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Histoire Vivante ‐ La 1ère
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Histoire Vivante ‐ La 1ère

Author: RTS - Radio Télévision Suisse

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Histoire Vivante, une émission quotidienne avec des historiennes, des historiens et des archives pour comprendre comment l'histoire agit dans notre présent. Une émission d'Anaïs Kien. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
1412 Episodes
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En 1981, les femmes obtiennent l’inscription dans la constitution helvétique de leur égalité. C’est inscrit et il n’y a plus qu’à appliquer ce nouveau principe fondateur de la nation. Mais à partir de là commence une décennie de frustration face à la lenteur de mise en application de ce nouveau principe tant attendu. Des frustrations et une grève choc en 1991. Brigitte Studer, historienne et autrice de La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse, (Editions Alphil). Sarah Kiani enseigne à l’université de Neuchâtel en études genre. Elle est également réalisatrice de cinéma et l’autrice de De la révolution féministe à la Constitution. Mouvement des femmes et égalité des sexes en Suisse (1975-1995) (Editions Antipodes).. Charlène Calderaro est doctorante au Centre en Etudes Genre de l'université de Lausanne. Elle s'intéresse aux dynamiques d'institutionnalisation des droits des femmes en France et en Angleterre. Eléonore Lepinard est sociologue à l’Université de Lausanne et a publié un essai pédagogique intitulé Féminisme (Editions Anamosa, Collection « Le mot est faible ») Pauline Milani, historienne, enquête sur l’histoire des antiféministes. Elle est l’autrice de Iris von Roten et Femmes sous surveillance, une dénonciation de l’antiféminisme (2022, Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier).
Les femmes votent depuis 1971, mais qu’en est-il ensuite en matière de politique familiale ? Si les femmes travaillent toujours plus à l’extérieur, elles conservent malgré tout la grande exclusivité du travail ménager. Ce travail gratuit devient un objet de débat, toujours actuel. Anne-Françoise Praz est historienne et elle s’intéresse en particulier à l’histoire de la famille et des femmes. Sarah Kiani enseigne à l’université de Neuchâtel en études genre. Elle est également réalisatrice de cinéma et l’autrice de De la révolution féministe à la Constitution. Mouvement des femmes et égalité des sexes en Suisse (1975-1995) (Editions Antipodes). Pauline Milani, historienne, enquête sur l’histoire des antiféministes. AElle est l’autrice de Iris von Roten et Femmes sous surveillance, une dénonciation de l’antiféminisme (Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier, 2022). Charlène Calderaro est doctorante au Centre en Etudes Genre de l'Université de Lausanne. Elle s'intéresse aux dynamiques d'institutionnalisation des droits des femmes en France et en Angleterre. Brigitte Studer, historienne et autrice de La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse, (Editions Alphil).
Au nom de quelles femmes parle le féminisme mythique des années 1970 ? Comment défendre la diversité de situation des femmes parmi les femmes ? Bien avant l’émergence du militantisme LGBT, le débat fait déjà rage dans les rangs du féminisme. Ilana Eloit enseigne à l’université de Genève, elle prépare un ouvrage sur l’histoire du féminisme lesbien d’après sa thèse intitulée, en anglais : Le trouble lesbien : féminisme, hétérosexualité en France 1970-1981.
Au cours de l’histoire, il y a plusieurs féminismes, de droite ou de gauche, libéral ou anticapitaliste. Les années septante voient se déployer le féminisme que l’on qualifie de « deuxième vague ». Brigitte Studer, historienne, est l’autrice de : La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse (Editions Alphil). Eléonore Lepinard est sociologue à l’Université de Lausanne. Elle a publié un essai pédagogique intitulé Féminisme (Editions Anamosa, collection « Le mot est faible ») Sarah Kiani enseigne à l’université de Neuchâtel en études genre. Elle est également réalisatrice de cinéma et l’autrice de De la révolution féministe à la Constitution. Mouvement des femmes et égalité des sexes en Suisse (1975-1995) (Editions Antipodes).
En 1971, les femmes obtiennent le droit de vote en Suisse. Comment comprendre ce changement soudain après tant de résistances, de sourde-oreille et de passivité du législatif ? Il faut regarder à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de la Suisse les pressions conjointes qui s’assemblent pour rendre possible ce droit refusé jusque-là. Les différentes manières de se penser femme et féministe s’expriment. La victoire permet l’émergence des nuances qui se taisaient encore. Brigitte Studer, historienne, autrice de nombreuses contributions sur l’histoire des femmes, avec notamment : La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse (Editions Alphil). Pauline Milani, historienne, enseigne à l’université de Fribourg et travaille en ce moment sur l’histoire des antiféministes. Elle est l’autrice de Iris von Roten et Femmes sous surveillance, une dénonciation de l’antiféminisme (2022, Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier).
En 1959, les hommes votent pour savoir si les femmes peuvent avoir le même droit qu’eux et refusent de partager ce droit. Mais le sujet est dans l’espace public et la revendication du vote des femmes s’accompagne de la publication du livre d’Iris Von Roten : Femmes sous surveillance (Editions Antipodes). Un pavé dans la mare et un scandale historique en Suisse. Pauline Milani, historienne, enquête sur l’histoire des antiféministes. Elle est l’autrice de Iris von Roten et Femmes sous surveillance, une dénonciation de l’antiféminisme (2022, Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier). Brigitte Studer, historienne et autrice de La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse, (Editions Alphil).
Maîtriser sa trajectoire de vie passe aussi par le choix d’avoir des enfants, à quel moment et avec qui. Mais avant la commercialisation de la pilule contraceptive en 1961 et la liberté d’avorter en 2002, c’est une affaire clandestine et souvent scandaleuse. Anne-Françoise Praz, historienne et professeure à Fribourg, a publié “Morales sexuelles et luttes féministes”, Nouvelles Questions Féministes (avec Marta Roca et Eléonore Lépinard) (Editions Antipodes, 2016).
Les femmes ont toujours travaillé, qu’elles soient rémunérées ou non. Mais après la Première guerre mondiale, la société masculine se crispe face à leur libération de fait et leur présence toujours plus affirmée dans l’espace public. La crise financière héritée des Etats Unis en 1929 frappe l’Europe des années 1930, un prétexte qui tombe à pic pour tenter d’effacer les femmes du monde du travail. Dans « Travail féminin. Retour à l’ordre » (Editions Antipodes), Céline Schoeni a consacré un doctorat à ce moment de crispation.
Les femmes et la loi, c’est toujours une affaire en cours. Peu de droits, pas de droits, alors que dit vraiment la loi ? Nous recevons Anne-Françoise Praz, professeure en histoire contemporaine à l’Université de Fribourg, spécialiste de l’histoire de l’enfance et de la jeunesse, de l’histoire du genre, des politiques de population et de sexualité.
Les femmes au foyer sont une invention très récente à l’échelle de l’histoire de l’humanité, pourtant le mythe d’une tradition ancestrale a duré et pesé sur leur représentation et leurs droits. Brigitte Studer, historienne, est l’autrice de nombreuses contributions sur l’histoire des femmes, avec notamment : La conquête d’un droit-Le suffrage féminin en Suisse (Editions Alphil). Sur le même thème : Façonner les femmes, une histoire du soutien-gorge (Documentaire de Sandra Rude, France, 2023)
Les Jeux Olympiques sont un rendez-vous sportif mais également une belle vitrine politique pour le pays organisateur et pour les délégations qui s’y pressent. Si les prouesses des athlètes font l’évènement, elles sont en sérieuse concurrence avec les bruits du monde, ses guerres et ses rivalités entre nations. Pendant la Guerre froide, Est et Ouest s’y affrontent selon leur habitude. Le sport confirme ses qualités d’arme de propagande. On retrouve Patrick Clastres, historien et directeur du Centre d'étude olympique et de la globalisation du sport à l'Université de Lausanne, au micro de Laurent Huguenin-Elie.
Les Jeux Olympiques, réinventés au XIXe siècle par Pierre de Coubertin, connaissent des débuts timides et une aura décevante. Entre les deux guerres mondiales, ils atteignent une notoriété inédite dans le monde contemporain. Leurs éditions, de de Berlin à Montréal en passant par Mexico ou Munich, ont marqué l’histoire parce que justement l’histoire s’est invitée dans les stades. Patrick Clastres est historien et directeur du Centre d'étude olympique et de la globalisation du sport à l'Université de Lausanne. Il répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie.
Les Jeux Olympiques, réinventés par le baron Pierre de Coubertin, sont organisés pour la première fois en 1896. Mais comment s’y prendre pour réinventer une tradition vieille de deux mille ans ? L’olympisme de cette époque est un ensemble d’épreuves sportives mais également un projet de concert des nations, bien avant la création des Nations Unies. La diplomatie par le sport est le cheval de bataille de Pierre de Coubertin. Nicolas Bancel, historien et professeur à l’Institut des sciences du sport de Lausanne, répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie.
Les Jeux Olympiques, réinventés au XIXème siècle, sont la grande ambition de Pierre de Coubertin dans un monde industriel très éloigné des jeux de la Grèce antique. C’est aussi une entreprise nourrie des considérations de son époque où la santé, l’hygiénisme et la géopolitique tentent de faire bon ménage au nom de l’esprit du sport. Nicolas Bancel enseigne l’histoire du sport et de ses pratiques à l’Université de Lausanne. Il nous guide pour comprendre le parcours de ce curieux baron au micro de Laurent Huguenin-Elie.
Qu’on les attende avec impatience ou qu’ils nous donnent une furieuse envie de fuir, les Jeux Olympiques arrivent avec leurs sportifs pleins d’espoir et leurs tractations politiques et urbaines. Les Jeux Olympiques sont réinventés en 1896 par Pierre de Coubertin. L’origine de cet évènement sportif monumental se trouve en Grèce ancienne, il y a plus de deux mille ans. C’est là que nous guide Anne BIELMAN, professeur d’histoire ancienne à l’Université de Lausanne, au micro de Laurent Huguenin-Elie.
C’est toujours difficile de mettre un point final à une période historique. Pour les Années folles, les historiennes et les historiens s’accordent malgré tout à considérer le krach boursier de 1929 et la crise qui se propage dans les années suivante comme un évènement décisif. Mais il y a aussi un épuisement, une usure de la frénésie des années 1920 et la victoire de ceux qui n’étaient pas en accord avec le futur qu’elles dessinaient. Cet épuisement de l’énergie éclatante des Années folles, on vous la raconte comme la fin d’une danse. Dans le film de Sidney Pollack On n’achève bien les chevaux ou encore dans la quatrième saison de la série Babylon Berlin, la métaphore marche bien. Ce ne sont que des fictions, bien sûr, mais elles disent l’impression sensible de cette fin d’époque fragile. Sophie Jacotot est historienne de la danse et particulièrement celle des Années folles. Christophe Farquet est historien et notamment des Années folles. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « Années folles » (Editions La Découverte). Ils sont au micro d’Anaïs Kien.
Les années 1920 étaient le paradis de ceux qui voulaient embrasser la vitalité retrouvée après la Première guerre mondiale en s’affranchissant un peu des règles du monde d’avant. Ce paradis des uns est le cauchemar des autres, de ceux pour qui la meilleure option d’avenir s’incarne dans le retour à l’ordre qui a précédé les tranchées de Verdun. Entre redéploiement du suprématisme blanc et activisme des ligues de vertus, la remise au pas des sociétés prises par les Années folles n’a jamais désarmé. Première étape aux Etats-Unis. Nous retrouvons au micro d’Anaïs Kien : Myriam Juan, historienne spécialiste des images et du cinéma et Christophe Farquet, historien, qui travaille notamment sur les Années folles.
Histoire Vivante vous entraine dans les Années folles, ces années 1920 où la fin de la guerre est un soulagement, où l’énergie semble reprendre une humanité pourtant profondément blessée. Pourtant, en 1922, Benito Mussolini instaure une dictature en Italie après le coup de force de la Marche sur Rome tandis qu’Adolf Hitler fonde le parti nazi en Allemagne et accède au pouvoir en 1933. Le nazisme et le fascisme savent embrasser ce qui leur convient et repousser dans ces Années folles ce qui contrarie leurs projets de société. Par leurs discours et leurs corps, ils incarnent deux programmes qui préparent les guerres à venir. Christophe Farquet est historien, il travaille notamment sur les Années folles. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « Années folles » (Editions La Découverte). Nicolas Bancel est historien, il travaille sur l’histoire du sport, donc sur l’histoire des corps et les corps dans les Années folles sont particulièrement politiques.
Au sortir de la première guerre mondiale, puisque la guerre n’est plus une option, on invente d’autres exploits à accomplir. Les nouveaux héros sont sportifs ou explorateurs et la mode est aux records et aux inventions qui augmentent les capacités du corps humain. En 1927, Charles Lindberg traverse pour la première fois l’Atlantique en avion et sans escale. Les prouesses sportives deviennent un spectacle attendu, comme en témoigne le succès des Jeux olympiques de 1924. Le corps devient à la fois lieu d’expérimentations et nouveau champ de bataille. Avec Nicolas Bancel, historien, qui travaille plus particulièrement sur l’évolution des pratiques sportives. Farid Chenoune est historien de la mode et s’intéresse surtout à notre relation aux vêtements, comment on se l’approprie et comment ce que l’on porte raconte les mouvements de nos sociétés. Sophie Jacotot est historienne et travaille sur l’histoire de la danse dans l’entre-deux guerres. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « Années folles » (Editions La Découverte).
Histoire Vivante poursuit sa traversée des Années folles en dix épisodes. Notre imaginaire est plein d’images flamboyantes concernant ces années, qui sont également celles de la ségrégation et du déploiement maximum de la fierté coloniale. Entre les Etats-Unis et l’Europe, dans l’histoire de la démocratie, ces années sont loin d’être aussi brillantes. Au micro d’Anaïs Kien, nous retrouvons l’historienne Myriam Juan, Maîtresse de conférences à l'université de Caen Normandie, Christophe Farquet, historien qui travaille sur l’histoire de la finance, de la Seconde guerre mondiale et des Années folles en Europe et Nicolas Bancel, historien, spécialiste de l’histoire coloniale.
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Comments (3)

Xavier Seux-Baverez

une nouvelle émission passionnante pour tous les francophones. Merci la Suisse ! Rigueur et qualité sont au rendez-vous.

May 11th
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Patrick Bibas

Quel parti pris! La journaliste qui s'est innocemment muée en militante ne remet jamais en question la rhétorique arabe ( colonie quand on s'installe sur sa propre terre? territoires palestiniens ou Judée, étymologiquement "Terre des Juifs "?, etc... ). Un peu plus de culture historique et d'équilibre dans ses prisés de position auraient rendu cette série plus digne d'intérêt. Encore un peu de travail et de professionnalisme ! Dommage.

Jul 13th
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Jad Dadda

Juste excellent . Il y a un réel travaille derrière et un e volonté d'informer le publique.

Apr 29th
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