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"L'idée, c'est vraiment de reprendre la main sur la monnaie et l'économie, sur les échanges, dans une vision plus citoyenne et plus respectueuse du vivant”, précise Ingrid-Hélène Guet. "Dans ce sens, le Mouvement SOL est aussi et surtout un laboratoire sur les initiatives monétaires”.Concrètement, les monnaies locales sont des titres de paiement reconnus par la loi et portés par des structures de l’ESS. Elles permettent de relocaliser et de démocratiser les échanges. Car ces monnaies ne circulent que sur un territoire donné, défini dès l'origine entre des accepteurs, qui respectent une charte de valeurs à dimension sociale, démocratique et environnementale. Ses adhérents participent aux décisions, car ce sont souvent des gouvernances collégiales."Par exemple si je change 100 € en 100 Soudicy, si je suis dans l'Allier, les 100 € vont sur un compte de la finance éthique, majoritairement chez le Crédit Coopératif ou la Nef, mais pas forcément, et sont investis sur des projets éthiques du territoire”, explique Ingrid-Hélène Guet. "Et en plus, je peux dépenser mes 100 Soudicy auprès de commerces qui peuvent être alimentaires, vestimentaires, énergétiques, d'acteurs qui respectent la charte et qui eux-mêmes, et c'est là la grande différence avec les autres types de paiement, comme les chèques vacances ou les chèques déjeuner, c'est qu'eux-mêmes peuvent continuer à faire circuler la monnaie”. Ce qui engrange en plus de la richesse pour le territoire. On estime que si on entre 1 000 monnaie locale plutôt que 1 000€ sur un territoire, ça lui rapporte 25 à 55 fois plus de richesses.“Donc effet social, effet démocratique, pouvoir d'agir, effet écologique, effet de solidarité, mais aussi effet économique. Donc quelque part, c'est vraiment une dynamisation du territoire avec vraiment beaucoup de beaux aspects”, précise Ingrid-Hélène Guet. “Notre but est vraiment de rappeler que la monnaie est au cœur de la transition juste. Pendant trop longtemps et peut-être encore aujourd'hui, on est vraiment sur l'idée que l'économie monétaire serait complètement en dehors de la politique. Or, la monnaie est totalement un outil de la transition écologique et de la transition sociale et, quelque part, il n'y aura pas de transition juste sans réflexion sur la monnaie”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Télémaque a été fondé il y a 20 ans avec cette idée que des jeunes sont investis, et motivés et qu’ils méritent d’être accompagnés pour rêver leur avenir et réaliser leurs rêves”, raconte Ericka Cogne. Aujourd'hui, chaque jeune Télémaque est accompagné par un mentor, de l'entreprise ou de la société civile, par un référent pédagogique qui est un professeur dans son établissement et également via des visites d'entreprises, une formation à la confiance en soi, des sorties régulières dans des lieux culturels ou sportifs, afin d’ouvrir le champ des possibles. Télémaque, ce sont 2 700 jeunes accompagnés dans 12 régions et plus de 1 100 alumni en études supérieures. “Donc près de 4 000 jeunes qui ont envie de réussir et que, venant de familles modestes, le système tire vers le bas, parce qu'ils s'autocensurent, parce que leurs parents s'autocensurent, les autocensurent, parce que le système autocensure leurs rêves, leurs envies, leurs possibilités”, raconte Ericka Cogne.Ce sont les professeurs qui les identifient dans les classes, dès la 5e en voie générale et la 2nde en voie professionnelle. Des jeunes qui participent en classe, qui font leurs devoirs, qui ont envie de réussir, mais qui évoluent dans des quartiers, dans des territoires fragiles. “Et l'idée, c'est que grâce à l'accompagnement de qualité pendant 5 ans que nous promettons à chaque jeune, et même plus quand ils sont alumni, et bien on puisse véritablement relancer l'ascenseur social en France”. En 2025, cet accompagnement s’est traduit par 72 % de mentions au baccalauréat et plus de 95 % des jeunes qui poursuivent des études supérieures quand, dans leur territoire d'origine, ils représentent en moyenne entre 20 et 30 %. Mais au-delà des résultats scolaires, on note le long du parcours un bond spectaculaire de la confiance en soi. De la 5e à la Terminale, les jeunes accompagnés gagnent plus de 20 points en la matière. Ensuite, ils améliorent d'autres compétences psychosociales absolument déterminantes pour l'ascenseur social, et notamment l'aisance à l'oral, avec plus de 42 points gagnés. Enfin, la prise d'initiative, c'est à dire la capacité à formuler une idée et à aller de l'avant, déterminants notamment lorsqu’il s’agit ensuite de trouver du travail. Et là, 92% des alumni obtiennent un CDI en moins de 6 mois. “Et contrairement à beaucoup de jeunes en France, ils sont vraiment très sereins dans leur choix d'orientation et de métier, parce qu'on a justement pris ce temps dès la 5e ou dès le début de la filière pro, pour qu'ils puissent choisir leur projet professionnel le plus en amont possible”, précise Ericka Cogne. Une sérénité partagée par Sylia Bourad, accompagnée par Télémaque, aujourd’hui étudiante en master de politique sociale à La Sorbonne. “Télémaque m'a apporté vraiment beaucoup dans mon parcours, et notamment une certaine sensibilité à ces questions d'égalité des chances, d'enjeux sociétaux. Mais ça développe aussi la culture et la curiosité de manière générale. C'est vraiment un très bon accompagnement en termes de scolarité, d'orientation, mais ça va au-delà dans le développement personnel. Et aujourd'hui, je continue à m'engager”.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“L'Institut de l’Engagement a été fondé dans la foulée du service civique, sur la base du constat que cette expérience d'engagement pour les autres permet aux jeunes de se transformer et de révéler des talents qui avaient été jusque-là ignorés du système éducatif classique”, explique Orianne Penny-Lepastier. Chaque année, l'Institut de l'Engagement accompagne un peu plus de 1 600 jeunes via ses différents programmes, vers l'accès à l'emploi, le retour en formation, la reprise d'études ou la création d'activités, soit plus de 7 000 “lauréats” depuis sa création en 2012. Ces jeunes sont donc accompagnés pendant un an pour leur projet, à la fois de manière individuelle, mais aussi collective, ce qui se matérialise notamment via les universités de l'engagement, qui sont des événements en présentiel de plusieurs jours au cours desquels ils vont pouvoir rencontrer des personnalités, artistes, intellectuels, entrepreneurs, représentants des institutions. L’Institut propose aussi, via son programme de mentorat, la mise en relation des jeunes avec des professionnels, notamment dans les entreprises partenaires.Aujourd'hui, la question de l'engagement répond à une demande forte de la part des jeunes. “C'est à dire que dans un monde en crise, l'écrasante majorité des jeunes, 8 sur 10 à peu près, se disent prêts à s'engager pour des causes qui leur tiennent à cœur. Donc c'est extrêmement positif et c'est important qu'on puisse y répondre, aussi pour renforcer la cohésion sociale et la confiance entre les différentes générations, et entre les jeunes et les institutions”, explique Orianne Penny-Lepastier. “L'Institut a été créé sur la base de la conviction que cet engagement-là, cette force, cette étincelle qui donne envie aux jeunes d'aller plus loin, de donner de leur temps et de leur énergie pour une cause, permet aussi de les transformer. Et ça fait partie des rares sujets qui sont ouverts à tous les jeunes, qu'ils aient un CAP ou qu'ils aient fait Polytechnique, ils peuvent donner du temps pour les autres. Et donc c'est un puissant moteur en termes d'égalité des chances. Et c'est la raison pour laquelle l'Institut a été créé, pour utiliser ce levier-là pour renforcer l'égalité des chances, en particulier dans l'accès à l'enseignement supérieur. Pour nous, c'est une vraie manière de révolutionner l'accès à l'enseignement supérieur sur la base de qualités différentes que celles qui ont pu être développées dans le système éducatif”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"L'objectif d’Helios, c'est de remettre la responsabilité sociétale de la banque au centre pour apporter plus de transparence à l'utilisateur sur ce que la banque fait de son argent et de réaliser 100% de financements vers des secteurs de la transition écologique, donc vers les énergies renouvelables, la mobilité bas carbone, l'agriculture durable”, explique Maeva Courtois.En effet, les banques françaises émettent 8 fois les émissions de CO 2 de la France entière juste via leurs investissements, selon divers rapports. Ainsi, elles peuvent décider d’allouer l’argent de nos comptes épargne vers une nouvelle centrale à charbon, un nouveau projet pétrolier, qui vont émettre du CO 2 par leur utilisation.“Donc il y a vraiment un enjeu à pouvoir réfléchir et participer à ce que l'argent aille développer de nouveaux services, de nouveaux produits qui soient plus responsables et qui répondent aux enjeux du réchauffement climatique, pour pouvoir repenser nos façons de consommer et de produire”, explique Maeva Courtois. "Et ça, c'est le pari d'Hélios, pouvoir flécher l'argent, faire en sorte que chacun d'entre nous, quels que soient ses moyens, puisse participer à financer la transition écologique".L'épargne financière des Français représente 6 000 milliards d'euros. Depuis 2020, Hélios a orienté quelques 15 millions d'euros vers des projets de la transition écologique. "Ça fait aujourd'hui 3 ans qu'Helios est le compte le plus vert de France, donc avec l'impact carbone le plus faible, soit 5 fois moins que les banques traditionnelles", précise Maeva Courtois. "C'est à dire que quand je mets 1€ chez Helios, mon impact sur la planète est 5 fois plus faible que dans une banque française traditionnelle"."Et ça, ça parle beaucoup à une partie de la population, qui se rend compte du pouvoir de l'argent sans avoir réellement à changer ses habitudes, puisque je retrouve toute la gamme de services chez Helios, compte courant, compte joint, compte premium, mais aussi épargne, investissement et des outils pour m'aider à mettre de l'argent de côté. Donc on arrive à répondre aux demandes clients qui remettent la responsabilité de financer l'avenir sur l'accès au financier", conclut Maeva Courtois. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Idéateurs, c'est un programme pédagogique qui permet aux jeunes, à partir de 8 ans, jusqu'à 25 ans et plus, de développer des compétences, de croire en leur projet et aussi de retrouver confiance, dans la vie personnelle comme dans leurs choix de formation, d'études ou leur recherche d'emploi."On dit souvent que le monde du travail, c'est le monde de l'entreprise”, raconte Kalya Sampo. “Sauf que non ! En fait, le monde du travail, c'est une multitude de mondes où il y a les fonctionnaires, les collectivités territoriales, les entreprises, les associations, les auto-entrepreneurs. Donc c'est à toi, en tant que jeune, de développer ta voie et de choisir ce que tu veux faire par rapport à ce que tu es”. Et pour cela, Les Idéateurs mettent en place des parcours pédagogiques axés sur l'entrepreneuriat, méthode utilisée pour qu’ils puissent se mettre en action, partir d’un problème et trouver des solutions, travailler aussi sur les codes de l'entreprise, du monde socioprofessionnel, tout ce qui est confiance en soi et gestion du stress également."Je pense que ce qu’on apporte aussi c’est de la bienveillance”, explique Kalya Sampo. “Parce qu'il y a un manque d'espoir, on n’a plus confiance en l'avenir. Et c'est vrai que quand on crée le lien en disant, tu peux croire aux autres, quand tu es en difficulté, tu peux toujours compter sur une personne, une structure, une association, qu'on parle d'inclusion, ça peut permettre d'ouvrir le champ des possibles et de créer des vocations". "Donc c'est pour ça que pour moi, toutes ces questions d'inclusion sont importantes parce que c'est la transmission, c'est la bienveillance, c'est l'écoute et c'est le partage. Et du coup, je pense que si ces notions sont réunies, ça peut, en tout cas je l'espère, avoir un impact auprès de la société en général”, conclut Kalya Sampo. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mentorat, c'est une relation individuelle entre un jeune et une personne bénévole qu'on appelle un mentor et qui va accompagner ce jeune pendant au moins 6 mois, en étant à l'écoute de ses besoins, de ses attentes et en l'aidant à cheminer dans son parcours éducatif et jusqu'à son insertion professionnelle. Le mentor peut aussi bien accompagner un enfant de 6 ans, un adolescent de 13 ans, un lycéen de 17 ans ou un jeune adulte de 27 ans, et répondre ainsi tout autant à des enjeux liés à la scolarité, l'aide à l'orientation, l'ouverture socioculturelle ou encore à l'insertion professionnelle. "Mais plus largement, le mentorat a pour objectif d'ouvrir le champ des possibles, les perspectives, pour ces jeunes qui sont accompagnés en les aidant à penser plus loin, rêver plus haut, pour faire tomber les barrières qu'ils peuvent connaître, une éventuelle autocensure, et surtout les déterminismes sociaux qu'ils peuvent subir", précise Nicolas Viennot. De la même manière que les mentorés sont de diverses origines et ont des âges variés, les mentors peuvent être soit des lycéens, soit des étudiants, soit des personnes en activité, soit des retraités. Et parmi les personnes en activité, on peut trouver des salariés, mais aussi des auto-entrepreneurs ou des agents publics. "L'idée à retenir, c'est que n'importe qui peut devenir mentor dès lors qu'il a envie de s'engager, de se mettre à l'écoute d'un jeune et de donner un peu de son temps pour cheminer avec ce jeune pendant au moins 6 mois avec des rencontres régulières", explique Nicolas Viennot. "Donc, on n'a pas besoin de compétences techniques pour devenir mentor. En revanche, il faut cette appétence et cette vocation à être curieux, à l'écoute".Chaque année, ce sont 160 000 jeunes accompagnés par le Collectif Mentorat et donc 160 000 mentors. "Donc le mentorat a un impact sur la société plus largement, au-delà de la relation interindividuelle, puisque ce sont 32 0000 personnes concernées chaque année", explique Nicolas Viennot."Ça fait un effet masse et donc le mentorat contribue à créer une société de liens entre des générations différentes, puisque le mentor est bien souvent plus âgé que le jeune, à tisser des liens entre des personnes de milieux sociaux différents, puisque les jeunes sont bien souvent de milieux sociaux moins favorisés que leur mentor. Et donc tout ça contribue à faire société, et à provoquer et entretenir un dialogue entre les générations, entre les milieux sociaux. Et donc ça contribue à réparer un une société fracturée". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Un tiers-lieu, c'est un lieu qui va hybrider plusieurs activités”, explique Yolaine Proult. “Donc on ne le définit pas tant par une activité, mais pas tant non plus par ses activités parce que c'est plutôt un process. Ce sont des lieux qui vont émerger en réponse aux besoins d'un territoire. Et c'est pour ça qu'on a autant de diversité dans l'écosystème”.Un tiers-lieu, c’est ce qu’on y met et cela évolue en permanence, mais ça va toujours émerger d'un projet citoyen, de personnes, de collectifs qui vont se mettre ensemble et vont chercher et créer des solutions, de mobilité, d'alimentation, culturelles, de coworking. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles on en retrouve beaucoup en dehors des métropoles, là où il y a moins de services et donc moins d'accès à ceux-ci.Ce mot tiers-lieu naît à la fin des années 80 aux États-Unis, nous explique Yolaine Proult, d’un sociologue, Ray Oldenburg, qui pose le concept de tiers-lieu, de third place, parce que ce n'est ni la first place, la maison, la résidence, ni la 2nd place, le travail, le bureau. Donc entre les 2, on a la third place, qu'il qualifie comme un lieu de convivialité, de sociabilité, où on aime à se retrouver et faire des choses ensemble. C'est par la rencontre en fait des différentes personnes qui vont le fréquenter que vont naître des envies, des projets. France Tiers-Lieux est un groupement d'intérêt public, sur une politique lancée pour soutenir justement le déploiement de ces projets et donc de services dans les territoires où il y en a peu. “Donc l'État a décidé d'encourager et de soutenir ces lieux-là dans leur développement. Et nous, on a pour rôle de co-construire la politique publique. On est un peu ce trait d'union entre les institutions d'un côté, et les acteurs de terrain de l'autre, et on essaie d'acculturer aussi beaucoup l'État et les institutions à ce que sont les tiers-lieux, à ce qu'ils produisent, à l'innovation, à l'expérimentation qu'ils permettent de réaliser dans les territoires”. Et puis France Tiers-Lieux accompagne les porteurs de projets à développer leur modèle, via des actions d'animation, des rencontres nationales entre les acteurs, des communautés apprenantes, de ressources outillantes pour consolider, renforcer ces modèles qui parfois sont encore fragiles. En 2018, on dénombrait 1 800 tiers-lieux en France. En 2023, ils étaient 3 500 et aujourd'hui on en compte près de 4 000. “Des créations qui viennent répondre à un besoin très fort de recréer du lien, des espaces où on se rencontre, on se voit, on fait des choses ensemble. Et en même temps, c’est la réponse à une nouvelle flexibilité de pouvoir vivre un peu en dehors des grands centres urbains. Et puis on voit qu'on est obligé de réinventer nos modèles sur des enjeux de société très forts. Et ces lieux-là sont vraiment des endroits qui s'attachent à ces questions-là, de mobilité, de transition écologique, d'alimentation durable". "Ce sont aussi des citoyens qui se disent, face peut-être à l'incapacité aussi du politique parfois de répondre à ça, au niveau local, on va se mettre ensemble, on va porter des solutions hyper pragmatiques, mais qui vont, à petite échelle, pouvoir changer les choses”, conclut Yolaine Proult.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“L'objectif des Écoruches, ça va être de changer le monde donc faire que les gens changent et pour cela, il faut qu'ils aient des prises de conscience. Et plus on est nombreux à changer, plus l'effet de transition et de mouvement va être important”, explique Julien Perez. “Et les entreprises vont nous permettre d'avoir accès à beaucoup plus de personnes en une seule fois”. C'est ainsi que les Écoruches vont pouvoir entrer en contact avec les collaborateurs, qui eux-mêmes vont pouvoir transmettre ces valeurs en interne dans l'entreprise, mais aussi à leur réseau personnel et impacter ainsi le plus de personnes. "Concrètement, on va créer un lien le plus fort possible entre l'entreprise, les collaborateurs et les abeilles. Donc on va aller installer des ruches sur le site même de l’entreprise et ensuite on va créer du lien”, explique Julien Perez. Une ruche une fois installée va nécessiter des visites régulières de l’apiculteur, de l’ordre de 10 à 15 fois par an. L’occasion alors de faire participer les équipes, de leur faire enfiler des tenues spéciales et de leur proposer d’aller rendre visite aux abeilles. L’occasion aussi d’ateliers et de conférences autour de la vie des abeilles et de la biodiversité. “Il faut sauver la biodiversité parce qu'elle est source d'apprentissage”, précise Julien Perez. “L'idée des Écoruches, c'est de remettre l'humain en position d’élève de la Nature. La première chose quand on est élève et qu'on veut apprendre quelque chose, c'est l'observation. Donc on va observer ce qui se passe dans la ruche, la communication, la démocratie, l'intelligence collective de la ruche". "Qu'est-ce qu'on va apprendre de ça ? Qu'est-ce qu'on peut en ressortir pour nous dans nos propres process, dans notre propre entreprise, en termes de communication, de performance collective, de distribution des rôles, d'évolution de carrière ? Tout est calculé dans une ruche et il y a plein de choses dont on peut s'inspirer". Et les entreprises y gagnent aussi une opportunité fédératrice. Bien souvent, ce sont les collaborateurs qui portent et valorisent ces projets-là en interne. "La biodiversité, pour nous, c'est une source d'apprentissage, c'est une opportunité pour évoluer, pour être plus grand. Et c'est pour ça qu'il faut la préserver", conclut Julien Perez. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment faire en sorte que les artisans d'art ne soient plus seuls ?
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Comment aider les artisans d'art à rayonner ?
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L’École des XV se présente comme un soutien agréé de l'Éducation Nationale. C’est ainsi que les jeunes sont fléchés vers la structure par leurs professeurs principaux, CPE, principaux de collège ou directeurs d’écoles primaires, qui repèrent des enfants qui, par leur fragilité sociale, subissent un ruissellement sur leur scolarité."Ce sont des enfants qui sont en voie de décrochage”, explique Grégory Vignier. “Et si on ne fait rien, on sait qu’ils vont finir leur scolarité de collège avec de grandes difficultés qui les empêcheront d'accéder à l'orientation de leur choix”. Alors ces enfants, qu’ils soient filles ou garçons, ont soit des problématiques de comportement, qui affectent leur scolarité, soit d'apprentissage, en raison de troubles multidys ou encore d’un manque d'accompagnement à la maison pour diverses raisons. “Il y a plus de 75 000 enfants qui échouent chaque année à l'école en France. C'est un peu moins qu'il y a 10 ans, mais c'est toujours un chiffre très important, surtout quand on le met en rapport avec les inégalités sociales et ce fameux déterminisme social”, explique Grégory Vignier. En effet, quand 40% des enfants de cadres vont accéder à l'université, ce sera le cas pour seulement 5% des enfants d'ouvriers. Par ailleurs, le décrochage scolaire représente un coût de 340 000€ par décrocheur scolaire pour la collectivité. Quand l’École des XV remet ces enfants dans le système pour 20 000€ sur 4 ans. Un programme gratuit pour eux, mais pris en charge par du mécénat.Une réussite qui passe par 4 piliers. D'abord, l’assiduité. Ce sont 12h de présence nécessaire par semaine, plus la moitié des vacances scolaires et ce, pendant 4 à 5 ans. Ensuite, l’encadrement, avec 4 enfants maximum par adulte, lequel est assuré des personnels très qualifiés, éducatrices ou éducateurs spécialisés, enseignants et éducateurs de rugby. Et le 4e pilier, c'est la solidarité. “C'est un programme qui existe grâce au mécénat de compétences prodigué par les entreprises”, raconte Grégory Vignier. “Les bénévoles viennent aider les enfants à faire leurs devoirs, par exemple. Ça peut être du mécénat matériel pour des fournitures scolaires”. Ou encore du mécénat financier qui permet la gratuité du parcours pour les enfants. Un programme de réussite scolaire, donc, qui va être renforcé par un programme de réussite éducative qui lui, est fondé sur les valeurs du rugby. Il s’agira d’apprendre à gérer ses émotions, à appréhender l'égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, ou encore de travailler sur la laïcité. Des idées dont on ne va pas simplement parler, mais qu'on va mettre en application sur le terrain. “Ils vont se créer une communauté et vont apprendre que quand ils travaillent les valeurs du respect, de l'engagement, du dépassement de soi et de la mixité, ils vont pouvoir aussi l'appliquer en salle de classe et partout ailleurs”, explique Grégory Vignier. “Notre principal objectif, c’est de les accompagner sur un choix d'orientation scolaire, en plus de leur réussite et de leur savoir-être qu'ils auront acquis pour devenir des citoyens épanouis. Et depuis 11 ans, l’École des XV a fait ses preuves. “Aujourd'hui, tous nos jeunes sont en emploi ou en études, et ils sont devenus des jeunes adultes ou des adultes épanouis, avec des parcours très variés. Et quand ils reviennent nous voir, ils nous disent "Vous savez, ça m'a beaucoup servi, j'ai confiance en moi et je sais que je peux réussir si je travaille. Je n'ai pas de limites. Ce n’est pas parce que je viens du quartier que je ne réussirai pas. C'est un frein, il ne faut pas se le cacher, mais ils se sont forgés une volonté et une abnégation qui dépassent souvent celle de bien d'autres enfants”, conclut Grégory Vignier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’idée d’App’Inès est née d'une problématique familiale. En effet, le frère d’Adrien Bourzat est lui-même infirmier libéral. “Je ne le voyais jamais aux fêtes de famille, tout simplement parce qu'il avait des difficultés à se faire remplacer et donc à quitter son cabinet”, raconte l’entrepreneur. “Il doit assurer ce qu'on appelle la continuité des soins, soigner les patients en toutes circonstances”. Adrien Bourzat réalise alors que les soignants n’ont pas les formations initiales pour bien recruter, ni les bons outils. “Ils ont des petits groupes Facebook ou WhatsApp pour échanger. C'est assez confidentiel et par conséquent très compliqué pour entrer en relation pour des missions de remplacement”, explique-t-il. Alors si l’outil n’existe pas. Il va le créer. Donc App’Inès se veut être une solution permettant aux soignants de se mettre en relation pour des missions de remplacement, de collaboration, d'assistanat et depuis peu, même trouver un job en salariat. L’inscription est gratuite. Les remplaçants sont alertés directement sur leur téléphone et par mail de la mission. Ils peuvent ensuite tout simplement postuler et échanger directement via une messagerie sécurisée. "Mais on n'est pas simplement un site de petites annonces”, insiste Adrien Bourzat. “On a mis en place un outil innovant, avec de l'intelligence artificielle pour vraiment faciliter et accélérer le recrutement. A côté de ça, on essaie d'évangéliser, parce que pendant le Covid on a tous tapé sur des casseroles dans la rue, mais après ça s’est éteint. Pour la grande majorité, les soignants n’ont pas vu leur revenu augmenter depuis, ils continuent de souffrir en silence et ils ont besoin d'être aidés. Ça passe par des innovations comme App'Inès, mais aussi par du soutien moral, ce qu’on continue de faire auprès de ces professionnels également”. Une solution créée aussi pour endiguer la désertification médicale. “Je connais bien. J'ai créé ma société au fin fond de la Corrèze, où il est difficile de trouver un soignant. Et donc fluidifier le parcours des professionnels de santé et le maillage territorial des soignants partout en France, c'est un véritable enjeu pour nous”, conclut Adrien Bourzat. “On essaie de rendre les soignants les plus heureux possibles. Parce qu’un soignant plus heureux, ce sont des patients en meilleure santé”, conclut Adrien Bourzat. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Nous sommes l'unique offre solidaire de ce type aujourd'hui”, annonce Héloïse Lassoudière. Et ceci pour 3 raisons, explique-t-elle. La première, à chaque fois qu'un bénéficiaire, c’est-à-dire un salarié, va utiliser un chèque cadeau Hool dans les enseignes qu'il souhaite, soit plus de 600 partenaires, il va générer un don gratuit pour l'association de son choix. “Mais le don ne mange pas le montant du chèque cadeau. On appelle ça le don gratuit", précise-t-elle. Ensuite, tout ou partie du montant du chèque cadeau est transformable en don. Par exemple, sur un chèque de 100€, vous pouvez tout à fait utiliser 50€ dans une enseigne et ensuite flécher les autres 50€ à une association de votre choix. Et enfin, chaque année, un volume de chèques cadeaux n'est jamais utilisé. On appelle ce montant-là le “perdu périmé”. Avec Hool, l'entité acheteuse a trois solutions. Soit elle se fait rembourser, soit elle garde la somme pour des commandes à venir, soit elle peut la transformer en don pour une ou plusieurs associations. Hool se veut une véritable plateforme de financement pour les 120 à 130 associations avec lesquelles elle collabore partout en France, pour lesquelles le service est entièrement gratuit. En 2025, Hool a fléché un peu plus d’un demi-million d’euros de dons auprès de ces associations. "On propose une solution innovante de mécénat”, explique Héloïse Lassoudière. “Aujourd'hui en France, il y a à peu près une trentaine de plateformes de financement différentes. On est tous cousins, avec l'arrondi en caisse, l'arrondi sur salaire, le moteur de recherche Lilo. Nous, on s'est positionné sur ce marché du chèque cadeau qui est estimé à 4 milliards d'euros par an en France. Et à chaque fois qu'on gagne un euro, on va flécher 50 centimes à une association”. Aujourd’hui, Hool ce sont plus de 100 000 donateurs et plus de 120 associations. “Donc on va travailler sur cette data pour renforcer ce mécénat, cette communauté de donateurs et d'associations bénéficiaires”, s’enthousiasme Héloïse Lassoudière. “Les associations crient famine au niveau des budgets. Alors on est en train de monter un autre projet, qui va s'appeler Hool Collect, et qui va pousser cette solution-là pour aller chercher toujours plus de fonds pour les associations”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“InSite a pour objectif de faire battre le cœur des villages”, s'enthousiasme Élodie Tesson. “On a fait le constat qu'il y avait des élus, des habitants, des associations qui agissaient quotidiennement dans les territoires ruraux, dans les villages, mais dans le plus grand anonymat et avec très peu de moyens. Et on a aussi fait le constat que la jeunesse avait envie de s'engager autrement, pas forcément de partir à l'autre bout du monde pour être utile”.C'est ainsi qu’InSite a développé un concept de volontariat rural, qui permet à des jeunes d'aller vivre pendant 6 mois dans des villages d'environ 500 habitants en France pour aider à la fois les équipes municipales, les élus et les habitants à développer des projets autour du lien social intergénérationnel, de la culture et du patrimoine, mais aussi des questions environnementales.“Pour certains de ces jeunes, c'est une première expérience de décohabitation, donc ça développe des compétences de savoir-être et de savoir-faire, notamment de confiance en soi, de prise de parole en public”, raconte Élodie Tesson. “C'est une expérience d'engagement, de vie démocratique aussi puisqu’ils voient comment leurs projets ont un impact auprès de la collectivité”. Du côté des communes, cela permet de bénéficier d’une énergie "jeunesse" pour développer des projets, mettre en œuvre des idées, dynamiser les territoires, mobiliser aussi les habitants en recréant des dynamiques, grâce à l'effet catalyseur de ces jeunes, recréer des espaces de convivialité dans les villages en participant à des actions communes. “Donc l'un des enjeux, c'est faire ensemble, se redécouvrir et créer des espaces de mobilisation, d'implication pour les habitants au sein des communes”, explique Élodie Tesson. “Pour nous, ça fait bouger des représentations, des préjugés, des clichés. Ça montre une autre image de la ruralité, dynamique, innovante, joyeuse et solidaire”.Aujourd'hui, à l’issue de leur volontariat, quasiment 17% des jeunes s'installent ou restent vivre dans le bassin de vie dans lequel ils ont mené leur action. “Ce qui montre aussi que l'expérience est réussie, mais aussi que les territoires ruraux sont désirables. Ce qui change tout, c'est le fait d'habiter. On ne vient pas juste mener une action, un projet d'engagement. En étant habitant, on est aussi voisin et ça crée des solidarités de proximité qui permettent de vivre une expérience plus personnelle, d'habiter quelque part et de vivre avec d'autres, et parfois avec des gens qu'on n'aurait pas forcément rencontrés", conclut Élodie Tesson. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment la technologie permet de soulager le travail des soignants ?
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Comment répondre aux besoins des professionnels avec la technologie ?
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“MyFood est parti d’un constat, celui de problématiques autour de la nutrition, de l'alimentation, de l'agriculture”, explique Matthieu Urban. “Les gens perdent de plus en plus confiance dans le système, cherchent à reprendre la main sur ce qu'ils mangent, que ce soit d'un point de vue qualité, financier ou environnemental. Et la manière la plus ultime, c'est de produire par soi-même et c'est cette possibilité-là qu’on donne aux familles, à travers un outil de production”. Car s’il y a bien cette tendance de société au retour vers le faire soi-même, vers l'autonomie de l'habitat de manière plus générale, on est très vite confronté à des problématiques lorsque l'on essaie de jardiner, comme le manque de temps, de place, de connaissances ou encore les aléas de la météo. L’idée étant de s’affranchir de ces difficultés via une serre innovante, qui ne nécessiterait qu’une à deux heures de travail par semaine. “On a évacué tout ce qui était pénible et chronophage, avec le recours à l'aquaponie et à la bioponie, des techniques de culture hors sol automatisées et complètement écologiques”, explique Matthieu Urban. “On a un système sous serre avec des paramètres à surveiller. La serre est équipée de capteurs qui vont donner de l'information sur l'état de du système et permettre aux gens de prendre facilement la main sur l'outil”. Un degré d’autonomisation suffisant pouvoir partir en week-end ou en vacances plusieurs semaines sans que le système ne cesse de fonctionner. "Mais il faut régulièrement planter, récolter, remplir le distributeur de nourriture pour les poissons”, tempère Matthieu Urban. "Ça ne se fait pas tout seul non plus”. Au final, la solution est conçue pour apporter ce dont une famille a besoin dans son panier quotidien, en termes de diversité de légumes et de fruits. “Les fruits et légumes, c'est le pôle de dépenses familiales qui a subi le plus d'inflation en 10 ans, soit +70%”, explique Matthieu Urban. "En moyenne, une famille va y consacrer entre 175 et 200€ par mois, selon une étude de Familles rurales. Nous, on va se caler sur ces dépenses-là pour savoir quel est le type de serre qu'il va falloir déployer pour correspondre à ce besoin de consommation, dans l'optique de donner un retour sur investissement d'environ 5 ans”. “Donc on arrive à produire local, zéro déchets, frais toute l'année et en plus la serre peut être en circulaire, c'est à dire qu'elle peut produire sa propre électricité avec des panneaux solaires et récupérer de l'eau de pluie pour faire fonctionner le système. Il n'y a pas de rejet parce qu'ils sont directement utilisés dans les bacs des cultures en terre à côté. Ça évite aussi d'aller au supermarché acheter ces légumes qui viennent des 4 coins de la planète, emballés dans du plastique. Ça évite en fait toutes les externalités environnementales qu'on peut connaître aujourd'hui sur l'alimentation”, conclut Matthieu Urban. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans toutes structures cofondées par Jonathan Jeremiasz, le point commun est le fait de s'intéresser à la mobilisation citoyenne en face à face. Dans le cas de L'Agence Solidaire, il s'agit de recruter les citoyens comme donateurs d'associations d'intérêt général, donc de faire de la collecte de fonds, du fundraising, essentiellement dans la rue, mais aussi en magasin. “Ce sont les jeunes gens que vous croisez à la sortie des métros un peu partout en France et qui vont à la rencontre des gens pour leur proposer de devenir donateurs réguliers, donc par prélèvement automatique, pour de grandes associations comme Médecins du monde, Action contre la faim, Handicap international ou autres”, explique Jonathan Jeremiasz qui, lui-même a pratiqué cette activité pour Greenpeace et WWF lorsqu’il était étudiant. Même idée derrière Voix publique, qui organise des opérations de mobilisation en face à face, mais pour accompagner les citoyens dans leur passage à une action directe, immédiate pour une cause, et qui agit dans 3 domaines, l'environnement, la santé et la démocratie participative. En environnement, l’agence opère de grandes campagnes de tri des déchets en porte à porte pour des mandataires telles que les collectivités locales. L'idée est de sensibiliser les citoyens, tout en leur remettant du matériel de tri ou de compost chez eux. Mais aussi des campagnes de recrutement de donneurs de sang sur les lieux publics pour l’Etablissement français de du sang.Enfin, elle accompagne les collectivités locales dans la mise en œuvre concrète de leur budget participatif ou de leurs dispositifs de concertations. “L'idée, c'est vraiment la mobilisation du dernier mètre”, explique Jonathan Jeremiasz. “C'est là où les autres outils de communication échouent et où il ne reste plus que le face à face pour faire franchir le pas de l'engagement citoyen. Quand il s'agit d'aller donner son sang ou de changer de comportement en termes de tri des déchets, il faut qu'il y ait un humain face à vous qui vous explique comment faire, en quoi ça consiste, quels sont les intérêts. Pareil pour donner votre argent à une association. Et aussi pour aller chercher de jeunes donateurs. On n'a pas trouvé mieux que le face à face pour convaincre des jeunes et plus largement convaincre de s'engager dans la durée”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"La sédentarité nous fait du mal au corps et à l'esprit et on en n'est pas forcément conscient parce qu'on est habitué à ça depuis tout petit, à être assis, à être enfermé dans une salle”, explique Angélique Baldin-Perletti. Les deux amies, qui ont travaillé dans les ressources humaines, et le management, font le terrible constat des conséquences physiques et mentales de la sédentarité sur les collaborateurs de leurs sociétés respectives au fil des années. C’est ainsi qu’elles décident de prendre directement le problème à bras le corps en déployant des solutions au sein même des entreprises, en créant En Moov'ement. "On fait essentiellement de la sensibilisation avec un jeu qu’on a appelé le jeu Moov”, raconte Claire Hebrard. “C'est un atelier ludique et de cohésion. L'idée est de faire comprendre l’importance de bouger plus pour la santé physique et mentale, avant de coconstruire des solutions adaptées”. Ainsi, l’important n’est pas de faire du sport, qui nécessite temps et organisation, mais de pratiquer une activité physique. L’OMS préconise de bouger 1 à 2 minutes toutes les 30 minutes. “L’idée étant de travailler différemment, étant debout par exemple, en mouvement et parfois en nature, faire juste une pause active, un exercice de renforcement ou un étirement, ou aller chercher son café”, propose Angélique Berlin-Perletti. “Plus vite on avoir cette prise de conscience, plus vite on va mettre du mouvement dans son quotidien et mieux on se sentira, aussi bien dans notre corps que dans notre tête”. En Moov’ement accompagne notamment des managers à réaliser leurs entretiens individuels ou de fixation d'objectifs en marchant, leurs réunions d’équipe en mouvement en intérieur, ou en extérieur quand le temps le permet. “Les collaborateurs sont debout, ils sont actifs, ils travaillent beaucoup mieux, ils intègrent plus. L'apprentissage est complètement différent. Et puis, ils sont surtout heureux d'aller en formation parce que ça va aussi générer de la cohésion d'équipe”, précise Claire Hebrard. “La sécurité sociale et autres voient qu'il y a énormément de problèmes liés à la sédentarité, de l’ordre des troubles musculosquelettiques, du mal de dos ou encore de santé mentale. A tel point que des subventions sont fléchées vers les entreprises pour enrayer ce phénomène”. “On le fait pour nous, on l’inculque à nos enfants, de la même manière qu’on l’inculque aux collaborateurs”, conclut Claire Hebrard. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Je mets en musique, en lumière, des actions que nos clients engagent, par exemple, pour lutter contre les discriminations ou encore promouvoir l'égalité femmes-hommes dans leur écosystème”, explique Anne-Cécile Sarfati. Par exemple pour sensibiliser contre le harcèlement sexuel, améliorer l'accession des femmes à des postes à responsabilités, faciliter le retour de congé de maternité. Que ce soit pour des entreprises privées ou des organisations publiques. Des structures qui se servent de cette communication interne, de cette pédagogie, pour ensuite faire éclore des problèmes et pouvoir les régler. ACTUALLY produit également un podcast sur la mobilité sociale, qui donne la parole à des femmes et des hommes de professions et d'âges différents, et d'origines différentes, qui ont pris l'ascenseur social en France et “qui, d’une certaine manière, renvoient l’ascenseur en acceptant de parler de leur parcours, mais aussi et tout simplement en ayant des engagements dans des associations ou en faisant du mentoring”. A cela s’ajoutent des hors séries avec des associations qui racontent leurs actions pour l'égalité des chances, mais aussi des experts et chercheurs. "On essaie d'inspirer des jeunes au début de leur parcours d'ascenseur social, à l'âge où ils sont déjà en études, dans une trajectoire, mais qui maqueraient de rôles modèles”, raconte Anne-Cécile Sarfati. “Je crois que, par nos actions, ce qu'on change, c'est le récit. Je pense qu’on inspire, qu’on redonne du désir, de l'espoir et du concret. C'est pour ça que je suis très active dans l'écosystème égalité des chances avec le collectif de l'Ascenseur. Parce que quand on est ensemble, on est plus fort, et ce qu'on fait, ce sont peut-être des gouttes d'eau, mais ça a de l'intérêt et j'espère de l'impact”.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.




















