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Invité politique

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Author: RFI
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© France Médias Monde
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Du lundi au jeudi, Véronique Rigolet reçoit une personnalité politique pour commenter l'actualité française et internationale, et chaque vendredi une figure de la société pour éclairer les débats qui agitent la France.
Diffusion : du lundi au vendredi à 11h15 TU.
90 Episodes
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Ce vendredi 12 septembre, la France attend la décision de l’agence Fitch qui pourrait décider d'abaisser son appréciation de la dette française en la dégradant de AA- à A+. « Ce serait une mauvaise nouvelle, mais pas un drame », tempère l'économiste Mathieu Plane, directeur adjoint au département Analyse et prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Si « les fondamentaux de l’économie française sont relativement solides et loin d’être catastrophiques », « il y a un risque politique », décrypte celui-ci, alors que le Premier ministre François Bayrou vient d'être censuré par l'Assemblée nationale. À lire aussiDéficit et dette publique: la France face à l’impasse budgétaire après la chute de François Bayrou
Au lendemain de son discours sur l’état de l’Union, la gauche radicale au Parlement européen a déposé une motion de censure contre la présidente de la Commission européenne, ce jeudi 11 septembre. Depuis sa réélection l'an dernier, Ursula von der Leyen a « commis des dégâts irréparables », estime Manon Aubry, eurodéputée La France insoumise (LFI) et coprésidente du groupe The Left au Parlement de Strasbourg, qui dénonce notamment sa « complicité » dans l’offensive israélienne à Gaza et son « passage en force » pour conclure l'accord commercial avec le Mercosur et celui avec les États-Unis sur les droits de douane. L’élue insoumise revient aussi sur la situation politique et sociale en France, en particulier la mobilisation du 10 septembre qui a été « bien supérieure à ce qui était attendu », selon elle. À lire aussiUE: Ursula von der Leyen détaille ses priorités politiques et alerte l'Europe sur un «nouvel ordre mondial»
Après la démission de François Bayrou, l’Élysée prévoit de nommer « un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours ». Il doit être « socialiste ou de gauche », demande Alexandre Ouizille. Pour « marquer l’alternance politique », le sénateur de l’Oise et porte-parole du Parti socialiste (PS) imagine un profil « ouvert sur l’Assemblée nationale et prêt à bâtir un compromis avec les forces qui avaient fait front républicain lors des élections de 2024 ». « Certains macronistes savent qu’ils ne pourront pas en rester là sur la politique fiscale », assure Alexandre Ouizille, qui prévient qu’il faut « aller vite » face aux mouvements sociaux annoncés et face aux « échéances constitutionnelles sur le budget ». À lire aussiFrance : après le renversement de François Bayrou, le PS est-il en position de résoudre la crise politique?
Le député des Vosges, porte-parole du Rassemblement national (RN), assure que son parti ne votera pas la confiance demandée à l’Assemblée par le Premier ministre, ce lundi 8 septembre. Après la défaite annoncée de François Bayrou, il faudra « rompre avec la politique d’Emmanuel Macron », assure Gaëtan Dussausaye, et « retourner devant les urnes » en organisant des élections législatives anticipées. Un scrutin auquel se prépare déjà Marine Le Pen, selon le porte-parole du RN, malgré sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité en première instance. « Elle déposera sa candidature à la préfecture du Pas-de-Calais, affirme Gaëtan Dussausaye. Et si elle n’est pas retenue, nous utiliserons tous les recours administratifs et juridiques possibles. » Suivre le direct[En direct] Vote de confiance à l'Assemblée nationale: journée décisive pour le gouvernement Bayrou À lire aussiVote de confiance en France: dernier acte pour François Bayrou à l'Assemblée?
En pleine crise politique, l'appel à « arrêter le pays » mercredi 10 septembre va-t-il plonger la France dans le chaos ? Pour le chercheur en science politique Antoine Bristielle, directeur de l’observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès, ce mouvement « n’est pas le retour des "gilets jaunes" de 2019 », mais une mobilisation « de la gauche radicale », des étudiants et de cadres sympathisants de l’ultra-gauche aux revendications portant « sur la dénonciation des inégalités sociales ». À lire aussiLe mouvement « Bloquons tout », la France face à l’inconnue de la mobilisation
À Bruxelles, nos partenaires européens s’inquiètent de la crise politique en France. L’eurodéputé Renew Bernard Guetta reconnaît que « nos voisins européens ont des raisons d’être préoccupés », mais comme ils peuvent l’être également « des difficultés sur la scène intérieure allemande ou Britannique ». « C’est le paradoxe de l’Europe » explique Bernard Guetta, « d’être actuellement forte dans son unité sur la scène internationale, mais fragile sur ses scènes intérieures ». À lire aussiLes Républicains « n'appellent pas à la démission du président Macron », affirme leur secrétaire général adjoint
Alors que la Commission européenne vient d'approuver l'accord sur le Mercosur, Guillaume Gontard, le patron du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires au Sénat, fustige un texte qui se fera « au détriment de l’écologie et de l’agriculture française ». Pour lui, cela traduit « l’affaiblissement de la France » qui, en pleine tourmente politique, n’a plus les moyens de se faire entendre de ses partenaires européens pour réunir « une minorité de blocage » sur cet accord. À lire aussiAccord UE-Mercosur: la Commission européenne valide le texte et tente de rassurer Paris
Rentrée compliquée pour la droite républicaine, bousculée par le vote de confiance déclenché par François Bayrou. Malgré les consignes de Bruno Retailleau, patron du parti et ministre de l’Intérieur, une quinzaine de députés LR n'entend pas voter la confiance, et quelques ténors comme Jean-François Copé ou Valérie Pécresse évoquent même la démission du président. Il n'en est absolument pas question, estime de son côté Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint des Républicains, pour qui la démission d'Emmanuel Macron constituerait « un dangereux précédent ». Il est l'invité politique de RFI. À lire aussiPolitique : le gouvernement Bayrou, stop ou encore ?
À une semaine du vote de confiance à l’Assemblée nationale, qui devrait sceller le sort du gouvernement, le Premier ministre François Bayrou n’entend pas dire « au revoir aux Français » et ouvre aujourd’hui des consultations des partis politiques. Une ultime négociation à laquelle ne croit plus l’opposition, ni même certains de ses soutiens de son propre camp. Pour l’ex-député macroniste de l’Hérault, Patrick Vignal, aujourd’hui conseiller de Gabriel Attal, « Bayrou prépare ainsi juste sa sortie pour 2027 ». Contre une dissolution qui, selon lui, « ne servirait à rien pour sortir de la crise », Patrick Vignal prône la nomination à Matignon d’un Premier ministre qui ne soit pas engagé dans la course à la présidentielle. À lire aussiPolitique: le gouvernement Bayrou, stop ou encore?
À dix jours maintenant d’un vote de confiance à l’Assemblée qui semble d’ores et déjà perdu pour le Premier ministre Bayrou, il devrait, sauf miracle, être renversé ; la crise politique s'annonce. Le politologue Benjamin Morel estime que cette crise est « une nouvelle réplique du séisme de la dissolution ratée » d’Emmanuel Macron en juin l’an passé, qui a conduit à la « tripartition » de l’Assemblée nationale, sans majorité désormais. Ni la démission du président François Macron, ni la dissolution de l’Assemblée n’apporteraient de solution à la crise, analyse le politologue en raison « de la profondeur des divergences politiques actuelles ». À lire aussiFrance: Emmanuel Macron affiche son «total soutien» à François Bayrou en Conseil des ministres
Le parti d'extrême droite Rassemblement national refuse la main tendue du Premier ministre François Bayrou qui jette toutes ses forces dans la bataille pour tenter d’arracher la confiance à l’Assemblée le 8 septembre prochain. Il promet désormais « d’ouvrir toutes les négociations nécessaires » avec les oppositions. « Trop tard » estime le député RN Thomas Ménagé pour qui « la page est tournée » avec François Bayrou, accusé de vivre « dans un monde parallèle » et de n’avoir jamais cherché « à construire un budget » avec les oppositions. Le RN ne votera donc pas la confiance et appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale « pour changer de cap politique ».
La France est à nouveau plongée en pleine tourmente politique. Sur un siège éjectable, le Premier ministre François Bayrou se tourne à nouveau vers les socialistes avec de nouvelles propositions – notamment pour taxer les hauts revenus. Une main tendue que refuse toujours le PS, qui votera « contre » la confiance au gouvernement le 8 septembre. Pas question de sauver à nouveau le soldat Bayrou, explique le député européen PS François Kalfon, qui se prononce par ailleurs « contre une dissolution de l’Assemblée nationale » qui pourrait se traduire par une victoire du RN. À lire aussiÀ la Une: la France dans l’impasse budgétaire et politique
Les jours semblent désormais comptés pour le gouvernement Bayrou, alors que du RN -de l’extrême droite- à l’ensemble de la gauche les partis d’opposition entendent tous voter contre la confiance demandée par le 1er ministre le 8 septembre à l’Assemblée nationale. Même si la députée LFI Aurélie Trouvé estime « digne » que François Bayrou pose enfin cette question de confiance à l’Assemblée, elle pointe du doigt la responsabilité du Président Macron dans la crise actuelle et appelle à sa démission. La France insoumise entend d'ailleurs lancer une procédure de destitution contre le chef de l’Etat.
Rentrée politique. Alors que François Bayrou est au bord du précipice, menacé de censure et de blocage du pays, sur fond de grogne contre le projet de budget 2026 et ses 44 milliards d’euros d’économie, l’ancien ministre Philippe Vigier, député Modem d’Eure et Loire salue le « courage » du 1er ministre qui a convoqué la presse ce lundi pour tenter, à nouveau, de convaincre l’opinion publique de la nécessité de réduire le déficit abyssal de la France. Malgré l’opposition de l’ensemble de la gauche et du RN, Philippe Vigier estime que « tout n’est pas fini » et qu’il reste « des marges de discussions ».
La nouvelle charge du ministre LR de l’Intérieur Bruno Retailleau contre le « macronisme finissant » a déclenché le courroux du président et la colère des députés Renaissance qui lui demandent de choisir entre sa casquette de patron des Républicains et son poste de ministre. Au risque de causer une nouvelle crise gouvernementale ? Bruno Retailleau n’entend en tout cas pas démissionner. Il n’a « aucune raison de le faire » estime Florence Portelli, la vice-présidente des Républicains, qui renvoie les difficultés actuelles à « la faute du président » et sa « dissolution désastreuse » qui a plongé le pays « dans une crise institutionnelle ». À lire aussiFrance: le gouvernement serre les rangs face à la pétition contre la loi Duplomb
Face à la tragédie sans fin de Gaza, alors que les ONG alertent désormais sur le début « d’une famine de masse » dans l’enclave palestinienne, la députée EELV Léa Balage El Mariky, membre du comité de liaison France-Israël-Palestine à l’Assemblée nationale, dénonce le véritable drame humanitaire pour les deux millions de Gazaouis pris au piège et refuse de se résigner « devant un constat d’impuissance ou d’indifférence ». Elle exhorte l’Union européenne « à suspendre » son accord d’association avec Israël et demande au gouvernement français « un geste fort » dès maintenant en « reconnaissant l’État de Palestine » comme l’avait promis le président Macron. À lire aussiGaza: «71 000 enfants risquent de mourir de malnutrition aiguë», alerte l’Unicef
Face à la remise en cause de la loi Duplomb, avec cette pétition qui a dépassé le million et demi de signatures, l’ancien ministre de la Santé Frédéric Valletoux reconnaît que « la réintroduction de l’acétamipride » un pesticide contesté, pose « un vrai sujet de santé publique ». Mais le député Horizons met en garde contre les caricatures qu’en font les opposants au projet, en jugeant par ailleurs « utile » la tenue d’un débat à l’Assemblée nationale comme le demande l’opposition de gauche. À lire aussiFrance: Fleur Breteau, le cancer en étendard contre la loi Duplomb et les pesticides
La loi Duplomb est contestée comme jamais, par le biais d'une pétition qui a déjà recueilli plus de 1,3 million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale – du jamais vu. Parmi les détracteurs de cette loi, l'eurodéputée Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste, qui demande au président Emmanuel Macron de ne pas la promulguer et menace, à défaut, de déposer une proposition de loi d'abrogation à la rentrée. À lire aussiFrance: Fleur Breteau, le cancer en étendard contre la loi Duplomb et les pesticides
Alors que les Bleues joueront samedi 19 juillet en quart de finale de l'Euro contre l'Allemagne, l'ancienne joueuse pro, l'internationale Mélissa Plaza, sera elle sur scène à Avignon. Reconvertie au slam – croisement entre la poésie et l'art de la scène –, elle revient sur sa carrière de footballeuse et les désillusions qu'elle a vécues dans ce sport, toujours dominé culturellement par les hommes. Même si le foot féminin a gagné en visibilité ces dernières années, « il reste du chemin à faire pour que les joueuses soient reconnues au même titre que les hommes », explique Mélissa Plaza. À lire aussiEuro-2025: la jeunesse au pouvoir dans la défense des Bleues
Alors que les critiques fusent de toutes parts contre sa cure d'extrême rigueur budgétaire, le Premier ministre François Bayrou, lui, veut encore croire au compromis avec le Parti socialiste, sans qui aucune censure ne pourra être votée. Mais pour l'heure, la recherche d'un compromis « semble mal engagée », estime Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS, qui fustige notamment le refus renouvelé du gouvernement de mettre en place la taxe Zucman sur les milliardaires. L'eurodéputé appelle le Premier ministre à « une prise de conscience rapide », et agite la menace de la censure. « S'il veut éviter de tomber, il est temps qu’il remette de la justice sociale et fiscale dans son budget », prévient Pierre Jouvet. À lire aussiFrance: le pari budgétaire risqué du Premier ministre François Bayrou
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