Le 13 octobre prochain, les Belges iront voter pour les élections communales et provinciales. Des élections "plus proches" des citoyen·nes. Des élu·es qui doivent souvent combiner vie personnelle et sociale avec leur vie politique. Mais comment prendre de la distance quand tout le monde vous connaît ? Comment faire pour être entendue lorsque vous êtes confrontée à des personnes – des hommes surtout – rompues à l’exercice politique alors que vous êtes nouvelle dans la profession ? Comment faire tenir vos valeurs dans des luttes de pouvoir et la lasagne institutionnelle qu’est la Belgique ? Est-ce que l’échelon local est toujours le plus important ? N’est-il pas encore plus important au vu de la défiance des électeurs/trices envers la politique ? À quelques semaines des élections, c'est l’occasion d'aller à la rencontre de deux femmes qui ont joué un rôle clé dans deux communes différentes de Wallonie.• À Charleroi, Ingrid Colicis a été échevine du logement dans la métropole wallonne pour le Parti socialiste.• Dans la commune de Villers-le-Bouillet, un petit village rural, Brigitte Simal, du parti Ecolo, a été longuement engagée avant d'en devenir bourgmestre elle-même… Réalisation, prise de son, mixage, montage : Maïté Warland. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Marion Sellenet. Visuel de la série : Candela Sierra.🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toits de femmes Habitats recherchés, solutions proposées Avoir un toit au-dessus de la tête, habiter, se sentir chez soi…, on en connaît l’importance. Mais le logement est en crise… Pour explorer les (nombreux) enjeux du logement liés aux femmes, mais aussi des pistes de solutions, deux expertes : Soizic Dubot, coordinatrice socio-économique chez Vie Féminine, et Chloé Salembier, administratrice de l’asbl Angela.D, chercheuse au laboratoire Uses&Spaces du LAB et professeure de socio-anthropologie à la Faculté d’architecture LOCI (UCLouvain). Réalisation, prise de son : Véronique Laurent grâce au précieux soutien technique de Radio Campus Bruxelles où cet épisode a été enregistré en juin 2024. Montage : Manon Legrand. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de la série : Candela Sierra. Retrouvez l’article issu de cet entretien dans notre numéro de juillet-août 2024 et sur notre site !🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« On doit aussi se demander ce que l’anticapitalisme peut apporter au mouvement féministe ! Car il faut selon moi combattre le féminisme libéral, dont le gouvernement Vivaldi est un bon exemple […]. L’un ne va pas sans l’autre : pas de lutte des classes sans féminisme, pas d’émancipation des femmes et des minorités sexuelles sans lutte des classes. »La Belgique se prépare à de multiples élections. Régionales, fédérales, européennes, communales et provinciales... et même sociales. L’occasion de dresser un bilan politique avec un regard féministe, mais aussi de nous questionner sur la confiance que les femmes peuvent porter ou non à notre système politique. Comment se donner de la force collective ?Dans ce grand entretien, paru dans le cadre d’un dossier plus large sur les élections dans notre n° 257 (mars-avril 2024), nous nous penchons sur notre destin politique avec deux femmes engagées : Ariane Estenne, présidente du MOC*, et Roxanne, membre de la Gauche anticapitaliste**, militante féministe, engagée dans les solidarités internationales et travailleuse dans le domaine de la santé mentale.Réalisation, prise de son : Sabine Panet, grâce au précieux soutien technique de Radio Campus Bruxelles où cet épisode a été enregistré début 2024. Mixage : Corinne Ricuort. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Marion Sellenet. Visuel de la série : Candela Sierra.*Le Mouvement Ouvrier Chrétien, coupole rassemblant différentes organisations à vocation sociale, dont le mouvement d’éducation permanente féministe Vie Féminine, qui édite le magazine axelle.**Gauche anticapitaliste/SAP est la section belge de la IVᵉ Internationale. Ce parti ne présentera pas de liste aux élections régionales, fédérales et communales – mais, à l’heure de diffuser ce podcast, ses membres exploraient la possibilité de présenter une liste aux élections européennes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Faut-il rester dans ces réseaux, marqués par le capitalisme et le patriarcat, mais pour tout de même occuper ces espaces ? Ou est -e qu'il s'agit de créer de nouveaux espaces avec des nouvelles règles ?" Début 2023, 9,44 millions de Belges utilisaient au moins un réseau social. Soit 80,9 % de la population, dont 50,8 % de femmes et 49,2 % d’hommes. Une réalité sociale de masse, qui nous concerne toutes. Des plus jeunes, nées pendant l’ère des réseaux sociaux, aux plus âgées : les Belges de + de 65 ans sont désormais 73 % à utiliser Internet.Au-delà du "lien" évident que toutes ces plateformes représentent – moyen de communication dans une famille, avec ses ami·es, collègues, relations avec les institutions, etc. –, comme tous les outils, elles ont des limites... et quelques cadavres dans leurs placards. Le dossier de notre numéro de janvier-février 2024 s’intéresse donc aux luttes féministes sur les réseaux sociaux, mais aussi de réfléchir à l’impact de ces réseaux sur la démocratie plus généralement.Pour ce dossier, notre grand entretien réunit deux éclaireuses belges aguerries des réseaux :• Laurence Rosier, professeure de linguistique et autrice de nombreux livres dont De l’insulte… aux femmes (2018) et Cohabitante l’égale (voir notre n° 255) – relire aussi son interview dans notre n° 231 autour de l’écriture inclusive.• et Barbara Dupont, doctorante en communication et créatrice de la page Instagram D’Où ?, qui présente sa démarche comme telle : "C’est du délestage de coups de gueule au gré d’interactions sexistes. Parce que sentir, exprimer et informer sa colère, c’est politique as fuck."Un échange à bâtons rompus sur les enjeux des réseaux sociaux et leurs liens avec la démocratie à l’heure où les mouvements conservateurs de tous bords reprennent du terrain sur les luttes féministes. Réalisation, prise de son, montage : Maïté Warland. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Malijo. Visuel de la série : Candela Sierra.🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Est-ce que des professionnelles de la petite enfance doivent être taillables et corvéables à merci pour que d’autres femmes soient taillables et corvéables à merci ?" Criant manque de places, subventionnées ou non, pénurie de personnel, formation insuffisante, abandon des mères, dont les plus précaires… À la croisée des domaines – éducation, santé, travail –, de problématiques sociales et économiques, à l’intersection des sphères privée et professionnelle, l’accueil de la petite enfance, très majoritairement féminin, concentre pas mal d’enjeux féministes. En crise, le secteur reste peu valorisé et parent pauvre des investissements publics. Pour explorer les dynamiques à l’œuvre et leurs impacts concrets sur la vie des mères et des femmes, nous avons accueilli deux éclaireuses : • Anne Teheux, responsable (tout juste retraitée) de la FSMI, Fédération des services maternels et infantiles de Vie Féminine • Joëlle Mottint, chercheuse et formatrice pour le RIEPP (Recherche et Innovation Enfants-Parents-Professionnel·le·s), association active dans le secteur de l’accueil de l’enfant. Réalisation, prise de son : Véronique Laurent. Montage : Manon Legrand. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Delphine Panique. Visuel de la série : Candela Sierra. Retrouvez l’article issu de cet entretien dans notre numéro de septembre-octobre 2023 et sur notre site // "L’accueil de l’enfance, l’affaire de tout le monde" À écouter aussi : notre série "Comment j’ai retrouvé ma mère", réalisée par Juliette Mogenet et Audrey Lise Mallet. Neuf épisodes pour questionner de multiples aspects de maternité et dresser des pistes de solution pour tous·tes. L’épisode 2 en particulier, "Qui prend soin de celles qui prennent soin ?", approfondit la théorie du Care et questionne les métiers du soin. Qui garde nos enfants, et dans quelles conditions ? Pourquoi le travail de soin est-il si peu valorisé, mal payé – voire pas payé du tout ? À qui profite ce système ? 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En voilà une drôle de question ! Peut-on vraiment choisir entre le verbe "manger", actif, et sa forme passive, "être mangée" ? Dans l’épisode de L’heure des éclaireuses qui accompagne le dossier de notre n° 253 (juillet-août 2023), on trouve à la fois la joie et la souffrance de manger : manger pour vivre et survivre, manger pour combler, refuser de manger. Et manger pour partager, pour transmettre, pour le plaisir, pour prendre soin de soi, des autres, de la terre. Le revers de l’assiette, c’est "être mangée". Notamment par le système capitaliste, à travers la valorisation d’idéaux féminins inatteignables ou encore via l’exploitation des travailleurs/euses agricoles, dévore les corps et les âmes. Et lorsque la nourriture se fait plus rare, ce sont les femmes qui se privent… Mais on peut y résister. En se faisant ogresses, et en écoutant cet épisode avec appétit. Pour ne faire qu’une bouchée de cette vaste question, nous avons accueilli deux éclaireuses : • Anne Boulord, manager dans l’horeca et féministe. • Judith Dereau, pédopsychiatre et spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire. Réalisation, prise de son, montage : Camille Wernaers. Cette émission a été enregistrée en mars 2023 à Radio Campus à l’Université Libre de Bruxelles (merci !). Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Musique : Les femmes à la cuisine, de Nawel Dombrowsky. Visuel de la série : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Si on veut une vraie autonomie, il faut que les femmes puissent faire des choix sans se poser la question de ce qu’elles vont faire des enfants. » Un salaire correct, avec des horaires choisis. Un revenu de remplacement viable, calculé justement. Une pension digne et suffisante. La possibilité de quitter une relation toxique sans peur de galérer financièrement. La prise en compte de la situation de monoparentalité au niveau de la collectivité. Le choix d’habiter avec d’autres sans perdre des droits sociaux. Choisir, tout simplement, sa vie… Dans cet épisode, nous abordons tous ces sujets pour tenter de tracer les contours de la situation économique des femmes aujourd’hui. Nous replongeons aussi dans l’histoire pour comprendre comment, en Belgique, l’autonomisation économique des femmes s’est dessinée au fil des années, des crises et des économies budgétaires. Nos éclaireuses sont : • Marie-Thérèse Coenen, historienne, ex-directrice du Centre d'Animation et de Recherche en Histoire Ouvrière et Populaire (CARHOP) ; • Myriam Delmée, présidente du SETCa (syndicat socialiste des employé·es, technicien·nes et cadres). Selon elles, le travail à mener est encore immense, et elles mettent en lumière plusieurs chemins prioritaires. Émission enregistrée en mars 2023 à Radio Campus (ULB), merci ! Réalisation, prise de son, montage : Maïté Warland. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Jeanne Juliette Léveillé. Visuel de la série : Candela Sierra. Épisode exceptionnellement réalisé avec le soutien de l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes dans le cadre de l’appel à projets « Tant qu’il le faudra ». 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce qu’on vous propose dans cet épisode de L’heure des éclaireuses, c’est un voyage sans destination ni fin, celui d’une vie, en marge de l’autoroute toute tracée des assignations hétéronormées de l’amour. Une épopée qui n’aura pas pour protagonistes Ève et Adam, mais des Lilith, du nom de ce personnage mythique, déesse mésopotamienne présentée comme la première femme d’Adam et née de la même argile, qui échappera à son autorité pour vivre sa vie comme elle l’entend. Un long bal durant lequel le prince ou la princesse ne viendra pas. Mais ce sera karaoké au château pour tout le monde. Nous allons donc prendre la tangente par rapport à la ligne droite de l’ordre dominant, qui peut rendre l’amour de soi et des autres difficile, voire impossible. À bord de cette traversée, sur fleuve tranquille ou mer agitée, nous avons pour équipage : • Axelle et Laila, cogérantes de The Crazy Circle, bar lesbien, féministe et queer situé à Bruxelles ; • Marie Darah, slameureuse, artiste multidisciplinaire de genre fluide ; • Marie Vermeiren, qui évolue dans le milieu artistique et du cinéma et participe à la visibilisation des femmes réalisatrices (via le festival Elles Tournent). Des arpenteuses d’autres amours heureuses. Émission enregistrée le 4 janvier 2023 au The Crazy Circle. Réalisation, prise de son, montage : Manon Legrand. Extraits musicaux : Let it go, Idina Menzel, extrait de La Reine des neiges, © Disney, 2013. Float, Janelle Monae 2023. Freed from desire, Gala 1997. Extrait de la bande-annonce de Olivia, un film de Jacqueline Audry, 1951. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Jeanne Saboureault. Visuel de la série : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Plus un sujet nous touche, plus on s’appuie sur la déontologie journalistique pour faire un travail encore plus rigoureux. Parce que ce sujet mérite un traitement journalistique de qualité. » Pourquoi un journalisme féministe aujourd’hui ? La question peut nous sembler évidente à nous, journalistes et lectrices d’axelle. Si vous lisez régulièrement nos pages, en effet, il est probable que vous cherchiez, chez nous, des informations habituellement manquantes sur les réalités des femmes aujourd’hui, en particulier des femmes touchées par des violences, des discriminations, différentes formes de précarité. Pourtant, pour nous-mêmes et pour la société, il faut rappeler la nécessité d’une approche féministe dans le journalisme. À l’heure où les rédactions connaissent de nombreuses difficultés – tensions financières, manque de confiance du public, attaques politiques… –, et parce que nous fêtons nos 25 ans, faisons un arrêt sur les enjeux démocratiques que porte un journalisme féministe. Pour en discuter avec la journaliste Maïté Warland, les trois éclaireuses de cet épisode sont : • Salwa Boujour, journaliste, notamment à axelle, et cofondatrice de Media and Diversity in Action. • Lise Ménalque, chercheuse et assistante à l’ULB, spécialiste des réalités des femmes journalistes ; • Sabine Panet, journaliste et rédactrice en chef de notre magazine féministe axelle. Un entretien à compléter avec la lecture du focus spécial « journalisme féministe » sur notre site ! Propos recueillis par Maïté Warland. Réalisation et interview : Maïté Warland. Montage : Maïté Warland. Cet entretien a été enregistré au mois de décembre 2022 dans les locaux de Radio Campus à Bruxelles. Merci à l’équipe ! Visuel : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment reprendre la main sur des thématiques aussi imposantes que l’énergie nucléaire et ses liens avec la guerre ? Pourtant, ces enjeux complexes nous concernent directement : destruction environnementale présente et future, problématique cruciale des déchets, danger pour la santé et pour la sécurité, enjeux économiques… Malgré ses risques et ses conséquences, depuis les années 2000, le recours au nucléaire s’est vu de moins en moins questionné. Paralysant nos capacités d’action, sa fatalité s’est insinuée dans les esprits. Conséquence : une impossibilité à imaginer d’autres voies. Idem pour la guerre – réelle comme énergétique. Démythifier cette violence naturalisée et inséparable de la virilité, c’est le rôle de l’analyse féministe. Reprendre par la connaissance le pouvoir sur les enjeux qui nous concernent. Parce que ce sont les femmes qui sont et seront les plus impactées par cette "politique économique de la bombe", comme l’appelle la chercheuse antimilitariste Andrée Michel, dont les effets se propagent partout, tout le temps et sur un temps long. Dans tout le dossier qu’axelle consacre à ce sujet dans son numéro #248 et dans ce 6e épisode de L’heure des éclaireuses, des penseuses féministes nous invitent à nous emparer de ces sujets, sans craindre leur côté rébarbatif et les justifications scientifiques. La connaissance ouvre à la clarté, sur une force renouvelée et d’autres possibles : conditions premières au changement. Et tout d’abord, pour décrypter le contexte actuel, replongeons-nous dans les expériences passées… Pour en discuter, les deux éclaireuses de cet épisode sont : • Isabelle Loodts, archéologue de formation, journaliste et réalisatrice du documentaire Un héritage empoisonné, sur les rebuts chimiques de la première Guerre Mondiale, et le déni qui les entourent. • Patricia Patfoort, anthropologue flamande, autrice et formatrice en non-violence. Réalisation et interview : Véronique Laurent. Montage : Manon Legrand / Klaxon productions. Extrait de la bande-annonce d’Un héritage empoisonné, documentaire d’Isabelle Masson-Loodts, 2018. Musique de fin : “The Women Of Greenham” (words by Alana O’Kelly, additional lyrics by the women of Greenham). Cet entretien a été enregistré le 26 juillet 2022 dans les locaux de l’asbl BNA-BBOT. Merci à Flavien Gillié pour son accueil et pour l’enregistrement de l’épisode ! Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de la série : Candela Sierra. 🎧Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les femmes n’essaient pas de prendre du temps pour elles, mais d’en récupérer. » Le temps des femmes n’est pas égal au temps des hommes. Davantage de tâches domestiques et parentales, de charge mentale et sociale. Moins de loisirs, de temps pour réfléchir, de temps pour se construire, se politiser. Moins de temps pour prendre sa place dans la société. Une précarité renforcée, liée à ce manque de temps. Moins de pension. Plus de stress. Moins de temps pour se soigner… Dans tous les temps – temps personnel, temps rémunéré, temps domestique, temps politique... –, le masculin l’emporte. Les femmes vivent constamment tiraillées entre des injonctions paradoxales, et intenables : travailler mais rester une "mère à 100 %", être "mère au foyer" et super-active en dehors de la maison, être ambitieuse professionnellement mais pas au détriment de son couple, prendre soin de soi mais ne pas paraître superficielle... Pour en discuter, les deux éclaireuses de ce dossier d’été sont : • Valérie Lootvoet, directrice de l’Université des Femmes ; • Noémie Van Erps, Secrétaire générale des Femmes Prévoyantes Socialistes. Un article a été tiré de cet entretien, à lire ici. Articles et ouvrages cités par les intervenantes : • Noémie Emmanuel, « Le trajet du soin : penser l’accessibilité de la ville à partir des pratiques de mobilité quotidienne des femmes travailleuses du care à Bruxelles », Cahiers de l’Université des Femmes 1/2021. • Danièle Kergoat, Se battre, disent-elles, La Dispute 2012. • Patricia Roux, avec la collaboration de Valérie Perrin, Marianne Modak et Bernard Voutat, Couple et égalité : un ménage impossible, Éditions Réalités Sociales 1999. • Delphine Roy, "L’argent du "ménage", qui paye quoi ?", Travail, Genre et Sociétés n° 15, 2006. Réalisation, prise de son et montage : Maïté Warland. Cet entretien a été enregistré en mai 2022 dans les studios de Radio Campus, la radio de la communauté de l’Université libre de Bruxelles. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Ariane Pinel. Visuel de la série : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les violences sont tentaculaires. Masculines. Racistes. Institutionnelles... Peut-on se réparer? S’en réparer? Le mouvement féministe belge Vie Féminine a lancé une recherche avec un groupe de neuf femmes victimes de violences conjugales en situation de post séparation, sur leurs besoins de réparation, leurs pistes de reconstruction. Car oui, pour ces femmes, même si rien ne sera plus jamais comme avant la blessure, il est possible de recoller les morceaux. Morceaux de soi, morceaux des autres. Mais pas n’importe comment, et pas toute seules. Dans cette recherche, toujours en cours, se révèlent des besoins multiples et non rencontrés. Se dessinent aussi d’autres façons de penser la protection et la réparation sur le plan individuel et collectif, aujourd’hui encore souvent réfléchie à travers le prisme de la police et de la Justice. Pour en parler, axelle a invité Vanessa D’Hooghe, plume bien connue d’axelle et initiatrice de cette recherche en tant que chargée d’étude pour Vie Féminine. Elle partage avec nous les premiers éléments qui en ressortent. Relisez ici des extraits de cet entretien dans notre numéro 246 (mai-juin 2022). Articles cités : • Quand les animaux aident à déceler les violences domestiques, par Audrey Guiller et Nolwenn Weiler, axelle n° 234, décembre 2020. • Abolir les prisons ? Réponses avec la militante Gwenola Ricordeau, axelle n° 222, octobre 2019. • Conversation with Eve Ensler, par Marianne Schnall, sur https://www.feminist.com/ Belgique >> Le numéro gratuit pour les victimes de violences conjugales est le 0800 30 030. C’est une ligne d’écoute qui peut donner des conseils adaptés à chaque situation. Pour celles qui ne peuvent pas appeler, un chat est accessible sur le site www.ecouteviolencesconjugales.be. En cas d’urgence, composez le 112. Cet entretien a été enregistré en avril 22 dans les studios de Radio Campus, la radio de la communauté de l’Université libre de Bruxelles. Réalisation et prise de son : Manon Legrand. Montage : Klaxon Production. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le troisième épisode de L’heure des éclaireuses est consacré à l’économie et au rapport des femmes à l’argent. Des factures d’eau et de gaz qui explosent. Une crise sanitaire et sociétale qui n’en finit pas. Une inflation qui galope. Des courses alimentaires impayables si on veut manger des produits de qualité. Une pension qui s’érode. Et toujours ce fichu statut de cohabitant·e qui empêche de vivre ensemble pour vivre mieux… Les matières économiques ont un impact direct sur le portefeuille des femmes, et sont donc au cœur des préoccupations de certaines féministes. Car pour s’en sortir, pour espérer un jour vivre plus dignement qu’avec des bouts de chandelles, il faut comprendre les ficelles du système capitaliste. Pour en parler, axelle a invité : • Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. C’est aussi une militante de terrain bien connue, engagée en faveur d’une société plus collective. La précarité, elle la côtoie tous les jours ; elle défend, sans mâcher ses mots, les plus mal loti·es du pays. • Aline Fares, autrice et militante, est une ancienne employée du secteur bancaire. Ses recherches portent sur la régulation de la finance post-crise des subprimes ; elle a aussi lancé un blog et anime des conférences gesticulées “pour se défendre contre la financiarisation du monde”. Toutes deux dressent le portrait du rapport des femmes à l’argent ; elles constatent les conséquences directes de la finance internationale sur nos porte-monnaie et elles tentent de dégager des pistes de sortie. Pour ne plus manquer d’air. Relisez des extraits de cet entretien dans le dossier "C’est combien, les crises ? Les femmes font les comptes" publié dans notre numéro #244, mars-avril 2022. Réalisation et prise de son : Maïté Warland. Montage : Klaxon Production. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel : Candela Sierra. Extraits sonores dans l’ordre : • Manifestations de la Santé en Lutte, "Tournons-leur le dos", 14/06/2020, par La Santé en Lutte. • Rituels de désenvoûtement de la finance, au Festival international de théâtre de rue d'Aurillac, août 2019, par le Laboratoire sauvage de recherches expérimentales Désorceler la finance. • Musique de fin : extrait de Bread and Roses par Joan Baez & Mimi Fariña. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le deuxième épisode de L’heure des éclaireuses est consacré à l’amour et aux sexualités. L’amour est au cœur des questionnements féministes actuels, sous toutes ses formes. On parle de consentement, de jouissance, on décortique le couple, on interroge la monogamie... Depuis la déferlante #MeToo, ces questions imprègnent livres et podcasts, s’invitent dans les réflexions individuelles, dans les discussions entre sœurs, ami·es, dans les couples. Comment vivre des relations sans violence ? Comment politiser l’intime ? Comment se retrouver et libérer nos sentiments ? Comment redéfinir et affirmer nos désirs ? Pour en parler, axelle a invité : Valérie Piette, professeure d’histoire contemporaine à l’ULB, ses recherches portent sur l’histoire des femmes, du genre, des féminismes et des sexualités. Charlotte Pezeril, anthropologue, directrice de l’Observatoire du sida et des sexualités à l’ULB ; elle travaille sur la stigmatisation et les discriminations des personnes vivant avec le VIH en Belgique. Toutes deux ont notamment mis sur pied, avec d’autres, le master inter- universitaire en études de genre ; elles ont collaboré récemment sur l’exposition (et l’ouvrage) Witches. Histoires de sorcières (référence ci-dessous). Cet entretien a été enregistré en décembre 2021 dans les studios de Radio Campus, la radio de la communauté de l’Université libre de Bruxelles. Relisez des extraits de cet entretien dans le dossier "L'amour au temps du patriarcat" publié dans notre numéro #244, janvier-février 2022, en partie en ligne ici. Réalisation et prise de son : Manon Legrand. Montage : Klaxon Production. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel : Simpacid (extrait de la cover de notre numéro #244). Ouvrages cités dans cet épisode : Sarah Barmak, Jouir. En quête de l’orgasme féminin, Zones 2019. Régine Beauthier, Vanessa D'Hooghe, Valérie Piette, Gonzague Pluvinage, Pas ce soir chéri(e) ? Une histoire de la sexualité, 19e-20e siècles, Racine 2010. Valérie Piette et Fabienne Bloc, Jouissez sans entraves ? Sexualité, citoyenneté et liberté, Éditions du CAL 2016. Alexia Boucherie, Troubles dans le consentement. Du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles, Éditions François Bourin 2019. Mona Chollet, Réinventer l’amour, La Découverte, 2021. bell hooks, Tout le monde peut être féministe, éditions Divergences 2020. Clotilde Leguil, Céder n’est pas consentir, PUF 2021. Nicole Claude Mathieu (éd.), L’arraisonnement des femmes : essais en anthropologie des sexes, Paris, Éditions de l’EHESS (Cahiers de l’Homme) 1985. Gayle Rubin, Surveiller et jouir : anthropologie politique du sexe, Epel 2010. Vanessa Springora, Le consentement, Grasset 2020. Monique Wittig, Le corps lesbien, Éditions de Minuit 2015. Witches. Histoires de sorcières, ouvrage dirigé par Valérie Piette, éditions de l’Université Libre de Bruxelles 2021. S’aimer, pour une libération des sentiments, dossier coordonné par Victoire Tuaillon, revue La Déferlante n°4, décembre 2021 et son débat "Parlez-nous d’amour" avec Bibia Pavard et Christiane Taubira. Extraits musicaux : Bodies, Las Lloronas, de l’album S O A K E D, paru le 7 novembre 2020. Auth. /Comp. Las Lloronas. Amber in ‘t Veld (guitar & voice), Marieke Werner (clarinet & voice), Sura Solomon (accordion & voice), Mateusz Malcharek (double bass). Extrait de "Yes, im a witch", Yoko Ono, 2016. Les citations de bell hooks sont issues de son ouvrage Tout le monde peut être féministe, éditions Divergences 2020, pp.142-148.
Ce premier épisode de L’heure des éclaireuses est consacré aux femmes de la Commune de Paris. 2021 célèbre les 150 ans de cette séquence révolutionnaire de courte durée – 72 jours – mais de forte intensité, dont les idées et idéaux demeurent vivaces dans les mouvements sociaux actuels. La Commune de Paris désigne une insurrection qui a commencé le 18 mars 1871, après la capitulation française face à la Prusse, sonnant pour le peuple parisien comme une lourde défaite. La Commune prend fin le 28 mai de la même année à l’issue d’une répression violente, la "Semaine sanglante". 30.000 communard·es - ou soupçonné·es de l’être - sont fusillé·es sans jugement. Les autres sont condamné·es ou déporté·es dans les bagnes de Nouvelle-Calédonie. La Commune est une révolution sociale, une insurrection populaire et urbaine, menée par des hommes et des femmes déterminé·es à lutter contre les inégalités, pour la dignité et la justice. Comme pour toutes les révolutions, le récit de la Commune a longtemps été conjugué au masculin, mais l’année qui vient de s’écouler a mis en lumière la mobilisation des Communardes, a restauré le rôle politique qu’elles y ont joué, en dehors des sièges de l’assemblée communale. Pour en parler, axelle a invité : • Mathilde Larrère, historienne et enseignante-chercheuse à l’Université Gustave Eiffel. Elle travaille sur les questions d’ordre, de désordre et de citoyenneté au 19e siècle. Attachée à la vulgarisation scientifique, elle a récemment publié "Rage against the Machisme", une histoire des luttes féministes du 19eau 20e siècle (Éditions du Détour 2020). • Chloé Leprince, journaliste à France Culture, a réédité un ouvrage pionnier, et oublié, Les "Pétroleuses" de l’historienne française Édith Thomas à l’occasion des 150 ans de la Commune (Folio 2021) ; elle travaille aujourd’hui sur l’engagement féminin au 19e siècle. Une rencontre inédite, érudite et complice, entre histoire et transmissions féministes sous les visages de l’artiste Frida Kahlo et des communardes Louise Michel et Nathalie Lemel, habillant les murs de l’appartement de Mathilde Larrère chez qui nous nous rencontrons. Relisez des extraits de cet entretien passionnant dans notre numéro #243 de novembre-décembre 2021 et en ligne ici. Réalisation et prise de son interview : Manon Legrand. Montage : Klaxon production. Lecture par Sophie Léonard d’extraits des ouvrages : Les "Pétroleuses", d’Édith Thomas, enrichi et préfacé par Chloé Leprince (Folio 2021) / Rage Against the Machisme, de Mathilde Larrère (Éditions du Détour 2020). Extraits musicaux : "La Danse des Bombes", à partir d'un texte de Louise Michel, par la chorale féministe Les Chianteuses, avec Bisounours Deter et Jean Thévenin (merci à elles/eux !). Générique : Time" Sick Rap/Trap Beat/Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel : Candela Sierra. 🎧 Retrouvez tous nos podcasts sur : 👉 www.axellemag.be/les-podcasts 🔥 Soutenez notre média indépendant d'information générale féministe : 👉 www.axellemag.be 💜 Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 Instagram : www.instagram.com/axellemagazine 👉 Facebook : www.facebook.com/axellemagazine