Partie 2 Cet enregistrement en deux parties restitue deux journées d'étude autour de "A Negra" (1923), œuvre phare de l’artiste Tarsila do Amaral et prêtée exceptionnellement par le Musée d’art contemporain de l’université de São Paulo (MAC USP). Privilégiant l’échange et la discussion entre les participants et avec le public, ces conversations et tables rondes mettent en dialogue des chercheurs du Brésil et de l’Europe autour des questions d’identité, de race et de genre que cette œuvre soulève encore de nos jours. Elles invitent également à réfléchir sur les pratiques d’exposition et les lectures actuelles du modernisme brésilien. Conception : Lena Bader (DFK Paris), Cecilia Braschi (commissaire de l’exposition), Ana Magalhães (MAC USP).
Partie 1 Cet enregistrement en deux parties restitue deux journées d'étude autour de "A Negra" (1923), œuvre phare de l’artiste Tarsila do Amaral et prêtée exceptionnellement par le Musée d’art contemporain de l’université de São Paulo (MAC USP). Privilégiant l’échange et la discussion entre les participants et avec le public, ces conversations et tables rondes mettent en dialogue des chercheurs du Brésil et de l’Europe autour des questions d’identité, de race et de genre que cette œuvre soulève encore de nos jours. Elles invitent également à réfléchir sur les pratiques d’exposition et les lectures actuelles du modernisme brésilien. Conception : Lena Bader (DFK Paris), Cecilia Braschi (commissaire de l’exposition), Ana Magalhães (MAC USP).
La rétrospective du Musée du Luxembourg propose un regard renouvelé sur Tarsila do Amaral, peintre majeure au Brésil peu connue en France, et sur son œuvre singulière. À travers cette conférence, la commissaire Cecilia Braschi présente la conception de cette exposition et le parcours de cette femme artiste au cœur du modernisme brésilien.
A l’occasion de l’exposition Loading et de la Paris Fashion Week, les mondes de l’art et de la mode se rencontrent. L’occasion d’échanger autour du vêtement et de sa sémantique dans le milieu du Street art, entre fonctionnalité et hype. De l’uniforme fait pour se fondre dans le décor aux collaborations entre artistes et marques, comment le vêtement a-t-il trouvé sa place et participé au mythe? Une discussion avec Gauthier Borsarello, Directeur de la Création de Fursac et expert Vintage, Magda Danysz, galeriste et Saype, artiste, animée par le journaliste Olivier Granoux.
Du 16 mai au 8 juin 2024, le Grand Palais Immersif consacre une exposition à la création artistique assistée par algorithmes et intelligences artificielles. Œuvres génératives, projections spectaculaires, performances, Charles Carcopino, commissaire de l’exposition décrit le parcours et l’expérience étonnante qui attend les visiteurs d’Artificial dreams. La présentation de l’exposition est suivie d’une discussion sur l’intelligence artificielle, sa propagation dans le domaine artistique et le champ des possibles qu’elle offre aux créateurs, toutes disciplines confondues. Bruno Bonnell, secrétaire général pour l'investissement au cabinet du premier ministre, en charge de France 2030, introduira la discussion. Intervenants : Charles Carcopino, commissaire de l’exposition, Justine Emard, artiste, Etienne Mineur, designer, éditeur et enseignant, et Xavier Perret, directeur de l’entité Azure chez Microsoft France.
Table ronde avec Roque Rivas, compositeur, auteur de la musique de l’exposition, Judah Roger, DJ, journaliste, chroniqueur pour Radio Nova et Christian Omodeo, docteur en histoire de l’art et commissaire de l’exposition. L’histoire de l’art urbain s’est nourrie de jazz, de reggae, de funk autant que de soul et d’électro. Le graffiti ne se résume pas au hip hop ! Et le rap n’est pas la seule musique à rythmer le travail des artistes urbains. Rock, pop, musique du monde inspirent et accompagnent les graffeurs.
En collaboration avec le secteur Design Objet de l’École des Arts Décoratifs, Paris Avec Konstantin Grcic, designer, commissaire de l’exposition, Didier Faustino, artiste et architecte, Stéphane Hadjeras, historien de la boxe, Alexandre Fougea, ingénieur, designer, enseignant à l’École des Arts Décoratifs, Paris ainsi qu’un groupe d’étudiants de l’École des Arts Décoratifs, Paris. Modération : Anna Bernagozzi, commissaire d’exposition et enseignante en théorie du design à l’École des Arts Décoratifs, Paris.
Une discussion avec Susana Gàllego Cuesta, directrice du musée des Beaux-arts de Nancy et Laure Pressac, directrice de l'ingénierie culturelle chez Beaux Arts & Cie et commissaire de la saison Sur les murs dédiée au graffiti historique par le Centre des monuments nationaux, modérée par Cécile Cloutour, coordinatrice générale de la Fédération de l'Art Urbain. À travers le graffiti, le street art ou le néo-muralisme, l’art urbain regroupe des formes artistiques qui s’exposent dans l’espace public depuis une soixantaine d’année. Aux origines illégales, ces œuvres protéiformes sont généralement éphémères mais s’invitent parfois dans des lieux d’exposition, signe de leur possible institutionnalisation. Elles côtoient aussi d’autres écritures et traces de rue, témoins du temps passé qui nourrissent l’imaginaire et façonnent la mémoire collective. Dès lors, quelles sont les valeurs patrimoniales de l’art urbain ? Comment aborder ces cultures et ces œuvres parfois virales, anonymes ou mal comprises ? Quels pourraient être les rôles des institutions culturelles et des artistes dans cette transmission ?
Kashink a une moustache dessinée sur les lèvres et elle peint à la bombe sur les murs du monde entier. Artiste engagée, elle a choisi l’univers de la rue, une forme d’art public, pour toucher le plus grand nombre. Son œuvre colorée, généreuse et explosive bouscule les codes esthétiques et la définition de l’identité. Kashink a participé à l’exposition en peignant une fresque très représentative du travail qu’elle réalise dans le monde entier. Artiste activiste, elle évoque lors de cette rencontre sa vision de l’art et son engagement.
L'exposition revisite l’histoire de l'art urbain et montre l'impact des nouvelles technologies sur le travail des artistes de ce milieu. Des premiers graffeurs new-yorkais aux peintures réalisées ou filmées à l’aide de drones, en passant par les grandes fresques murales des années 2000, le numérique permet de découvrir l’art urbain sous toutes ses facettes. Cette conférence à deux voix présentera le parcours de l’exposition, son propos et les expériences numériques innovantes qui sont proposées aux visiteurs.
Depuis les premiers collages, il n’est plus étonnant de trouver des objets communs en lieu et place de peintures et de sculptures. Il en est de même en littérature, comme on le voit dans Tender Buttons de Gertrude Stein. Cette conférence reviendra sur les représentations du quotidien dans les productions artistiques bien au-delà du simple effet de rupture ou de la manifestation temporaire d’un art qui vouerait un culte au banal par provocation.
Compositeur, poète, peintre, philosophe, John Cage est un artiste multiple. Par ses expérimentations formelles, il cherche à trouver un langage artistique fondé sur le commun de l’expérience du quotidien, du banal. Mais le commun, chez Cage, est aussi la traduction d’un intérêt pour la communauté, celle de penseurs et d’artistes qui participent avec lui à repenser l’expérience démocratique.
Proposée par la Rmn-Grand Palais, la conférence de Brigitte Koyama-Richard, spécialiste de la culture japonaise, dépeint l’extraordinaire popularité de Mucha au Japon. Alphonse Mucha demeure l’un des artistes les plus appréciés au Japon. La beauté, la grâce et la sensualité qui se dégagent de ses portraits féminins fascinent les Japonais qui ne cessent de s’en inspirer depuis plus d’un siècle. Les mangas ne sont pas en reste et offrent de nombreuses couvertures dans le style de ce grand artiste. Lors de cette conférence seront évoquées les œuvres des artistes japonais influencés par Mucha, de la fin du XIXe siècle aux mangas.