Invité culture

<p>Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.</p>

Olivier Korber: quand l'économiste devient compositeur avec «Gargantua»

À la fois pianiste, spécialiste des marchés de taux de change et enseignant à l’université, Olivier Korber ajoute une nouvelle corde à son arc en signant son premier album de compositions, Gargantua. Entouré d’une quinzaine de musiciens, ce passionné de philosophie et de physique théorique nous entraîne dans 72 minutes de musique de chambre – des pièces pour piano jusqu'au quatuor à cordes. L'aventure commence par une suite orchestrale haute en couleurs, aussi fantaisiste qu'humaniste : La Journée de Gargantua. Rencontre avec cet artiste-économiste hors du commun.

11-13
03:52

Annick Redolfi, réalisatrice du documentaire «Devant - Contrechamp de la rétention»

Avec son documentaire Devant – Contrechamp de la rétention, la réalisatrice Annick Redolfi, choisit de regarder ce que l’on ne voit jamais : la vie qui s’organise juste devant le centre de rétention administrative de Vincennes. 

11-11
03:25

La danseuse Aurélie Dupont incarne Martha Graham, «une femme moderne, visionnaire, qui prenait des risques»

À l'occasion du centenaire de la Martha Graham Dance Compagny, le Théâtre du Châtelet à Paris rend hommage à la grande chorégraphe des États-Unis. Martha Graham a marqué et initié la danse contemporaine. Elle a formé de grands créateurs comme Merce Cunningham et a été sollicitée par des interprètes vedettes comme Rudolf Noureev et Mikhail Baryshnikov, ou encore Liza Minnelli et Madonna. Au programme du Châtelet : des œuvres phares de Martha Graham et une invitée d'honneur, la danseuse étoile Aurélie Dupont, qui n'est pas remontée sur scène depuis dix ans. Le centenaire de Martha Graham, c'est jusqu'au 14 novembre au Théâtre du Châtelet à Paris. 

11-11
03:36

Le cinéaste Thomas Kruithof a voulu «filmer ce qui brûle encore» avec son long-métrage «Les Braises»

Rencontre avec le cinéaste Thomas Kruithof. Les braises, son nouveau film, plonge au cœur du mouvement des Gilets jaunes, commencé en novembre 2018, à travers le portrait d'un couple : Karine, interprétée par Virginie Efira, et Jimmy, interprété par Arieh Worthalter. Lui est chauffeur routier, elle est ouvrière en usine. Quand Karine rejoint les ronds-points et les manifestations, c'est tout l'équilibre de leur relation qui se fissure.

11-09
03:23

Dans les coulisses du monde littéraire avec Lola Gruber

Après une semaine marquée par les grands prix littéraires, gros plan aujourd'hui sur un roman français qui, justement, s'amuse du monde de l'édition et de ses récompenses. Intitulée Elisabeth Lima, cette fiction, publiée chez Christian Bourgois, est signée Lola Gruber, qui imagine comment trois amis montent une supercherie littéraire en inventant de toute pièce une romancière, Elisabeth Lima, sous le nom de laquelle ils publient un livre écrit ensemble. Lola Gruber est l'invitée culture de Catherine Fruchon-Toussaint. Lola Gruber, née en 1972, a travaillé dans les milieux du théâtre et du cinéma. Après un recueil de nouvelles très remarqué en 2005, Douze histoires d'amour à faire soi-même (Les Petits Matins) et un premier roman en 2009 Les Pingouins dans la jungle (Les Petits Matins), son roman Trois concerts (Phébus, 2019) a reçu quatre prix littéraires, dont le prix Alain Spiess. Horn venait la nuit (2024) récompensé par le prix Charles Oulmont vient d'être réédité dans la collection Satellites. Elisabeth Lima est son nouveau roman.

11-06
03:29

Le DJ et musicien réunionnais Aleksand Saya, du maloya à l'électro créole

L'invité Culture est le musicien réunionnais Aleksand Saya. Le DJ et beatmaker s'empare des rythmes de son île natale et de l'Océan Indien, comme le maloya et le sega, pour les fusionner aux musiques électroniques. Entre roulements de tambour, nappes synthétiques et caissons de basse, ses vibrations créoles ne ressemblent à aucune autre. Aleksand Saya sera en concert le 7 novembre au Kerveguen à Saint-Pierre, au sud de La Réunion. 

11-05
04:23

Kompromat exprime la beauté du monde, entre techno radicale et grande poésie

En 2018, la collision entre deux figures françaises des musiques électroniques, Vitalic et Rebeka Warrior, donne naissance à Kompromat. Le premier apporte sa techno et son énergie rave, la seconde ses textes tranchants et poétiques. Le duo explosif aux influences berlinoises et à l'esthétique post-punk est actuellement en tournée, et en concert ce 5 novembre au Zénith de Paris. Moitié de KOMPROMAT, le DJ Vitalic fête les vingt ans de la sortie de son premier album, OK Cowboy, publié initialement en 2005. Ce 14 novembre, il le ressort en plusieurs formats (coffret, double vinyle, CD et digital) agrémentés de morceaux rares et de versions inédites.  OK Cowboy est un album majeur de la musique électronique, un disque charnière entre les époques.   À lire aussiKompromat: «Playing/Praying», le nouvel album électro-punk de Vitalic et Rebeka Warrior

11-03
04:37

Jen Cardini, le cœur battant des nuits électroniques européennes

C'est l'une des grandes voix européennes sur la scène électronique. Ses débuts en tant que DJ dans des clubs emblématiques parisiens comme Le Pulp datent d'il y a plus de trente ans. Jen Cardini poursuit sa carrière avec une musique à la croisée de la house et de la techno, teintée d'influences new wave et électronica.   L'artiste sera en concert ce vendredi 31 octobre au Sucre, à Lyon dans le sud-est de la France.  La première édition de son festival, "Nightclubbing", axé sur la culture club et l'inclusion, tiendra sa première édition du 24 au 27 septembre 2026 dans différents clubs et lieux situés au cœur du bassin de la Villette, à Paris.

10-30
06:00

Cinéma: «La femme la plus riche du monde», une irrésistible comédie

L'invité Culture est le réalisateur Thierry Klifa. Son film, La femme la plus riche du monde, propose une satire irrésistible et librement interprétée de l'affaire Liliane Bettencourt. L'héritière de L'Oréal versa des sommes colossales à François-Marie Banier, photographe et artiste, qui fut finalement poursuivi devant la justice par la fille de l'héritière. À lire aussiMort de Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal

10-29
03:34

François Ozon réussit l'impossible: adapter au cinéma «L'Étranger» d'Albert Camus

La première phrase de ce roman l'a imposé d'emblée comme un classique : « Aujourd'hui, maman est morte. » Vous aurez peut-être reconnu L'Étranger, le premier roman d'Albert Camus publié en 1942. Ce roman, symbole de la littérature de l'absurde, a été traduit en 68 langues. Une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967, mais n'est pas restée dans les annales. Ce mercredi sort au cinéma une version signée François Ozon, avec Benjamin Voisin dans le rôle titre. À lire aussiPour François Ozon, réalisateur de «Mon Crime»: «Le procès est une scène de théâtre»

10-28
03:30

Les rêves colorés de la plasticienne nigériane Otobong Nkanga au musée d'Art Moderne de Paris

J'ai rêvé de toi en couleurs, c'est le titre de l'exposition monographique que le Musée d'art moderne de Paris consacre jusqu'au 22 février 2026 à l'artiste plasticienne Otobong Nkanga, née à Kano au Nigeria, et qui réside en Belgique depuis une vingtaine d'années. Otobong Nkanga travaille sur le thème du lien brisé et à recréer entre l'humain et son environnement.  RFI : Bonjour Otobong Nkanga, vous présentez ici, au Musée d'art moderne de Paris, une monographie rétrospective de votre œuvre. Qu'est-ce que ça vous fait de revisiter ce que vous avez produit au fil des ans ?  Otobong Nkanga : Cela me fait vraiment plaisir, comme j'ai fait mes études ici en France, à Paris. Et de rentrer dans ce musée pour montrer la sélection de mon travail, c'est réellement quelque chose qui me touche. Je suis à la fois étonnée, émue et fière, car c'est un musée que je venais visiter quand j'étais à Paris. J'allais y regarder des expositions, par exemple de Dominique Gonzalez-Foerster ou Pierre Huyghe. Et à cette époque-là, je regardais ces artistes avec un immense respect, et de constater que je suis moi aussi entrée dans l'un des plus grands musées de France...Oui, c'est incroyable !  Qu'est-ce que vous avez choisi de montrer aux visiteurs français ou étrangers qui viendront ici  ?  D'abord des pièces que j'ai réalisées ici à Paris, comme celle qui s'appelle Keyhole. Il y a plusieurs pièces qui datent de ce temps-là, et d'autres plus actuelles, afin de montrer l'étendue des choses. C'est aussi la première fois que je montre des pièces que j'ai faites à l'école. C'est important de pouvoir les montrer, car il y a des jeunes qui créent et travaillent, et ils peuvent ainsi constater que les œuvres tracent une certaine ligne qui va être suivie dans le futur.  On peut voir beaucoup de choses, on peut voir du tissage, des collages, des céramiques, des installations. Mais au final, quelle est la forme d'expression plastique qui vous correspond le plus ?  Tout commence avec les dessins, l'installation, les sculptures, les tapisseries, les performances. Tout cela commence vraiment par une esquisse ou un dessin. Et à partir de là, je commence à voir mes idées dans un espace. Et à partir de là, pour moi, il n'y a pas une médium qui me semble plus important qu'une autre. C'est en fonction de l'idée que j'ai, en fonction de la manière que je trouve la meilleure pour exprimer quelque chose.  Votre travail questionne beaucoup le rapport entre l'humain et la nature… Ces liens que l'on crée, ces liens que l'on détruit, ces liens que l'on aimerait pouvoir recréer. Je pense notamment à toute la partie sur les industries extractives. Est-ce que l'action de l'homme sur la nature est toujours négative ? Je ne crois pas que c'est l'action de l'homme qui est négative sur la planète, parce que, nous aussi, nous venons de cette planète, de cette nature-là. Mais ce que je crois en revanche, c'est que la manière de développer et de structurer nos entreprises extractives ne prend pas en compte une partie « dormante ». Je veux dire, le fait de laisser les choses reposer, repousser, se régénérer. Tout ce que l'on fait, c'est de sortir, sortir des choses. On a toujours été extractifs, nous les humains, mais la manière dont nous le faisons aujourd'hui est marquée par le capitalisme. On le fait pour le capital et non pas pour l'humain. C'est pourquoi nous entrons dans des guerres. C'est pourquoi nous entrons dans un système qui n'est pas favorable aux humains, surtout pour les gens qui habitent sur les terres qui possèdent ces ressources minières.  ► Exposition I Dreamt of you in Colours, d'Otobong Nkanga au Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 22 février 2026. 

10-27
03:42

Dans les coulisses du nouveau spectacle d’Issa Doumbia

Aujourd'hui, notre Invité culture nous vient du stand-up : de ses débuts à Trappes, en banlieue parisienne, jusqu’aux plateaux de cinéma, en passant par une transformation physique marquante et une popularité toujours grandissante, Issa Doumbia raconte son histoire dans un nouveau ciné-spectacle, Monsieur Doumbia, une forme hybride où il mêle confidences intimes, humour et séquences inspirées de sa carrière à l’écran comme à la télévision. Après avoir fait salle comble au Grand Rex à Paris, Monsieur Doumbia est actuellement en tournée dans plusieurs villes françaises jusqu’en 2026.  ► Site internet Issa Doumbia

10-26
03:25

Saadio raconte son parcours artistique des murs à la toile

​​« Lien commun », c’est le titre de l’exposition de trois artistes peintres 100% Dakarois :  Saadio, Ibou Diagne et Tampidaro. Conçu comme un hommage au quartier de Ouakam où ils travaillent et vivent, les 70 toiles qui sont exposées au musée Théodore Monod jusqu’au 31 octobre racontent le quotidien vibrant de ce quartier – scènes de foules, marchés animés, embouteillages – et ce qui relie les individus qui y vivent. Une exposition curatée par Maraki Germa Bekele. Interview de Saadio, Mamadou Sadio Diallo, de son vrai nom. À lire aussiLe plasticien Thonton Kabeya à la biennale de Dakar: «Mon œuvre est complexe parce que je l'ai voulue universelle»

10-23
03:32

daoud impose sa loi avec «ok», l'album qui secoue le jazz traditionnel

Après Good Boy, un premier album remarqué sorti en 2024, le trompettiste franco-marocain daoud sort un nouvel opus intitulé ok. Quatorze titres aux mélodies accrocheuses pour bousculer toujours plus les codes du jazz et secouer les puristes de cette scène qui se prend souvent trop au sérieux. daoud propose un disque de jazz à la production beaucoup plus proche de celle d'un album pop, à l'esthétique organique et captivante.  RFI : Votre deuxième album ok mélange jazz, house, hip-hop, disco, rock et afrobeat. Comment avez-vous orchestré cette fusion des genres tout en conservant une identité cohérente ? daoud : Il y a une base de jazz, qui se trouve dans l'approche et dans l'orchestration. Parce que c'est mon éducation, c'est la musique par laquelle j'ai été sensibilisé au spectacle. C'est par là que je suis monté sur scène. L'improvisation, tous ces éléments forts du jazz font partie de ma manière de faire de la musique et qui feront, je pense, toujours partie de ma manière de faire de la musique. Pour les autres genres, c'est juste la musique que j'écoute. J'écoute beaucoup de hip hop, j'écoute beaucoup de musique électronique, j'écoute beaucoup de folk. J'écoute plein de genres musicaux différents, qui forcément, m'influencent. Ils m'amènent de nouvelles idées et me permettent de me réapproprier un répertoire que je pensais acquis. La culture du sample a-t-elle influencé votre manière de composer ? Beaucoup. Parce que j'aime les motifs répétés et répétitifs, toute la culture du sample, que ce soit vraiment pur chez J-dilla ou les beatmakers du hip hop. Aujourd'hui, il n'y a quasiment aucune chanson qui sort aujourd'hui sans avoir un sample dedans. Sur cet album, il n'y a pas réellement de sample paradoxalement, mais je compose comme si c'était samplé et donc je me réapproprie un petit peu cette méthode qui est une méthode de post-production ou de beatmaking. Je me l'approprie de manière plus compositionnelle. Il y a aussi beaucoup de featurings sur cet album. Était-ce un choix à l'origine, du type « Je veux beaucoup de monde sur l'album » ou est-ce que cela s'est fait comme naturellement ? Pour moi, c'était important d'avoir la possibilité de mettre en valeur des personnalités de musiciennes et de musiciens avec lesquels j'ai travaillé par le passé, qui m'inspirent ou qui m'influencent. L'objectif, c'était aussi de mettre en valeur des musiciennes et des musiciens jeunes qui font cette musique, ou qui sont inspirés par cette musique. Je trouvais cela important de montrer un visage optimiste du jazz et du jeune jazz. Pouvez-vous développer un petit peu sur votre collaboration avec Mehdi Nassouli ? Mehdi, c'est une bête de scène et un génie du guembri. C'est un super chanteur percussionniste qui participe énormément à la visibilité de la culture musicale du Maghreb et Gnawa en particulier. La chance exceptionnelle que j'ai, c'est que Mehdi passe une partie de sa vie dans le Gers, pas très loin de Toulouse où j'habite. Je l'ai contacté, mais vraiment peu de temps avant de rentrer en studio, je lui ai dit : « Mehdi, écoute, je suis désolé, mais j'ai ce morceau et je n'arrive pas à m'enlever de la tête que j'aimerais que tu joues du guembri dessus. Je ne sais pas comment on peut faire cela. » Il se trouvait qu'il était disponible ce jour-là, donc il m'a répondu : « Je viens, il n'y a pas de problème. » Il est venu le mercredi, il est resté deux heures en studio, il nous a fait une prise de guembri qui est une espèce de transe polyrythmique incroyable et qui amène une intensité folle au morceau. Je n'aurais pas pu rêver mieux. daoud ok (Le Studio du Renard) 2025 Facebook / Instagram / YouTube À lire aussi«Everyday Superheroes»: l'odyssée jazz du pianiste français Armel Dupas en trio

10-22
04:47

Blandine Lehout, sans filtre

  Raconter sans filtre la vie d’une jeune maman ? C’est ce que fait la stand-uppeuse Blandine Lehout dans son nouveau spectacle « La vie de ta mère » : un one-woman show drôle et décomplexé qui cartonne depuis 2024 et poursuit sa tournée, en France, jusqu’à la fin de l’année. Blandine Lehout au micro d’Elisabeth Lequeret. « La vie de ta mère », actuellement à L'Européen, à Paris, jusqu'à fin décembre 2025.

10-22
10:35

Cinéma: «La petite dernière» d'Hafsia Herzi, le portrait vibrant d'une jeune musulmane lesbienne

L'invitée culture est la réalisatrice Hafsia Herzi dont le troisième long métrage La petite dernière sort sur les écrans le 22 octobre. Adapté du récit autobiographique de Fatima Daas, le film raconte le parcours d'une jeune femme homosexuelle, musulmane et banlieusarde. L'actrice Nadia Melliti, dont c'est le premier rôle, a reçu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes pour son interprétation.

10-21
04:01

«Le corps innu est fort»: Naomi Fontaine transmet le récit de ses aînés dans un roman touchant

Eka ashate veut dire « Ne flanche pas » en langue innue. C'est le titre du quatrième roman de Naomi Fontaine publié aux éditions Mémoire d'encrier. L'autrice a recueilli les récits de ses aînés pour raconter l'histoire de son peuple soumis à une colonisation féroce au Québec. Un livre porteur d'espoir également où la culture innue est toujours vivante.  ► Eka ashate - Ne flanche pas publié aux éditions Mémoire d'encrier

10-20
03:32

«Time Reflections» de l'accordéoniste Vincent Peirani: à temps et à contre-temps

Après avoir parcouru les scènes du monde entier, l'accordéoniste français Vincent Peirani est de retour avec un nouvel album intitulé Time Reflections. Lui qui a beaucoup joué avec le maître de la kora malien Ballaké Sissoko retrouve ici les racines de son tout premier groupe ; le quintet de jazz Living Being. Dans ce nouvel opus, il explore la notion du temps – une interrogation née pendant la pandémie de Covid-19 – en fusionnant jazz, pop, dub et musiques baroques. À écouter aussiL’accordéoniste français Vincent Peirani : « La meilleure école c’est d’accompagner les chanteurs »

10-19
05:31

Michel Bussi revient sur le génocide du Rwanda avec son nouveau roman

Michel Bussi, auteur de romans policiers à succès, s'est lancé le défi de raconter le génocide du Rwanda, avant et après 1994. Une vaste fresque hautement documentée, intitulée Les ombres du monde, où l'histoire du pays et de cette tragédie qui a fait un million de morts en cent jours, est racontée par trois femmes, trois générations : la grand-mère Espérance, la fille rescapée et la petite fille née en France.  Ancien enseignant-chercheur en géographie, Michel Bussi, né en 1965, a grandi en Normandie. C’est en 2006, à l’âge de quarante ans, qu'il publie son premier roman, Code Lupin. Cinq ans plus tard, son polar Nymphéas noirs, maintes fois récompensé, le révèle au grand public. Depuis, 21 titres ont paru aux Presses de la Cité, douze millions d’exemplaires ont été vendus dans 38 pays : l’œuvre de Michel Bussi est aujourd’hui incontournable, en France comme à l’étranger.

10-16
03:16

Le photographe Nicolas Floc'h sonde la Garonne à travers une exposition au Festival des Arts de Bordeaux

La couleur de l'eau, c'est le titre de l'exposition de Nicolas Floc'h au FAB, le Festival des Arts de Bordeaux qui fête sa dixième édition. Le photographe explore depuis une dizaine d'années les fonds marins et fluviaux pour les traduire en image. Sa série de photographies, réalisée dans la Garonne qui traverse Bordeaux et l'océan où le fleuve se jette, se déploie comme autant de peintures abstraites. Des images qui invitent au rêve et au voyage. Pour aller plus loin : L'exposition La couleur de l’eau – Garonne Océan au FAB de Bordeaux  Nicolas Floc'h

10-15
03:35

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