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Injustices

Author: Louie Media

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NOUVELLE SAISON : QUI CROIT ENCORE POUVOIR CHANGER LE MONDE ?

Face aux défis de ce monde - le dérèglement climatique ou la montée des extrêmes droites, pour ne citer qu'eux - nous sommes nombreux à être saisis d'urgence existentielle, et dans le même temps, d'un désespoir quant à notre capacité à changer quoi que ce soit. Résultat, de nombreuses personnes se retrouvent paralysées. Dans Qui croit encore pouvoir changer le monde ?, Maud de Carpentier se demande pourquoi dans cet entre deux, certains basculent dans la lutte, quand d'autres restent plutôt en bordure de terrain, comme elle. Et y parviendront-ils, ceux qui y croient encore, à changer le monde ?


Injustices revient avec une nouvelle saison, Qui croit encore pouvoir changer le monde ?, écrite par Maud de Carpentier et réalisée par Anna Buy, dès le 5 novembre 2024.

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Précédemment et toujours disponible dans Injustices :

SAISON 7 « Ma Tonkinoise », une enquête familiale de Hanaë Bossert sur les mémoires enfouies de l'Indochine française.

SAISON 6 « Le Bémol », une enquête de Marine Revol sur la rareté des femmes cheffes d'orchestre et sur la place que la société est prête à laisser aux femmes qui incarnent le pouvoir.

SAISON 5 « La Méthode » un documentaire de Rebecca Amsellem afin de trouver les clés pour avancer vers une société égalitaire et en devenir acteur.rice.s.

SAISON 4 « Un jour la terre s'ouvre » la quatrième saison d'Injustices, porte sur la place des femmes face au changement climatique.

SAISON 3 « À flots et à sang » est une enquête portée par Camille Maestracci, qui s'est intéressée aux enjeux de la pêche et du dilemme écologique.

SAISON 2 « Ou peut-être une nuit » est le fruit d'un travail de deux ans de la cofondatrice de Louie Charlotte Pudlowski pour cette enquête sur l’inceste et la structuration du silence.

SAISON 1 « Le paradoxe des journalistes », Clara Garnier-Amouroux cherche à comprendre pourquoi le milieu du journalisme a autant de difficultés à dénoncer les injustices qui persistent en son sein.


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48 Episodes
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En septembre 2020, nous sortions la saison 2 de notre podcast Injustices. Dans «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski - cofondatrice de Louie Media - a voulu montrer les mécanismes de la fabrique du silence autour de l’inceste, en partant de la découverte qu’elle a faite très tardivement sur l'enfance de sa mère.  Nous avons voulu faire de ce podcast un livre, qui a été écrit par Charlotte Pudlowski et publié aux éditions Grasset, pour que vous puissiez continuer à participer à la déconstruction de ce silence, avec vos proches, vos familles, y compris celles et ceux qui n’écouteraient peut-être pas (encore) de podcasts.Un livre plus personnel, enrichi des événements qui ont suivi la sortie du podcast, que vous pouvez vous procurer dès aujourd’hui en librairie, en ligne ou sur le site de notre partenaire leslibraires.fr sous le titre «Ou peut-être une nuit». On espère qu’il vous plaira. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Injustices, saison 1, à partir du 20 juin. Comment est-il possible que le milieu du journalisme, qui existe pour porter à la connaissance de tous les dysfonctionnements, les oppressions et les préjudices, ait gardé enfouis les problèmes qui existaient en son sein? Qu'est-ce qui empêche cette profession de se regarder dans le miroir qu’il tend au reste de la société? Et a ainsi maintenu si longtemps dans le silence les affaires de sexisme et de harcèlement ? En 5 épisodes, Clara Garnier-Amouroux enquête : des journalistes de toutes générations et de toutes rédactions racontent et analysent ce paradoxe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Février 2019, Libération publie un premier article sur la Ligue du LOL : s'en suivent de nombreuses révélations sur des agressions sexistes et sexuelles dans les médias français. Des situations qui durent parfois depuis plus de 10 ans. La journaliste Clara Garnier-Amouroux qui commence alors dans le métier, s'est demandée : Comment est-il possible que cette histoire soit restée secrète si longtemps ? Comment est-il possible que le milieu du journalisme, qui existe pour porter à la connaissance de tous les dysfonctionnements, les oppressions et les préjudices, ait pu garder enfoui les problèmes qui existaient en son sein? Qu’est-ce qui empêche le journalisme de se regarder dans le miroir qu’il tend au reste de la société ?Dans cet épisode, Clara Garnier-Amouroux rencontre Boris Bastide (interview menée par Hugo Lindenberg), Gabrielle Ramain (Louie Media), Astrid de Villaines et Marie Kirschen (Les Inrocks), et vous fait entendre des journalistes victimes de harcèlement et de violence sexiste qui n’en parlent pas dans les pages où elles écrivent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode 2 d’Injustices, plusieurs journalistes racontent à Clara Garnier-Amouroux des histoires similaires : elles ont été victimes de harcèlement, de sexisme et elles en ont parlé à leur famille, leurs amis, leur rédaction, mais on ne les a pas écoutées. On les a réduites à leur statut de victime, les ramenant sans cesse à ce qui leur était arrivé. Clara réalise que les journalistes ne savent pas, ne veulent pas et ne peuvent pas dire "je". Dans cet épisode vous entendrez notamment Astrid de Villaines, Alice Coffin, Laure Bretton (Libération), Faïza Zerouala (Mediapart) et Raphaëlle Bacqué (Le Monde). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Vous le savez bien quand vous êtes journaliste dans quelle rubrique sont traités ces événements ? C'est à la rubrique faits divers. » Lorsque les femmes journalistes parlent publiquement des agressions qu’elles subissent, c’est la double peine : elles deviennent prisonnières de leur histoire. Elles ne sont plus définies que comme des victimes. Dans cet épisode 3 d’Injustices, vous entendrez Laure Bretton (Libération), Raphaëlle Bacqué (Le Monde), Alice Coffin et Anna. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand les journalistes débutent leur carrière, ils se retrouvent face à un mythe : que ce soit à l’école de journalisme ou à travers les représentations communes, ils apprennent très vite qu’un vrai bon reporter est un dur, quelqu’un qui attend que ça passe, sert les dents, fait le dos rond, ne dit pas quand ça ne va pas. On leur apprend à se taire. Dans cet épisode d’Injustices, vous entendrez Nathalie Bourrus, Anna, Gabrielle Ramain et Denis Ruellan (sociologue au Celsa). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si les journalistes n’enquêtent pas sur eux-mêmes, qui le fera ? Dans cet épisode 5 d’Injustices, Clara Garnier-Amouroux interviewe Lénaïg Bredoux (Mediapart), Denis Ruellan (sociologue au Celsa) et Alice Coffin (journaliste indépendante) et comprend que le journalisme n’a, a priori, pas de garde-fou. Il fonctionne sans commission ni conseil de l’ordre. Comme les professeur.e.s et les prêtres, les journalistes sont, selon Denis Ruellan, ce qu’on appelle des “directeurs de conscience”. Et il est très difficile, quand on a ce statut social, et qu’on est perçus comme plus capables que d’autres de distinguer le bien du mal, de se regarder dans le miroir et d'admettre ses failles, ses erreurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste.Dans le premier épisode, elle s'interroge sur le silence qui a tenu des décennies dans sa famille, autour de violences incestueuses:«Comment est-il possible que même dans les familles les plus aimantes, celles dans lesquelles la parole semble circuler, certaines histoires de violence restent indicibles? Cette question m’a taraudée pendant des mois et des années après avoir su. (...) C’est comme ça que j’ai commencé à travailler sur l’inceste. Pour comprendre pourquoi ce silence. Pourquoi même dans une famille qui me semblait propice à laisser émerger tous les récits, et malgré notre relation très fusionnelle à ma mère et moi, le silence sur ce sujet gagnait toujours. Qu’est-ce qu’elle charrie, la parole sur l’inceste, que tout le monde veuille l’étouffer, l’ignorer? Qu’est-ce qu’elle a de tellement subversif?»Elle interroge le silence des victimes, les mécanismes de peur, de honte, de dissociation qui les font taire. Avec les témoignages de sa mère, Julie, Daniela, et la psychiatre Muriel Salmona.Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivée. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie Media.La série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste. Elle décortique, dans ce deuxième épisode, la manière dont on enseigne aux victimes d'inceste à se taire, par cercles concentriques. L'agresseur d'abord, qui menace ou manipule pour s'assurer du silence de sa victime, puis les proches, et enfin la société toute entière: «Je n’imaginais pas, je n’aurais jamais imaginé, à quel point le silence qui entoure l’inceste est bien construit, à quel point, il est méticuleusement instauré. Je ne soupçonnais pas que le mutisme de ma mère avait été fabriqué consciencieusement par tout un fonctionnement familial. Et ce qui m’a étourdie, c’est de voir à quel point, de famille en famille, ces silences se ressemblent. Tissés par des stratégies différentes, mais par la même violence systématique. C’est une guérilla du silence. Ses soldats sont innombrables.»  Charlotte Pudlowski interroge notamment l'anthropologue Dorothée Dussy, autrice du Berceau des dominations, Tal Merx, doctorante en philosophie; Hélène Merlin, réalisatrice,; et Julie, Laure, Randal et Daniela..Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivé. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie MediaLa série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste. Dans ce troisième épisode, elle analyse les chiffres. Elle raconte «Je crois que c’est pendant cet automne 2017 que je fais le lien, le parallèle entre le silence qui entoure encore l’inceste et celui qui a entouré le viol des femmes adultes jusqu’ici. Que j’envisage l’expression culture de l’inceste, comme on parle désormais de culture du viol. Je crois que c’est là que je me mets à pressentir que les histoires semblables à celles de ma mère sont peut-être légion, mais de même que les histoires de viol sont longtemps restées tues, celles d’inceste le sont encore.»Charlotte Pudlowski s'entretient notamment avec la statisticienne Alice Debauche, la psychiatre Muriel Salmona, et l'anthropologue Dorothée Dussy qui explique: «Puisque statistiquement l'âge moyen au premier viol est de 9 ans pour les enfants. ça veut dire que 9 ans, c'est CE2 / CM1, et qu'il y a disons... on dit entre 7 et 10 % d'enfants qui sont agressés sexuellement dans leur famille. Voilà, âge moyen de départ : 9-10 ans ça veut dire disons en CM2, sur une classe de 30 élèves il y en a trois qui vivent des abus sexuels dans leur famille.»Vous entendrez aussi dans cet épisode une reprise de L'Aigle Noir de Barbara par Barbara Carlotti, Sylvie Hoarau et Mélissa Laveaux sur la musique de Jean Thévenin.Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivé. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie MediaLa série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste.Ce quatrième épisode est consacré à l'explication de la nature de l'inceste: un enjeu de domination. «Il y a ce mythe qui persiste, l’inceste ça pourrait être de l’amour, de l’amour mal dirigé, mal exprimé, mal orienté, trop névrosé, trop. Mais c’est ce qu’il faut bien comprendre avec l’inceste, c’est que c’est toujours une histoire de domination, une pièce des dominos de la violence.»Ici on entendra notamment les témoignages de Julie, de Daniela et de Laure. On explorera aussi le projet Dunkelfeld, le film «Marguerite et Julien» de Valérie Donzelli, ou le livre «Kiss Daddy Goodnight», de l’américaine Louise Armstrong. Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivé. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie MediaLa série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste.Ce cinquième épisode est consacré au fonctionnement du système politique et judiciaire et à la manière dont ils rejouent le silence appris dans les familles. «Ce système de violence et de domination installé dans l’intime, permis par la silenciation des victimes, contamine les structures plus larges que la famille», explique Charlotte Pudlowski.Dans cet épisode, on entendra notamment Eva Thomas, première femme à avoir parlé publiquement d'inceste à la télévision française, Patric Jean, auteur de «La Loi des Pères» (aux Éditions du Rocher) ou encore l'avocate Dominique Attias, spécialiste du droit des mineurs et des violences contre les femmes. On évoquera aussi l'Affaire Outreau, l'influence des masculinistes sur la société française, et la problématique du «syndrome d'aliénation parentale», un faux syndrome qu'ils ont créé de toute pièce pour décrédibiliser les femmes dont les enfants sont victimes de violences intrafamiliales.Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivé. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie Media.La série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette deuxième saison d'Injustices, «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l'inceste.Ce sixième et dernier épisode est consacré à l'ordre social installé par l'inceste, l'ordre social du silence.«Notre univers psychique commun. C’est ça que construit l’inceste, au commencement des vies. Il dessine nos trajectoires d’hommes et de femmes. Et c’est extrêmement difficile, et douloureux, de changer les trajectoires que la norme dessine pour nous.Il faut imaginer une route. Je l’imagine large, recouverte d’asphalte, bordée de ravins. C’est la norme. Vous êtes une femme fragile, craintive, SILENCIEUSE vous respectez les hommes, vous respectez leur pouvoir, leur autorité. Et sur cette même route marchent toutes les autres femmes, ou disons leur écrasante majorité. Vous ne marchez pas seule, vous marchez avec elles. Au-dessus de vous plane la violence, mais vous ne la regardez pas, vous marchez les yeux rivés au sol.S’écarter de la norme, c’est s’écarter de cette route. C’est risquer de tomber dans les ravins, c’est marcher sur un sentier escarpé, abrupt, plus difficile à fouler. C’est marcher avec moins de monde. Peut-être seule parfois.S’écarter de la norme, c’est risquer l’exclusion, risquer d’être rangé dans le pathologique. C’est risquer de regarder en face la violence qui plane et qu’on ne pourra plus oublier. C’est risquer la douleur, ou la culpabilité si l’on ne fait rien. C’est risquer l’épuisement si on se bat. C’est risquer la solitude, car la majorité restera sur le route de la norme. La solitude, c’est une menace vertigineuse. Pour les femmes comme pour les hommes, qui ont aussi leur route d’asphalte, la route du pouvoir et de la force. Pour ne pas être seul, chacun doit prendre sa place sur la route de la majorité. Un homme doit prendre pleinement sa place de dominant. Une femme le siège de la peur, de la faiblesse.L’inceste installe les deux.»Dans cet épisode, on entendra notamment le témoignage de Lydia et les propos de Dorothée Dussy, Patric Jean, Muriel Salmona.Autrice: Charlotte Pudlowski • Réalisatrice : Anna Buy • Musique originale : Jean Thevenin, avec Raphaël Ankierman • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Marie Larrivé. Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski Pour plus d'informations et pour trouver des ressources sur les violences sexuelles, voir le site de Louie Media.La série «Ou peut être une nuit» a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes et s'engage dans la prévention des violences sexuelles dès le plus jeune âge. Elle a d'ailleurs permis la création d'une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à la Maison des Femmes de Saint-Denis. C'est dans ce cadre que la fondation Kering a souhaité accompagner la création de ce podcast.Bibliographie sélective: Essais & documentairesAnne-Claude Ambroise-Rendu, Histoire de la pédophilie, XIXe-XXIe siècle, Fayard, 2014Louise Armstrong, Kiss Daddy Goodnight, a speak-out on incest, Hawthorn Book, inc, 1978Isabelle Aubry, Gérard Lopez, L’Inceste, 36 questions-réponses incontournables, Dunod, 2017Mary Beard, Les Femmes et le pouvoir, un manifeste, traduit par Simon Duran, Éditions Perrin, 2018Susan Brownmiller, Le Viol, traduit par Anne Villelaur, Stock, 1976Virginie Despentes, King Kong Théorie, Le livre de poche, 2007Dorothée Dussy... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Consacrée au soutien des victimes, cette table ronde permet de discuter d’outils concrets pour aider et recueillir la parole des victimes d’inceste. Elle fait suite à la diffusion des six épisodes de notre podcast “Ou peut-être une nuit” qui interroge les mécanismes de construction du silence autour de l’inceste et des violences intra-familiales. Sont présentes Isabelle Aubry, fondatrice de l'Association internationale des victimes de l'inceste, Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie, et Eva Thomas, première femme à avoir parlé publiquement de l'inceste qu'elle avait subi, défenseuse des droits des femmes et des enfants. La série “Ou peut-être une nuit” a bénéficié du soutien de la Fondation Kering. La Fondation lutte depuis 2008 contre les violences faites aux femmes. Elle a permis la création l’année dernière d’une nouvelle unité pour les victimes d’inceste à La Maison des Femmes de Saint-Denis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette nouvelle saison d'Injustices, la journaliste Camille Maestracci part d'un fait divers en Bretagne – des phoques retrouvés décapités sur une plage de Concarneau – pour remonter le fil et tenter de comprendre le milieu de la pêche. Très vite, elle se rend compte que le secteur est pris dans un dilemme qui oppose l'humain à la nature. À écouter sur toutes les plateformes de podcasts à partir du 15 septembre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette troisième saison d'Injustices, «À flots et à sang», Camille Maestracci s’intéresse au milieu de la mer et se questionne sur la possibilité d’une pêche durable.Dans le premier épisode, elle enquête sur l’affaire des phoques décapités dans le Finistère. Un fait-divers, apparemment pas si banal, qui va la mener au procès d’un marin pêcheur. Là-bas, elle va découvrir les enjeux de la pêche accidentelle. "On veut pas de mal aux dauphins ni aux phoques, […] mais on a pas d’autres manières pour pêcher."Elle interroge Vincent Ridoux, professeur de biologie et de communication scientifique à l’université de la Rochelle et elle recueille les témoignages des acteurs du tissu socio-économique de la région, pour en savoir plus sur l’affaire des phoques décapités. Autrice: Camille Maestracci • Réalisatrice: Anna Buy • Musique originale: Mélodie Lauret et Antoine Graugnard • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration: Camille Deschiens.Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette troisième saison d'Injustices, «À flots et à sang», Camille Maestracci s’intéresse au milieu de la mer et se questionne sur la possibilité d’une pêche durable.Dans ce deuxième épisode, elle s’intéresse à une possible recrudescence des phoques en mer et dans les filets des pêcheurs. Quelles sont les conséquences pour la biodiversité marine ? Pour répondre à cette question, elle interroge plusieurs pêcheurs mais aussi Vincent Ridoux, professeur de biologie et de communication scientifique à l’université de la Rochelle.Autrice: Camille Maestracci • Réalisatrice: Anna Buy • Musique originale: Mélodie Lauret et Antoine Graugnard • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Camille Deschiens.Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette troisième saison d'Injustices, «À flots et à sang», Camille Maestracci s’intéresse au milieu de la mer et se questionne sur la possibilité d’une pêche durable.Dans le troisième épisode, elle embarque à bord d’un navire de pêche pour une virée en mer. Au milieu des vagues, elle découvre le métier de pêcheur, sa culture. Elle s’interroge aussi sur les enjeux de ce métier à risque, sur la future génération de pêcheurs et sur l’impact environnemental de la pêche. "Mon père m’a toujours dit : tu verras peut-être pas la fin de ta carrière dans la pêche, non pas parce qu’il n’y aura plus de poisson, mais parce que t’auras plus de marins pour te le pêcher."Camille Maestracci interroge plusieurs pêcheurs mais aussi Ludovic Monot, voyagiste du Guilvinec, fondateur de la société Atlantour et Manu Garrec, chef d’entreprise dans l’activité des paniers de poissons. Autrice: Camille Maestracci • Réalisatrice: Anna Buy • Musique originale: Mélodie Lauret et Antoine Graugnard • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Camille Deschiens.Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette troisième saison d'Injustices, «À flots et à sang», Camille Maestracci s’intéresse au milieu de la mer et se questionne sur la possibilité d’une pêche durable.Dans le quatrième épisode, elle s'interroge sur les conséquences écologiques de la pêche, face au poids d’années de surpêche. Est-il trop tard pour développer un modèle éco-responsable ?"Dans les années 70 et jusque dans les années 80, tous les ans il y avait dans les ports de pêche le ruban bleu. C'est-à-dire le bateau qui rapportait le plus de poissons dans l’année. C'était vraiment une course aux poissons.”Elle interroge Alain Biseau, chargé de mission à Ifremer et responsable des expertises halieutiques à propos des problématiques de la pêche durable et responsable. Elle va aussi à la rencontre de Vincent Ridoux, professeur de biologie et de communication scientifique à l’Université de la Rochelle, Natasha militante chez Sea Shepherd et Thomas Rimaud, chargé de mission à L’OP Pêcheurs de Bretagne.Autrice: Camille Maestracci • Réalisatrice: Anna Buy • Musique originale: Mélodie Lauret et Antoine Graugnard • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Camille Deschiens.Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette troisième saison d'Injustices, «À flots et à sang», Camille Maestracci s’intéresse au milieu de la mer et se questionne sur la possibilité d’une pêche durable.Dans ce dernier épisode, elle s'interroge sur les habitudes des consommateurs et leurs conséquences sur les méthodes de pêche. Est-il possible d’inventer de nouvelles façons de pêcher, pour répondre à la fois aux attentes des professionnels et aux consommateurs ? “C’est pas parce qu’on habite en ville qu’on ne doit pas se sentir responsable de ce qu’il se passe sur l’eau.”Camille Maestracci interroge Vincent Ridoux, professeur de biologie et de communication scientifique à l’Université de la Rochelle, l’ingénieur Marc Auffret mais aussi Xavier Hamon, Directeur de l’Université des sciences et des pratiques gastronomiques de Plouhinec dans le Finistère. Elle va également à la rencontre de Manu Garrec, chef d’entreprise dans l’activité des paniers de poissons, pour réfléchir aux solutions pour une pêche plus durable et responsable.Autrice: Camille Maestracci • Réalisatrice: Anna Buy • Musique originale: Mélodie Lauret et Antoine Graugnard • Mixage: Jean-Baptiste Aubonnet • Illustration : Camille Deschiens.Une production Louie Media. Responsable de production de Louie: Marion Girard • Responsable éditoriale: Maureen Wilson • Direction de production: Mélissa Bounoua • Direction éditoriale: Charlotte Pudlowski. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (12)

Amélie Cohen

Après (et en plus!) l'inceste, il faut faire le deuil de sa famille...mais tellement !😭

Aug 7th
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Pauline

Ces enquêtes sont toujours passionnantes à écouter !! Merci

Jun 14th
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Marion Vazeille

merci pour ce super podcast très intéressant. Si j'avais les moyens, je vous financerais volontiers via le club Louie !

Jul 18th
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ID13568142

Passionnante et émouvante enquête, bravo ! Une chose me gêne pourtant, en terminant l’écoute du 6ème épisode : quelle place reste-t-il pour tous les autres facteurs qui nous façonnent ? On retire l’impression que tous les enfants pas bien dans leur peau sont probablement des victimes d’inceste. On passe ainsi d’un extrême (le silence, l’aveuglement coupables) à l’autre (l’inceste est à l’origine de tous les maux). Il manque aussi, à mon avis, une explication à l’exception française du consentement encore admis même chez plus jeunes enfants ... A chercher du côté de Francoise Dolto ?

Feb 7th
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Gaëlle Le Mercier

Excellent podcast qui met en lumière ce que la société planque sous le tapis. Comment pouvons nous faire changer les choses ? Des lois doivent absolument être votées pour protéger les enfants. Podcast à partager largement pour qu'enfin les yeux souvent sur l'insoutenable.

Jan 8th
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ID19914082

Bravo pour ce podcast de 6 épisodes. Admirable de pédagogie et d’intelligence. Il devrait être déclarer d’utilité publique. Je l’ai partagé avec plusieurs personnes que je vois en thérapie et cela a été d’un apport fondamental et inestimable à l’avancée de notre travail. Je ne peux qu’utiliser ce commentaire pour vous remercier et vous féliciter. Bravo encore.

Oct 10th
Reply (2)

Marine

Merci Louie pour la qualité, la profondeur, et ce magnifique cadeau que vous nous avez fait avec cette création sonore.

Oct 2nd
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Audrey

Ce podcast est d'utilité publique. Il creuse vraiment son sujet et expose une réflexion structurée, analyse des systèmes de domination, tout en donnant la parole à des personnes trop longtemps silenciées. Merci pour ce travail !

Sep 30th
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Aurélie Spiaggia

Charlotte Pudlowski propose une série qui nous plonge dans le monde de l'inceste, et du silence qui l'entoure. Comment la société ne parvient-elle pas à enrayer un problème ancestral qui touche une grande partie de la population? Sans jamais tomber dans le misérabilisme, le balado donne la parole à des victimes ainsi qu'à des chercheurs.ses. Le récit plus personnel de Charlotte et l'histoire de sa mère sert de fil conducteur. Malgré la difficulté du sujet, l'émission s'écoute avec un certain plaisir, notamment grâce à la musique qui l'accompagne tout en douceur. Bravo à toute l'équipe derrière cette création!

Sep 16th
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Camille Slr

Podcast extrêmement bien réalisé et intéressant, à quand le prochain épisode ??

Aug 7th
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