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Grand reportage

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Author: RFI
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© France Médias Monde
Description
RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi vers toutes cibles à 19h40 TU. Et à 03h10 TU du mardi au vendredi. Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Jacques Allix, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.
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Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré à l'Afrique. En première partie, des anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. Cinq pays sont concernés, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. La chute du régime autoritaire de Salazar en 1974 et la Révolution des Oeillets ont signé la fin de la colonisation portugaise et l'avènement des indépendances jusqu'à l'année suivante. Au Portugal, la diaspora des anciens colonisés reste importante (entre 180 000 et 230 000 personnes), il y a toujours de nouveaux arrivants qui se mêlent à ceux arrivés dans les années 70 et plus tard... En seconde partie, direction la région d'Agadir, au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité, ils sont récoltés en très grand partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l’Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l’ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d’autres bien plus tard, et d’autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d’Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d’autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l’Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l’année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s’intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré à l'Afrique du Sud puis à la France. 30 ans après la création par Nelson Mandela de la fameuse Commission Vérité et Réconciliation, une innovation en matière de justice pour essayer de panser les plaies de l'apartheid, mais des suspects de crimes n'ont toujours pas été inquiétés... En seconde partie, nous revenons sur la situation dans les campagnes françaises où Justine Rodier nous entraine dans un de ces déserts médicaux, là où les médecins manquent. 30 ans plus tard, l’ombre des crimes de l’apartheid continue de planer sur l’Afrique Le 19 juillet 1995 était signée, par Nelson Mandela, la loi qui créait la Commission vérité et réconciliation. Une expérience de justice restaurative pour tenter de panser les terribles plaies de l’apartheid. Une dynamique qui a créé des émules partout dans le monde. Mais aujourd’hui, le bilan est finalement assez mitigé, car les suspects qui n’ont pas obtenu d’amnistie n’ont jamais été inquiétés par les tribunaux. Le temps n’efface pas tout et désormais, les familles des victimes veulent des réponses. Un Grand reportage de Claire Bargelès et Vincent Hugues qui s'entretiennent avec Jacques Allix. Alerte aux soins en zones rurales La désertification médicale touche 85% du territoire français, 9 millions de personnes sont concernées. Selon le ministère de la Santé, cela devrait s'aggraver. En Lozère, département le moins peuplé de France, il n’y a qu’une maternité, et qu’un seul centre d’urgence, à l’hôpital de Mende. Les pompiers mettent en moyenne 25 minutes pour toucher au but, contre 14 minutes à l’échelle nationale. Une proposition de loi, la loi Garot chemine entre les assemblées pour essayer d’amener les professionnels de santé à tenter l'aventure. Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Jacques Allix.
5 pays africains : l’Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l’ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d’autres bien plus tard, et d’autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. «Portugal : les déracinés des indépendances africaines», un Grand reportage de Marie-Line Darcy.
La désertification médicale touche 85% du territoire français, 9 millions de personnes sont concernées. Selon le ministère de la Santé, cela devrait s'aggraver. En Lozère, département le moins peuplé de France, il n’y a qu’une maternité, et qu’un seul centre d’urgence, à l’hôpital de Mende. Les pompiers mettent en moyenne 25 minutes pour toucher au but, contre 14 minutes à l’échelle nationale. Une proposition de loi, la loi Garot chemine entre les assemblées pour essayer d’amener les professionnels de santé à tenter l'aventure. «Alerte aux soins en zones rurales», un Grand reportage de Justine Rodier.
Au Maroc, la région d’Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d’autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l’Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l’année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s’intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
Le 19 juillet 1995 était signée, par Nelson Mandela, la loi qui créait la Commission vérité et réconciliation. Une expérience de justice restaurative pour tenter de panser les terribles plaies de l’apartheid. Une dynamique qui a créé des émules partout dans le monde. Mais aujourd’hui, le bilan est finalement assez mitigé, car les suspects qui n’ont pas obtenu d’amnistie n’ont jamais été inquiétés par les tribunaux. Le temps n’efface pas tout et désormais, les familles des victimes veulent des réponses. « 30 ans plus tard, l’ombre des crimes de l’apartheid continue de planer sur l’Afrique du Sud », un Grand reportage signé Claire Bargelès et Valentin Hugues.
Dans le supplément du dimanche, Grand reportage week-end nous emmène sur le continent américain, au Sud, en Colombie et aux États-Unis. Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des FARC. Alors que la violence s'est amplifiée ces dernières années, en parallèle, une reconversion des guérilleros existe... En seconde partie d'émission, nous serons dans la région de New York. À un an de la Coupe du monde de football, les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup – pas encore passionnément visiblement – pour le ballon rond ? La mode pour la paix en Colombie La violence s’est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d’anciens guérilleros s’est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L’Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l’été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l’expérience mitigée de 1994, le soccer, l’appellation américaine, repart donc à l’assaut d’une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d’abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée. Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu’à l’émergence d’une limite entre l’eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n’est pas en train de s’assécher, comme on l’a longtemps cru. Il s’étend. Notamment sous l’effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d’une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d’Acted, Concern et Handicap International. Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou Le bambou en Chine n’est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l’économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s’impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.
Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l’été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l’expérience mitigée de 1994, le soccer, l’appellation américaine, repart donc à l’assaut d’une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. « L’Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? », un grand reportage de Thomas de Saint Leger, réalisé par Pauline Leduc.
Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu’à l’émergence d’une limite entre l’eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n’est pas en train de s’assécher, comme on l’a longtemps cru. Il s’étend. Notamment sous l’effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d’une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. « Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux », c’est un grand reportage de Carol Valade, réalisé par Pauline Leduc. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d’Acted, Concern et Handicap International.
Le bambou en Chine n’est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l’économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s’impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. « Usine à ciel ouvert, le pari du bambou », un grand reportage de Cléa Broadhurst et Chi Xiangyuan. À lire aussiLe marché du bambou est en plein essor en Chine
La violence s’est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d’anciens guérilleros s’est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. « La mode pour la paix en Colombie », un grand reportage de Najet Benrabaa.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, histoire de gang pour commencer. Le Soudan du Sud, dernier au classement de l’ONU en développement humain, est marqué par une forte criminalité juvénile à Juba, la capitale. Ces jeunes organisés en gangs font régner la terreur dans les rues, délaissés par leurs familles sous le trauma de la guerre civile. En deuxième partie, objectif dépollution de la baie de Dakar. La capitale sénégalaise est bien belle et ses alentours au fort potentiel de loisirs et de tourisme. Mais voilà, la grande baie de Hann est polluée. Gravement pollué. Comment faire marche arrière ? (Rediffusion) Soudan du Sud: à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs Vols à l’arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c’est une source de subsistance. Mais c’est surtout un univers violent, un piège. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l’ONG Gredo, soutenue par l’Unicef, tente d’aider à s’en sortir. Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Jacques Allix. À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l’océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s’étend sur 20 kilomètres à l’est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd’hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d’épuration devrait être achevée l’an prochain, et tout le réseau d’assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au changement climatique. En première partie, direction l'Allemagne, la capitale doit faire rapidement le nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, à Iquitos, où les riverains du fleuve Amazone subissent les dégâts du changement climatique (sécheresse, inondations). (Rediffusion) Berlin, ville éponge : sur la voie de l’adaptation au changement climatique Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d’autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d’habitants doit faire vite pour s’adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s’agit de permettre à la terre d’absorber l’eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Jacques Allix. À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l’Amazone Cette année encore, l’Amazonie connaît l’une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d’Iquitos, tout tourne autour de l’Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n’ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d’inondation, totalement bouleversés. La pêche, l’agriculture, le transport, l’éducation, la santé, le logement… pas un secteur n’échappe à ces chamboulements, faute de plan d’adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
Vols à l’arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c’est une source de subsistance. Mais c’est surtout un univers violent, un piège. (Rediffusion) Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l’ONG Gredo, soutenue par l’Unicef, tente d’aider à s’en sortir. « Soudan du Sud : à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs », un Grand reportage de Florence Miettaux.
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l’océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s’étend sur 20 kilomètres à l’est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd’hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d’épuration devrait être achevée l’an prochain, et tout le réseau d’assainissement repensé. (Rediffusion du 8 avril 2025) « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d’autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d’habitants doivent faire vite pour s’adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s’agit de permettre à la terre d’absorber l’eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l’adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Cette année encore, l’Amazonie connaît l’une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d’Iquitos, tout tourne autour de l’Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n’ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d’inondation, totalement bouleversés. (Rediffusion) La pêche, l’agriculture, le transport, l’éducation, la santé, le logement… pas un secteur n’échappe à ces chamboulements. Faute de plan d’adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. « À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l’Amazone », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. (Rediffusion) Génocide d’Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l’instar d’un chat ou d’un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s’exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le supplément de ce samedi nous emmène dans le nord du Chili, là où le ciel est exceptionnellement translucide, mais diverses pollutions menacent la bonne vue des télescopes. Nous verrons également en quoi les systèmes d'alertes sont devenus des véritables gages de prévention stratégiques face aux catastrophes naturelles. (Rediffusion) Catastrophes naturelles : le monde en alerte Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunamis. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d’alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d’un séisme suivi d’un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 000 personnes ont été mobilisés sous l’égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard. L’observation des étoiles au Chili, sous la menace Le nord du Chili est devenu le maître incontestable de l’astronomie mondiale. Les observatoires les plus puissants de la planète y sont construits, attirant les meilleurs astronomes, mais aussi, de très nombreux touristes. La ville de San Pedro de Atacama s’est ainsi transformée en capitale mondiale du tourisme astronomique, ou astrotourisme. Cela s'est fait rapidement : en une dizaine d’années. Mais rien ne garantit que le ciel le plus pur du monde ne le reste pour toujours... « L’observation des étoiles au Chili, sous la menace », un Grand reportage de Marion Bellal.
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