Dans cet édito, Agnès Verdier-Molinier analyse la décision du gouvernement d'augmenter les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), autrement appelés "frais de notaire". Cette mesure survient dans un contexte déjà difficile pour le marché immobilier, avec une baisse des transactions.Les recettes de DMTO, qui étaient de 21 milliards d'euros en 2022, devraient tomber à 15 milliards en 2024, soit une baisse de 30%. Cela s'explique par la diminution des transactions, qui pourrait dépasser 10% cette année.Agnès Verdier-Molinier souligne que la France a déjà des frais de notaire élevés, représentant entre 7 et 8% du prix d'un logement ancien. Avec cette hausse, un ménage achetant un bien de 250 000 euros devra payer 1 250 euros de plus.Les départements, ayant obtenu une hausse de leur part dans les DMTO, risquent de fragiliser encore plus le marché immobilier. Les experts estiment que cette mesure pourrait annuler une partie de l'effet positif de la baisse des taux d'intérêt observée depuis septembre.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Olivier Babaud soutient l'accord de libre-échange entre l'Union Européenne et le Mercosur, malgré les critiques.Il s'attaque aux idées reçues sur les dangers de cet accord. Il balaie les craintes sur l'importation de viande bovine traitée aux hormones, rappelant que les normes européennes l'interdisent. Il souligne que les quotas d'importation sont limités et que l'accord respecte l'Accord de Paris sur le climat.Olivier Babaud voit cet accord comme une opportunité pour développer les exportations dans des secteurs clés (vins, spiritueux, produits laitiers, automobile, chimie). Il rappelle que la France a déjà une balance commerciale excédentaire avec le Mercosur.Pour lui, rejeter cet accord serait un signe de déclin et de repli sur soi. Il plaide pour une posture offensive, pour éviter de perdre des parts de marché face à la concurrence, notamment chinoise, en Amérique du Sud.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Ce mardi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse à au dépassement du déficit public à hauteur de 50 milliards d'euros. CHAPITRES :
Olivier Babeau se penche sur un dilemme auquel sont confrontés de nombreux Français : acheter ou louer son logement ?Alors que les droits de mutation vont augmenter, rendant l'achat encore plus onéreux, Olivier Babeau analyse les avantages et les inconvénients de chaque option. Il révèle notamment que dans les grandes villes comme Paris, l'achat n'est rentable qu'au bout de 29 ans ! En parallèle, l'offre locative s'est considérablement réduite, notamment à cause de la faible rentabilité pour les investisseurs. Les ménages aisés peinent à trouver un juste équilibre entre leurs moyens et leurs aspirations.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Agnès Verdier-Molinié aborde les économies budgétaires annoncées dans la fonction publique. Le syndicat UFSE-CGT a déposé un préavis de grève pour protester contre ces mesures, qui visent à supprimer les 3 jours de carence et à baisser l'indemnisation des premiers mois de maladie.Elle souligne que ces mesures existent déjà dans le secteur privé et permettraient de réduire une facture de 15 milliards d'euros liée aux absences maladie. Les agents publics bénéficient d'avantages en termes de statut, salaires et temps de travail par rapport au privé.Verdier-Molinié craint que ces mobilisations n'entraînent une dérive budgétaire et une aggravation de la dette publique.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Olivier Babaud se penche sur les enjeux de la politique de l'offre mise en place par le gouvernement depuis 2017. Bien que cette approche visant à dynamiser l'activité économique en allégeant la fiscalité des entreprises n'ait pas permis de résoudre tous les problèmes, comme l'atteste la crise actuelle, Olivier Babaud défend l'idée qu'elle reste une piste intéressante, à condition d'être complétée par une baisse substantielle des dépenses publiques.Notre expert examine les résultats des politiques d'austérité menées dans différents pays, montrant que les plans fondés sur une réduction des dépenses publiques sont plus efficaces pour réduire le déficit et la dette que ceux misant sur une hausse des impôts. Il explique en effet que cette dernière option a un impact plus négatif sur l'activité économique, les agents économiques anticipant un retour de bâton fiscal.Loin de rejeter en bloc la politique de l'offre, Olivier Babaud plaide pour son renforcement, en y ajoutant un volet de maîtrise des dépenses publiques, afin de donner toutes ses chances à cette approche visant à stimuler la compétitivité des entreprises et la création d'emplois. Une analyse nuancée et pragmatique des enjeux économiques actuels.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Agnès Verdier-Molinié examine en détail les implications de la réforme du RSA qui entrera en vigueur au 1er janvier 2025.Avec cette loi, tous les bénéficiaires du RSA devront désormais s'inscrire auprès de France Travail, l'agence qui a remplacé Pôle Emploi. Une mesure qui pourrait faire bondir le nombre de demandeurs d'emploi inscrits, faisant passer le taux de chômage officiel au-delà des 8 %.Cependant, le gouvernement semble vouloir éviter cette hausse statistique en créant deux nouvelles catégories de chômeurs - la catégorie F pour les allocataires orientés vers un parcours social, et la catégorie G pour ceux en attente d'orientation. Ces personnes seraient alors exemptées de l'obligation de recherche d'emploi et ne seraient donc pas comptabilisées dans les statistiques du chômage.L'experte décrypte les enjeux de cette réforme et s'interroge sur la sincérité des chiffres du chômage qui en résulteront. Elle analyse également les différences avec les pratiques des pays du Nord de l'Europe, où le lien entre perception d'aides et recherche active d'emploi est plus étroit.Cet épisode offre un éclairage essentiel sur les coulisses de la mesure phare de la loi Pleine Emploi, et invite à s'interroger sur la volonté réelle de refléter fidèlement la situation de l'emploi en France.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode, Olivier Babeau examine l'appel du président français Emmanuel Macron à une Europe plus ambitieuse et conquérante sur la scène internationale. Il décrypte les enjeux d'une telle transformation, des politiques de concurrence européennes à la nécessité de construire de véritables champions industriels capables de rivaliser avec les géants américains et asiatiques.Il revient notamment sur le contraste saisissant entre la dynamique entrepreneuriale et l'innovation technologique outre-Atlantique, et le manque de leadership économique de l'Europe, coincée dans une logique de protection du consommateur au détriment de la compétitivité de ses entreprises.L'expert propose des pistes concrètes pour permettre à l'Europe de devenir une puissance économique à part entière, en réformant sa politique de concurrence, en orientant davantage l'épargne des ménages vers l'investissement productif, ou encore en misant sur des filières stratégiques d'avenir plutôt que sur des « canards boiteux ».Un éclairage essentiel sur les enjeux d'une Europe plus ambitieuse et conquérante face à la montée en puissance des États-Unis et de la Chine dans la course à l'innovation et à la croissance.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Agnès Verdier-Molinié examine les défis auxquels fait face la filière automobile européenne. Elle aborde les nouvelles réglementations européennes sur les émissions de CO₂ et l'objectif de 100 % de véhicules neufs électriques d'ici 2035, qui mettent les constructeurs automobiles sous pression.Alors que les constructeurs européens peinent à s'adapter, les véhicules électriques chinois, moins chers, gagnent du terrain sur le marché européen. Leur part pourrait atteindre jusqu'à 12 % des ventes en 2030, ce qui inquiète fortement la filière.Cette situation menace des milliers d'emplois dans l'industrie automobile, tant chez les constructeurs que chez les équipementiers et sous-traitants. Agnès Verdier-Molinié appelle à un sursaut de l'Europe, qui doit revoir ses réglementations pour éviter l'effondrement de ce secteur stratégique.Au-delà des enjeux économiques, cet épisode apporte un éclairage sur les défis de la transition écologique dans l'automobile et la nécessité de trouver un équilibre entre ambition environnementale et préservation de l'industrie et de l'emploi.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Olivier Babeau plonge au cœur d'un défi majeur : le recul du taux de natalité en France. Alors que le pays enregistrait 832 000 naissances en 2010, ce chiffre n'est plus que de 680 000 en 2023, avec un taux de fécondité passé de 1,79 à 1,68 enfant par femme.Cette baisse de la natalité soulève de nombreuses interrogations et met en péril la soutenabilité de notre système social, en déséquilibrant les rapports entre actifs et inactifs. Quels sont les facteurs complexes qui influencent ce phénomène ? Urbanisation, niveau de vie, accès à l'emploi des femmes, sécularisation... Autant d'éléments qui semblent jouer en défaveur d'une relance de la natalité.Cependant, les pouvoirs publics disposent de leviers pour tenter d'inverser la tendance, à travers des politiques familiales généreuses, un meilleur accès à la garde d'enfants, ou encore en diffusant une perspective plus optimiste sur l'avenir. Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Bien que la dette américaine dépasse les 35 000 milliards de dollars, soit 125% de leur richesse nationale, le sujet n'a finalement pas été beaucoup abordé lors de la dernière campagne présidentielle. Pourtant, les chiffres sont alarmants : le seul remboursement des intérêts de cette dette atteint 1000 milliards de dollars par an, et le déficit public américain devrait atteindre 6,2% du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de la France.Malgré ces indicateurs préoccupants, les États-Unis bénéficient encore de la confiance des marchés, grâce notamment à leur position de monnaie de réserve mondiale et à leurs taux de croissance élevés, favorisés par une innovation technologique financée par des fonds de pension en capitalisation et une fiscalité plus attractive pour les entreprises.Cependant, Agnès Verdier-Molinié nous met en garde : la France, avec une dette détenue à moins de 50% par des résidents français et des recettes fiscales représentant plus de 51% du PIB, pourrait bien devenir la nouvelle cible des inquiétudes concernant la soutenabilité de la dette publique dans les années à venir. 🤔Cet épisode de l'Édito Éco nous invite à porter un regard avisé sur la situation économique des États-Unis et à réfléchir aux défis que la France devra relever pour assainir ses finances publiques tout en préservant sa compétitivité.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Olivier Babeau nous apporte une excellente nouvelle : l'Union européenne a réussi à réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023, soit la plus forte baisse annuelle depuis des décennies. 🌍Cette performance remarquable s'inscrit dans un phénomène essentiel, le découplage, qui prouve qu'il est possible de découpler la croissance économique de l'empreinte environnementale. En effet, les émissions nettes de l'UE sont désormais inférieures de 37% au niveau de 1990, tandis que son PIB a augmenté de près de 70% sur la même période.Loin de se reposer sur ces lauriers, Olivier Babeau souligne que cette réussite doit servir d'exemple à l'approche de la COP29 à Bakou. L'Europe, qui a longtemps été un acteur majeur de la pollution, a aujourd'hui l'opportunité de montrer la voie à suivre pour concilier progrès économique et protection de l'environnement.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode, Agnès Verdier-Molinié aborde la question épineuse du coût des agences de l'État et des possibilités de réaliser des économies substantielles. Malgré une baisse du nombre d'agences ces dernières années, leurs dépenses et leurs effectifs n'ont cessé d'augmenter, atteignant désormais près de 500 000 agents et un budget de 77 milliards d'euros pour 2025.Agnès Verdier-Molinié souligne que si les dépenses des agences avaient évolué au même rythme que l'inflation, on aurait pu économiser 18 milliards d'euros par an. Elle recommande une rationalisation ambitieuse, comme la fusion de certaines agences faisant doublon avec les ministères ou les directions régionales. L'exemple de l'ADEME, avec ses 1 000 employés et 1 milliard d'euros de crédits annuels, illustre le potentiel d'économies. Selon Agnès Verdier-Molinié, viser 7 à 10 milliards d'euros d'économies sur l'ensemble des agences de l'État n'est pas irréaliste.Cet épisode plonge au cœur des enjeux budgétaires et organisationnels de l'État, offrant des pistes concrètes pour réduire les coûts tout en préservant l'efficacité des services publics.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Olivier Babeau revient sur la possibilité d'une hausse des frais de notaire, également appelés droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Il explique que cette mesure, loin d'être la solution, risquerait d'aggraver les difficultés du marché immobilier et des collectivités locales.Tout d'abord, Olivier Babeau rappelle que les frais de notaire sont en réalité perçus par l'État et non par les notaires eux-mêmes. Dans un contexte de baisse des transactions immobilières, les départements en difficulté réclament une hausse ou une compensation de ces DMTO pour combler leur manque à gagner. Cependant, Olivier Babeau juge que cette décision serait contreproductive.En effet, la France est déjà l'un des pays européens où les taxes sur l'immobilier sont les plus élevées, de la construction à la vente. Une augmentation des DMTO aurait trois effets néfastes : elle entraverait l'accession à la propriété, en particulier chez les jeunes, limiterait la mobilité résidentielle et donc le marché du travail, et découragerait les transactions, réduisant ainsi les rentrées fiscales des collectivités locales.Pendant des décennies, ces dernières se sont habituées à une "drogue dure" : des prix immobiliers en constante augmentation, générant des recettes fiscales toujours plus importantes. Mais avec le retournement du marché, cette dépendance s'avère désormais suicidaire. Olivier Babeau estime qu'il est temps de remettre entièrement à plat la fiscalité de l'immobilier, afin de limiter les effets pervers et les intérêts mal alignés.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Cet épisode de l'Édito Éco met en lumière un enjeu majeur auquel le gouvernement doit faire face : l'absentéisme dans la fonction publique. Agnès Verdier-Molinié décrit un problème alarmant qui pèse lourdement sur les finances publiques. En effet, le coût annuel de l'absentéisme dans le secteur public s'élève à 15 milliards d'euros, soit presque autant que dans le privé, alors que les employés publics ne représentent que 20% de la population active. Ce constat choquant pousse le gouvernement à prendre des mesures pour endiguer ce phénomène.Les deux principales réformes annoncées sont le passage de 1 à 3 jours de carence, comme dans le privé, ainsi qu'une baisse du remboursement des arrêts maladie dans la fonction publique, de 100% à 90% du salaire pendant les 3 premiers mois. Ces changements permettraient d'économiser 1,2 milliard d'euros par an, même si certains syndicats s'y opposent.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Olivier Babeau se penche sur la décision controversée de l'Assemblée nationale de rétablir la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), un impôt de production considéré comme particulièrement néfaste pour la compétitivité des entreprises françaises.Il explique en détail les raisons pour lesquelles la CVAE est un « impôt bête », pénalisant les activités à forte intensité capitalistique et aux marges faibles. Cet impôt renchérit les exportations françaises tout en épargnant les importations, offrant ainsi un avantage concurrentiel à nos voisins.Malgré les nombreux rapports soulignant les effets désastreux de cette taxe sur la désindustrialisation du pays, les élus semblent s'entêter dans cette voie, animés par une vision à courte vue qui considère les entreprises comme une simple variable d'ajustement budgétaire.Olivier Babeau déconstruit cette logique perverse, montrant comment ce cercle vicieux conduit inexorablement à une aggravation du déficit commercial et à de nouvelles vagues de délocalisations, nécessitant encore davantage de prélèvements sur l'industrie restante.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Agnès Verdier-Molinié discute de la réforme des retraites, éclairant les débats houleux et les contre-vérités qui circulent en rappelant les réalités économiques auxquelles la France fait face.L'éditorialiste met en garde contre un retour à l'âge de départ à 60 ou 62 ans, qui coûterait des dizaines de milliards d'euros par an. Elle rappelle également que le report de l'indexation des pensions sur l'inflation est nécessaire pour limiter le déficit de la branche vieillesse.Agnès Verdier-Molinié plaide pour un alignement progressif de l'âge de départ à la retraite à 66 ans d'ici 2035, comme dans la plupart des pays européens, et pour une réforme des coûteux régimes spéciaux de la fonction publique.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Dans cet épisode, Olivier Babaud nous invite à revoir notre vision de la théorie du ruissellement, souvent raillée en France. Contrairement aux idées reçues, les plus aisés contribuent de manière significative au financement des services publics et de la solidarité nationale. Grâce à un système fiscal progressif, la richesse des plus fortunés "ruisselle" vers le reste de la société, permettant de réduire considérablement les inégalités de niveau de vie. Cependant, la France peine à trouver le juste équilibre entre taxation des hauts revenus et attractivité du territoire pour les contribuables les plus aisés. Olivier Babaud souligne ainsi les risques de "l'assèchement" de ces recettes fiscales stratégiques en cas de départ des plus riches, à l'image de ce qui s'est produit en Norvège. Il appelle à une réflexion plus nuancée sur le rôle économique des premiers de cordée, au-delà des discours moralisateurs.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Alors que le débat sur le Doliprane fait couler beaucoup d'encre, le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, s'est dit ouvert à l'idée de céder une partie des participations de l'État dans certaines entreprises. Cette proposition, appuyée par plusieurs députés Renaissance, pourrait en effet permettre de faire baisser la dette publique de manière significative.En effet, l'État détient environ 180 milliards d'euros de participations, principalement dans des entreprises cotées. Une cession de 10% de ces parts permettrait de dégager 26 milliards d'euros, sans pour autant que l'État perde son influence sur ces entreprises. Une mesure qui pourrait s'avérer particulièrement pertinente dans un contexte où la charge de la dette risque de devenir de plus en plus lourde dans les années à venir.Bien que cette décision puisse entraîner une baisse des dividendes perçus par l'État (environ 374 millions d'euros par an pour une cession de 10%), les bénéfices en termes de réduction de la dette semblent largement compenser cet impact. Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :
Olivier Babeau nous éclaire sur les débats houleux autour du budget 2023 à l'Assemblée nationale. Alors que le gouvernement examine le projet de loi de finances, la commission des finances a proposé des hausses d'impôts controversées, suscitant l'inquiétude des contribuables.De l'abolition de l'avantage fiscal sur l'assurance-vie à une taxe kilométrique sur les produits importés, en passant par des taxes alourdies sur les successions, les propositions ont fait craindre le pire pour le portefeuille des Français. Heureusement, le Premier ministre et certains députés ont rappelé l'importance de préserver l'activité économique plutôt que d'alourdir la pression fiscale.Olivier Babeau livre une analyse sans concession de cette scène « cauchemardesque » et propose des pistes pour une gestion plus responsable des finances publiques.Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit. CHAPITRES :