En Guinée-Bissau, la situation politique reste incertaine depuis le coup d'État qui a ébranlé le pays mercredi. Le processus électoral reste suspendu et le président déchu exfiltré du pays par la Cédéao. Ce samedi, le PAIGC, le grand parti d'opposition du pays a été envahi par des hommes armés. Le parti dénonce une atteinte grave à l'État de droit.
Coup d'envoi de la campagne pour la présidentielle en Guinée, pour un scrutin prévu le 28 décembre. À compter de ce samedi, neuf candidats, dont le président de la transition Mamadi Doumbouya, ont un mois pour convaincre les Guinéens sur leur projet de société. Mais aucun point lourd de la politique guinéenne ne figurent dans cette course.
La Guinée-Bissau a désormais un Premier ministre de transition. Ilidio Vieira Té a été nommé vendredi, deux jours après le coup d'État qui a démis Umuru Sissoko Embalo et porté à la tête du pays le Général Horta N'Tam. L'ex-président, lui, a atterri à Dakar jeudi soir. À Bissau, la vie reprend lentement son cours, alors que les militaires au pouvoir ont levé les mesures de restrictions prises au moment du putsch.
Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. Nous recevons dans ce journal Aristides Gomes, ex-Premier ministre et membre du PAIGC.
Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "J’ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l’état-major".
L'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, a affirmé qu'aucune des deux parties en guerre au Soudan n'avait accepté la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs, exhortant les deux camps à donner leur accord à cette trêve. Il les a appelées "à accepter la trêve humanitaire telle que présentée sans conditions préalables". Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, a jugé cette proposition "inacceptable".
Dirigeants africains et européens sont réunis lundi en Angola pour approfondir leurs relations commerciales, discuter migrations et minerais stratégiques, à l'heure où le continent africain s'affirme comme un nouvel espace de compétition entre Américains, Chinois et Russes.
Le sommet du G20 s’est tenu pour la première fois de son histoire sur le continent africain. Une occasion historique pour redéfinir les relations entre l’Afrique et les grandes puissances économiques mondiales face aux changements politiques et économiques. Pour décrypter le poids de l’Afrique dans le concert des nations, Daouda Sembene PDG d’Africatalyst, membre du panel d’experts africains pour le G20 était avec nous.
Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?
La COP30 s'est refermée sur un accord décevant sans plan de sortie sur les énergies fossiles. Un signal fort est pourtant venu de ce sommet avec le Fonds pour les pertes et dommages qui entre dans sa phase opérationnelle. Le fonds promet de transformer les promesses en actions, notamment pour les pays les plus vulnérables. Son directeur exécutif, le Sénégalais Ibrahima Cheikh Diong nous raconte le chemin parcouru.
Pour la première fois, ile sommet du G20 se tient en Afrique, plus précisément en Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante du groupe. Mais cette première historique a été marquée par un boycott frontal des États-Unis, avec en toile de fond des tensions croissantes entre Washington et Pretoria. Malgré les pressions, le président Cyril Ramaphosa a réussi faire adopter un texte par l'ensemble des dirigeants rassemblés.
Après sa visite au Rwanda, l'émir du Qatar a atterri dans la capitale Kinshasa pour une brève escale. Sa venue a pour objectif de booster les investissements dans le pays, mais la question sécuritaire de l’est congolais a aussi été au menu. Le Qatar sert de médiateur dans les négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais.
Au Soudan, les camps de déplacés accueillent chaque jour des enfants qui portent les lourdes séquelles de la guerre, entre blessures physiques et traumatismes psychologiques. De nombreux mineurs sont également orphelins et livrés à eux-mêmes. Selon l'Unicef, plus de la moitié des personnes ayant fui El Fasher sont mineures. L'Union européenne a par ailleurs annoncé des sanctions contre le numéro deux des Forces de soutien rapide (FSR), accusé d'exactions au Soudan.
Au Sénégal, après une semaine de divergences, l'heure est au dégel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Le chef de l'État sénégalais dit être toujours proche d'Ousmane Sonko. Il a toutefois maintenu Aminata Touré à la tête de la coalition Diomaye Président, le choix qui a été l'origine de la polémique. Les détails dans cette correspondance à Dakar d'Elimane Ndao.
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron. Le président français s'est "réjoui profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU Tom Fletcher est au Nord Darfour, au Soudan. Apres s'être rendu dans des camps de déplacés à Korma et Tawila, proche d'El Fasher, il a appelé à plus de présence humanitaire de l'ONU, et demande aux FSR de garantir la protection des civils à Tawila.
En RD Congo s’est achevé hier soir le sommet de la CIRGL, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Ce rendez-vous a marqué le coup d’envoi du mandat du président congolais à la tête d’une organisation sous-régionale. L’objectif est de dynamiser cette organisation dans un contexte marqué par les conflits dans la région.
Un accord-cadre a été signé à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, sous médiation qatarienne. Ce texte, centré sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, marque une étape vers une paix attendue depuis plus de trois ans. Mais sur le terrain, la tension reste vive. Les négociations doivent se poursuivre sur des points cruciaux, dont la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones passées sous contrôle rebelle et des déplacés.
Il y a deux ans, jour pour jour, l’armée malienne faisait une entrée triomphale, après près d’une décennie de contrôle par la rébellion touareg. Une victoire symbolique pour Bamako, rendue possible grâce au soutien du groupe Wagner. Mais aujourd’hui, le contexte sécuritaire s’est à nouveau dégradé : les groupes jihadistes gagnent du terrain, les tensions resurgissent dans le nord, et même l’armée malienne connaît des dissensions internes.
Des centaines de personnes ont manifesté jeudi à Gabès, en Tunisie, devant un tribunal qui examinait une plainte réclamant l'arrêt des unités polluantes d'un complexe chimique, rendu responsable de dizaines d'intoxications depuis début septembre. L'un des manifestants dit espérer que "la cour nous rendra justice en mettant fin à un crime environnemental qui dure depuis plus de 50 ans".
Thierno Hady Bah
ces des mises scènes
Bil Keita
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