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L’économie de demain est l’affaire de tous, avec Patrick Artus

L’économie de demain est l’affaire de tous, avec Patrick Artus
Author: Challenges
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Membre fondateur du Cercle des économistes, ancien directeur de la recherche et des études de Natixis, Patrick Artus est également conseiller de la rédaction de Challenges. Au fil d’une série d’entretiens, l'économiste décrypte, dans son style très libre et pédagogique, l’actualité et les grandes tendances qui structurent et déstructurent l’économie française et mondiale : conséquences de la guerre en Ukraine, théorie du ruissellement, remontée de l’inflation, réalité d’un revenu universel pour tous…
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La loi de Joe Biden, l’Inflation Reduction Act (IRA) propose des incitations fiscales à la production et à l’utilisation d’énergies propres aux entreprises et ménages américains, soit 1,5% du PIB sur dix ans. Faut-il craindre des délocalisations massives européennes aux Etats-Unis ? Le point avec l’économiste Patrick Artus.
Depuis le début de l’année 2021, les taux de marge des entreprises de la zone euro augmentent. Entre début 2020 et le quatrième trimestre 2022, le taux de marge a bondit de quatre points, aggravant l’inflation à un rythme de deux points par an, prévient l’économiste Patrick Artus.
La fiscalité française est bien loin de la vision idéale des économistes. Et l’opinion ne désire pas s’en rapprocher. En France, quatre tabous fiscaux subsistent. Le plus tabou d’entre eux : la taxation du capital et des actifs immobiliers. La suppression de l’ISF reste difficile à justifier dans un monde où les capitaux financiers et immobiliers augmentent très rapidement, selon l’économiste Patrick Artus. L’héritage est également en ligne de mire, taxé à de très bas taux, d’autant plus que 60% des Français concernés demeurent en dessous des seuils d’imposition. En découle une concentration du patrimoine et dont la croissance des actifs est supérieure à la croissance du PIB. Éclairage.
En France, l’économie devrait éviter une récession cette année, prédit l’économiste Patrick Artus. La BCE a augmenté ses taux contre l’inflation, mais les taux réels restent négatifs. Les difficultés de recrutement restent très élevées et l’emploi croît plus vite que n’augmente la croissance. Les entreprises ont besoin d’investir.
En novembre dernier, les électeurs américains étaient appelés aux urnes à l’occasion des midterms, élections de mi-mandat. Si les démocrates ont conservé leur majorité au Sénat, les Républicains ont conquis la Chambre des représentants.
La faute aux Bidenomics ? Quel premier bilan tirer de cette « économie à pas lents » menée par Joe Biden, dont l’objectif principal reste de lutter contre l’inflation après une crise du Covid et face à une guerre en Ukraine ? La réponse avec Patrick Artus.
En 2022, la France a consommé 1.500 TWh. Dont très peu de charbon, un tiers de pétrole, un peu plus de 20 % de gaz, 75 % de nucléaire et plus de 12 % de chaleur (biomasse et biogaz). Objectif 2050 mondial fixé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) : diviser la part du gaz par deux, du pétrole par quatre, du charbon par dix, doubler la part du nucléaire et atteindre 40 % de renouvelable pour économiser au total 10 % d’énergie.
Quel est le bon calcul pour la France ? La réponse avec Patrick Artus.
Décarboner notre pays va coûter une fortune, mais les chiffres varient de plusieurs dizaines de milliards selon les estimations. Patrick Artus nous livre la sienne et nous explique qui va payer…
La France compte 151 000 PME. Elles sont très résilientes, mais peu d’entre elles deviennent grandes. Pourquoi et comment redonner de l’ambition aux petits patrons ?
Le pouvoir d’achat est au centre des politiques économiques françaises depuis des décennies. Champion des transferts sociaux et des prélèvements obligatoires, le pays a-t-il les moyens de continuer dans cette voie ? Dans tous les cas, cette politique ne semble pas satisfaire les Français. Alors pourquoi ne pas changer de modèle…
Interview par Laurent Fargues
Depuis le référendum de 2016, le Royaume-Uni ne s’est pas vraiment enfoncé dans une crise économique spécifique. Il a même plutôt bien résisté, même s’il est confronté à une pénurie de main d’œuvre et à une baisse de l’investissement des entreprises.
Interview par Laurent Fargues
Pédagogie datée, orientation défaillante, sciences et filières pros mal valorisées. L’école doit être la « mère des réformes ». Sauf à laisser le pays s’enfoncer. Y compris et surtout son économie. Un chantier quoi doit être prioritaire. Nous n’avons plus le choix.
Interview par Pierre-Henri de Menthon
Alors qu’Emmanuel Macron aborde un nouveau quinquennat, dans quel état est notre économie ? Les trois problèmes structurels auxquels doivent s’attaquer les pouvoirs publics sont les suivant : le déclin de l’industrie, la formation et les finances publiques.
Interview par Pierre-Henri de Menthon
Partie 2 - Patrick Artus et Daniel Cohen, président de la Paris School of Economics dialoguent et échangent avec Thierry Fabre (Challenges) au sujet de l’inflation qui menace de ravager l’économie. L’un et l’autre considère que le phénomène est plus que conjoncturel. Mais les remèdes qu’ils proposent sont bien différents.
Interview par Thierry Fabre
Partie 1 -Patrick Artus et Daniel Cohen, président de la Paris School of Economics dialoguent et échangent avec Thierry Fabre (Challenges) au sujet de l’inflation qui menace de ravager l’économie. L’un et l’autre considère que le phénomène est plus que conjoncturel. Mais les remèdes qu’ils proposent sont bien différents.
Interview par Thierry Fabre
Le modèle allemand a du plomb dans l’aile, notamment en raison de la démographie et de la baisse de la productivité du travail. Mais la principale source d’inquiétude est bien l’énergie, avec une transition écologique qui coutera très très cher. La décennie s’annonce bien plus problématique que celle qui attend la France.
Interview par Pierre-Henri de Menthon, Directeur de la rédaction de Challenges
C’était le rêve du candidat socialiste Benoit Hamon en 2017. Et, de l’autre coté de l’échiquier politique, les libéraux libertaires prônent aussi cette solution. Mais le revenu universel est une chimère. Même pas en rêve !
Interview par Pierre-Henri de Menthon, Directeur de larédaction de Challenges
On le sait, cette théorie, selon laquelle l’enrichissement des riches est bénéfique pour l’économie est très loin de faire l’unanimité chez les économistes, y compris libéraux. Selon Patrick Artus, au fait de « ruissellement », le phénomène en France s’est soldé par une augmentation de l’épargne et une baisse de l’investissement.
Interview par Thierry Fabre