Des chaînes sans bonheur? La Chaîne du bonheur, lancée sur Radio-Lausanne le 18 septembre 1946 depuis le cabaret "Au Coup de Soleil" de Gilles et Edith a permis au service public d’honorer sa mission de solidarité en faveur des plus défavorisés à travers la Suisse, puis l’Europe ou le monde. Ce rendez-vous toujours actif n’aura, au final, pas laissé de souvenirs aussi heureux à l’esprit de Jack Rollan, car pour lui la radio fut parfois une source de déconvenues. Par Fred Bernard et Christian Ciocca
L’histoire suisse maltraitée Durant un semestre, "Y en a point comme nous – Le Petit Maltraité d’histoire suisse" défraya la chronique en suscitant un immense succès populaire sur les ondes de Radio-Lausanne par son audace inventive et son humour décapant sur les péripéties des héros historiques. Par Fred Bernard et Christian Ciocca
Prophète de la culture fragmentaire Avec une ironie mordante et beaucoup de métier, Jack Rollan lançait sur Radio-Lausanne en 1950, le Micro-Digestus, "l’émission qui rend savant en un instant", ou comment parodier en s’amusant la culture générale débitée en "digest". Par Fred Bernard et Christian Ciocca
Tout commence par des chansons Batteur de jazz dès son jeune âge, Louis Plomb s’est fait connaître sur les scènes romandes dès 1937 en composant ses premières chansons très marquées par l’allant de Charles Trenet. C’est sous le pseudonyme de Jack Rollan qu’il débuta sur les ondes de Radio-Genève dans le rôle très prisé, en ces temps de restriction, de chanteur-fantaisiste. Par Fred Bernard et Christian Ciocca
Musicien de jazz, chansonnier, animateur, chroniqueur radiophonique durant des décennies, ce diable d’homme a épaté le public de la radio romande, enthousiasmé des milliers de lecteurs et froissé plusieurs autres personnes. Cofondateur de La Chaîne du Bonheur puis créateur du Petit Maltraité d’histoire suisse, Jack Rollan demeure dix ans après sa mort une des personnalités les plus attachantes de Suisse romande. Un sacré caractère A sa mort, révélée après la cérémonie de la dispersion de ses cendres le 12 mai 2007, Jack Rollan était encore à plus de 90 ans dans toutes les mémoires des auditeurs de Radio Suisse Romande, des lecteurs de son inoubliable "Bonjour!" et dans le cœur, souvent meurtri, de quelques-unes. Par Fred Bernard et Christian Ciocca
Une rétrospective enchanteresse Au Kunsthaus de Zurich, début 2016, Pipilotti a eu droit à une grande rétrospective, manière de souligner combien ses œuvres ont finalement changé notre rapport à l’image et au multimédia et soulevé, de biais, quelques questions dérangeantes. Par Gérald Hiestand et Christian Ciocca
Un seul couac Nommée en 1997 directrice artistique de l’Expo 01, finalement reportée en 2002, Pipilotti a néanmoins jeté l’éponge face aux fortes contraintes budgétaires et aux complications administratives de cette imposante machine "spectaculaire ". Par Gérald Hiestand et Christian Ciocca
Bon anniversaire! Le soutien des institutions muséales aux jeunes créateurs ne pouvait manquer Pipilotti dont la démarche cohérente permet depuis la fin des années ’80 une forte mise en perspective de notre époque, entre pop’art et détournement libertaire. Par Gérald Hiestand et Christian Ciocca
La conquête des Romands En 1995, une grande rétrospective de ses œuvres a permis au public romand de mieux faire connaissance avec l’artiste saint-galloise formée à Bâle puis à Vienne. Par Gérald Hiestand et Christian Ciocca
Icône de l’art audiovisuel suisse depuis une trentaine d’années, l’artiste saint-galloise est née le 21 juin 1962 à Grabs dans la Vallée du Rhin, comme elle aime à le préciser. Sa forte personnalité et son imaginaire volontiers onirique ravissent un large public international depuis les années 1990. Enchanter le monde Ses installations souvent monumentales soutenues par des vidéos murales sont aujourd’hui reconnues dans plusieurs capitales et distillent une douce ironie malgré le chatoiement coloré de ses créations. Par Gérald Hiestand et Christian Ciocca