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Histoire Vivante ‐ RTS Première
Author: RTS - Radio Télévision Suisse
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Description
Histoire Vivante, une émission quotidienne avec des historiennes, des historiens et des archives pour comprendre comment l'histoire agit dans notre présent. Une émission d'Anaïs Kien. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
1497 Episodes
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Le 24 septembre 1922, un match de boxe historique au stade Buffalo de Montrouge à Paris va marquer l’histoire. Le boxeur Battling Siki s’apprête à mettre KO l’idole Georges Carpentier. Avant même le début du sixième round, George Carpentier bondit de son tabouret et traverse le ring pour frapper le boxeur Battling Siki encore assis dans son coin. Carpentier est en difficulté sans appel depuis deux rounds, la fin du match approche...
Avec Christophe Granger, historien et auteur de Quinze minutes sur le Ring- sur les traces d’une action passée (Éditions Anamosa).
Timothée Jobert, Champions noirs, racisme blanc. La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944) (Presses Universitaires de Grenoble).
Le match du 24 septembre 1922 au stade Buffalo de Montrouge reste indécis. Georges Carpentier, champion du monde de boxe des mi-lourds, affronte l’outsider Battling Siki. La star peine à retrouver son calme. Le 5ème round est celui de la fatigue, des fautes et des blessures.
Avec Christophe Granger, historien et auteur de Quinze minutes sur le Ring- sur les traces d’une action passée (Éditions Anamosa) qui a scruté ce match à chaque seconde.
Timothée Jobert, Champions noirs, racisme blanc. La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944) (Presses Universitaires de Grenoble).
Dans le très attendu match de boxe du 24 septembre 1922, le champion du monde des mi-lourds Georges Carpentier mène dans les deux premières manches. Mais son adversaire, le boxeur français Battling Siki, se reprend depuis le troisième round. Toute la publicité du match a tourné autour de leurs dissemblances. Un jeu de hiérarchie coloniale, un choc organisé, une dramaturgie en marche. Mais ces deux corps qui se chassent et se frappent depuis maintenant presque sept minutes sont -ils si différents ?
Avec Christophe Granger, historien et auteur de Quinze minutes sur le Ring- sur les traces d’une action passée (Éditions Anamosa).
Timothée Jobert, Champions noirs, racisme blanc. La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944) (Presses Universitaires de Grenoble).
Le 24 septembre 1922, le champion du monde de boxe des mi-lourds Georges Carpentier et le boxeur Battling Siki s’apprêtent à se livrer un combat qui va défrayer la chronique. Notre épisode reprend au troisième round avec Christophe Granger, historien qui a passé plusieurs années à décrypter ces quinze minutes de boxe pour en comprendre le moindre geste.
Christophe Granger est historien et auteur de Quinze minutes sur le Ring- sur les traces d’une action passée (Éditions Anamosa).
Timothée Jobert, Champions noirs, racisme blanc. La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944) (Presses Universitaires de Grenoble).
Le 24 septembre 1922, au stade Buffalo à Paris, le boxeur Battling Siki va marquer le monde sportif en infligeant un calvaire à l'idole Georges Carpentier. Un Blanc contre un Noir, à l’apogée de la colonisation, et quinze minutes qui ont bousculé l’histoire du sport. Un match de boxe comme si vous y étiez.
Christophe Granger est historien et auteur de Quinze minutes sur le Ring- sur les traces d’une action passée (Éditions Anamosa).
Timothée Jobert, Champions noirs, racisme blanc. La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944) (Presses Universitaires de Grenoble).
Le droit de la guerre aujourd’hui, c’est à la fois des règles de bonne conduite avec les civils, avec ceux qui ne combattent pas, mais c’est aussi un code de conduite sur les manières de se faire la guerre. Qu’a-t-on le droit de faire et qu’est-il en théorie interdit par le droit international ?
Tout n’est pas permis et c’est ce que nous raconte Julia Grignon, directrice scientifique de l’IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire). Et on commence par une guerre qui s’est déroulé de manière très conventionnelle la plupart du temps sur des champs de bataille avec des uniformes et des camps clairement définis ou à peu près : c’est la guerre de Sécession entre les Etats du Sud et ceux du Nord aux Etats-Unis.
Au fil du temps, et surtout au fil des affrontements militaires, le droit de la guerre se précise. La première convention de Genève en 1864 n’était qu’un début, elle inventait le droit international humanitaire. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, ses combats ravageurs et le bilan insoutenable de l’entreprise d’extermination des Juifs d’Europe, le constat est sans appel : ça ne suffit pas.
On retrouve Irène Herrmann, professeur d’histoire transnationale à l’université de Genève, pour comprendre comment les Etats et les juristes ont révisé leur copie.
Mais d’où vient cette volonté de civiliser la guerre ?
Itinéraire de l’invention de l’idée humanitaire avec Irène Herrmann, professeure en histoire transnationale à l’université de Genève. On commence en 1859 en Italie, précisément en Lombardie, avec la bataille de Solférino.
A partir des années 1990, les Casques bleus apparaissent de plus en plus souvent sur la scène internationale. Les conflits se multiplient. La fin de la Guerre froide n’est pas la fin des guerres mais un nouvel ordre mondial. D’anciens conflits, en sommeil jusque-là, reprennent de plus belle.
Ronald Hatto est professeur à l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il a lui-même a été casque bleu avant d’en devenir l’historien. Nous sommes à Chypre à la fin des années 1980, sur un territoire où la population se déchire : depuis la fin de la colonie britannique, les Chypriotes grecs demandent leur rattachement à la Grèce tandis que les Chypriotes turcs veulent une partition de l’île garantie par l’armée turque. Le maintien de la paix -L'ONU en action (Armand Colin, 2015).
Les guerres commencent et s’achèvent. Entre temps, on prépare la paix, on évalue les manières de faire des belligérants. On s’indigne, on déplore, on condamne. La guerre a ses lois élaborées tout au long de son histoire.
Quand on voit un Casque bleu, c’est que quelque chose se passe. Ces soldats de l’ONU sont l’expression sur les territoires en guerre de la présence de l’ONU et de sa vocation : le maintien de la paix. Lorsqu’on voit un Casque bleu, c’est aussi le signe que la communauté internationale veille à ce que cela se passe dans les règles. Leur invention au XXème siècle s’est faite entre la Deuxième Guerre mondiale et les décolonisations, en passant par la Guerre froide et les guerres civiles qui éclatent après la chute du Mur de Berlin.
Ronald Hatto est professeur à l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il a lui-même été Casque bleu dans le contingent canadien. Il est l’auteur d’un livre de synthèse sur le maintien de la paix, c’est-à-dire sur l’histoire de la mission des casques bleus.
Après les accords d’Evian qui mettent fin à la guerre d’Algérie en 1962, Abdelmadjid Sana est devenu diplomate. Un diplomate officiel cette fois. Il est aujourd’hui citoyen suisse et algérien. Depuis Constantine jusqu’à Genève en passant par de nombreuses ambassades à l’étranger, il a œuvré, tout au long de sa vie, pour forger une place à l’Algérie indépendante dans le concert des nations.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Blessé en France, Abdelmadjid Sana est mis en sécurité en Suisse. Une fois rétabli, il fonde un réseau de soutien à la cause indépendantiste alors que la guerre d’Algérie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment Taïeb Boulahrouf, qui contribue à faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour l’activité de la délégation du FLN en Suisse.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
La Suisse s’engage dans les négociations entre la France et le FLN algérien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indépendantiste. Au cours de la Guerre d’Algérie, Max Petitpierre est président du Conseil fédéral à deux reprises et il tient particulièrement à la position de « neutralité active » de la Suisse en matière de politique étrangère. Il représente un maillon déterminant dans l’organisation de ces accords de paix.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Selon les archives fédérales, la présence suisse en Algérie représente environ 2 000 personnes au début de la guerre de libération nationale. En parallèle, enfant, Abdelmadjid Sana, écoutait discrètement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour l’indépendance, et lisait La Dépêche de Constantine. Il y découvre, dans les années 50, l’ampleur du mouvement de résistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algérien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
La Suisse, et Genève en particulier, ont joué un rôle important dans les négociations qui ont conduit à l’indépendance de l’Algérie. Grâce à son engagement diplomatique et à l’accueil de pourparlers confidentiels, la Confédération a permis aux représentants algériens de préparer des discussions décisives et d’accéder aux médias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et l’Algérie remontent aux années 1830, avec la présence suisse dans les territoires colonisés par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la décolonisation.
Cette série croise deux entretiens et deux regards rassemblés par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de l’Université de Genève, spécialiste de l’Afrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN réfugié en Suisse.
Depuis le XIXème siècle, des Suisses ont tissé des liens étroits avec l’Algérie, notamment par l’intermédiaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de Sétif. Bien que la Suisse n’ait jamais été une puissance coloniale, elle a contribué à la colonisation avec ces empires voisins.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : Héritages coloniaux - Les Suisses d’Algérie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’Algérie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
En 1967, avec la Guerre froide, la Guerre au Vietnam en cours, celles du Cambodge et du Biafra qui commencent, tandis que la Chine fait exploser sa deuxième bombe nucléaire, l’ambiance mondiale n’est pas au beau fixe. Pourtant cette année-là, il y a un évènement de consensus: un accord inédit dans l’histoire de l’Humanité. Le Traité de l’espace fixe le comportement des Etats dans leurs explorations à venir. Le titre de cette décision collective est long et poétique : le traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes.
On le décrypte avec Philippe Achilleas, professeur de droit public à Paris-Sud et directeur de l'Institut du droit de l'espace qui le connait bien.
Spoutnik en 1957, c’est le premier satellite placé dans l’espace avec succès par l’humanité. Mais on n’a pas attendu la stimulation du génie spatial de la Guerre froide pour rêver de l’espace, de ces étoiles et de ses planètes lointaines que l’on découvrait petit à petit avec les progrès de l’astronomie.
Elsa de Smet est l’autrice d’un ouvrage qui explore justement ces premières images de l’espace produites par l’humanité bien avant qu’elle ne touche du doigt ou de la botte d’astronaute le sol extraterrestre.
Les marins n’ont pas attendu l’invention des phares et du GPS pour se repérer sur les mers et les océans. Et les étoiles sont longtemps restées de précieuses compagnes au gré des tempêtes et des marées.
Vincent Guigueno navigue et il est aussi ingénieur, spécialiste d’histoire maritime et conservateur au musée du Quai Branly à Paris.
De la carte la plus modeste et transportable au monumental globe d’apparat, on décrit le ciel pour conquérir les mers et peut-être surtout les terres, à l’heure de la multiplication des grandes découvertes et surtout des grandes conquêtes. Entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, on représente le ciel avec frénésie.
Hélène Richard les a bien connues ces cartes sous toutes leurs formes en tant que directrice honoraire du département des Cartes et Plans de la Bibliothèque nationale de France.
Dans cette nouvelle série d’Histoire Vivante, on lève le nez au ciel. Quelle que soit sa couleur en fonction de la météo il nous donne les clés de nos journées, de nos années et depuis quelques temps il pourrait même inspirer les politiques gouvernementales confrontées aux catastrophes naturelles à répétition. Décrire le ciel, le cartographier, c’est s’interroger sur la place de la terre dans l’univers et donc sur notre place, à nous, l’humanité.
Le regard de l’Antiquité sur le ciel nous a laissé un bel héritage, à commencer par les noms donnés au paysage céleste nocturne comme la reine Cassiopée dont l’orgueil la condamne à circuler tête en bas, ou encore le nom de notre galaxie, la Voie lactée, sans oublier le Centaure, la plus éclatante des constellations.
L’Antiquité est partout dans l’espace et Arnaud Zucker, professeur de langue et de littérature grecques à l’Université Côte d'Azur, nous explique pourquoi nous devons ce savoir aux usages du ciel par les Grecs anciens.
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une nouvelle émission passionnante pour tous les francophones. Merci la Suisse ! Rigueur et qualité sont au rendez-vous.
Quel parti pris! La journaliste qui s'est innocemment muée en militante ne remet jamais en question la rhétorique arabe ( colonie quand on s'installe sur sa propre terre? territoires palestiniens ou Judée, étymologiquement "Terre des Juifs "?, etc... ). Un peu plus de culture historique et d'équilibre dans ses prisés de position auraient rendu cette série plus digne d'intérêt. Encore un peu de travail et de professionnalisme ! Dommage.
Juste excellent . Il y a un réel travaille derrière et un e volonté d'informer le publique.