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Invité politique
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Author: RFI
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© France Médias Monde
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Du lundi au jeudi, Véronique Rigolet reçoit une personnalité politique pour commenter l'actualité française et internationale, et chaque vendredi une figure de la société pour éclairer les débats qui agitent la France.
Diffusion : du lundi au vendredi à 11h15 TU.
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Depuis une dizaine de jours, trois lettres ont envahi le débat public : DNC, pour dermatose nodulaire contagieuse. Cette maladie bovine, encore mal connue du grand public, a conduit à l’abattage d'une centaine de troupeaux et déclenché une vive colère chez de nombreux agriculteurs. Protocoles sanitaires contestés, défiance envers la parole scientifique, tensions parfois violentes sur le terrain : la gestion de cette épizootie cristallise bien au-delà de la seule question vétérinaire. Pour RFI, Jacques Guérin, président du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, détricote le vrai du faux. À lire aussiCrise de la dermatose en France: 750000 bovins vont être vaccinés dans les semaines qui viennent
À la veille de la Commission mixte paritaire chargée de tenter un compromis entre députés et sénateurs sur le projet de loi de finances, le ton monte entre le gouvernement et la droite. Sébastien Lecornu a mis en cause « la radicalité d’une petite partie du groupe LR du Sénat », qu’il accuse de motivations « politiciennes » mettant en danger l’issue de cette réunion décisive, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’une loi spéciale en cas d’échec. Une accusation rejetée par le député LR de la Manche, Philippe Gosselin. « Nous ne sommes pas des radicaux », répond-il, dénonçant une lecture caricaturale de la position de la droite. À lire aussiBudget de l’État: «Les Français sont responsables de la situation car ils ont mis Emmanuel Macron au pouvoir», estime Martin Garagnon À lire aussiÀ la Une: le feuilleton du budget en France
Après l’adoption définitive du budget de la Sécurité sociale, l’exécutif se heurte désormais à ce qui devrait être une impasse sur le projet de loi de finances. Le texte adopté par le Sénat, avec un déficit alourdi et des coupes supplémentaires, complique la recherche d’un compromis en commission mixte paritaire. Une séquence politique confuse, que Martin Garagnon, conseiller national au sein du parti Renaissance, analyse comme le symptôme d’un blocage plus profond des institutions, même s'il défend la méthode Lecornu. À lire aussiFrance: l'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026, la réforme des retraites suspendue
La députée écologiste de Paris, Léa Balage El Mariky, dénonce la version du budget adoptée par le Sénat, qu’elle juge plus dure encore que celle initialement portée par le gouvernement. Moins d’impôts, davantage de coupes dans les crédits et un déficit public porté à 5,3% du PIB contre 4,7% visés par l’exécutif. Un choix qualifié par Bercy d’inacceptable. Pour l’élue, ce budget s’inscrit clairement dans une « logique de droite ». Elle se dit pessimiste sur la possibilité d’un compromis rapide et doute qu’un budget puisse être adopté avant Noël. À lire aussiFrance: le Sénat adopte le projet de budget de l'État pour 2026, le texte passe en commission mixte paritaire
La colère des agriculteurs continue de s’exprimer partout en France après plusieurs jours de blocages et d’actions coup de poing. En cause : les mesures décidées par le gouvernement pour lutter contre la dermatose nodulaire, une maladie contagieuse touchant les bovins, qui prévoit notamment l’abattage de l’ensemble d’un troupeau dès lors qu’un cas est détecté. Pour le député Rassemblement national des Vosges Gaëtan Dussausaye, des moyens supplémentaires auraient dû être mis en amont. Il répond aux questions de Guillaume Ouattara. Si certains syndicats agricoles, comme la FNSEA ou les Jeunes Agriculteurs, ne soutiennent pas les mobilisations, Gaëtan Dussausaye estime que cela ne doit pas masquer l’ampleur du malaise dans les campagnes. Le maintien de zones réglementées de 50 kilomètres autour des foyers et l’interdiction des déplacements d’animaux alimentent selon lui un sentiment d’injustice. Face à la menace d’un durcissement des actions, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard multiplie les déplacements sur le terrain. Une réponse jugée « insuffisante » par Gaëtan Dussausaye, qui appelle néanmoins à l’apaisement et dénonce les accords du Mercosur injustes quelle que soit la teneur des débats qui arriveront. À lire aussiFrance : la mobilisation agricole s'intensifie autour de la dermatose avant un déplacement de la ministre de l'Agriculture
La droite LR se déchire après l’adoption du budget de la Sécurité sociale, grâce notamment aux 18 voix des députés républicains qui ont ainsi bravé les consignes du patron du parti Bruno Retailleau qui avait appelé à voter contre – alors que Laurent Wauquiez, le patron du groupe, avait lui appelé à l’abstention. Mais, pas question de parler d’une nouvelle guerre des chefs à droite. Pour la députée LR Anne-Laure Blin, « il ne s’agit pas d’un combat de personnes », mais d’un simple principe de réalité, « les députés LR ont voté pour le budget de la Sécu pour garantir la stabilité du pays ». En revanche, aucun compromis ne sera passé pour le budget de l'État, assure Anne-Laure Blin, qui dit refuser « la facilité d’augmenter les impôts » et martèle qu’il faudra « avoir le courage cette fois de faire des économies ». À lire aussiFrance: les députés votent largement le budget de la Défense
Après le pari gagné d’Olivier Faure, le patron du PS – avec l’adoption à l’arraché mardi 9 décembre du budget de la Sécurité sociale, le plus dur reste maintenant à venir avec l’examen de l’autre budget, le budget de l’État. Et « c’est loin d’être gagné », estime le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, porte-parole du PS qui dénonce « le refus total » du gouvernement et de la droite d’arriver à un compromis pour « plus de justice fiscale ». À défaut de compromis sur cette « nécessaire taxation des plus hauts patrimoines », « difficile d’imaginer que le budget soit voté » insiste Alexandre Ouizille. À lire aussiÀ la Une: le feuilleton du budget en France
Alors que la plus grande incertitude pèse sur le vote solennel sur le budget de la Sécurité sociale qui s’annonce très serré cet après-midi à l’Assemblée nationale, le député Renaissance, Sylvain Maillard en appelle à la « responsabilité de tous », aux députés LR et Horizons qui font partie du socle commun gouvernemental, mais qui pourraient voter contre, à l’instar du RN et de LFI. « Il n’y a pas de budget alternatif », plaide Sylvain Maillard, « même si ce budget ne plaît à personne », ne pas le voter, insiste-t-il, risquerait d’entraîner le pays dans l’inconnu et « d’aboutir à un dérapage budgétaire de 30 milliards d’euros ». À lire aussiFrance: avant le vote incertain du budget de la Sécurité sociale, l'inquiétude gagne le gouvernement
Veillée d'armes tendue avant le vote du budget de la Sécurité sociale, programmée mardi 9 décembre 2025 à l'Assemblée nationale. En pleine incertitude, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, jette ses dernières forces dans la bataille avec d'ultimes concessions à la gauche. Rien qui ne saurait en tout cas convaincre les députés La France insoumise (LFI) de voter « cette galerie des horreurs qui prévoit 6 milliards de baisse des financements », fustige le député Bastien Lachaud, dénonçant « la traîtrise du PS » qui appelle à voter ce budget. Plus que la démission du Premier ministre, Bastien Lachaud réclame « la démission du président Macron » et des élections présidentielles anticipées. À lire aussiFrance: l'Assemblée nationale adopte la partie «recettes» du budget de la Sécurité sociale
En pleine polémique en France sur la possible labellisation des médias afin de lutter contre la désinformation, le président Macron se voit accusé de « dérive liberticide » par la droite et l’extrême droite, de menacer « la liberté d'expression », fustigent les médias Bolloré de CNews à Europe 1. Un « mauvais procès politique », dénonce le spécialiste des médias Arnaud Mercier, professeur en sciences de l’information et de la communication à Paris Panthéon-Assas, pour qui la question de la censure ne se pose pas dès lors que le président a exclu « tout label d'État ». Face au déluge de fake news, notamment sur les réseaux sociaux, « une meilleure régulation s’impose », estime encore Arnaud Mercier, qui prône sur chaque site d’info « un label équivalent au Nutri-score pour l’alimentation » qui permettrait aux gens de connaître la fiabilité des informations qui y sont publiées. Arnaud Mercier, auteur de Les mots de la désinformation et de la manipulation, éditions Presses universitaires du Midi. À lire aussiGuerre informationnelle en France et en Europe : les prémices de la contre-attaque
Alors que les écologistes redeviennent une pièce maitresse de l'équation budgétaire, après le lâchage du gouvernement par Édouard Philippe et ses troupes Horizons, la députée écologiste et ancienne ministre, Delphine Batho, exhorte les député, à commencer par ceux de son groupe, « à la responsabilité » et à bâtir un compromis sur le texte initial voté par l'Assemblée. « Parce que dans cette overdose d'instabilité, l'intérêt du pays est d'avoir un budget », explique Delphine Batho, qui vient par ailleurs de se déclarer candidate à la présidentielle de 2027, avec son parti Génération Ecologie, jugeant que « l'actuel programme écologiste est obsolète » face à l'accélération du réchauffement climatique.
En pleine tourmente budgétaire à l’Assemblée nationale, le pavé dans la mare d’Édouard Philippe qui a intimé à son parti Horizons de ne pas voter le budget de la Sécurité sociale. Il lâche ainsi le gouvernement de Sébastien Lecornu. « Un coup de pression » dans les négociations, estime le député LR Antoine Vermorel-Marques, pour qui ce projet de budget « est encore inacceptable en l’état » avec « trop de hausse d’impôts et pas assez d’économies ». Face aux multiples blocages, Antoine Vermorel-Marques estime que « l’utilisation du 49.3 devrait être une option », même si le gouvernement se refuse toujours d’y avoir recours. À lire aussiBudget de la Sécurité sociale en France: le Premier ministre Sébastien Lecornu tente d’arracher un compromis
Levée de boucliers à droite et à l’extrême droite après que le président français Emmanuel Macron a émis la volonté d’une « labellisation » des médias pour lutter contre les fake news et la désinformation. « Une dérive liberticide, scandaleuse » dénonce la droite LR dans une pétition à l’instar du député RN Laurent Jacobelli pour qui « il n’appartient pas à l’État de labelliser les bons et les mauvais médias », même si l’Élysée fait valoir « que ce label devra être porté par les médias eux-mêmes » et non par l’État, cette volonté de « cornaquer les médias, dans une démocratie, n'est pas normal », dénonce Laurent Jacobelli.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est de nouveau reçu à l’Élysée ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025, à la recherche du soutien européen, alors que l’Amérique de Donald Trump tente de lui imposer un « plan de paix » quasi dicté par le Kremlin et sans participation des Européens. « Nous sommes déjà dans une confrontation avec la Russie », analyse le député européen Renew Bernard Guetta, qui distingue deux camps, « celui de l’Ukraine et de l’Europe face au camp de Donald Trump et Vladimir Poutine ». Si l’Europe veut échapper à la menace d’un « diktat russe » elle doit se doter d’une « véritable direction politique », un véritable « Conseil de sécurité commun » prône Bernard Guetta qui regrouperait « Paris, Londres, Berlin ainsi que Varsovie et Rome » pour regagner de la puissance et défendre le Continent contre l’impérialisme du Kremlin. À lire aussiEurope, Russie: évaluation des rapports de force
Le gouvernement réaffirme son opposition à toute nationalisation d'ArcelorMittal, après l'adoption, jeudi 27 novembre en première lecture à l'Assemblée, de la nationalisation de l'aciériste, à l'initiative du groupe LFI. Pour le député MoDem Erwan Balanant, cette proposition de loi « risque fort d'être retoquée par le Sénat majoritairement à droite » et ne constituerait par ailleurs « qu'une solution à très court terme » pour sauver l'acier français. Face à la féroce concurrence chinoise, « seul un règlement au niveau européen » avec « l'imposition de droits de douanes » pourrait permettre de garder une souveraineté autour de l'acier. À écouter aussiArcelorMittal: «Sans nationalisation, c’est la fin de la sidérurgie en France»
En Isère, devant les chasseurs alpins de Varces, le président Macron a sonné le grand retour du service militaire en France sur la base du volontariat et sur fond de guerre en Ukraine. Un rappel sous les drapeaux que fustige La France insoumise (LFI). Pour le député Hadrien Clouet, « la France n’est pas en guerre ». Il n’existe d’ailleurs pas « de risque de guerre conventionnelle » selon lui, qui justifierait « d’encaserner ainsi toute une partie de la population », même si elle est volontaire. À lire aussiFrance: Macron annonce un nouveau service national volontaire «purement militaire» dès l'été 2026
L'impasse perdure au Parlement sur le budget, cinq jours après le rejet historique du budget de l'État à l’Assemblée. Le Sénat a rétabli de son côté la réforme des retraites, même si le dernier mot reviendra bien sûr aux députés. Malgré les blocages, le Parti socialiste estime qu'il est « toujours possible d'arracher un vote du budget » avant la fin de l’année, tout en continuant à batailler pour plus de justice fiscale. La députée Estelle Mercier, co-cheffe de file du Parti socialiste sur le budget, défend ainsi l'instauration « d'un emprunt obligatoire pour les plus fortunés », une simple mesure de « justice fiscale ». « Il est normal que ceux qui ont le plus contribuent plus à la solidarité nationale », explique-t-telle. À lire aussiFrance: rejet historique, à la quasi-unanimité, du projet de budget pour 2026 par l'Assemblée nationale
En cette journée internationale dédiée à l’élimination des violences à l’encontre des femmes, le docteur et militant Gilles Lazimi, co-organisateur et signataire de la tribune ONU Femmes France, enjoint les hommes à « ne pas rester neutres » face à ces violences sexistes et sexuelles : « Quand on est neutres, on est du côté de l’agresseur, dénonce-t-il, et neuf sur dix laissent faire. » Alors qu’en France chaque jour, trois femmes meurent où sont sévèrement blessées sous les coups de leurs conjoints, Gilles Lazimi exhorte le gouvernement à « prendre exemple sur l’Espagne » et à sa pratique « de la tolérance zéro » qui a permis de réduire significativement ces dernières années le nombre de féminicides. À lire aussiFrance: annonce d'un projet de loi pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants
La France toujours dans l’impasse budgétaire. Après le rejet le week-end dernier du budget à la quasi-unanimité à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sébastien Lecornu dénonce les « forces de blocage » et le « cynisme de certains partis » qui adoptent des postures dans la perspective de 2027, mais tout en estimant que le compromis est encore possible. Volonté d’avancer que soutient la députée Horizons Agnès Firmin Le-Bodo, qui renvoie la responsabilité du blocage « aux hausses inacceptables d’impôts votées par le RN et LFI ». Agnès Firmin Le-Bodo n’exclut pas, en cas de blocage persistant, que le budget soit avalisé par une loi spéciale.
Avant la marche blanche demain à Marseille, en hommage à Medhi Kessaci ? Le frère du militant écologiste Amine Kessaci engagé dans la lutte contre la drogue, le gouvernement assure que tout sera mis en œuvre pour éradiquer la dérive mafieuse des narcotrafiquants. Et il y a urgence à frapper vite et fort, insiste le journaliste Jean-Michel Verne, spécialiste du crime organisé, qui estime que désormais « plus personne n’est à l’abri à Marseille », la population, mais également « les politiques et les magistrats » pourraient être visés par les gangs narco-mafieux. « La démocratie est directement menacée », et le gouvernement n’a pas tous les instruments pour lutter contre ces mafias, estime Jean-Michel Verne, notamment cette arme clef de l’arsenal juridique italien qui permet de poursuivre les criminels sur la seule base « de leur appartenance à une organisation mafieuse ». Jean-Michel Verne, auteur de Inside DZ Mafia : au cœur du gang narco-mafieux, aux Éditions Arthaud. À lire aussiÀ la Une : Marseille gangréné par le narcotrafic



