de notre propre expérience du monde. Mais attention, cette responsabilité est synonyme de pouvoir. Accepter un nouveau paradigme, c'est accepter de prendre le pouvoir sur sa propre vie, de devenir un acteur de son expérience.Partie 2 : Les limites de nos postures Pourtant, beaucoup résistent à ce changement. Par peur de l'inconnu, par confort, par nécessité souvent. L'image de la mère courage ou du self-made man sont des stéréotypes dans lesquels beaucoup d'entre nous se reconnaissent. Ce sont des rôles confortables, familiers, dans lesquels nous nous sentons en sécurité. Franck Lopvet nous invite à sortir de ces postures, à oser explorer la diversité de notre identité. Il propose de voir la vie comme un matériau que nous pouvons sculpter à notre guise, de choisir notre propre chemin. C'est une invitation à la liberté, à la responsabilité et au changement. Au final, changer de point de vue, c'est accepter de perdre nos postures confortables pour explorer un monde de possibilités. C'est s'ouvrir à de nouvelles perspectives, à de nouvelles manières de voir le monde. Si le voyage peut être effrayant, il est aussi libérateur. `

Petite philosophie pour alléger votre existence.Dans cet entretien, nous avons le plaisir d'accueillir Marc Welinski pour discuter de son dernier ouvrage, "Pourquoi il est impossible de rater sa vie". Cette rencontre fait suite à un précédent échange entre Marc et Franck lors de l'émission Pilpoul sur RCJ (animée par Marc), un moment que nous avions particulièrement apprécié (retrouvez le lien ci-dessous).Ce livre marque une première : il est né d'une réflexion initiée par un point de vue exprimé par Franck, qui a suffisamment interpellé Marc pour devenir le point de départ de son écriture. Marc Welinski, déjà auteur de plus de dix livres, explore dans cet ouvrage la complexe question de la réussite personnelle. Ce thème, régulièrement exploré et remis en question par Franck Lopvet se trouve au cœur de ce dernier travail.Avec "Pourquoi il est impossible de rater sa vie", Marc, à l'instar de Franck, nous encourage à faire preuve de discernement. Il vise à créer un espace où la liberté de choix est reine, s'adressant particulièrement aux jeunes générations.Au cours de cet entretien, nous abordons une sélection de thèmes présents dans le livre, offrant un aperçu des réflexions profondes de Marc sur ce qu'est réellement "réussir sa vie".06:07 Plusieurs manières d'exprimer avoir raté sa vie  10:18 Je ne comprends pas comment la vie fonctionne  11:58 Je vous informe du ratage complet de ma vie à presque 30 ans  17:50 Avez-vous eu une vie de merde ?  24:32 La plus grande capacité au bonheur serait après 50 ans  28:58 Intelligence fluide et intelligence cristallisée  30:49 Restreindre sa vie pour être heureux  32:35 À quoi se mesure une vie réussie ?  37:01 Densité de vie plutôt qu'intensité  45:28 La quête du bonheur est-elle un déni de la mort ?  52:29 Peut-on faire son propre malheur ?  57:06 Le problème du développement personnel est qu'il est personnel  58:40 Peut-on vraiment réussir tout seul ?  01:02:18 Le bonheur des uns fait-il le malheur des autres ?  01:06:36 Le destin existe-t-il ?  01:07:25 Le biais cognitif d'autocomplaisance  01:14:58 Une explication de la crise de la quarantaine  01:16:32 Peut-on changer de vie ?  01:21:18 Si tu veux comprendre qui tu es, regarde ta vie

Franck Lopvet partage des perspectives sur l'impact des visions unilatérales que l'on a du monde et de nos relations. Il favorise une approche de maturité émotionnelle pour dépasser nos blessures et élargir notre compréhension de nous-même et des autres. Partie 1:  L'importance de l'approche émotionnelle -- Franck Lopvet a discuté de l'importance de l'approche émotionnelle dans le processus de compréhension de soi et des autres. Selon lui, nos émotions sont souvent nos interprétations de la réalité. Ainsi, il insiste sur le fait qu'on doit être capable de séparer nos émotions de l'intention de ceux qui éveillent ces sentiments. Lopvet explique que ce n'est pas parce que vous ressentez certaines choses que l'autre avait l'intention de vous les faire ressentir. Accepter et comprendre cela permet de maturation et de croissance. Partie 2 : Élargir notre vision du monde -- Ensuite, Franck a parlé des conséquences de rester bloqué dans une vision unidimensionnelle du monde. Cela peut souvent entraîner de l'agressivité et des différends inutiles dans nos relations. Le refus de dépasser notre stade émotionnel nous met souvent en position d'adolescent, cherchant constamment un coupable à blâmer pour nos sentiments négatifs. Lopvet suggère que nous devrions plutôt choisir la maturité, comprendre les intentions de l'autre et nous débarrasser ainsi de notre besoin de vengeance.

Partie 1 : La Perplexité Face à la Polarisation -- Dans un monde accoutumé à la polarisation, Franck Lopvet constate une difficulté majeure : les gens ne parviennent pas à accepter des réalités coexistantes. Chaque fois qu'il décrit un phénomène, les commentaires tendent à prendre une position opposée, enfermant la discussion dans des binarités à sens unique. Il insiste sur le fait que sa mission n'est pas d'imposer une vision mais plutôt d'élargir les perspectives, d'ajouter des points de vue pour offrir un tableau plus complet de la réalité. Cependant, cette tâche s'avère délicate. L'approche de Franck suscite souvent des réactions émotionnelles vives, provenant principalement de ceux qui sont blessés par leur propre réalité et ont du mal à l'accepter. Il observe que cette émotion non résolue envahit le débat public, empêchant un échange constructif et limitant l'espace à la critique plutôt qu'à la réflexion. Partie 2 : Renvoyer les Gens à Leur Responsabilité et Retourner vers la Paix -- Selon Franck, la résistance qu'il rencontre est souvent enracinée dans une réticence à prendre la responsabilité de ses propres expériences et perceptions. Les gens préfèrent rester dans une position de victime, où ils peuvent blâmer d'autres entités ou situations pour leur souffrance. Franck propose une alternative pour ceux qui sont prêts à l'entendre : le retournement. Ce processus de retournement implique de reconnaître que les guerres que l'on livre au monde n'affectent en fait que soi-même. En reconnaissant que nos ressentiments et notre colère nous retiennent plus qu'ils n'impactent l'objet de notre colère, Franck espère qu'il peut amener les gens à la paix. La paix comme une compréhension plus vaste de notre relation avec le monde et nous-mêmes, et non pas une simple capitulation ou un renoncement à nos combats. 

La valeur de la quête de la connaissanceFranck Lopvet déclare que si la quête de la connaissance est motivée par une curiosité sincère et un désir d'en apprendre plus sur le monde, alors elle est toujours valable. Il admire ceux qui poursuivent des passions variées et aléatoires simplement par intérêt, et aspire à avoir une telle curiosité insatiable. Cette quête de la connaissance peut améliorer notre vie en nous faisant explorer et comprendre de nouvelles choses, nous informer et nous former constamment.La fausse promesse de la connaissance de soiCependant, Franck rejette l'idée que la connaissance de soi conduit inévitablement à la maîtrise de soi et donc au bonheur. La théorie selon laquelle plus on se comprend, mieux on peut se contrôler et, par conséquent, contrôler son environnement, est selon lui indéfendable. Pour Franck, chercher à se connaître pour obtenir une vie parfaite est une illusion. Il détaille cette idée, en dénonçant l'idée que la maîtrise de sa propre énergie permet d'attirer des expériences sur mesure.

La quête de la réussite à travers une approche non conventionnelle Franck Lopvet nous livre une vérité universelle souvent ignorée par beaucoup d'entre nous : pour trouver notre propre voie vers le bonheur et la réussite, nous devons d'abord prendre des risques et sortir de notre zone de confort. Il invite à ne pas se contenter de ce que l'on a et à ne pas se laisser réduire par nos origines ou notre éducation. Pour lui, chaque individu a le pouvoir de déterminer son destin, et de se surpasser. Dans cette première partie, Franck Lopvet nous conseille de ne pas nous précipiter pour nous fondre dans le moule traditionnel de la société où nous sommes habitués à nous contenter de ce qui est « possible » et « raisonnable ». Selon lui, cette mentalité nous enferme et limite nos possibilités. Il nous incite à rester dynamiques, à aller chercher ce que nous voulons vraiment, et à ne pas hésiter à prendre des risques pour atteindre nos objectifs.Se déplacer en toute conscience pour une vie réussie Dans la deuxième partie, Franck Lopvet nous rappelle que le véritable bonheur ne se trouve pas dans la matérialité des choses. Il nous invite à se focaliser sur nos sentiments et notre énergie intérieure pour se frayer un chemin vers la réussite. Cela commence par le fait de se sentir puissant et de rester dans cette vibration. Franck Lopvet nous incite à rester en mouvement, à chercher continuellement de nouvelles opportunités et de nouvelles rencontres. Il nous rappelle que le véritable but n'est pas de réussir à tout prix, mais de prendre du plaisir dans le parcours et de jouir de chaque étape. Selon lui, le véritable bonheur réside dans notre capacité à profiter de chaque instant et à savourer chaque avancée, aussi minime soit-elle. Pour conclure, Franck Lopvet nous invite à rester éveillés, à rester dans une dynamique de recherche constante, et à continuer à rêver pour construire une vie à la hauteur de nos aspirations. 

Plonger dans l'expérience Selon Franck Lopvet, le concept d'embrasser l'incertitude, et bien d'autres formulés dans le langage du développement personnel, sont en réalité des obstacles à une véritable connexion avec nos expériences. Il compare ces idées à des formulations ésotériques qui nous font perdre notre ancrage dans le présent. Pour lui, l'important n'est pas de réussir ou d'échouer dans nos projets, mais d'y plonger pleinement. Plutôt que de voir nos projets comme des moyens d'atteindre le bonheur, ou comme des obstacles à surmonter, nous devrions les voir comme des occasions de vivre pleinement et d'accumuler du vécu.Vivre l'instant présentFranck souligne l'importance de vivre l'instant présent et de voir nos projets comme des prétextes à l'expression, à l'expérience et à l'accumulation de vécu. Il démontre qu'échouer ou réussir n'est pas le but de l'accomplissement d'un projet. Le but est de vivre, maintenant. Il rappelle que la vie se passe tout de suite, et que c'est maintenant que nous devons vivre, indépendamment du succès ou de l'échec de nos projets. En conclusion, Franck Lopvet invite à échapper aux idées ésotériques et à se concentrer sur l'expérience, l'expression et la vie.

La réalité de la réinitialisation constanteSelon Franck Lopvet, Corinne illustre une tendance commune chez de nombreuses personnes à chercher le 'nouveau', l'intensité des premières étapes. Déménager, rencontrer quelqu'un de nouveau ou débuter un nouvel emploi, ces expériences sont souvent exaltantes car elles stimulent le sentiment de nouveauté et de découverte. En revanche, trop souvent, les moments ultérieurs de routine et de stabilité peuvent provoquer l'anxiété, la peur de l'ennui, ce qui peut amener certains à saboter inconsciemment leur propre stabilité pour retrouver la sensation du 'début'. Devenir plus exigeant envers soi-mêmeL'approche suggérée par Franck est que Corinne, et ceux qui vivent des situations similaires, doivent devenir plus exigeants envers eux-mêmes. Plutôt que de se contenter d'accepter ce qui se présente à eux, ils doivent se battre pour ce qu'ils veulent vraiment dans la vie - l'emploi, la relation et le domicile de leurs rêves. Il s'agit de viser haut, de ne pas avoir peur de la routine, mais de construire une réalité à la hauteur des aspirations et passions personnelles.

L'idée d'un monde sans signification Selon Franck Lopvet, l'idée d'un monde sans signification n'est pas tant un fait universel qu'une perception individuelle. Chacun de nous a la liberté d'interpréter le monde selon ses propres termes, ce qui le pousse à suggérer que donner du sens à notre monde est un acte involontaire et souvent inconscient. Par exemple, une personne qui attribue à la vie le sens de la construction aura un système de croyances qui se réfléchit dans le monde qui l'entoure. Choisir le sens que nous donnons au monde Pour Franck, donner du sens au monde n'est pas un acte délibéré, mais une conséquence de notre vision du monde. C'est à travers nos actions que nous définissons notre compréhension du monde. Ainsi, une personne qui se sent perdue et cherche désespérément un sens dans la vie est déjà engagée dans ce processus - sa perception est que le monde n'a pas de sens particulier. Cependant, Il suggère que nous avons le pouvoir de changer notre perspective et de choisir consciemment le sens que nous donnons à notre existence. 

Tout est une question de croyance fondamentaleSelon Franck Lopvet, la remise en question doit débuter par une évaluation de nos croyances de base. Il va plus loin en affirmant que si nous entretenons l'image de nous-mêmes en tant "vilain petit canard", c'est pour pouvoir rejeter notre entourage et le rendre responsable de nos problèmes. Cette croyance de base est enracinée dans notre enfance et alimente notre perception de notre vie actuelle. Si nous sommes persuadés que notre famille est en tort, il s'agit en fait d'une stratégie inconsciente pour justifier une vie malheureuse. Franck recommande donc d'examiner notre croyance fondamentale et de la remettre en question. Revisiter notre enfance pour transformer notre présentFranck insiste sur l'importance de revisiter notre enfance et de reconsidérer notre regard sur celle-ci. Il ne s'agit pas d’être dans le déni de ce qui a pu être douloureux, mais plutôt d’essayer de voir ces événements avec un œil nouveau. Si nous sommes capables de reconnaître que notre enfance n'était pas aussi atroce que nous le pensions, nous pourrions alors changer notre perception du présent et envisager notre vie d'une manière plus positive. En résumé, il est nécessaire de venir à bout de la crise d'adolescence persistante et de retrouver notre capacité à aimer et à être aimé. Conclusion Franck Lopvet nous invite à reconsidérer nos croyances et nos perceptions de nous-mêmes pour sortir du cycle négatif dans lequel nous pouvons nous trouver. En revisitant notre passé avec un regard plus clément et en reconnaissant les aspects positifs de notre histoire, nous pouvons nous libérer de ce qu'il appelle notre rôle de "Midas inversé". 

La Sens de la CréativitéSelon Franck Lopvet, la créativité humaine est le désir de faire perdurer la race humaine, de laisser une trace et de rendre visible notre monde intérieur. Qu'il s'agisse de donner la vie, de créer une entreprise ou de peindre un tableau, c'est toujours le même processus à l'œuvre: faire sortir à l'extérieur ce qui est invisible en nous.L'Identité en Jeu Ce qui empêche souvent cette manifestation de créativité est notre identification à notre création. Lopvet suggère que plus nous pensons que notre œuvre doit refléter parfaitement qui nous sommes, plus nous risquons de nous retrouver bloqués dans notre processus de création. Dès que nous acceptons que nos créations ne doivent pas nécessairement être le reflet parfait de notre identité, ce processus de manifestation redevient naturel et fluide. 

La Jalousie ÉternelleFranck Lopvet commence par souligner la présence constante de la jalousie dans le couple, quel que soit l'âge. Pour Christine, cette jalousie surgit principalement à travers l'idée d'être comparée à une autre femme et le sentiment possible d'être jugée, insignifiante. Franck suggère que le réflexe jaloux est en fait une affirmation de l'amour que Christine porte à son partenaire. Cependant, il avertit que cela pourrait indiquer un sentiment profond perçu émotionnellement depuis l'enfance. C'est une personne qui a toujours imaginé être le deuxième choix dans diverses situations de la vie, que ce soit en amorçant un conflit féminin, une rivalité au travail, ou simplement dans l'esprit de son partenaire lorsqu'il jette des regards appuyés sur une autre femme. Revisitons le PasséFranck invite Christine à revenir sur ces sentiments, peut-être ancrés dans son passé familial. Elle était probablement la petite fille "bien sage" qui recevait moins d'attention simplement parce qu'elle était moins turbulente. En conséquence, elle pourrait avoir conclu qu'elle valait moins que sa sœur. Le conseil final de Franck est pour Christine de se rappeler qu'elle n'est pas vraiment en insécurité dans son couple et que ces sentiments appartiennent à une époque révolue de son passé familial. Elle est le premier choix de son partenaire et la seule chose qui compte vraiment est avec qui il se couche chaque nuit.

La quête de sens dans la tragédie Franck commence par évoquer notre réflexe naturel de chercher du sens à la tragédie, une tentative de réduire la douleur ressentie. Que ce soit dans notre vie personnelle ou en réponse à des événements mondiaux tragiques, nous nous demandons souvent 'pourquoi ?'. Nous cherchons des réponses dans le but d'atténuer la violence de l'émotion ressentie. Selon Franck, le monde spirituel fournit beaucoup de sens aux tragédies. Il est même créé pour cela. Dans nos moments de douleur et de confusion, il peut être utile d'aller chercher un sens afin d'édulcorer la violence de l'émotion que nous vivons.La limitation de la quête de sens Cependant, Franck nous met en garde contre la recherche de sens dans tout et n'importe quoi. Reconnaitre l'injustice est tout aussi important. Il insiste sur le fait que certaines situations restent tragiques, injustes et 'dégoûtantes'. La pédophilie, la mort inutile, ceux qui meurent sous les bombes, par exemple, sont des événements auxquels nous ne devrions pas essayer de donner un sens. Selon lui, il est plus intègre de vivre son chagrin en reconnaissant qu'il n'y a pas de sens à une telle chose. Il conclut en nous incitant à avoir le courage de ressentir pleinement notre émotion et de reconnaître qu'il n'y a pas de sens à trouver dans certaines situations. Nous devons permettre que les injustices restent, simplement, injustes. 

Le sentiment d'illégitimité chez les thérapeutesLorsque vous commencez en tant que thérapeute, il est normal de ressentir un sentiment d'illégitimité. Cécile, confrontée à cette anxiété, avait pensé à créer un collectif de thérapeutes pour masquer, diluer ses peurs. Certaines personnes pensent que travailler en groupe peut aider à masquer leurs propres insécurités. Toutefois, le sentiment d'illégitimité ne disparaît pas, il se transforme simplement en peur de rencontrer le groupe. Faire face à son sentiment d'illégitimité Franck conseille à Cécile de renoncer à l'idée de noyer sa peur dans un groupe. C'est face à face avec ses propres peurs qu'elle fera un véritable pas en avant et développera sa compétence. Travailler sur soi ne signifie pas qu'on va éradiquer toute forme de doute, d'insécurité. Cela signifie qu'on devient conscient de comment on fonctionne. Donc, si vous ressentez ce sentiment d'illégitimité, il est important d'aller à votre rythme, pas après pas, et de permettre à l'expérience de vous transformer en professionnel.

La BeautéGuide Inconscient de nos Choix Selon Franck Lopvet, la beauté n'est pas une notion universelle, mais plutôt une expression individuelle de ce qui nous semble judicieux et nous attire. Elle agit comme un guide inconscient qui oriente nos choix, nos décisions et nos actions dans la vie. Lopvet suggère que notre conscience se dirige toujours vers ce qu'elle trouve beau, même si nous n'en avons pas forcément conscience à un niveau analytique ou cognitif. La beauté, dans cette perspective, est un instinct naturel, une réponse émotionnelle, une attraction qui nous attire vers des personnes, des choses, des idées, des actions qui résonnent avec notre sens du "juste", du "judicieux", du "bon". Mais cela se fait presque toujours hors de notre conscience, loin de notre volonté et de nos intentions conscientes. Rôle de l’Art et de la Beauté Pour Franck Lopvet, l'art a un rôle essentiel à jouer dans cette quête de la beauté, car il crée des versions du beau qui peuvent toucher l'individu de différentes manières. L'art offre une richesse de possibilités pour découvrir et explorer ce qui est beau pour nous. Il s'agit de créations qui peuvent dépasser les normes conventionnelles de beauté, mais qui peuvent toujours toucher une personne au plus profond de son être. C'est ainsi que l'art contribue à la diversification de la beauté, donnant à chaque individu la possibilité de suivre son propre sens de la beauté, de réaliser son individualité et de trouver son propre chemin de vie. 

Petite introductionDans la vie d’un couple, il y a des moments où nous sommes confrontés à des situations difficiles ou complexes. C'est à ces moments-là que nous avons le plus besoin de prendre des décisions et de les communiquer à notre partenaire. Cependant, il arrive souvent que nous reculions face à ces décisions, préférant laisser « les choses se faire comme si elles allaient s'arranger d'elles-mêmes ». Approfondissement du sujetIl y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pourrions nous retrouver dans cette situation. Il se peut que nous nous sentions mal à l'aise et que nous ayons peur de déclencher des émotions intenses chez notre partenaire. Nous avons peut-être peur de leurs larmes, de leurs cris ou de leurs crises. C'est pour cette raison qu'il est important d'entrer dans une conversation en étant d'accord pour affronter toutes les émotions qui se manifesteront. La communication est une part essentielle de toute relation. Cependant, nous devons être prêts à accepter toutes les issues possibles après une discussion. Que ce soit la rupture ou le renouveau du couple, nous devons être prêts à accepter l'une ou l'autre de ces issues. Si nous ne pouvons accepter qu'une seule issue, alors la discussion n'est plus une conversation mais une manipulation. Parfois, nous avons l'impression de mener ces conversations en solo, surtout lorsque nous avons des emplois du temps chargés ou que nous sommes souvent éloignés de la maison. Cependant, il faut se rappeler que le premier à savoir que quelque chose ne va pas dans le couple devrait toujours être l'autre personne. 

Pour Franck Lopvet, le bonheur n'est ni un choix délibéré ni la conséquence de circonstances extérieures positives. Il encourage plutôt à relâcher la quête éternelle du bonheur et de bien-être pour vivre simplement la vie avec ses hauts et ses bas. Selon lui, le bonheur se loge dans le pouvoir de l'être humain de prendre les choses de la vie comme il le souhaite, sans se laisser guider par des sentiments forcés ou imposés par des situations ou des interlocuteurs. 

LES QUESTIONS QUE POSE CETTE VIDEO ? - Pourquoi ne t'investis-tu pas dans les relations sociales et amoureuses ? - Pourquoi ressens-tu le besoin de rester dans ta solitude ? - Quelle est la raison pour laquelle tu te sens utilisée par les autres ? - Comment expliques-tu le fait que tu te sentes vidée d'énergie après avoir écouté les autres ? L'INVITATION DE FRANCK - Essayer de comprendre pourquoi tu te sens ainsi en demandant aux gens qui ils sont plutôt qu'en les laissant raconter leur histoire. - Poser des questions intéressantes à propos des personnes pour éviter qu'elles sortent leur "violon" et se concentrer sur une discussion authentique. - Chercher à établir des relations profondes malgré ton sentiment de déménagement constant. - Explorer tes blessures du passé avec un ami perdu afin de trouver une guérison émotionnelle. LE PAS DE CÔTÉ Voici quelques questions possibles à se poser pour prendre du recul et adopter une approche différente : 1. Pourquoi est-ce que j'évite les gens ? (Pour Anne, la réponse était parce qu'ils l'agacent.) 2. Pourquoi les gens m'agacent-ils ? (Pour Anne, la réponse était parce qu'ils ne partagent que du superficiel.) 3. Pourquoi les gens ne partagent-ils que du superficiel ? (Pour Anne, la réponse était parce qu'établir des relations intimes conduit à des ruptures, qu'elle ne supporte pas.) 4. Pourquoi est-ce que je ne supporte pas les ruptures ? (Pour Anne, la réponse était liée à la douleur de la rupture avec un amour d'enfance.) Notez que ces questions doivent être adaptées à chaque individu et à sa situation personnelle. Elles ne sont que des exemples basés sur l'interprétation de Franck de la situation d'Anne.