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Jazzlive
Jazzlive
Author: TSFJAZZ
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© TSF Jazz
Description
Jazzlive c'est l'ambiance d'un club de jazz chez soi.
Jazzlive c'est aussi des artistes et des concerts qui ont marqué l'histoire : Bill Evans au Village Vanguard, Art Blakey au Club Saint-Germain, Ella Fitzgerald à Berlin, Roy Hargrove au New Morning... Une heure pour revivre quelques-uns des plus grands moments du jazz sur scène.
JAZZLIVE fait peau neuve sous la voix de Manon Brimaud qui est bien décidée à promener son micro dans les plus belles salles, les meilleurs concerts et festivals pour vous les faire vivre comme si vous y étiez.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
306 Episodes
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“Dans la musique comme dans la vie, je recherche avant tout la liberté, à être moi-même et à être forte.”Et tout dans son parcours prouve que Mamiko Watanabe est du genre fidèle à ses rêves.Née à Fukuoka, elle commence le piano dès l’âge de quatre ans, encouragée par sa mère, mélomane et fan de jazz, qui l’éduque aux 45-tours de Bill Evans ou Thelonious Monk. Un socle d’amour et de passion hyper puissant qui pousse notre héroïne du soir à aller toujours plus loin.À 19 ans, elle obtient une bourse pour étudier au très prestigieux Berklee College of Music de Boston, où elle rencontre - entre autres - Joe Lovano et Bobby McFerrin, et où elle achève d’aiguiser sa technique et de sculpter son univers entre bop, swing et poésie.Vingt ans après la sortie de son premier album, Mamiko Watanabe s’est imposée comme une figure incontournable du jazz à New York. Au fil des disques et des collaborations, elle poursuit sa quête de la maîtrise parfaite et son besoin viscéral de lumière.“Being Guided by the Light”, c’est le titre tout trouvé de son dernier album, sorti à la fin de l’année dernière et enregistré avec deux pointures absolues. Derrière la batterie, Billy Hart, qui accompagnait en leur temps des gars comme Herbie Hancock ou Stan Getz. Et de l’autre, le contrebassiste Santi Debriano, ancien accompagnateur d’Archie Shepp, avec lequel Mamiko joue depuis pas mal de temps.Ce soir, Mamiko Watanabe a fait le déplacement de New York à Paris, à l’occasion de la clôture du festival Jazzycolors. À ses côtés, Santi Debriano à la contrebasse et l’inarrêtable Arnaud Dolmen, dans le rôle de Billy Hart, derrière la batterie. Et tout ça, à deux pas de la tour Eiffel, dans le très bel amphithéâtre tout en bois de la Maison de la Culture du Japon.On n’allait évidemment pas rater ça, alors avec Antonin Bourgeade et Paul Mazet à la réalisation, on a demandé si on pouvait poser notre studio mobile quelque part. Résultat, on a une loge rien que pour nous. Le spot idéal pour vous faire vivre ce concert en direct sur TSFJAZZ…Line up Mamiko Watanabe - piano Santi Debriano - contrebasse Arnaud Dolmen - batterie Being Guided by the Light (Jojo Records - 2024) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, c’est afrobeat dans Jazzlive. Parfait pour un vendredi de décembre n’est-ce pas ? Nous avons rendez-vous avec un groupe parisien fondé en 2021 par neuf musiciennes et musiciens venus de tous horizons et unis par le groove, le rythme et la bonne humeur : Akata Kolo Orchestra. Il y a deux ans, ils sortaient leur premier EP, “Akatatown”. On découvrait alors leur univers, sorte de rencontre entre Fela Kuti, Ebo Taylor et Snarky Puppy. Un cocktail aussi festif que sophistiqué qui les propulsait sur la scène du New Morning de Paris, pour un concert à guichets fermés dont on a longtemps entendu parler, et qui leur ouvrait les portes des festivals européens. De quoi souder encore plus les membres de ceux qu’on appelle parfois tout simplement A.K.O. De quoi, surtout, leur inspirer le répertoire et l’état d’esprit de leur premier album. Pour l’instant, c’est un disque dont on parle au futur puisque la sortie est prévue pour 2026, mais, ça tombe bien : on est dans le futur dans Jazzlive. Ce soir, Akata Kolo Orchestra est à l’affiche du Baiser Salé pour un concert exceptionnel. L’occasion pour nous de découvrir en avant-première quelques titres de ce premier chapitre.Évidemment, on vous emmène avec nous. Avec Alexandre Visquis à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un coin du club pour vous faire vivre ce moment en direct sur TSFJAZZ. Rendez-vous dès 20h!Line up Edouard Jacquot - saxophone Rémy Granger - trompette Marième Snow - chant & flûteGarance Baltardive - trombone Raphael Ducourant - guitareSacha Le Roy - basse Jean-Baptiste Halin - claviers Killian Lefèvre - batterieEyal Roitman - percussions Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dernière fois qu’on le croisait, c’était au Festival de Jazz de Bakou, à la fin du mois d’octobre. Ça nous donne une petite idée de qui est David Linx. Chanteur, compositeur et parolier né en Belgique d’un père musicien et directeur de festival, David Linx a très tôt côtoyé tous les plus grands jazzmen. Un environnement libre et artistique qui a rapidement fait naître en lui des envies de voyages et de découvertes. C’est auprès de l’écrivain James Baldwin, chez qui il réside quelque temps au début des années 80, qu’il commence à déployer ses ailes. A ce moment-là, il rencontre notamment Miles Davis, dont le jeu de trompette (vous allez voir), inspire encore aujourd’hui son chant, pur et sans vibrato. Ensuite, David Lynx rencontre le batteur Kenny Clarke qui l’accueillera chez lui et lui donnera des cours de batterie. Parce-que c’est en tant que batteur que notre héros du soir commence sa carrière. Mais à la fin des années 80, David Linx décide d’abandonner définitivement ses baguettes pour le premier instrument : la voix. C’est le début d’une carrière époustouflante sur laquelle il s’apprête à revenir à l’occasion de trois soirs de concerts sur la scène du Sunside à Paris. Timeline, c’est un concept imaginé par la merveilleuse Juliette Poitrenaud pour inviter les grands noms du jazz à évoquer trois temporalités de leur carrière : passé, présent et futur. Et comme David Linx ne fait rien comme tout le monde, c’est au présent qu’il conjugue sa première soirée, autour du répertoire d’un album sorti cette année : “Real Men Cry”. A ses côtés, des musiciens qui le suivent depuis plus ou moins longtemps : Hermon Mehari à la trompette, Leonardo Montana au piano, Jérôme Regard à la contrebasse et Stéphane Galland à la batterie... Line up David Linx - chant Hermon Mehari - trompetteLeonardo Montana - pianoJérôme Regard - contrebasse Stéphane Galland - batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On ne se rend pas compte, parfois, de la puissance des professeurs. Certes, ils et elles sont là pour nous enseigner des choses très théoriques, et on a souvent l’image stricte et austère, dans le genre Guerre des boutons, voire même tyrannique et un brin toxique, dans le genre Whiplash.Mais un professeur de musique, c’est souvent beaucoup plus que des gammes et des sourcils froncés. C’est la transmission d’une passion, et ça passe quelquefois par davantage d’heures de discussions que de pratique instrumentale. Demandez un peu aux musiciens et musiciennes qui vous entourent, et vous verrez les étoiles s’allumer dans leurs yeux en vous racontant leur prof préféré.Olivier Robin, lui, vous parlera sans doute de son premier prof de batterie, à Orléans. Un fan de Buddy Rich qui, entre deux dictées de rythmes, lui filait des disques d’Art Blakey, Elvin Jones, Max Roach ou Tony Williams. Olivier Robin avait 15 ans, et ce professeur venait de faire naître une vocation.Notre batteur se forge donc une solide réputation dans les clubs locaux, avant de venir tenter sa chance à Paris au début des années 80. En grand écart, Olivier Robin étudie la plupart du temps la percussion classique au conservatoire et s’envoie de temps en temps en tournée avec un groupe de free jazz berlinois.Ensuite, il se passe plein de choses. Une rencontre avec le saxophoniste Steve Coleman, la création d’un spectacle à succès en hommage à John Coltrane qui l’amènera, lui et ses collègues, à donner plus de 150 représentations dans une dizaine de pays, tout en enregistrant, quasiment dans le même temps, deux disques salués par la critique, en quintette avec le saxophoniste Sébastien Jarousse.En quelques années, Olivier Robin est devenu à son tour faiseur de vocations et de rêves de jazz. D’un côté, en prenant la casquette d’enseignant, et de l’autre, en se lançant en leader, pour nous faire entendre ses propres compositions, dans la droite lignée du hard bop. Après un premier disque en 2016, Olivier Robin était de retour il y a quelques mois avec un deuxième album en quintet, au titre qui détend : “Take It Like It Is”.Et ça tombe bien, Olivier Robin s’apprête à en jouer le répertoire dans un endroit assez chic dans lequel Jazzlive se rend pour la première fois : Le Son de la Terre. Une magnifique péniche au pied de Notre-Dame de Paris, et qui programme du jazz. Ce soir, vous l’aurez compris, Olivier Robin est à l’affiche, avec à ses côtés la même équipe que sur l’album. À savoir : Josiah Woodson à la trompette, Alex Terrier au saxophone alto, Albert Bover au piano et Fabricio Nicolas à la contrebasse.Rendez-vous dès 20h sur TSFJazz! Line upJosiah Woodson - trompetteAlex Terrier - saxophone altoAlbert Bover - piano Fabricio Nicolas - contrebasse Olivier Robin - batterie ALBUM : Tale It Like It Is (Freshsound Records - 2024) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Grappelli disait qu'avec l'âge on ne progresse pas, on nettoie. Je commence à être plutôt d'accord avec lui ».Celui qui parle, c’est le guitariste Hugo Lippi. Notre héros du soir dans Jazzlive. Pour son dernier album, il est allé faire le ménage du côté de sa chambre d’ado. Inévitablement, ça lui a pris plusieurs mois, il s’est retrouvé sans s’en rendre compte assis par terre à redécouvrir ses bricoles, le tout en écoutant ses premiers amours avec des étoiles dans les yeux et l’envie de dire que “ça, c’est de la musique bordel”. Mais Hugo Lippi est beaucoup plus élégant que ça. Il sait bien, lui, que rien n’est plus intense que d’avoir 14 ans, et que c’est avec ces disques qu’il a sculpté ses goûts et construit ce monde intérieur dans lequel on croise aussi bien Paul Simon que Edith Piaf. L’un de ses cartons préférés, c’est son carton CTI. CTI, c’est le label que fondait le producteur Creed Taylor à la fin des années 60 avec pour mission de laisser un espace à la rencontre entre le jazz et la pop, sans laisser l’exigence sur le pas de la porte. Ce label, c’est à la fois Antonio Carlos Jobim, Freddie Hubbard , Quincy Jones et Nina Simone. Au-delà des disques eux-mêmes, c’est toute l’époque qui fascine Hugo Lippi. Au même moment, en France, explosait l’âge d’or de la variété. Et tout (ou presque) se passait au 95 rue Championnet dans le 18e arrondissement. Là-bas, on pouvait croiser dans la même journée Françoise Hardy, Nino Ferrer, Dalida et Joe Dassin, et Hugo Lippi rêvait depuis longtemps de ce studio où on n’enregistrait pas la musique comme tout le monde. J’imagine qu’il a dû faire un clin d'œil à son âme d’enfant, en avril dernier, quand il passait la porte du légendaire studio CBE pour graver son deuxième album sur le label For Musicians Only : “Ohla Maria”. Un disque d’artisan, minutieusement sculpté, pas pour impressionner mais par amour de l’art et par respect pour les aînés. Presque par devoir. Celui de ne pas oublier le pourquoi sans cesser de réinventer le comment. Un déclaration d’amour en six cordes et en quartet, puisqu’après “Reflection in B” qu’il sortait en solo l’année dernière, Hugo Lippi a fait appel à une équipe qui lui va bien : Gaël Rakotondrabe au piano, Laurent Vernerey à la contrebasse et Denis Benarrosh à la batterie. Sans oublier quelques invités surprises parce-que c’est aussi ça une chambre d’ado. Et pour le premier concert officiel, Hugo Lippi nous a donné rendez-vous dans un autre temple de l’enregistrement sonore à Paris, dans le XXe arrondissement de Paris : les Studios Ferber. Rendez-vous dès 21h sur TSFJAZZ! Line upHugo Lippi - guitare Gaël Rakotondrabe - pianoLaurent Vernerey - contrebasseDenish Benarrosh - batterie + Guests Fabien Mary - trompette Hugo Guezbar - guitare ALBUM A VENIR : Ohla Maria (sortie le 23/01/2026) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et en ce vendredi soir, nous avons rendez-vous avec un groupe de potes du conservatoire. Et les potes au conservatoire, ça se fait souvent à la playlist. Dans les leurs, ils ont trouvé Immanuel Wilkins, Joel Ross, Sam Wilkes ou Sam Gendel. Quand on lit entre les tracks, on comprend que, ce qui a rapproché notre sextet, c’est une philosophie de l’exigence, un don naturel pour la liberté, et un petit côté geek. Comme toutes les bandes de potes, ils ont des private jokes que personne ne comprend. Et je les soupçonne d’en avoir fait les titres de leur premier album, “The Unexpected”, paru l’année dernière. Lurium, dans la langue de César, ça veut dire “leurre”. Comme le “piège”. Mais aussi comme un “objet rassemblant un ou plusieurs caractères essentiels d’un stimulus susceptible de déclencher un comportement donné”, pour reprendre les mots du Larousse. Et c’est à notre instinct que Lurium s’adresse. A défaut de nous escroquer, ils nous emmènent dans un monde d’illusions, entre innovation et épure, entre puissance et retenue, entre jazz moderne et musiques actuelles. Une recette qui appâte le monde, et qui leur valait, en février dernier, le premier prix des Trophées du Sunside. Ce soir, ils sont à l’affiche du Jass Club, alors avec Antonin Bourgeade à la réalisation, on a pris notre studio mobile et on l’a posé dans un coin pour voir ça de plus près. Évidemment, on vous emmène avec nous. Rendez-vous dès 19h30 dans Jazzlive! Victor Maisonneuve - saxophone altoOscar Viret - trompetteLoan Buathier - guitareLevi Harvey - pianoCyril Drapé - contrebasseAnanda Brandao - batterieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, nous avons rendez-vous avec Monsieur Mâlâ. Monsieur Mâlâ, c'est une sorte de monstre musical ambulant, un être hybride entre embarcations en tout genre, instruments, bouteilles, livres et un peu de verdure, un individu bric à brac qui grandit et se métamorphose à chaque pas. En tout cas, si l'on en croit la pochette du premier album qui sortait il y a un petit peu plus d'un an. Et derrière la machine, comme souvent, se cache l'humain. Cinq musiciens bricoleurs et intrépides pour un équipage inarrêtable : Robin Antunes au violon et à la Mandoline, Balthazar Naturel au saxophone, Nicholas Vella aux claviers, Swaeli Mbappé à la basse, et Yoann Danier à la batterie. Leur mission : jouer leurs propres compositions et ne travailler qu'à l'oral. Une recette qui plaît et grâce à laquelle ils remporte, en 2024, le prix Révélation aux Victoires du Jazz. Depuis, ils tournent un peu partout, de la rue des Lombards aux clubs new-yorkais, et ne semblent pas près de s'arrêter. Cette semaine, Monsieur Mâlâ fait escale à la Petite Halle de la Villette pour quelques jours de résidence. L'occasion de mettre en forme leurs dernières trouvailles, de consigner leurs voyages et d'imaginer de nouvelles histoires. Ils nous racontent tout sur scène, en musique et en direct dans Jazzlive. Rendez-vous dès 21h sur TSFJAZZ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matteo Pastorino est sans doute l’une des voix les plus éclatantes de la clarinette basse en Europe. Depuis plus de dix ans, il explore en quartet toutes les subtilités de l’instrument, puisant son inspiration autant dans la peinture de Modigliani que dans le jeu des musiciens qui l’entourent. Dernièrement, Matteo Pastorino est revenu à ses racines, écoutant les échos de la mer Méditerranée, berceau de ses premières expériences et bassin de trois continents que le clarinettiste fait se rencontrer dans sa musique. Le résultat, c’est un troisième album, LightSide, dans lequel Matteo imagine un jeu de lumière, de la plus éblouissante à la plus discrète. 9 compositions originales qui racontent chacune leur histoire et, pour reprendre les mots de Paulo Fresu (mentor de notre héros du soir) : “Une œuvre élastique en mouvement dynamique, qui dilate le temps et offre un espace au silence. Pour que l’on puisse encore imaginer ce qui n’existe pas.”Ce soir, Matteo Pastorino s’apprête à mettre une nouvelle fois la lumière sur nos songes. Avec son quartet, il est à l’affiche du 38Riv à Paris : Domenico Sanna au piano, Dario Deidda à la basse et Armando Luongo à la batterie. Matteo Pastorino à la clarinette basse, et uniquement à la clarinette basse, et ça aussi, c’était l’une des grandes nouveautés de cet album. On n’allait évidemment pas rater ça, alors avec Alexandre Visquis à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un petit coin pour vous faire vivre ce moment en direct sur TSFJAZZ... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, Jazzlive prend son masque et son tubas pour partir à la conquête des profondeurs et - qui sait ? - peut-être retrouver la cité perdue de l’Atlantide. Avec pour guide l’une des artistes les plus inspirantes de sa génération : Anne Paceo. "Atlantis", c’est le titre de son tout dernier album, dévoilé à la rentrée et qui, comme bien souvent avec elle, nous tous et toutes laissées bouche bée dans les studios de la radio. Cet album, vous en avez peut-être déjà entendu quelques extraits sur nos ondes et retenu votre souffle face à ces sonorités aquatiques, profondes et envoûtantes, mélange d’acoustique, d’électronique et de ce petit je ne sais quoi de poésie qu’Anne Paceo insuffle à chaque morceau. Cette fois-ci, c’est au cœur de l’océan Atlantique, lors de sa toute première plongée sous-marine, qu’elle est allée pêcher l’inspiration. La-bas, dans la pénombre des profondeurs, elle a appris à apprécier l’obscurité à laquelle elle dédie presque cet album. Pour nous en raconter tous les secrets, elle a embarqué dans son équipage les meilleurs dans leurs domaines. Pour n’en citer que quelques-un : le pianiste Gauthier Toux, la claviériste Maya Cros, ou encore la chanteuse Laura Cahen. Et ce soir, Anne Paceo embarque tout ce beau monde (à quelques marins près) pour un nouveau grand voyage : la 29ème édition du festival Jazz au Fil de l’Oise. Encore une fois, les profondeurs ne sont pas très loin, puisque c’est à quelques mètres du très joli Lac d’Enghien les Bains, sur la scène du Centre des Arts de la ville, que nous nous apprêtons à les retrouver... Cynthia Abraham - voixChristophe Panzani - saxophoneLilian Mille - trompetteGauthier Toux - pianoMaya Cros - claviersAnne Paceo - batterieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, un artiste singulier, spirituel et profondément inspiré. Tomoki Sanders est, comme son nom le laisse deviner, l’enfant d’une légende de l’avant-garde et du free jazz, un monsieur qui a commencé dans l’Arkestra de Sun Ra avant de jouer avec John et Alice Coltrane : le grand Pharoah Sanders. Mais, loin de grandir dans l’ombre, Tomoki Sanders est élevé dans la lumière de ce père légendaire, qui lui transmet son amour pour cette musique et son besoin viscéral de spiritualité et d’engagement. Et ce, dès son plus jeune âge. A 4 ans, iel commence par les percussions et la batterie. A 6 ans, iel se met à la clarinette. Et à 10 ans, son père lui offre son premier saxophone. A 13 ans, iel fait son premier concert et commence à se produire un peu partout dans la région de Kanto au Japon. A 17 ans, iel entre en studio pour la première fois, avant d’intégrer le très prestigieux Berklee College of Music de Boston. Le tout, sans jamais renoncer à son engagement politique et à son message de paix, d’amour et d’acceptation. Autant dire que Tomoki Sanders est à la hauteur de l’héritage. Et j’ai une bonne nouvelle pour vous : iel passait les derniers mois en studio pour préparer un premier album dont la sortie est prévue pour 2026…Ce soir, Tomoki Sanders est à Paris pour la première fois et pour un concert exceptionnel à guichets fermés sur la scène du Duc des Lombards. A ses côtés, une équipe américaine très stylée : Ian Finkelstein au claviers, Keyanna Hutchinson à la guitare électrique et Christian Napoléon derrière la batterie… On n’allait évidemment pas rater la première parisienne de Tomoki Sanders, alors avec Alexandre Visquis à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un coin du club pour vous faire vivre ce moment en direct dans Jazzlive... Tomoki Sanders – Sax ténor, electronicsIan Finkelstein– ClaviersKeyanna Hutchinson – Guitare électriqueChristian Napoleon – Batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mongol, son prénom signifie “personne ou objet vénéré ou inspirant”. Et on peut dire que notre héroïne du soir est à la hauteur. Inspirante et inspirée, Shuteen Erdenebaatar initiait il y a trois ans une trilogie sonore dont le premier tome, écrit pour quartet, dévoilait un univers entre rêve et lumière. « Rising Sun », ça s’appelait. Une façon de nous prévenir que, pour elle, ce n’était que le début. Le réveil d’un petit monde. Depuis, on n’attendait qu’une seule chose : en découvrir de nouveaux paysages. Et c’est en ce début d’automne que notre souhait a été exaucé. Dans son deuxième opus, Shuteen Erdenebaatar nous invite à regarder les étoiles. Un ciel qu’elle partage en duo avec le clarinettiste allemand Nils Kugelmann et qu’ils présentent ce soir sur la scène du Sunside à Paris. « Under the Same Stars » est disponible depuis le mois de septembre, mais la sortie officielle, c’est ce soir. On n’allait évidemment pas rater ça, alors avec Antonin Bourgeade et Paul Mazet à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un coin du club pour vous faire vivre ce moment en direct dans Jazzlive. Line upShuteen Erdenebaatar - pianoNils Kugelmann - clarinette contraltoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la radio, ça fait quelques années qu’on bosse sur son dossier. Et heureusement que notre équipe rassemble les meilleurs dans leur domaine parce-que Mathieu Najean n’est pas facile à suivre… Au début, c’était assez simple - une formation en basson classique au conservatoire d'Angoulême -, mais très vite, ça se complique : découverte du jazz à l’adolescence, inscription à la classe de saxophones du conservatoire du Conservatoire Royal de Bruxelles, un premier album enregistré à Paris fin 2019, puis un deuxième en collaboration la chanteuse new yorkaise Cait Jones, … Et s’il faut déjà s’accrocher pour suivre Mathieu Najean géographiquement, figurez-vous que, dans le jazz aussi, son territoire est vaste. Après le jazz New Orleans du Morning Call Jazz Band, le bop du Zoot Collectif, ou encore le swing du Sounds Swing Machine, Mathieu Najean s’est lancé dans l’exploration du jazz “cool”, celui qu’on jouait sur la côte Ouest des Etats-Unis dans les années 50. Et quand je dis “on”, je parle de Chet Baker, Gerry Mulligan, Shelly Manne… Et depuis peu, de Mathieu Najean, donc. Ces derniers mois, il travaillait en secret avec un quartet bruxellois sur le répertoire d’un tout nouvel album dans l’esprit West Coast. Et tout est dans le titre, « West Side », publié sur le label Zoot Records. Ce soir, c’est la sortie parisienne sur la scène du Duc des Lombards avant une sortie bruxelloise à la fin du mois. On n’allait évidemment par rater ça, alors avec Alexandre Visquis et Paul Mazet à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un coin de club pour vous faire vivre ce concert en direct dans Jazzlive. Line upMathieu Najean - saxophone ténor & barytonWouter Van Den Broeck - piano Victor Foulon - contrebasse Matthias Dewaele - batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The Getdown, aux Etats-Unis, c’est ce qu’on dit quand on prévoit de se retrouver et faire de la musique comme ça, juste pour le kiffe.Et justement, le kiffe, nos héros du soir en ont fait un métier. Chacun de leur côté et depuis de nombreuses années maintenant, ils parcourent chacun de leur côté les scènes de France et d’ailleurs, pour accomplir la périlleuse mission de nous faire sourire avec quelques sons. Et, tous béas qu’on était, on a failli ne pas voir que ces noms-là qu’on voyait partout, on ne les avait jamais vus ensemble. Et parce-que le jazz est fait de belles histoires, c’est lors d’une cérémonie de l’Académie du Jazz, et sur un thème de Nougaro et Petrucciani, que le coup de foudre les a frappés. Le premier rendez-vous est organisé à peine quelques mois plus tard, dans un endroit qu’ils connaissent bien : le Duc des Lombards. Et, comme dans toutes les belles histoires, c’était l’évidence. Quelques semaines plus tard, les premiers représentants de l’état d’esprit Getdown (Arnaud Dolmen, Laurent Coulondre et Gregory Privat) entraient en studio pour enregistrer le premier album. Et si j’insiste sur “premiers représentants”, c’est parce-que le groupe est devenu collectif, pour ne mettre aucune limite à cet amour du partage, de la rencontre et du kiffe. Alors ce soir, The Getdown, c’est plus ou moins la même chose, une petite touche cubaine en plus : Rolando Luna et Harold Lopez Nussa au piano, Laurent Coulondre à l’orgue Hammond et Arnaud Dolmen à la batterie. Line up Rolando Luna, Harold Lopez Nussa - pianoLaurent Coulondre - orgue HammondArnaud Dolmen - batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a joué dans toutes les meilleures salles du pays du jazz, de New York à Los Angeles, et ce soir, pour la première fois, il est à Paris. De sa Virginie natale, où il étudie d’abord le piano classique, Noah Haidu est devenu l’une des voix les plus fascinantes de la scène new yorkaise aujourd’hui. La liste de ses collaborations ne cesse de s’agrandir, allant du saxophoniste Jeremy Pelt au trompettiste Ambrose Akinmusire, en passant par le Jazz at Lincoln Center de Wynton Marsalis. Et je ne vous ai pas encore parlé de la dernière en date. Depuis quelques années, Noah Haidu rencontre deux légendes : le batteur Billy Hart et le contrebassiste Buster Williams. Une équipe qui s’est bien trouvée puisqu’ils se lancent en 2023 dans le projet « Standards », dont deux volets sont déjà sortis. Comme son nom l’indique, c’est de l’élixir de jazz new yorkais, avec standards et bons copains, à l’instar du saxophoniste Steve Wilson ou du contrebassiste Peter Washington, pour ne citer qu’eux. Pour le troisième volet, Noah Haidu a gardé l’esprit, mais il a changé l’équipe en remplaçant les vétérans par de jeunes pointures des clubs de la grosse pomme : Gervis Myles à la contrebasse et Charles Goold à la batterie. Billy Hart et Buster Williams restent quand même dans les parages et sont même invités sur un titre, en souvenir du bon vieux temps. Et comme le jazz, c’est vivant, l’équipe qui l'accompagne sur sa tournée européenne est encore un peu différente. On garde Gervis Myles à la contrebasse, et pour la batterie, Charles Goold est remplacé par Nasheet Waits... Line upNoah Haidu - pianoGervis Myles - c.basseNasheet Waits - batterieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, Jazzlive devient Jasslive (avec deux “s”). Deux “s” comme Jass Club. Cinéma Kung-Fu, squat artistique, et finalement... club de jazz.Il s’en est passé, des choses, au 141 rue de Tolbiac. Et ce n’est pas près de s’arrêter.Depuis la fermeture du Barbizon, le lieu attendait tranquillement la suite. Et, une nouvelle fois, c’est le jazz qui s’est manifesté. Ou plutôt le Jass.Le Jass Club, c’est le tout nouveau club du sud parisien, imaginé par Alexandre Etzi et Gloria D'albret : un laboratoire musical et artistique, un lieu de vie avec gastronomie, cocktails, expositions artistiques, vidéo mapping et une décoration à l’image de l’ambition. A l’occasion, venez donc y faire un tour, vous verrez, c’est bon ambiance, et c’est hyper stylé. Même les gens sont beaux et belles. Ce soir, c’est la grande première et pour l’occasion, un double plateau assez scintillant. D’abord, le trompettiste Eric Le Lann autour du répertoire d’un album qu’il sortait avec Al Foster en 2008, et ensuite, la chanteuse Ellen Birath, en quintet, pour ouvrir la toute première jam du Jass Club. Et pour les accompagner, deux formations montées spécialement pour l’occasion. Et ça aussi, c’est la Jass Touch. Autant vous dire qu’on n'allait pas rater ça, alors avec Antonin Bourgeade à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un petit coin pour vous faire vivre en direct sur TSFJAZZ la soirée d’ouverture du Jass Club… LINE UPÉric Le Lann - trompetteNoé Huchard - pianoStéphane Huchard (aka Stuch) - batterieClément Daldosso - contrebasseEllen Birath - voixNoé Codjia - trompetteBastien Brison - pianoTom Guillois - contrebasseDavid Paycha - batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce soir Jazzlive pose ses valises dans le Grand Est pour la première soirée du In du festival Nancy Jazz Pulsations. On a installé notre studio mobile sous le regard bienveillant de l'allégorie des Arts du vitrail qui surplombe la magnifique salle Poirel pour un concert à cœur et (presque) à ciel ouvert. Concert sous les étoiles pour éclairer deux des artistes les plus inspirantes du moment. Deux générations, deux univers, deux esthétiques, mais une même liberté, un même refus de se laisser définir, et un même don naturel pour nous envouter. Pour commencer, nous avons rendez-vous avec la harpiste et chanteuse Sophye Soliveau, que son "Initiation" a emmenée aux quatre coins du monde, et pour qui chaque concert se doit d'être unique. Après l'avoir entendue en full band cet été au Chantilly Jazz Festival, on s'apprête à la découvrir en trio avec Japhet Boristhene à la batterie et Eric Turpaud à la basse (et certainement le public pour choriste). Et on terminera la soirée avec celle qui anime quelques un de vos mercredis soirs sur TSFJAZZ, en enfilant le temps d'une heure sa casquette d'animatrice de Made In China : l’incroyable China Moses. Ce soir, c'est la chanteuse qui est venue nous éblouir avec le répertoire d'un tout nouvel album : “It’s Complicated”... Rendez-vous dès 19h dans Jazzlive! LINE UPSophye Soliveau - harpe et voixJaphet Boristhene - batterieEric Turpaud - basseChina Moses - chantInsight - clavier & directeur musical Lox drums - batterieInsula Lawrence - basseJérôme Cornelis - guitare & saxophoneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sapocaya, au Brésil et depuis la nuit des temps, c’est un arbre qui soigne, qui abrite les oiseaux et qui rosit au printemps. Mais depuis 2023, Sapocaya, c’est aussi un groupe franco-brésilien fondé par le trompettiste Jamayê Viveiros et le percussionniste Tristan Boulanger. Un terreau brésilien, entretenu et enrichi par les anciens (Hermeto Pascoal, Baden Powel, Airto Moreira...), sur lequel fleurissent aujourd’hui le jazz, la funk et les rythmes afro-caribéens, pour faire danser dans les jardins. En tout, ce sont neuf musiciens qui montaient lundi dernier sur la scène du Duc des Lombards à Paris. Au-delà de l’exploit physique que ça représente, c’était à coup sûr un concert à ne pas manquer et un nom à ranger soigneusement dans un coin de sa tête, car le groupe, certes enraciné, est clairement en train de prendre son envol...On y était avec notre studio mobile. On a tout enregistré, et ce soir, on écoute.Rendez-vous dès 21h dans Jazzlive! Line up Jamayê Viveiros - trompette / PífanoMaxime Chevalier - tromboneZephania Lascony - saxophone ténorLéo Morini - saxophone alto / sopranoCésar Aouillé - guitare électriqueSimon Voituriez - basseTaylor Philemon - batterieArlet Feuillard - percussionsTristan Boulanger - percussions, Composition & ArrangementsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, une batteuse de rock qui s’est transformée en étoile montante du vibraphone jazz. Et tout ça parce-qu’il n’y avait plus de place dans la classe de batterie de l’école des Arts d'Oakland en 2014. A l’époque, Sasha Berliner ne sait même pas ce qu’est un vibraphone, mais elle est curieuse, alors elle accepte de rencontrer l’instrument. Et comme dans toutes les belles histoires, c’est le coup de foudre. On garde le côté rythmique et percussif, et on y ajoute la dimension mélodique et harmonique. En gros, le compromis idéal pour le petit côté surdoué-intrépide de notre héroïne du soir. Deux ans plus tard, Sasha Berliner intègre tout simplement la meilleure école de jazz des Etats-Unis : la New School for Jazz and Contemporary Music de New York, où elle rencontre Stefon Harris, légende du vibraphone, qui devient petit à petit son mentor. C’est à ses côtés qu’elle sculpte minutieusement son propre style à la fois éclectique, contemporain et un poil futuriste. Un style qui plaît en tout cas, et qui met tout le monde d’accord. C’est simple, avec Sasha Berliner, tout est un exploit. En 2019, date de sortie de son premier album, elle est la première Américaine à recevoir le LetterOne « Rising Stars » Jazz Award (concours qui, comme son nom l’indique, récompense chaque année les futures stars du genre). L’année suivante, et à tout juste 21 ans, elle est la toute première femme à atteindre la première place du classement Downbeat (aka le classement le plus regardé du jazz) dans la catégorie “étoile montante du vibraphone”. Elle enchaîne avec une suite musicale pour Marimbas, des concerts sur les scènes les plus prestigieuses du monde entier (Newport Jazz Festival, Festival de Jazz de Montréal, Ronnie Scott’s, Blue Note), un deuxième album encore plus acclamé pour lequel elle s’entoure des meilleurs musiciens et musiciennes de sa génération, quelques collaborations avec d’immenses pointures (Cécile McLorin Salvant, Christian McBride, Nicholas Payton), … Bref, je crois que vous avez compris, Sasha Berliner, c’est peut-être l’étoile la plus brillante du ciel de l’avant-garde.Ca parait mignon comme ça, mais il ne faudrait pas oublier que, si les étoiles brillent, c’est parce-qu’elles produisent leur propre lumière par réaction de fusion nucléaire. Oui, c’est puissant une étoile. On ne rigole pas avec les étoiles. Et Sasha Berliner, c’est pareil. Sa musique est profondément politique, et elle riposte depuis toujours et sans concession face aux défis auxquels sont confrontés les femmes dans le milieu. Dès 2017, et à seulement 19 ans, elle publie une lettre sur ses expériences et observations du sexisme au sein de la communauté jazz (lien bas de page). Mais il restait malgré tout un exploit que Sasha Berliner n’avait pas encore relevé : jouer au Duc des Lombards. Affaire réglée : la vibraphoniste est à l’affiche pour deux soirs, aujourd’hui et demain. L'occasion de présenter son troisième et tout dernier album au titre français : "Fantômes". On n’allait évidemment pas rater ça, alors avec Alexandre Visquis à la réalisation, on a posé notre studio mobile dans un coin de club pour vous faire vivre la première parisienne de Sasha Berliner en direct sur TSFJAZZ. Line up Sasha Berliner - vibraphone Rasmus Sørensen - pianoFelix Moseholm - contrebasse Jamie Peet - batterie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir, on a sorti notre studio mobile pour assister à la rencontre de deux univers, sous le signe du funk. D’un côté, le DJ, écrivain et producteur japonais Shuya Okino. Et de l’autre, l’une des plus grosses machines funk de la scène française, le groupe Echos of a New Dawn Orchestra. Un peu de contexte s’impose. Commençons par le commencement : Shuya Okino. Dans les années 2000, avec son frère Yoshihiro, il fonde presque sans s’en rendre compte l’un des projets phares de l’acid jazz des années 1990-2000, en mixant à peu près tout ce qui font danser : l’électro, le jazz, la house, le broken beats et bien sûr, le funk. Jusqu’à attirer l’attention d’un certain Gilles Peterson, qui leur trouvera même un nom : le Kyoto Jazz Massive. Ensuite, tout va très vite. Un premier album, “Spirit of the Sun” en 2002, histoire de mettre tout le monde d’accord. Une tournée internationale deux ans plus tard avec la chanteuse Vanessa Freeman. Une décennie à faire danser le monde aux quatre coins du globe, écrire des livres, produire tout un tas d’artistes à succès (Mondo Grosso, Cosmic Village, DJ KAWASAKI), et se lancer dans une carrière solo. Bref, Shuya Okino a trouvé de quoi occuper ses années 2000, et s’est imposé comme un figure centrale de la musique Club Jazz. En 2015, il réactive la marque Kyoto Jazz Massive sous l’appellation Sextet, pour explorer au fil de deux albums l’esprit de la légende du spiritual jazz, Pharoah Sanders. Mais, depuis cette fameuse tournée internationale en 2004, plus aucune apparition sur le vieux continent. Jusqu’en 2022, date de sortie du deuxième album de Kyoto Jazz Massive. Tournée mondiale oblige, Shuya Okino fait son grand retour en Europe après plus de 15 ans d’absence. On était nombreux et nombreuses à attendre ça de pied ferme. Et parmi tous ces impatients, un certain Étienne Nee Dupuy, programmateur au New Morning et manager des EOANDO, groupe qui faisait ses débuts il y a 10 ans… au New Morning. Je vous laisse donc deviner où nous nous trouvons ce soir dans Jazzlive. Kyoto Jazz Massive et Echos of a New Dawn Orchestra, après avoir écumé les scènes parisiennes et londoniennes ces trois dernières années, viennent de sortir un album dans lequel se rencontrent leurs deux univers. C’est ce qu’on s’apprête à découvrir ce soir, en live et en direct sur TSFJAZZ. Rendez-vous dès 21h! Line upShuya Okino - directionVanessa Freeman - voixCarel Cléril - basseJeeb's Paliès - batterieEli Frot - claviersKevin le Bellec - guitareRoman Didier - trompetteSebastien Betancur - percussionsIndy Eka, Agyei Osei - voixHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et ce soir nous avons rendez-vous avec un guitariste britannique qui joue le swing à la française. En tout cas, à la façon d’un certain Django Reinhardt. Autant dire que la rencontre n’était pas gagnée d’avance. Heureusement, il arrive parfois au hasard de très bien faire les choses...Adolescent, Harry Diplock est fan de blues. Du blues, il dérive sur le funk, avant de plonger à corps perdu dans le punk et le métal. De sorte que, encore aujourd’hui, il cite Meshuggah comme l’un de ses groupes préférés. Mais tout change le jour où, à 13 ou 14 ans, son prof de guitare lui fait écouter une compilation de jazz manouche réalisée par Thomas Dutronc! Harry Diplock découvre alors Django, mais aussi Biréli Lagrène ou le trio Rosenberg, et tombe fou amoureux fou de cette musique. Il est même l’un des cofondateurs du London Django Collective. Et comme souvent en musique, un amour n’arrive jamais seul. En bon metalleux, Harry Diplock a commencé par la folk et l’électrique. Mais avec le manouche, il rencontre la guitare acoustique et se prend de passion pour toutes les subtilités de l’instrument. A tel point qu’en arrivant à Londres il y a une dizaine d’années, Harry Diplock commence une formation de luthier. Sa carrière musicale devenant de plus en plus sérieuse, il est rapidement obligé d’arrêter la lutherie, mais retenez quand même que quelque part sur cette terre, il existe 5 ou 6 guitares fabriquées par notre héros du soir. En ce qui nous concerne, chez TSFJazz, on a découvert Harry Diplock il y a deux ans, pour un premier album en trio, avec des copains et un titre qui va bien : “Harry Diplock Trio & Friends”. Parmi ces amis, quelques-unes de nos connaissances d’outre-manche, comme le clarinettiste et saxophoniste Giacomo Smith ou encore le pianiste Joe Webb. Aujourd’hui, le guitariste est de retour pour deux sets sur la scène du Duc des Lombards. Et avec un nouveau trio : Sol Grimshaw à la guitare rythmique et Isaac Burland à la contrebasse. Ce midi, ils étaient tous les trois invités à la table du Déli Express de Jean-Charles Doukhan, et ils nous ont avoué qu’un deuxième album était dans les tuyaux. Ils nous en ont même joué un extrait en exclusivité mondiale, et il y a des chances qu’ils en fassent de même ce soir dans Jazzlive…Rendez-vous à 22H! Line upHarry Diplock - guitareSol Grimshaw - guitare rythmiqueIsaac Burland - contrebasse Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.




