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YumTravel, c'est une toute jeune plateforme lancée en mars 2025, avec aujourd’hui l’essentiel de ses annonces sur le territoire métropolitain, mais aussi sur l’île de la Réunion, aux Pays-Bas ou encore en Belgique. Le principe est simple. On se connecte sur la plateforme et on s’inscrit en tant que voyageur ou hôte, ou les deux, pour le coût d’un abonnement annuel. En tant qu’hôte, on peut offrir des repas chez soi, mais cela nous paraît trop engageant, on peut aussi proposer un pique-nique en extérieur, dans un parc ou à la plage. L’invité peut-être un backpacker de passage, ou un primo-arrivant dans une région qui souhaite nouer des contacts. Les hôtes sont parfois des professionnels de la restauration, des habitués des voyages eux-mêmes ou encore des retraités en quête de lien. L’essentiel est de partager un moment, se sentir à l’aise, dans la bienveillance, accueilli comme on est, en découvrant les spécialités locales. “On a mis au point une charte qui engage les hôtes, dans la mesure du possible, à proposer des produits frais qui viennent de moins de 100 km autour de chez eux. C'est l'essence de la plateforme qui se veut éthique, mais aussi inclusive”, précise Annick Boisset. On peut, en effet, renseigner si les repas proposés sont végétariens, sans gluten, respectent des régimes alimentaires spécifiques, si les animaux sont les bienvenus, si le logement est accessible aux personnes en situation de handicap, si l’accueil est LGBTQIA+ friendly. "En fait, le repas, c'est vraiment le prétexte à la rencontre”, explique Annick Boisset. “J'ai coutume de dire que YumTravel est un peu le couchsurfing du repas. Quand on est couchsurfeur, on va dormir chez des gens, mais on ne fait pas que profiter d'un canapé. C'est aussi tout ce qui va se passer dans cette soirée qu'on va partager. YumTravel va donc permettre, au travers du repas, de comprendre chez qui on est, de comprendre la culture”. "On est dans une rencontre authentique, mais sans un échange monétarisé qui fausse l'expérience et qui génère des attentes”, explique Annick Boisset. “Du coup, ça crée vraiment du lien social”.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"L'objectif de l'association, c'est de développer un parcours de soins qui soit spécifiquement dédié aux symptômes corporels et relationnels des femmes victimes de violences”, explique Indira Chowdhury. Le premier volet, chez Orphéos, est le parcours thérapeutique spécialisé, avec des psychologues formés au psychotrauma et avec une perspective féministe du soin, c’est-à-dire "le fait de prendre en considération que, en tant que femme, on subit des violences liées au patriarcat et donc que le système social, le patriarcat, dans lequel on évolue a un impact sur notre santé”.Le 2e volet est celui du développement d'outils de psychoéducation à destination du grand public, des professionnels de santé et des institutions politiques. Des outils inspirés par la propre expérience d’Indira Chowdhury qui, après avoir été elle-même victime de violences, n’a pas trouvé de salut dans les thérapies traditionnelles. “Des thérapies qui ont fini par me mettre en danger parce qu'elles me faisaient ressasser mon trauma sans jamais me proposer de construire autre chose de positif. Et puis, je n’arrivais toujours pas à habiter mon corps ni à construire de relations”. C’est finalement par la danse qu'elle parvient à retrouver des sensations corporelles, l'usage de ce corps avec qui elle ne communiquait plus. La danse qu’elle a choisi d’associer à la médiation par les chevaux, "qui offre un espace où les femmes victimes de violences peuvent revivre un corps-à-corps sans avoir l'impression qu'elles vont être violentées”, explique Indira Chowhury. “Le cheval offre un espace où elles vont pouvoir à nouveau se sentir vulnérables et en confiance. Et le cheval, c'est aussi un animal très précieux parce qu'il est un miroir de tout ce qui se passe à l'intérieur de nous. Il va nous montrer ce qui nous empêche de nous connecter au présent et donc de nous construire”. “Par leur corps, par la relation, grâce à la danse, grâce au groupe, grâce aux chevaux, ces femmes vont vivre des expériences positives, où elles se sentent respectées, aimées, dignes, belles. C'est de l'information qu'elles vont coder et pouvoir utiliser ensuite dans leur quotidien et s'ouvrir”, conclut Indira Chowdhury. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Notre manière de créer de l'impact, c'est à travers les acteurs associatifs de l'entrepreneuriat, qui développent les compétences entrepreneuriales, débloquent l'envie d'entreprendre, accompagnent les entrepreneurs vers la réussite de leurs projets et parfois aussi quand ils sont en difficulté pour qu'ils puissent rebondir”, explique Thibault de Saint Simon. Donc la Fondation Entreprendre accompagne tout ce tissu associatif de l'entrepreneuriat, pour lui permettre de se structurer, d'innover et de développer sa capacité d'action. Et l’impact sur la pérennité des projets est colossal. En effet, on note un taux de survie de 70 à 95% à 5 ans lorsque les entrepreneurs sont accompagnés par des acteurs associatifs financés par la Fondation, quand il ne dépasse pas les 60% pour les autres. L'idée étant de faire de l'entrepreneuriat un levier pour agir sur trois enjeux majeurs : l’égalité des chances, la revitalisation des territoires et l’utilité qu’il peut avoir pour la société. “Entreprendre, historiquement, c'est monter un modèle économique avec un projet", rappelle Thibault de Saint Simon. “Aujourd'hui, il faut dépasser le sujet du seul modèle économique, mais aussi prononcer son projet au regard des enjeux sociaux, environnementaux et donc pouvoir accompagner l'émergence d'entrepreneurs qui soient à la fois résilients économiquement, mais aussi contributifs aux enjeux de société”. “Et nous on est convaincus que l'entrepreneuriat, quand il est fait de manière engagée, sincère, authentique, peut avoir à la fois un impact, en créant de l'emploi. Mais apporter aussi des services de proximité, de la vie. L'entrepreneuriat, ça peut être des lieux qu'on crée, avec l’arrivée d’un commerce par exemple, donc ça produit de la rencontre. Et puis c'est aussi de l'innovation, avec de nouvelles solutions qui vont répondre à des besoins qui ne sont pas encore adressés ou mal adressés”. “Et donc je pense que la Fondation Entreprendre, par son action, contribue à faire évoluer les représentations de l'entrepreneuriat, à faire émerger un entrepreneuriat qui soit fondamentalement utile à la société”, conclut Thibault de Saint Simon. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment le contact avec la nature peut favoriser la reconstruction ?
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Comment confiance et estime de soi retrouvées permettent de se remobiliser ?
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“La moyenne d'utilisation d'une voiture est de 5%”, expose Alexandre Jouaville. “C'est à dire que 95% du temps, elle est stationnée, elle ne sert à rien alors que c'est un objet énorme et très coûteux et qui exige beaucoup d'infrastructures. C'est cette première aberration qui a été le point de départ de tous les projets d'autopartage”. Constat partagé par une soixantaine d’habitantes et d’habitants de Toulouse qui, en 2008, créent une association, qui deviendra rapidement une coopérative d’intérêt collectif, Mobilib, afin d’investir dans l'achat d'une dizaine de voitures. La coopérative, qui porte le projet Citiz en Occitanie, appartient ainsi à ses salariés, clients, partenaires, mais aussi au territoire, aux collectivités, toutes les parties prenantes finalement qui vont participer à la gouvernance et décider ensemble des orientations stratégiques. Depuis sa création il y a 16 ans, la coopérative a grandi et compte aujourd'hui plus de 250 voitures, partagées par près de 4 300 personnes en Occitanie. Ce sont 2 700 voitures en France et plus de 100 000 utilisateurs. "L'idée de l'autopartage, c'est de se dire certes "mes trajets sont nécessaires, mais est-ce qu'ils exigent la possession, la privatisation d'un véhicule ?”, interroge Alexandre Jouaville. “Est-ce que se partager les voitures ne serait pas plus souhaitable ? Il faut beaucoup d'énergie pour transformer des ressources en voitures, puis il faut les transporter. Et comme il y en a 40 millions en France, il faut des places de stationnement partout, alors qu'on pourrait faire quand même autre chose de nos rues et de nos villes”. Aujourd’hui, avec Citiz, il s’agit de repenser les déplacements du quotidien, son domicile-travail, ses courses, amener les enfants à l’école ou aux activités, et par exemple investir dans un vélo électrique ou un abonnement aux transports en commun avec ce qu’on économise lorsqu’on ne possède plus de voiture. Car la question du pouvoir d’achat est aussi au cœur de l’autopartage. Une voiture ne coûte pas seulement son prix d'achat. Elle nécessite de payer son assurance, son contrôle technique, effectuer ses réparations, son entretien, assurer son stationnement. "C'est, selon les années et les études, le premier ou le 2e budget des familles, avec le logement, et quasiment personne ne s'en rend compte. Parce que ça a l'air de toutes façons obligatoire, on pense qu’on ne peut pas vivre sans voiture”. Et l'autre aspect social, c'est qu'il y a toute une partie de la population en France aujourd'hui qui est dans les transports en commun, à pied, à vélo tous les jours, mais pas par choix. Parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assumer ce budget voiture, ce qui les restreint dans leurs capacités à se déplacer. "Et nous, on va pouvoir leur donner cette possibilité, puisqu'on ne va pas imposer, pour s'offrir un week-end, de posséder la voiture à l'année. C'est qu'au lieu d'avoir un budget annuel globalisé, on va avoir un budget au trajet”, explique Alexandre Jouaville. "Enfin, il y a aussi l'impact sociétal, c'est à dire que nos voitures sont des objets partagés. Notre coopérative est partagée, sans but lucratif. Donc on essaie d'entretenir un esprit de collectif, de respect des uns des autres, de partage, dans une période de l'histoire de notre pays qui en a bien besoin”, conclut Alexandre Jouaville. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"J'ai passé 15 ans dans le management, dont 9 ans à la tête d'une PME d'une centaine de personnes, les agences Kangourou spécialisées dans la petite enfance”, raconte Sylvana Baratiny. “C'est là que j'ai vraiment pris conscience qu'on pouvait agir concrètement pour changer les choses, même à l'échelle d'une PME finalement”. Là, elle met par exemple en place des paniers de première nécessité pour les salariés, un sac de courses disponible à l'agence à venir chercher en fin de mois, qui fait vraiment la différence pour certains face à l’inflation. Elle veut faire bouger les choses aussi dans le recrutement. Quand on pense à la nounou, on pense à une femme, plutôt jeune. Alors l’objectif a été de, progressivement, casser les stéréotypes liés au genre et à l'âge. Elle recrute des hommes et des séniors, développe une communication dédiée en mettant en avant la richesse de ces profils, les encourage à rejoindre ses agences et participe à des salons dédiés. Elle réalise, enfin, plusieurs partenariats pour accueillir des personnes éloignées de l'emploi ou en reconversion. Des engagements qui nécessitent une pédagogie, notamment vis-à-vis des clients. “Mais c'est aussi ça l'inclusion, c'est changer les mentalités en douceur”, explique Sylvana Baratiny. “C'est vraiment semer des graines finalement. Et puis on se rend compte au fur et à mesure que les salariés se sentent plus impliqués, plus reconnus, plus fiers de leur travail puisqu'on remet du sens dans ce qu'on fait au quotidien. Et l'entreprise va gagner en stabilité mais aussi en créativité. Et puis ça permet aussi d'avoir une performance durable avec un fort impact. Une équipe qui est diverse, c'est une équipe qui réfléchit mieux, qui s'adapte plus vite et qui innove davantage”. Forte de constat, Sylvana Baratiny essaime ses idées autour d’elle, dans sa vie associative dans des fédérations de métiers, dans d’autres agences du groupe, auprès de franchisés ou d’amis managers ou dirigeants de PME. Si bien qu’au bout d’un moment, l’idée émerge de se lancer en créant son cabinet de conseil, Sylvae Management et Consulting, pour proposer un accompagnement sur mesure à ces dirigeants, ces managers. “C'est là que j'interviens pour former, outiller et accompagner les managers pour qu'ils puissent eux-mêmes créer un environnement de travail plus juste et plus équilibré”, précise Sylvana Baratiny. “C'est pour ça que j'ai voulu opérer ce virage et ouvrir ce cabinet, c'est que pour moi l'inclusion n'est pas juste une case à cocher, une ligne dans un rapport RSE, un argument sympa pour mettre sur LinkedIn. C'est une conviction profonde qu'il faut réussir à acquérir, donc on est là pour sensibiliser sur ces sujets. Et ça ne se décrète pas, ça se construit jour après jour, ce sont des petites graines dans les décisions, les recrutements, dans la manière dont on écoute tout simplement ses collaborateurs”. "Ce qui fait bouger les lignes, c'est vraiment de sensibiliser toutes les entreprises, même les plus petites, au fait qu'elles peuvent jouer un rôle dans cette transformation managériale, cette transformation sociétale même. Parce qu’on pense souvent que c'est réservé aux plus gros et que nous, avec nos petits budgets, on ne peut pas faire grand-chose. Donc je suis là pour leur démontrer le contraire”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"On accompagne des entrepreneurs du stade de l'idée jusqu'à la première levée de fonds, pour aider les projets à se structurer”, explique Sophie Vannier. “Et on le fait pour des entrepreneurs qu'on appelle aujourd'hui des entrepreneurs à impact, c'est-à-dire qui répondent à un enjeu de société important, que ce soit l'environnement, le social, et qui, aussi, essayent de trouver un modèle économique”. La première conviction de La Ruche, c'est qu’une autre économie est possible, plus durable, plus vertueuse, qui utilise mieux les ressources et qui soit aussi plus inclusive, donc plus juste, accessible à tous, qui partage mieux la valeur, selon Sophie Vannier. Autre conviction très forte, celle de l'importante de l'entraide et du partage qui, dans l'écosystème de l'entrepreneuriat, est l’une des clés de la réussite. La Ruche accompagne également des publics sous-représentés dans l'entrepreneuriat à se lancer, les femmes, les personnes qui bénéficient de la protection internationale, les demandeurs d'emploi longue durée. Là, l'entrepreneuriat est utilisé comme levier d'insertion professionnelle. La Ruche, ce sont aujourd'hui 16 antennes en France, à peu près 12 000 personnes sensibilisées au sujet d'entrepreneuriat chaque année et 5 000 concrètement accompagnées dans une étape clé de leur projet. Ce sont une trentaine de programmes et “souvent, on œuvre à ce qu'ils soient 100% gratuits pour nos bénéficiaires”. Ce sont alors des partenaires qui vont sponsoriser les programmes d'accompagnement. Une sensibilisation à l’entrepreneuriat qui se fait via tous les canaux possibles, salons, réseaux sociaux, rencontres, “pour lever les biais, à la fois de dire “l'entrepreneuriat c'est génial, c'est la liberté, j'y vais”, et à l’inverse les freins d’autocensure, "c'est hyper risqué, ce n'est pas pour moi, je ne suis pas capable”, pour montrer qu'en fait, c'est ouvert à tous, en suivant les bonnes étapes”, insiste Sophie Vannier. Quand on se fait accompagner, on a 2 fois plus de chances d'être toujours en activité à 3 ans que quand on ne l'est pas. “Dans l’impact, on va mesurer le taux d'activité, le chiffre d'affaires en augmentation, et puis on regarde aussi le nombre d'emplois créés. On regarde aussi les sorties positives, vers la formation ou l’emploi salarié, si finalement on a décidé de ne pas créer une entreprise”, précise Sophie Vannier. "Dans nos lieux, on essaie d'avoir une grosse dose de convivialité et beaucoup de pair à pair et d'intelligence collective. Ce qui fait qu'on crée rapidement un fort réseau professionnel. Parce que, quand on sort du programme, on n'a peut-être plus son référent, on n'a peut-être plus les experts et plus les formations. Mais les amitiés qu'on s'est créées, le réseau professionnel, c'est quelque chose qui reste”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment fédérer pour financer la transition juste à hauteur d'un milliard ?
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Comment parler le même langage que les financeurs pour financer la transition ?
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“Ce qui nous intéresse, c'est que dans ces quartiers, il y a des gens et que ces gens, ont besoin d'emplois, de services, de tout ce que ceux qui ne vivent pas dans ces quartiers ont à disposition finalement”, explique Sylvain Moineau. Depuis 10 ans, IMPACT Local accompagne des entrepreneurs pour lancer ou reprendre un commerce sous enseigne. Pour ce faire, IMPACT Local va être attentif à la capacité de l’entrepreneur à porter le projet. “Un commerce, ça reste une entreprise dans un contexte économique qui n'est pas simple, et donc ça nécessite des compétences qui sont multiples et c'est notre devoir d'être vigilant sur le fait que ces entrepreneurs ont la capacité de porter ce projet”. Ensuite, il s’agira de regarder l'enseigne avec laquelle ils souhaitent se lancer. Est-elle pertinente à l’emplacement que vise l'entrepreneur ? Quelles sont les performances d'autres points de vente ? "Les entrepreneurs qui font appel à nous le font pour faciliter l'obtention d'un financement bancaire, puisqu'on vient en appui de leurs fonds propres”, précise Sylvain Moineau. “Donc ce sont forcément des entrepreneurs dont une grande partie ont eu des trajectoires de vie ou des profils qui les rendraient, sans notre aide, inéligibles à l'obtention d'un prêt bancaire. Cet outil leur a permis finalement de réaliser ce qui était leur projet de vie”. Ce sont plus de 400 entrepreneurs aidés, et donc 400 commerces et projets de vie réalisés, qui s'inscrivent dans une logique de dynamisation ou de redynamisation de territoires ruraux et urbains qui ont besoin de ces commerces pour être attractifs et rendre des services à la population. “Mais un commerce sous enseigne ne suffit pas à transformer un territoire. Souvent, nous sommes une partie de la solution”, précise Sylvain Moineau. “Le fait de pouvoir positionner un commerce sous enseigne va faire office de locomotive et donc permettre au territoire dans son ensemble de se développer”. Quatre cents entrepreneurs aidés donc, et par conséquent plusieurs milliers d'emplois créés ou maintenus dans ces territoires, dont une grande majorité d’emplois non qualifiés, dont accessibles. "On fait bouger les lignes parce qu’on est le déclic qui concrétise un projet”, précise Sylvain Moineau. “On est juste la pièce manquante dans un projet entrepreneurial qui va permettre de le concrétiser. C'est possible avec beaucoup de volonté, avec beaucoup de qualités. Il ne faut pas sous-estimer la difficulté de réaliser un projet entrepreneurial, quel qu'il soit, spécialement dans le commerce. Donc la bienveillance n'exclut pas l'exigence. Mais in fine, c'est possible”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Lorsqu’on a lancé cette entreprise avec mon mari Timothée, nos utilisateurs nous disaient : “vous êtes les psys qui donnent du Pep’s”, raconte Juliette Lachenal. “Et aujourd'hui c'est un nom qu'on aime beaucoup et on dit qu'on est le Pepsi qui est bon pour la santé”. Concrètement, PepPsy s’attaque au mal être dans les entreprises. En effet, en France, c'est environ un collaborateur sur 2 qui, dans les 12 derniers mois, a vécu un état de détresse psychologique. “C'est souvent quelque chose qui met assez mal à l'aise le dirigeant, parce que, quelle que le type de structure, association ou entreprise, et quelle que soit sa taille, il a à cœur que ça fonctionne bien, que les collaborateurs soient heureux et engagés”. Et pour cela, l’entreprise peut et doit intervenir. En effet, l'article L4121-1 du Code du travail impose à l’employeur d’obligation d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de ses salariés. "Il y a des causes liées au travail mais il y a aussi des causes liées à la vie personnelle”, analyse Juliette Lachenal. “Et nous, notre rôle c'est de remettre du sens dans tout ça”, précise Juliette Lachenal. Un accompagnement qui se fait d’abord par une écoute collective. Pour transformer une organisation, il faut penser collectif, pour Juliette Lechanal. C’est ainsi que l’on va pouvoir tenter de déterminer ce qui créé le stress et toutes les situations de violence en interne comme le harcèlement, qui engendrent l’absentéisme. Comment agir sur ces facteurs de risque, comment les diminuer ? A cela, il y a deux façons de procéder qui sont complémentaires. La première c’est diminuer le facteur de risque. La seconde c’est augmenter les facteurs de protection. Un travail qui va se faire main dans la main avec l’entreprise, service RH, CSE, direction, service qualité sécurité à partir d'un outil appelé “la fresque de la performance sociale”, laquelle permet de mettre le doigt sur les risques psychosociaux dans l’entreprise, mais aussi en intégrant les facteurs de risques individuels. Et suite à cette fresque, un plan d’action concret est mis en place. “L'avantage de prendre à bras le corps ces sujets de santé mentale en entreprise, c’est d’abord d’éviter des drames humains, et ensuite ça va avoir un vrai impact concrètement sur la performance sociale de l'entreprise, mais aussi sur sa performance économique. Des collaborateurs qui vont bien, ce sont des collaborateurs qui vont être engagés et qui vont bien performer. Donc il y a tout intérêt à agir, petit pas par petit pas”, conclut Juliette Lachenal. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Aportéed'elles, c'est avoir tout à portée de soi et donner les ailes pour reprendre le cours de sa vie et rebondir personnellement et professionnellement après des épreuves ou des accidents de vie”, précise Charlotte Berthe. “Ça peut être le deuil, la maladie, les violences conjugales ou intrafamiliales, une séparation, la perle brutale d'un emploi. Toutes ces situations qui font qu'à un moment donné, on se retrouve en grande fragilité”. Parce que, finalement, quel que soit l'épreuve ou l'accident de vie, les conséquences sont sensiblement similaires, à la fois émotionnellement et psychologiquement. “Il est trop difficile de retrouver cette force et énergie parce qu’on est dépassé. C'est surtout que l’on a besoin d'avoir un accompagnement global”. Alors Aportéed’elles se propose de faire intervenir coaches, psychologues, assistantes sociales, en tout plus d’une trentaine d’intervenants, qui travaillent en cohésion. Un accompagnement de 200 heures sur 9 mois. Les femmes qui viennent dans l’association sont des Hirondelles, qui se ressourcent et se reconstruisent dans des lieux appelés des “nids”. Avec toute la puissance de la sororité, qui permet de se reconnecter, dans un environnement bienveillant, et de recréer du lien, maître-mot de la reconstruction pour Charlotte Berthe. “Le lien, c'est vraiment un vecteur d'intégration. Si on n'a plus de lien avec personne, on n'a plus de raison d'être. Et c'est pour ça que c'est important de recréer du lien, mais surtout après de le maintenir pour permettre une intégration, une réintégration sociale et professionnelle durable”, insiste Charlotte Berthe. “Donc Aportéed'elles est née de cette mission de vie, qui permet cette reconstruction et ce nouvel envol qui est assez magique, parce que on voit vraiment se révéler toutes ces femmes. Et quand on assiste à leur évolution au fil du temps, on note une transformation incroyable !” Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment trouver les moyens de motiver les gens à pratiquer la marche ?
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Comment marcher peut permettre d'aider des associations à monter un projet ?
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L’arrêt cardiaque est la première cause de mortalité évitable en France. Il fait 50 000 victimes chaque année. Seules 5% des personnes victimes d’arrêt cardiaque survivent, puisqu’il faudrait agir dans les 4 premières minutes, ce qui ne laisse pas même le temps aux secours d’intervenir. De nombreux défibrillateurs ont pourtant été installés dans l’espace public, mais là encore pas en nombre suffisant pour permettre une intervention à temps. Par ailleurs, 80% des arrêts cardiaques se déroulent au domicile des victimes. C’est fort de ce constat que Johann Kalchman a eu l’idée d’équiper les citoyens de défibrillateurs pour en démocratiser l’usage. Lifeaz, un défibrillateur connecté made in France, petit, facilement transportable et à portée de main, chez soi ou dans son entreprise, pour une trentaine d'euros par mois, accompagné d’une maintenance ultra sophistiquée. "C'est parti d'une mission qui est de permettre à tout citoyen, à toute entreprise, d'être capable de sauver une vie en cas d'arrêt cardiaque”, explique Johann Kalchman. “Utiliser un défibrillateur est accessible à tous. Pas besoin de formation. Il y a une voix qui nous guide. On ne peut pas se tromper. Mais être formé, ça permet de savoir reconnaître un arrêt cardiaque, d'avoir les bons gestes, de savoir ce qu'on peut faire et ne pas faire”. Au-delà de la problématique du modèle économique, résolu avec la formule d’abonnement, l’autre problème qu'il fallait résoudre pour Lifeaz est celui de la maintenance des défibrillateurs. “Aujourd'hui, dans les lieux publics, un tiers d'entre eux ne fonctionnent pas, faute de maintenance”, précise Johann Kalchman. “Le fonctionnement classique, c'est un technicien qui passe une fois par an. Avec la technologie, on peut changer beaucoup de choses. Notre défibrillateur est connecté, on le suit en permanence, on peut le mettre à jour à distance, on reçoit la moindre alerte s'il y a une batterie faible, un problème technique et donc on peut le corriger”. Aujourd'hui, ce sont 22 000 défibrillateurs Lifeaz déployés en France et 92 vies sauvées. "En agissant vite, on peut tout changer”, insiste Johann Kalchman. "Le sujet de l'arrêt cardiaque a toujours été abordé comme une politique de santé publique et pas comme une question individuelle. On met un défibrillateur dans une gare parce qu'il y a un million de personnes qui y passent, mais les personnes qui s'y trouvent ont plus de risques que ça leur arrive chez elles ou dans leur entreprise. Donc nous, on a retourné le fonctionnement. On s'adresse aux citoyens, qui eux, vont pouvoir changer les choses”. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"La question c'était : Comment on crée une école qui peut relier les questions de fin du monde et fin du mois, mais aussi les questions de fin du “moi”, donc sur cette question d'être dans cette transition écologique ?”, explose Frédéric Mathis. ETRE, c'est une école qui est principalement destinée à des jeunes qui se posent des questions sur leur parcours, qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en stage, qui ont entre 16 et 25 ans et qui seront ainsi accompagnés et formés aux métiers et compétences manuelles de la transition écologique. Alors pourquoi manuelles ? “D’abord parce que le déclic vient grâce à la "puissance du faire”, c'est à dire que se mettre en action et travailler de ses mains c'est important”, précise Frédéric Mathis. “Ensuite, c'est que les métiers de demain seront des métiers de mains. Donc, il faut absolument former ces nouvelles actrices et ces nouveaux acteurs de la transition écologique”. En effet, d'ici 2030, 1,8 millions de personnes devront être formées aux compétences et aux enjeux de transition écologique. Et parmi elles, 89% d'ouvriers et techniciens.La première école ETRE a vu le jour dans un village de 200 habitants à 50 km de Toulouse. La demande a immédiatement été très forte partout en France. "Mais en regardant, on n'a trouvé aucun lieu qui rassemblait ces questions sociales, d'écologie, de formation. Donc on s’est dit que ce serait bien de créer d'autres écoles ETRE en s'appuyant sur des gens qui connaissent leur territoire. Alors on a accompagné ces créations”. Elles sont aujourd’hui 33 en France et l’objectif est d’en proposer 60 en 2028. Donc des ambitions très fortes, mais encore insuffisantes par rapport aux enjeux. “Donc il faut qu'on on change de braquet”, explique Frédéric Mathis. “Et pour cela, il faut faire levier sur le paysage de la formation professionnelle, pour y intégrer ces compétences manuelles comme un sujet, un outil structurant sur la question de transition écologique, mais également faire levier sur la société, pour faire changer l'image de ces métiers et de ces compétences manuelles”.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"L’Ascenseur en référence à l'ascenseur social, que l’on considère nous, au sein du collectif, comme étant bloqué”, expose Mathilde Boulay. “En tout cas, on s'attache vraiment à vouloir le réparer”. L'Ascenseur, c'est un tiers-lieu de 8 étages et 2 300 m² situé à Paris Bastille, avec un rez-de-chaussée entièrement dédié à la vie associative, à l'accueil de bénéficiaires, aux événements des associations, à l'accueil aussi institutionnel et d'entreprises. A l’origine, il rassemblait une vingtaine d’associations. Elles sont aujourd’hui une centaine partout en France, y compris dans les territoires ultramarins. Au départ, c'était 300 000 bénéficiaires qui étaient accompagnés. Aujourd'hui, ils sont plus d’un million. Le collectif est passé de 200 à plus de 1 500 collaborateurs.Un lieu qui fédère hors les murs, mais qui a cette chance d’être situé au centre de Paris et de faire venir les bénéficiaires au cœur des centres de pouvoir. “Et c'était vraiment ce qu'on voulait avec ce projet de l'Ascenseur, faire en sorte que les jeunes aient le sentiment d'avoir leur place au cœur de ces lieux d'activité, de pouvoir et de décision”. Une proximité géographique, mais aussi une vision commune autour de l’égalité des chances, qui permettent de mieux échanger sur les retours d'expérience, se donner des conseils. “Et puis ça permet vraiment de créer de la complémentarité dans les programmes d'action”, précise Mathilde Boulay. “On a, par exemple, créé la "Génération Ascenseur", un programme qui continue d’accompagner des jeunes qui sont déjà passés par des associations du collectif. Et on fait d'eux aujourd'hui les ambassadeurs de l'égalité des chances parce qu’on considère qu'ils sont les mieux placés pour porter et parler des sujets que l’on défend”. Parce que ces jeunes ont un rôle à jouer au sein de la société, humain et aussi économique. "Déjà, ils font pleinement partie de notre société. Et quand on vit dans une société inclusive, ça permet d'éviter les sentiments de déclassement et d'arriver à des moments de failles sociétales. Et puis ce sont des jeunes qui vont avoir, pour certains et certaines, des carrières dans le public, dans le privé, dans l'associatif, et donc qui ont un réel rôle à jouer, mais aussi celui de montrer que, quel que soit l'endroit d'où on vient, quels que soient notre culture, notre religion, notre genre, on a tous des qualités à partager. On n'est pas sur une trajectoire de réussite unique, on est plutôt sur une trajectoire d'épanouissement de chacun, quelles que soient ses envies de réussite”, conclut Mathilde Boulay. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“On offre aux chauffeurs le meilleur des 2 mondes, à la fois la protection sociale d'un salarié et la liberté d'un indépendant”, explique Mimoun el Alami. Concrètement, avec Stairling, les chauffeurs continuent de travailler de manière flexible comme ils avaient l'habitude de le faire avec toutes les plateformes avec lesquelles ils collaborent, mais contrairement à lorsqu'ils étaient indépendants, leurs revenus sont reversés à la coopérative, qui les transforme en salaire. Chaque chauffeur reçoit donc une fiche de paye, cotise pour le chômage, la retraite, bénéficie d'une mutuelle et d'une prévoyance. "On est parti d'un constat clair, c'est que les chauffeurs VTC en France, depuis l'arrivée d'Uber, vivent une double précarité, à la fois sociale et financière”, précise Mimoun el Alami. “60% des chauffeurs VTC actifs exercent hors cadre légal, sans droits sociaux, et beaucoup ne peuvent pas se loger, accéder au crédit ou même acheter leur propre véhicule. Donc on vient répondre à cette fragilité en leur offrant un cadre structuré et protecteur, mais aussi en essayant de créer une communauté de chauffeurs engagés autour d'un même projet. On n'est plus dans le chacun pour soi”. Les équipes Stairling les accompagnent en leur permettant, par exemple, d'augmenter leurs revenus via des ateliers de coaching et notamment la gestion de leur performance pour augmenter leur chiffre d'affaires. En outre, via le mécanisme de la coopérative, ils pourront déduire leurs frais professionnels, carburant, loyer, assurances, frais de repas, de leur assiette fiscale. “On considère que l’on fait bouger les lignes parce qu'en France en tout cas, et au-delà du milieu du VTC, pour tous les travailleurs de plateformes, on a ouvert une 3e voie entre le salariat classique d'un côté et l'indépendance totale de l’autre”, explique Mimoun el Alami. “C'est un modèle qu'on considère comme étant pionnier, ultra transparent et qui permet de sortir d'un faux dilemme, qui dit "soit tu es précaire, soit tu es dépendant". Je ne comprends pas pourquoi on doit systématiquement associer lien de subordination en CDI à protection sociale. Ce n'est pas une causalité qui doit être la règle”. “Clairement, ce qui me motive au quotidien, c'est de me dire que l’on change et améliore la vie de nos chauffeurs”, conclut Mimoun el Alami. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment faciliter l'installation d'agriculteurs et d'agricultrices vertueux ?
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