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Author: FRANCE 24

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Une personnalité française ou internationale, issue de l'univers économique, culturel, politique ou diplomatique, nous livre son regard sur l'actualité.

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L'ancien Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké a accordé un entretien exclusif à France 24 et RFI depuis N'Djamena. Il se présente à l'élection présidentielle prévue au Tchad le 6 mai afin de "restaurer la démocratie", considérant que le président-candidat Mahamat Idriss Déby représente "une menace".  C'est la quatrième fois qu'Albert Pahimi Padacké, candidat RNDT-Le Réveil, se présente à une élection présidentielle au Tchad. Par le passé, le candidat malheureux avait incriminé la fraude électorale. Il maintient cette accusation : "Nous ne pouvons gager sur la transparence de cette élection", regrette-t-il.Parmi les principaux candidats en lice le 6 mai se trouvent l'actuel président de la transition, Mahamat Idriss Déby, ainsi que son Premier ministre, Succès Masra. "Aucun Tchadien aujourd'hui ne croit que le Premier ministre est véritablement candidat face au président", assure Albert Pahimi Padacké, qui a lui-même été Premier ministre (2016-2018, puis 2021-2022). Selon lui, il y a "une entente" entre Mahamat Idriss Déby et Succès Masra. "L'un est candidat certainement pour garder son poste de président, et l'autre certainement pour conserver son poste de Premier ministre : c'est un match amical", avance-t-il. "Nous savons que ce système fait que si vous exprimez une opinion contraire à ce que veut le pouvoir, vous êtes pourchassés".À voir aussiÉlections au Tchad : le Premier ministre Succès Masra "convaincu" de gagner dès le premier tour À voir aussiDéby, président de la transition au Tchad : "Je ne ferai pas plus de deux mandats successifs"
Le Premier ministre de la transition du Tchad, Succès Masra, a accordé un entretien à France 24 et RFI. Candidat aux élections prévues le 6 mai, il se dit "convaincu" d'être élu président dès le premier tour. "Je représente une force politique que je considère même majoritaire dans ce pays", abonde l'ancien opposant. Il affirme ainsi que le défunt président Idriss Déby Itno n'avait pas osé "l'affronter lors d'une élection" en 2021, et estime aujourd'hui être en "meilleure condition de l'emporter". Le chef du parti "Les Transformateurs" et Premier ministre de la transition du Tchad Succès Masra a répondu aux questions de France 24 et RFI, depuis la capitale tchadienne, N'Djamena.Il était l'un des principaux opposants au maréchal et président Idriss Déby Itno, tué le 19 avril 2021 par des rebelles.Signant un accord de réconciliation avec son fils, l’actuel président de la transition Mahamat Idriss Déby, Succès Masra est devenu son Premier ministre le 1er janvier. Le 10 mars, il a ensuite annoncé sa candidature à l'élection présidentielle du 6 mai. Une candidature qualifiée de "farce" par l’opposition.Pour celle-ci, le retour de l’ancien opposant dans le camp présidentiel s'inscrirait dans un accord secret entre lui et le président de transition, avec un double objectif : légitimer l'élection de Mahamat Idriss Déby, et reconduire Succès Masra comme Premier ministre. "S’il y a un accord, présentez-le", répond Succès Masra aux journalistes de France 24 et RFI. Il assure qu’entre lui et Mahamat Idriss Déby, les différences "sont connues". "Nous sommes dans une cohabitation qui ne dit pas son nom", estime encore le Premier ministre, qui dit se battre pour que "la démocratie soit la règle au Tchad".La France "SDF" sur le continent africainLe Premier ministre s'est aussi exprimé sur l'avenir de la présence militaire française au Tchad, alors qu'un contingent d'un millier d'hommes et trois bases militaires françaises sont installés dans le pays.Fin décembre 2023, l'armée française a plié bagage au Niger, après avoir quitté le Mali et le Burkina Faso.À lire aussiRetrait de la France au Niger : quel avenir pour les contingents occidentaux au Sahel ?"On pourrait éviter à la France cette image", soupire Succès Masra, regrettant que "les forces de défense et de sécurité françaises aient l'impression d'être devenues des SDF sur le continent africain".Succès Masra "souhaite être à la tête d'un État Tchad solide, partenaire sûr avec lequel la France peut travailler". Mais "dans ce partenariat, il y a des choses qui relèvent du siècle passé", prévient-il. Aujourd'hui, "l'approche française [en Afrique] est appelée à évoluer."
Le président tchadien de transition, Mahamat Idriss Déby, a accordé un entretien à France 24 et RFI depuis N'Djamena, capitale du Tchad. Au pouvoir depuis la mort brutale de son père en 2021, et candidat à l'élection présidentielle du 6 mai prochain, Mahamat Déby veut "rassurer" le peuple tchadien, promettant qu'il respectera la Constitution, selon  laquelle il ne peut effectuer plus de deux mandats successifs à la tête de l'État. "C'est au peuple tchadien de décider", assure Mahamat Idriss Déby, président de transition du Tchad et candidat à l'élection présidentielle du 6 mai, qui doit mettre un terme à la transition entamée, au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno, en avril 2021. "Vous allez voir que le 6 mai prochain, les Tchadiens vont choisir, ils vont élire le président qui va diriger ce pays pendant les cinq années prochaines et le choix du peuple sera respecté", assure-t-il. Le scrutin est toutefois qualifié de "mascarade" par ses détracteurs, qui redoutent l'installation d'une "dynastie Déby" au pouvoir.Alors que Yahya Dilo, le principal opposant au camp Déby a été tué dans un assaut de l'armée le 28 février et que son parti a dénoncé un assassinat, Mahamat Idriss Déby affirme : "L'affaire est dans la main de la justice, nous allons attendre la décision de la justice. Et nous avons dit très clairement que nous sommes aussi ouverts à une enquête internationale indépendante. Ce qui veut dire que nous avons rien à cacher sur cette histoire".Coopération sécuritaire avec Moscou ?Fin janvier, le président tchadien de transition a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou. "Nous avons parlé de beaucoup de sujets, parmi lesquels la coopération militaire", affirme Mahamat Idriss Déby. Quant à savoir si cela signifie qu’il compte remplacer le partenariat sécuritaire historique avec la France par un nouveau partenariat avec Moscou, il assure que son pays "n’est pas un esclave qui va changer de maître".Enfin, interrogé sur la poursuite ou non de la présence militaire française au Tchad, alors qu'un contingent d'un millier d'hommes et trois bases militaires françaises sont installés au Tchad, Mahamat Idriss Déby explique que la "coopération ne doit pas se limiter à la défense (..) C'est la coopération économique qui nous tient plus à cœur aujourd'hui".
Investi à la tête du gouvernement thaïlandais en août 2023, après neuf ans de domination des militaires sur la vie politique thaïlandaise, le Premier ministre Srettha Thavisin assure, dans un entretien exclusif accordé à France 24, qu’il "croit" en un avenir "plus démocratique" pour son pays. Le futur de la Thaïlande sera-t-il plus démocratique que par le passé ?... "Oui, c’est vraiment ce que je crois", affirme sur France 24 le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, un homme d'affaires devenu politicienSrettha Thavisin est le premier chef du gouvernement thaïlandais issu de la société civile depuis neuf ans. Un coup d'état initié par l'armée avait renversé le gouvernement élu en 2014. "Je ne me soucie pas de ce que je ne contrôle pas", assure-t-il aussi au sujet du risque d'un nouveau coup d'Etat dans son pays. "Mon but, c’est clairement d’améliorer le quotidien des Thaïlandais".Interrogé sur le conflit qui sévit en Birmanie voisine, Srettha Thavisin, estime qu’il n’a pas, à l’heure actuelle, "atteint le point où l’on peut parler de guerre civile". "La première chose à discuter, c’est l’assistance humanitaire", poursuit-il. "Si des personnes ont besoin de notre aide, nous les aiderons".Le Premier ministre thaïlandais revient aussi sur sa rencontre avec Emmanuel Macron, à Paris, le 11 mars dernier. Parmi les dossiers abordés avec le président français, la guerre en Ukraine : "Je ne pense pas que Vladimir Poutine osera envahir d'autres nations", estime-t-il.
Aziza Nait Sibaha accueille l'écrivain franco-congolais Alain Mabanckou, lauréat du prix Renaudot 2006. De son enfance à Pointe-Noire en passant par la France, où il dresse au profit de ses lecteurs le portrait d’une Afrique jusqu’alors inconnue, sans oublier les États-Unis, où il vit depuis 2002, Alain Mabanckou retrace pour nous son parcours à travers trois continents. Ce récit est l’occasion d’aborder les engagements artistiques de l’auteur, qui souligne l'importance de préserver sa liberté créative pour échapper à tout repli identitaire. Mabanckou s’est donné comme mission de faire découvrir au monde "la splendeur de l'imaginaire africain". Né en 1966 à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou grandit dans le quartier de Tié-Tié, bercé par les récits de sa mère, Pauline Kengué, et les livres "empruntés" par son père adoptif, Roger Kimangou, réceptionniste dans un hôtel. En dépit des défis présentés par ses origines modestes, le jeune Alain Mabanckou trouve dans les livres des ressources qui lui ouvrent les portes d'un monde de possibilités.Sa soif de connaissance le pousse à étudier les humanités. Il obtient un baccalauréat en lettres et philosophie à Brazzaville, avant de poursuivre des études de droit. À l'âge de 22 ans, une bourse d'études lui offre l'opportunité de s'envoler pour la France, où il décroche un DEA en droit, marquant le début d'une aventure intellectuelle internationale.Après son diplôme, Alain Mabanckou travaille comme conseiller juridique, avant de plonger dans l'écriture. En 1998, son premier roman, "Bleu-Blanc-Rouge", lui vaut le grand prix littéraire d'Afrique noire, lançant sa carrière littéraire. Mais son ambition ne connait pas de frontière : en 2002, il s'installe aux États-Unis pour enseigner la littérature francophone à l’Université de Californie, à Los Angeles, où il s’impose comme une figure académique respectée.La plume d'Alain Mabanckou transcende les frontières géographiques et culturelles. Ses romans, captivants, sont salués pour leur capacité à refléter les complexités du continent africain, tout en offrant une critique subtile de la société contemporaine. Son prix Renaudot en 2006 pour "Mémoires de porc-épic" est une consécration, affirmant son statut d'écrivain majeur.À travers des œuvres telles que "Lumières de Pointe-Noire" et "Petit Piment", Alain Mabanckou peint un tableau vivant de sa ville natale, donnant à voir ses rues animées et ses personnages vibrants avec une tendresse mêlée d'un réalisme saisissant. Son retour à Pointe-Noire après des années d'absence est une source d'inspiration inestimable, alimentant une œuvre littéraire qui touche le cœur et l'esprit.Alain Mabanckou ne se contente pas de raconter des histoires. Il façonne l'avenir de la littérature africaine. Son engagement pour la promotion des études africaines en France et au-delà témoigne de sa conviction profonde que la diversité doit être célébrée et que chaque voix a sa place.Alain Mabanckou incarne l'esprit de la littérature dans sa forme la plus puissante : celle qui éclaire, inspire et transforme le monde. Son parcours remarquable, qui le porte à travers trois continents, est un témoignage vivant de la vocation du romancier à unir les peuples et transcender les frontières. En lui, la littérature trouve une voix qui résonne au-delà des continents, unissant les cœurs et éveillant les esprits à la beauté et à la complexité du monde.
Aziza Nait Sibaha reçoit l’historienne franco-tunisienne et militante des droits de l'homme, Sophie Bessis. L’invitée revient sur l’histoire de sa famille issue de la bourgeoisie juive tunisienne. Sophie Bessis a toujours eu un engagement centré sur les dynamiques Nord-Sud, avec une œuvre qui offre une réflexion sur l’évolution politique de la Tunisie. La question palestinienne occupe aussi une place de choix dans la pensée de Sophie Bessis qui plaide pour une résolution du conflit israélo-palestinien, basée sur le rétablissement des droits du peuple palestinien. Née en 1947 à Tunis, Sophie Bessis est issue d'une famille de la bourgeoisie juive tunisienne. Sa mère, Juliette Saada Bessis, historienne et ancienne membre du Parti communiste tunisien, ainsi que son père Aldo, responsable communiste et militant syndicaliste, ont marqué son héritage intellectuel.Son grand-père, le bâtonnier Albert Bessis, a également joué un rôle politique significatif en tant que ministre et député tunisien. Sophie Bessis a suivi un parcours académique brillant, devenant agrégée d'histoire en 1972. Son premier récit autobiographique, "Dedans - Dehors" publié en 2010, offre un aperçu personnel des années 70 qui l'ont marquée.Sur le plan professionnel, Sophie Bessis a occupé divers rôles, dont celui de secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) pendant près de 20 ans. Elle a également enseigné l'économie politique du développement à la Sorbonne et à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Son engagement journalistique inclut des postes tels que rédactrice en chef du Courrier de l’Unesco et journaliste à Jeune Afrique dès la fin des années 70.En 2018, Sophie Bessis est devenue chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de Paris, se spécialisant dans les relations Nord-Sud, les questions africaines et du Maghreb.Son œuvre littéraire, centrée sur les rapports Nord-Sud, est marquée par des titres tels que "L'Occident et les autres. Histoire d'une suprématie" (2001). Ses pérégrinations en Afrique en tant que reporter ont également influencé son regard sur le continent subsaharien.La Tunisie occupe une place centrale dans ses préoccupations, avec une biographie de l'ex-président Habib Bourguiba et l'ouvrage "Histoire de la Tunisie : de Carthage à nos jours" (2019), qui explore 3 000 ans d'histoire de manière dense et problématique.En ce qui concerne la révolution tunisienne de 2011, Sophie Bessis souligne que les Tunisiens ont éliminé le concept de chef pour accéder à la démocratie. Elle continue d'interroger l'évolution politique du pays, notamment après l'arrivée au pouvoir de Kaïs Saïed en 2019.Sophie Bessis n'est pas en reste concernant les questions féminines. Ses écrits, tels que "Femmes du Maghreb : l'enjeu" (1992) et "Les Valeureuses : cinq Tunisiennes dans l'histoire" (2017), mettent en lumière le rôle des femmes dans la société maghrébine.La question palestinienne occupe également une place importante dans son discours, comme en témoigne sa lettre à Hannah Arendt en 2021. Sophie Bessis critique le soutien occidental à Israël et appelle à tirer des leçons de l'histoire, soulignant que ce sont souvent les plus faibles qui finissent par l'emporter.Sophie Bessis incarne un parcours intellectuel et professionnel riche, nourri par ses engagements familiaux, son activisme, et son regard critique sur les enjeux mondiaux, de l'Afrique à la Palestine.
Khalifa Sall, candidat du parti Taxawu Sénégal pour l'élection présidentielle sénégalaise prévue le 25 février, a accordé un entretien à France 24 et RFI. Dans un tour d'horizon des forces politiques en présence, l'ancien maire de Dakar dit "regretter" - pour la "vitalité démocratique" du pays - l'absence d'Ousmane Sonko et Karim Wade parmi les vingt candidats en lice. "Nous sommes de tout cœur avec tous les combats qu'ils mènent pour pouvoir intégrer le dispositif", renchérit Khalifa Sall. Ousmane Sonko, personnage central d'un bras de fer de plus de deux ans avec l'État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers, ne figurait pas sur la liste définitive des candidats à la présidentielle du 25 février, publiée par le Conseil constitutionnel le 20 janvier. Populaire parmi les jeunes, il était donné parmi les favoris de la présidentielle.Absent lui aussi, l'opposant Karim Wade, fils et ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), dont la candidature a été jugée "irrecevable" à cause de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.À lire aussiPrésidentielle au Sénégal : le Conseil constitutionnel valide 20 candidats, Ousmane Sonko écarté
Dans un entretien accordé à France 24 et RFI à Dakar, l'opposant Birame Souleye Diop, premier vice-président du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) d’Ousmane Sonko, revient sur la présidentielle du 25 février prochain au Sénégal. Selon Birame Souleye Diop, l’exclusion de l’opposant Ousmane Sonko du scrutin représente un "coup rude porté à la démocratie et à la volonté populaire" au Sénégal.Concernant le candidat Bassirou Diomaye Faye, lui aussi en prison, notre invité estime que ce dernier est parfaitement "calibré" pour porter le projet du Pastef - officiellement dissous - et qu’il pourrait remporter la présidentielle, même en étant derrière les barreaux. "Nous battons campagne pour lui", martèle-t-il, "Nous sommes convaincus qu’au soir du 25 février, la victoire nous reviendra".EntretienAmadou Ba, Premier ministre sénégalais : "Je vais remporter la présidentielle dès le premier tour"
Dans un entretien exclusif accordé à France 24 et RFI à Dakar, le Premier ministre sénégalais Amadou Ba se dit confiant concernant sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février. Le candidat de l'Alliance pour la République l'assure : il va l’emporter et ce, "dès le premier tour". "Je voudrais vous dire que nous avons une élection très ouverte parce qu’il y a quand même vingt candidats", affirme Amadou Ba, le Premier ministre sénégalais, interrogé à Dakar par Marc Perelman (France 24) et Christophe Boisbouvier (RFI). "J’ai le privilège d’appartenir à la coalition la plus forte, la plus organisée, et il n’y pas de doute de mon point de vue que nous passerons au premier tour (...) Je pense que le 25 février, je serai élu, et dès le premier tour".La présidentielle au Sénégal doit se tenir le 25 février prochain. Le scrutin est néanmoins marqué par l'absence de deux grandes figures de l'opposition : Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, et Karim Wade, dont la candidature a été invalidée par la Cour Constitutionnelle.
À 200 jours des Jeux olympiques à Paris, Christophe Dubi, directeur exécutif des JO au Comité international olympique (CIO) a accordé un entretien à France 24 et RFI. L’ampleur des défis sécuritaires et logistiques suscite nombre d’inquiétudes quant au bon déroulement de la compétition. Mais "au sein du mouvement olympique, nous sommes parfaitement sereins" assure Christophe Dubi. Selon lui, la préparation des Jeux de Paris constitue même "un exemple" pour les éditions suivantes. 
À un mois de l’élection présidentielle prévue le 16 novembre prochain, le président malgache sortant et candidat à sa propre succession, Andry Rajoelina, a accordé un entretien exclusif à France 24 et RFI, depuis Antananarivo. Il revient sur les tensions qui secouent la grande île de l'océan Indien depuis plusieurs semaines, à la veille du scrutin. Le président malgache sortant Andry Rajoelina, qui est candidat à sa propre succession, affirme que ses rivaux cherchent à "empêcher" la tenue du scrutin présidentiel à Madagascar, prévu le 16 novembre prochain "car ils savent pertinemment que je serai élu", affirme-t-il sur France 24 et RFI. Alors que les tensions ne cessent de croître avec des manifestations quasi quotidiennes de l'opposition sur l'île, Andry Rajoelina nie vouloir empêcher ces manifestations, affirmant que ses rivaux ne souhaitent pas d’élection, mais plutôt une transition.Concernant sa double nationalité malgache et française qui, selon l’opposition, le disqualifie de la présidentielle du 16 novembre, Andry Rajoelina estime sur France 24 et RFI que le "débat est clos" et que la Haute cour Constitutionnelle a jugé en ce sens.  Le mois dernier, dix candidats de l'opposition avaient dénoncé "un coup d'Etat institutionnel" orchestré par le pouvoir, la Haute cour constitutionnelle ayant rejeté trois recours réclamant l'invalidation de la candidature de Rajoelina "pour défaut de nationalité malgache". Fin juin, des informations de presse avaient en effet révélé qu'il avait été naturalisé français en 2014.À lire aussiÀ Madagascar, l'opposition accuse Rajoelina de "coup d'État institutionnel" avant la présidentielleSur nos antennes, le président sortant confirme avoir bien demandé la nationalité française en 2014, afin d’en faire profiter à ses enfants, mais réfute toute tentative de cacher sa nationalité française. "Je n’ai rien caché", clame-t-il, accusant l’opposition d’utiliser cet argument pour des raisons politiques.Quant aux accusations du président démissionnaire du Sénat, selon qui Andry Rajoelina l’a menacé de quitter son poste, il répond : "Ce ne sont pas nos méthodes". Selon lui, c’est le résultat de tensions au sein de son parti, qu’il décrit comme une "guerre fratricide".Enfin, pour la première fois, Andry Rajoelina revient sur les révélations de plusieurs médias européens, selon qui il a eu recours hors de tout cadre légal à des moyens d’écoute contre ses opposants. "Tout ce que nous faisons, c'est dans un cadre légal", répond-il, insistant sur la nécessité pour son pays, comme d’autres, de se doter de moyens sophistiqués, afin de se protéger des dangers intérieurs et extérieurs. "Nous n’écoutons pas nos opposants", martèle-t-il.Le président sortant défend son bilan, soulignant que la croissance économique dans son pays était supérieure à la moyenne africaine, tout en reconnaissant les lacunes dans la lutte contre la pauvreté et la fourniture d’eau et d’électricité.         
Le président sénégalais Macky Sall a accordé une interview à France 24 et RFI en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Il est revenu sur le coup d’État au Niger du 26 juillet déclarant que la solution diplomatique était privilégiée pour sortir de la crise, mais que l’option d'une intervention militaire était toujours sur la table. Concernant sa décision de renoncer à briguer un troisième mandat – après un septennat et un quinquennat – pour l'élection prévue en février 2024, il a rappelé que juridiquement, il en avait le droit, mais qu’il avait "un code d’honneur" qui l’empêchait de le faire. Macky Sall a refusé de se prononcer sur l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko, déclarant qu’il ne pouvait le faire au regard de la procédure judiciaire qui était toujours en cours. Mais il a insisté sur le fait que la dissolution du parti d'Ousmane Sonko, le PASTEF, était justifiée, en raison de ses appels à "l’insurrection et à la destruction de l’État".Enfin, Macky Sall a déclaré qu'il ne rejetait pas la possibilité d'assumer à l'avenir la responsabilité du poste de secrétaire général des Nations unies, si plusieurs pays le lui demandaient, même s'il ne considère pas que ce soit sa "vocation première".
Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique et sportif français s’exprime au micro de France 24 et RFI à un an de la cérémonie d’ouverture des premiers Jeux paralympiques organisés en France. L’occasion pour cette ancienne para-athlète, 9 fois médaillée aux Jeux, de faire le point sur l’organisation et les défis encore immenses qui restent à relever, notamment l'accessibilité aux transports et hébergements. Sur le plan sportif, si la situation s’améliore, les efforts à fournir restent encore très importants. Par exemple, moins de 2 % des clubs sportifs français accueillent aujourd’hui des para-athlètes.  À lire aussi"Paris est un grand parcours d'obstacles" : pour les JO-2024, le défi des transports accessibles À lire aussiDu stade de France à la Tour Eiffel... Où auront lieu les compétitions des Jeux paralympiques ?
Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre du Niger dont le gouvernement a été renversé voilà quatre jours, a accordé un entretien exclusif à France 24 depuis Paris où il est arrivé le 30 juillet. Il donne des nouvelles du président élu, Mohamed Bazoum, séquestré depuis quatre jours par sa garde présidentielle. Ouhoumoudou Mahamadou revient également sur les manifestations de soutien aux militaires putschistes devant l'ambassade de France à Niamey. Sur le plateau de France 24, Ouhoumoudou Mahamadou, le Premier ministre du Niger, affirme que le président élu Mohamed Bazoum, séquestré depuis quatre jours par sa garde présidentielle, "se porte bien" et qu'il "a le moral" après le coup d'État militaire. "C’est un grand combattant et un syndicaliste chevronné. S’il appréhende cette situation avec optimisme, c’est qu’on peut le croire. Il espère vraiment que les choses vont évoluer dans le bon sens". Après l'annonce des sanctions financières décidées par la Cédéao à l’encontre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou se dit "très satisfait". Pour lui, il s’agit d’une "réaction logique" de ses voisins, "parce que c’est un coup d’État gratuit, basé sur aucun élément." Si les dirigeants de la Cédéao ont par ailleurs affirmé ne pas exclure un "recours à la force", Ouhoumoudou Mahamadou se dit confiant. "Je reste optimiste", affirme celui qui a été ministre des Mines dans le gouvernement de transition du Premier ministre Amadou Cheiffouen de 1991 à 1993 puis ministre des Finances entre 2011 et 2012.  "Je connais la fragilité du Niger", martèle-t-il. "Je connais le contexte économique et financier du Niger. C'est un pays qui ne pourra pas résister à ce genre de sanctions. Sur le plan économique, ça va être une catastrophe. Sur le plan social, ça va être une catastrophe. Parce que le Niger, c'est un pays qui compte beaucoup sur son partenariat international." Interrogé sur la manifestation favorable au putsch militaire ciblant l’ambassade de France à Niamey, le Premier ministre juge qu’il ne s’agit pas "d’un événement dirigé par le peuple nigérien dans son ensemble." Avant de conclure : "Je sais que le peuple nigérien n’a aucun sentiment anti-français". 
Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris-2024, fait le point pour France 24 et RFI sur la préparation de la capitale française, un an avant le début de cet événement. En matière d'infrastructures, de sécurité, de transports ou de billetterie, Paris doit encore relever de nombreux défis pour pouvoir accueillir la famille olympique à partir du 26 juillet 2024. Tony Estanguet revient également sur la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba condamne, dans une interview accordée à France 24, les récentes frappes de la Russie sur des ports ukrainiens, après le retrait de Moscou de l'accord céréalier en mer Noire. "L'objectif de la Russie est d'aggraver la crise alimentaire mondiale, d'exporter ses propres céréales sans entrave et de gagner autant d'argent que possible", déclare-t-il, en précisant que cette stratégie contribue à financer l'effort de guerre du Kremlin. Dmytro Kuleba estime que les frappes russes sur le port de Reni, à la frontière avec la Roumanie, membre de l'Otan, sont un moyen pour Vladimir Poutine de "tester la réaction de l'Otan". Et pour lui, "l'Otan doit réagir de manière ferme et décisive". Il affirme que les navires russes, "où qu'ils se trouvent en mer Noire, deviennent des cibles légitimes", en réponse à l'avertissement russe selon lequel les navires civils se dirigeant vers les ports ukrainiens constituent des cibles.    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères promet que l'Ukraine continuera d'essayer de relancer l'accord céréalier en mer Noire, que la Russie a refusé de prolonger. Il ajoute toutefois que si cela n'était pas possible, il faudrait mettre en place une autre voie maritime pour l'exportation des céréales ukrainiennes, ainsi que pour les envois à destination de l'Europe.Il juge "inacceptable" l'idée que la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie puissent bloquer les exportations agricoles de l'Ukraine au-delà de la date du 15 septembre qui avait été convenue précédemment. Ces pays ont obtenu auprès de l'UE le droit de bloquer la commercialisation de céréales ukrainiennes sur leur sol pour protéger leurs secteurs agricoles. "L'une des raisons pour lesquelles la Russie détruit nos infrastructures céréalières est de créer davantage de tensions entre l'Ukraine et ses voisins. Nous ne devrions pas jouer son jeu", assure Dmytro Kuleba, en exprimant l'espoir que la question puisse être résolue.   Il déclare être au courant des efforts déployés par la Russie pour exporter ses céréales via le Qatar et la Turquie. Pour lui, il serait "honteux" qu'un pays prenne part à un tel accord. Il ajoute que l'Ukraine était en contact avec toutes les parties. Priver la Russie de son "pouvoir de chantage"Le chef de la diplomatie ukrainienne affirme que le président russe organise cette semaine un sommet Russie-Afrique afin de "blanchir sa réputation" et non dans l'intérêt du continent africain. En ce qui concerne la présence en Afrique du groupe paramilitaire Wagner, il explique que l'Ukraine dispose d'un grand nombre d'informations susceptibles d'aider les pays africains à renforcer leur sécurité.  Il ajoute que si l'Ukraine cherche à se procurer des missiles ATACMS à longue portée fabriqués aux États-Unis, elle en reçoit déjà du Royaume-Uni et de la France. "Il ne s'agit donc pas d'un article que nous n'avons pas. Nous avons besoin de plus, mais en principe, nous les avons". Le matériel de déminage est un "besoin très actuel". Et en ce qui concerne les avions de combat F-16, Dmytro Kuleba considère que "l'accord est conclu"  Il fait remarquer que si l'Ukraine disposait de F-16, elle ne dépendrait pas du chantage russe pour exporter des céréales sur les marchés mondiaux. "Le plus tôt possible, nous pourrons disposer d'un couloir pour faire baisser les prix mondiaux et priver la Russie de son pouvoir de chantage".
L’ancien candidat à la présidentielle en 2016 au Gabon, qu’il affirme avoir gagné, annonce qu’il ne sera pas candidat à l’élection prévue le 26 août 2023. "Je ne peux pas être candidat à une élection qui est pipée d’avance" affirme-t-il. Il dit que si l’élection a pour objet de réparer le pays et le sortir de ses difficultés, en respectant la vérité des urnes, il y participerait. "Mais on n’en prend pas le chemin", a-t-il ajouté.   Quant aux candidats de l’opposition qui veulent aller à la présidentielle, il leur souhaite simplement "bon vent". Et refuse de dire lequel ou laquelle il soutiendrait. "Je n’ai pas de préférences à donner dans ces conditions de simulacre". Il ajoute qu’il ne votera pas à l’élection, "ce serait cautionner une forfaiture".
Quatre jours avant le sommet de l'Otan à Vilnius, en Lituanie, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a fait part de son optimisme à France 24 sur le fait qu'un accord puisse être conclu lors de cette réunion afin de rapprocher l'Ukraine de l'Otan. En plus d'un soutien logistique à la mise en place d'un conseil Ukraine-Otan, il a déclaré qu'un texte était en cours d'élaboration afin de tracer la voie à suivre pour l'adhésion future de l'Ukraine à l'Otan. Jens Stoltenberg pense que l'Ukraine, malgré les annonces contraires de la partie adverse, réalise des progrès sur le terrain. Il explique que les pays occidentaux augmentent leurs livraisons d'armes, en insistant sur la mise à disposition par le Royaume-Uni de missiles de longue portée qui "font la différence". Il insiste sur le fait que la formation des pilotes ukrainiens sur les avions de chasse F-16 a commencé. Et s'il refuse de prédire une victoire ukrainienne au cours des prochains mois, il estime que "l'Ukraine a les équipements, la formation et les munitions" nécessaires. L'Otan a pris l'engagement de l'aider et elle le fera de nouveau lors du sommet. Il condamne l'annonce par Moscou du déploiement de missiles nucléaires de courte-portée en Biélorussie, la qualifiant de "rhétorique nucléaire irresponsable". Alors que les présidents Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko ont déclaré que les armes commençaient à arriver en Biélorussie, il explique qu'aucun changement n'a été constaté par l'Otan dans sa stratégie nucléaire. Au sujet du groupe Wagner, il n'a pas vu de contingents importants de mercenaires s'installer en Biélorussie. L'intégration de la Suède à l'Otan, à laquelle s'oppose la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, sera abordée en Lituanie les 11 et 12 juillet. Il parle de "progrès" dans les récentes discussions entre les deux parties et compte se réunir avec les dirigeants respectifs des deux pays à Vilnius. Mais il n'a "aucune certitude" sur le fait que ces entretiens permettent de débloquer la situation. Il rappelle que la Suède a respecté sa promesse de modifier sa législation anti-terroriste et ses exportations d'armes. Pour lui, "il est temps de ratifier" son entrée dans l'Otan.
L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a accordé un entretien exclusif à France 24, depuis son domicile, à Dakar. Il estime qu'en renonçant à briguer un troisième mandat, Macky Sall n'a fait qu'"abdiquer face à la pression populaire" et internationale. Il assure être "totalement éligible", et se dit convaincu de pouvoir être élu président du Sénégal en 2024, "dès le premier tour". L’opposant sénégalais et président du parti Pastef Ousmane Sonko a accordé un entretien exclusif à France 24, depuis son domicile à Dakar, où il est assigné depuis sa condamnation début juin à deux ans de prison pour "corruption de la jeunesse"."Je ne suis pas assigné à résidence", mais arbitrairement détenu, estime Ousmane Sonko, pour qui aucune décision de justice ou administrative ne l'oblige à rester chez lui.Dans son discours à la Nation lundi 3 juillet, le président Macky Sall a mis fin à un long suspense en renonçant à se représenter pour un nouveau mandat. Pour Ousmane Sonko, Macky Sall n'a pas pris cette décision parce qu’il est un démocrate, mais du fait de la pression de son peuple, et de la pression internationale."Un président sortant s’est vu féliciter par une partie du monde simplement pour avoir respecté la Constitution de son pays", souligne Ousmane Sonko, regrettant une '"infantilisation de l'Afrique"."Dictature"Ousmane Sonko compare les années Macky Sall à une "dictature". Comment appeler un pays où le président "recrute des milices privées et leur permet d’ouvrir le feu sur des manifestants non armés ?", interroge I'opposant.Après la condamnation d'Ousmane Sonko, le Sénégal a traversé en juin un déchaînement de violence ayant fait plusieurs morts."Jusqu’à présent, les Sénégalais ne s’étaient pas soulevés contre le troisième mandat de Macky Sall, mais contre la persécution d’un opposant qui s’appelle Ousmane Sonko", affirme le président du parti Pastef.L'annonce par Macky Sall de sa non-candidature a d'ailleurs laissé les Sénégalais "presque indifférents", ajoute-t-il.Ousmane Sonko apparaît plus que jamais menacé par sa condamnation dans une affaire de mœurs. "Je suis encore totalement éligible", affirme-t-il toutefois."Prêt à pardonner"L'opposant assure à France 24 que Macky Sall "a dit à certains qu'il empêchera vaille que vaille sa candidature". La violence dont il est la victime "ne s'est jamais exercée avant", ajoute-t-il.Même s’il affirme n’avoir aucun contact officiel ou officieux avec le président, il affirme "être prêt à pardonner", et même à "oublier". Il souhaite à Macky Sall de "terminer ce mandat en beauté" et de "partir dans la sérénité".La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature, estime-t-il. Et "si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour", conclut le président du Pastef.
Khalifa Sall, chef du parti d’opposition Taxawu Sénégal, a accordé un entretien à France 24 et RFI depuis Dakar, dont il a été le maire. Il a estimé qu’en annonçant qu’il n’était pas candidat à sa réélection, le président Macky Sall a "délivré tout le pays", donnant une "réponse favorable à une requête devenue nationale". Khalifa Sall a confirmé son intention de briguer la prochaine élection présidentielle. Depuis la capitale de son pays, le chef du parti Taxawu Sénégal se félicite de l'annonce faite la veille par Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel."Une belle surprise", et "un moment libérateur pour le peuple", "une bonne aération démocratique pour notre pays" commente-t-il.L'opposant et ancien maire de Dakar (2009-2018) confirme vouloir se présenter à l'élection présidentielle prévue en février 2024, continuant à "penser que le président Macky Sall fera en sorte que le scrutin à venir soit plus serein".Son allié au sein de la coalition d'opposition Yewwi Askan Wi, Ousmane Sonko, l'accuse d'avoir passé un accord avec Macky Sall que l'on pourrait résumer par "l'éligibilité de Khalifa Sall contre sa participation au dialogue national". "Polémique futile et accusation infondée" dément Khalifa Sall. Khalifa Sall se refuse à écarter une candidature d'Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison dans une affaire de mœurs. À l'horizon du scrutin présidentiel de février 2024, Taxawu Sénégal a prôné l'inclusion,  explique l'ancien maire de Dakar. "Cela implique que tous ceux qui veulent être candidats puissent le faire", et ce "qu’il s’agisse de X ou Y", répète Khalifa Sall. Selon lui, des discussions sont en cours pour permettre que ce soit le cas. 
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