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L'info s'éclaire

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Author: France Télévisions

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Dans "L"info s'éclaire", Axel de Tarlé décrypte, en compagnie de journalistes de France Télévisions et d'experts, l'actualité du jour en France ou dans le monde, à travers des reportages et des analyses de la rédaction.


Ce débat, réalisé en direct sur un thème précis de l'actualité politique, sociale, économique ou culturelle, permet aux quatre invités, spécialistes du sujet, de partager leurs analyses et au public de comprendre l'information dans sa globalité.


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Nos invités :  Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa  Richard Werly, journaliste, correspondant pour la France et l’Europe pour Blick.fr Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, en charge du suivi des droites  C’est une consigne qui divise, même au sein des partis. Quelle consigne de vote donner aux électeurs en cas de victoire du Rassemblement National au premier tour ? Dans le Parisien, le président du Sénat Gérard Larcher s’exprimait à ce sujet : « Au second tour, nous verrons dans l’intérêt du pays. [...] À titre personnel, je ne pourrai jamais voter pour un candidat RN ou Nouveau Front Populaire. » Si certains ont choisi de ne pas choisir, d’autres sont pour l’instant restés muets. C’est le cas dans les rangs de gauche qui ne se sont pas encore exprimés sur le sujet. Du côté de la majorité présidentielle, quand certains n’ont pas fait de commentaires, beaucoup ont été vocaux sur leur politique du ni LFI ni RN. À gauche, la cheffe des Verts Marine Tondelier s’est exprimée hier mercredi 26 juin et a invité les centristes à faire barrage avec elle. Une réunion avec le chef de l’État a été organisée mardi 25 juin pour débattre de la question : pour l’heure, Emmanuel Macron n’a pas tranché. Face à la popularité de Jordan Bardella dans les sondages et la probabilité de plus en plus grande qu’il soit élu au premier tour des législatives ce dimanche 30 juin, à quelques jours seulement du scrutin, peut-on organiser un barrage républicain contre l’extrême droite ? Peut-on espérer une coalition de la gauche et du centre, voire de la droite ? Combien de membres des Républicains pourraient rallier le Rassemblement National ? Est-il trop tard pour contrer la potentielle accession au pouvoir des extrémistes ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.   
Nos invités :  Nicolas Prissette, éditorialiste politique à La Tribune Dimanche  Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès Frédéric Micheau, directeur général adjoint Opinion Way Hier soir, mardi 25 juin, se tenait sur TF1 un débat entre l’actuel Premier ministre Gabriel Attal, et ses deux prétendants au poste, Jordan Bardella et Manuel Bompard. À un peu moins d’une semaine avant le premier tour des législatives, qui auront lieu ce dimanche 30 juin, ce triple débat inédit met en exergue la tripartition de l’échiquier politique actuel. Il y a d’un côté un parti présidentiel, représenté par le jeune Attal, qui a perdu les faveurs des électeurs et se retrouve tenu à égalité avec de l’autre côté le meneur du parti historique de l’extrême-droite, et un membre de la bien jeune coalition de gauche le Nouveau Front Populaire. Trois candidats à Matignon comptant pour les trois seuls choix que les Français sont invités à départager dans les urnes ce week-end. Aucun favori ne ressort et il semble que les électeurs soient réduits à devoir principalement voter contre plutôt que voter pour. Ce débat serait un nouvel instant télévisuel choc mais superficiel, qui ne dirait rien sur le fond de la politique menée par chaque parti ? Aura-t-il un impact sur les résultats des votes ? Le débat était-il à la hauteur du moment historique que nous traversons ? Qui, de Bardella, Attal ou Bompard s’en est sorti avec le plus de brio ? Nos invités en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire. 
  Nos invités : Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CNRS et enseignant à Sciences Po Cyril Graziani, chef du service politique à France Télévision Elisabeth Pineau, correspondante à l’Elysée et Matignon pour Reuters Stephane Zumsteeg, directeur du département politique opinion d’Ipsos Après seulement trois semaines de campagne, le premier jour des législatives a lieu dans cinq jours, ce dimanche 30 juin. Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon semblent se distinguer par leur volonté d'apparaître au sein de cette campagne. Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans une interview publiée dans Le Monde : “j’ai l’intention de gouverner ce pays”. Interrogé sur cette question par Caroline Roux ce lundi 24 juin, l’ancien président de LFI l’a réaffirmé : “Je ne suis candidat à rien. C'est clair ? Il y a, parmi les insoumis, des personnes qui sont capables d’être premier ministre, qui ont été préparés pour ça !”. Pour Cyril Graziani, les déclarations du chef de file des insoumis sont un calcul : “il a compris que ça crispait l’électorat de gauche”. Olivier Faure a d’ailleurs annoncé que, dans le cas où l’Union Populaire remportait la majorité lors du scrutin de dimanche, un vote serait effectué au sein des partis alliés afin de définir le nom de celui ou celle qui irait à Matignon. La décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée le 9 juin 2024 pour organiser de nouvelles élections législatives se fait dans un contexte particulier avec les vacances d’été qui commencent, les JO et l’Euro de foot.  Bruno Cautrès  , analysant les résultats à propos de la santé des jeunes notamment, mentionne “une toile de fond avec un pays qui va mal”. En effet, Elisabeth Pineau déclare que “beaucoup de Français se sentent abandonnés” alors que “Macron estime que le pays raisonnable est avec lui”.
Nos invités : Jean Garrigues, historien et président du Comité d’histoire parlementaire et politique Laure Salvaing, directrice générale de Verian France (ex Kantar Public) Daic Audouit, éditorialiste politique chez Franceinfo TV Blanche Lerridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne À six jours du premier tour des législatives, Emmanuel Macron a frappé fort dans une lettre de trois pages adressée aux Français. Une opération coup de poing qui est loin de convaincre, même dans son propre camp. En effet, certains considèrent que la parole présidentielle est contre-productive et qu’elle contribue même à affaiblir la majorité sortante. Dans cette lettre à cœur ouvert, le chef de file Renaissance défend son choix de dissoudre l’Assemblée nationale en marge des Européennes. Ce dernier appelle au vote et affirme qu’il restera à l’Élysée jusqu’en 2027, quel que soit l’issue de ce scrutin. Mais une rupture se fait déjà sentir dans l’ancienne majorité… Résultat ? À moins d’une semaine du premier tour, le chef d’État se retrouve dans la ligne de mire de ses propres alliés qui ont pour ambition de construire une macronie… sans Macron ! Depuis 2017, la majorité d’Emmanuel Macron repose sur trois piliers qui semblent capables de le lâcher un par un.  Au point que dans le programme de la majorité pour ces législatives, le visage et le même nom d’Emmanuel Macron n’apparaissent pas une seule fois. « Macron c’est fini, tout le monde le sait ! La page est tournée » tanche un ténor de la majorité quand un ministre souffle « Il n’a pas compris qu’il est hors-jeu. Parce qu’il ne peut plus se représenter. Et parce qu’il est détesté à un point… ». Et cette semaine, certains électeurs l’ont bien fait comprendre au Premier ministre, Gabriel Attal. Alors ce supposément affaiblissement politique du président aiguise les appétits pour 2027. « Il faut qu’on prenne les choses en main maintenant. Et ça Attal, Darmanin, Le Maire et Bayrou l’ont bien compris aussi » assure un proche d’Edouard Philippe. Mais certains, par calcul pour par loyauté, restent fidèles au chef de l’État. Alors, est-ce suffisant pour sauver le second quinquennat Macron ? La réponse avec nos invités.
Élections législatives, le vertige du jour d’après Baptiste Fournier, président et fondateur de Virtus France, spécialiste en communication Jean-Christophe Gallien, politologue et communication Jeff Wittenberg, journaliste service politique France télévisions Dans neuf jours, nous serons fixés, ou presque. Certains parlent d’un saut dans le vide. En tout cas, nous aurons un gouvernement. Mais sous quelle forme ? Quelle sera sa marge de manœuvre ? Comment les Français réagiront, et comment nos alliés européens nous jugeront ? Quelle semaine ! Depuis la dissolution, les événements s’enchaînent et les scénarios se profilent. En plateau, nos invités débattent des répercussions de tous ces changements pour le pays. On sent déjà bien que l’état psychique des Français est chamboulé. Les consultations chez les psychologues ont par exemple sensiblement augmenté depuis les élections. Le temps contraint et réduit, provoqué par cette dissolution, avec, potentiellement, une reconfiguration autour du RN, ajoute à l’inquiétude de certains. Dans ce temps de bascule historique, où un retour à une forte bipolarisation est probable, les gens essayent tant bien que mal de se projeter. Mais ce qui leur fait le plus peur, expliquent avant tout nos experts, est l’instabilité qui plane comme une chape de plomb, dans un moment où ils auraient eu besoin, plutôt, d’une communion. 
Nos invités :  Clément Pétreault, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du Point  Nicolas Prissette, éditorialiste politique à la Tribune Dimanche  Simon Barbarit, journaliste politique à Public Sénat  Anthony Berthelier, journaliste politique au Huffpost  Pour cette édition spéciale de l’Info s’éclaire diffusant en direct le discours de Gabriel Attal supposé énoncer le programme de Renaissance pour les législatives, notre panel d’experts discute des attentes des Français concernant le parti présidentiel. Face à la montée du Rassemblement National ainsi qu’à la coalition de la gauche sous le nom de Nouveau Front populaire, les macronistes peuvent-ils encore avoir la préférence des électeurs ? La politique extrême-centriste revendiquée par le président de la République depuis 2017 s’est-elle essoufflée ? A-t-elle engendré dans sa perte de vitesse un retour à la binarité gauche/droite, versant vers les extrêmes ? Le bilan en demie teinte d’Emmanuel Macron, marqué par une hausse démesurée de la dette, par une répression policière face aux mouvements sociaux de plus en plus sévère, et par une utilisation considérée comme abusive du 49.3, a-t-il lassé les Français ? Valérie Hayer n’obtenant que 14% des votes aux européennes, doit-on considérer que le parti de la majorité est devenu un parti de seconde zone ? Le Président peut-il espérer que sa dissolution expresse de l’Assemblée l’amène à réaffirmer sa suprématie politique ? La réponse avec nos invités, avant leur débrief du discours de Gabriel Attal.  
Nos invités :  Anita Hausser, journaliste politique, éditorialiste à Atlantico  Lucas Jakubowicz, journaliste politique  Jeff Wittenberg, journaliste à Francetv Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match   « Ce sera eux ou nous »… Le Nouveau Front populaire se pose en alternative face au Rassemblement National. Cette vaste alliance qui réunit l’ancien président de la République, François Hollande, à Philippe Poutou en passant par les Écologistes, veut croire en ses chances. À quelques semaines des législatives surprises, les forces politiques de gauche ont décidé de s'unir pour former une coalition inédite visant à faire barrage à la montée du Rassemblement National. Face à l'ascension inquiétante de l'extrême droite, les principaux partis de gauche – écologistes, socialistes, communistes, et la gauche radicale – ont mis de côté leurs divergences pour présenter un front uni. Cette alliance stratégique repose sur un programme commun axé sur la justice sociale, la transition écologique, et la défense des valeurs républicaines. Les leaders de ce mouvement, parmi lesquels François Hollande, reviennent sur le devant de la scène pour incarner cette unité et mobiliser un électorat progressiste. Les membres du Nouveau Front Populaire espèrent convaincre les électeurs que seule une gauche rassemblée peut offrir une alternative crédible et solide face à la menace du RN. Dans cette dynamique électorale, Jean-Luc Mélenchon serait-il en train de rétropédaler ? Lui-même semble s’être fait à l’idée de ne pas être nommé à Matignon en cas de victoire. En effet, la perspective de voir le chef de file de la France Insoumise titrer Premier ministre ne fait pas l’unanimité au sein même du Front populaire. Si Jean-Luc Mélenchon se disait capable de pouvoir tenir les rênes d’un gouvernement de gauche, le leader LFI aurait calmé ses ardeurs. Aujourd’hui, la réponse du principal intéressé se veut nettement plus nuancée. Et pour cause, ce dernier a été fortement critiqué. Des figures de son parti ont alors parlé de « purge » lorsque certains députés sortants considérés comme frondeurs, à l’image de Raquel Garrido ou Alexis Corbière, se sont vus retirer leur investiture. L’un de ses fidèles lieutenant, Adrien Quatennens, contesté depuis sa condamnation pour violences conjugales, a dû retirer également retirer sa candidature dans le Nord. Alors, Jean-Luc Mélenchon est-il un poids pour le Nouveau Front populaire ? Les électeurs centristes restent sur la réserve à son égard. Pour l’heure, aucune personnalité n’a été choisie pour incarner la coalition de gauche à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire. Cette alliance historique risque-t-elle d’effacer totalement la Macronie ? La réponse avec nos invités. 
  Nos invités :  Jannick Alimi, journaliste politique  Baptiste Fournier, président-fondateur de Virtus Jean-Christophe Gallien, politologue, expert en communication politique Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’Ipsos Au troisième jour des négociations, le Front populaire ressuscite. L’union de la gauche est de retour et intègre Raphaël Glucksmann, porté disparu depuis quatre jours. François Hollande, l’ex-président de la France, applaudit. Pour le poste de Premier ministre, les choses seront décidées plus tard, bien que du monde attende sagement au portillon. Pendant ce temps, Éric Ciotti reste un chef en sursis. Le Rassemblement national, de son côté, fait campagne pour faire fructifier son capital électoral acquis dimanche dernier. On a rarement vu campagne aussi dense. « J’avais tout prévu, sauf ça », doit se dire Emmanuel Macron au lendemain de cet accord d’union passé entre les gauches. En plateau, nos experts confirment que cet accord déjoue une grande partie des plans du président de la République. Lui qui pensait pouvoir solidifier son pôle central en vertu des législatives voit tout le contraire se produire. Après cette « défaite dans la défaite », que restera-t-il du marché électoral ? Assiste-t-on à la fin du « en même temps » ? Comment imaginer autre chose qu’un quasi-effacement de Renaissance en tant que force parlementaire ? Une chose est sûre : « les pertes présidentielles vont être effroyables », préviennent déjà nos spécialistes.
Nos invités :  Laurence Peuron, journaliste au service politique de France Inter Clément Pétreault, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du Point  Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien Lejournal.info Olivier Rouquan, politologue et chercheur associé au CERSA  Le résultat du macronisme dans la vie politique française serait-il une simple réduction de l’échiquier à deux partis : l’extrême-droite contre la gauche unifiée ? Aux élections européennes, la coalition des partis de centre-droit menée par Valérie Hayer ne remporte que 14% des votes. La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron face à ce score qui montre le parti présidentiel à un degré historique d’impopularité entérine-t-elle la mort annoncée, non seulement de Renaissance, mais du centre-droit dans sa globalité ? Le parti présidentiel peut-il se relever et regagner la confiance des électeurs, ou nous dirigeons-nous directement vers un duel entre les extrêmes, entre La France Insoumise et le Rassemblement National ?  D'un côté, Éric Ciotti, pourtant destitué de ses fonctions par les barons des Républicains, se barricade dans ses bureaux et refuse de quitter ses fonctions de président de parti, et insiste pour une alliance avec l’extrême-droite. Du même avis, Marion Maréchal se dit partisane d’un rapprochement avec Jordan Bardella, ce qui l’a conduite à se faire évincer de Reconquête par son président Éric Zemmour. Une alliance des partis de la droite dure et de l’extrême-droite est-elle possible d’ici le 30 juin ?  D’un autre côté, tous les partis de gauche et d’extrême-gauche ont répondu à l’appel de François Ruffin de s’allier sous la bannière du Front Populaire. Est-ce la fin des dissidences à gauche, qui avaient pourtant mené à la dissolution de la Nupes il y a deux ans ? Ainsi unifiée, la gauche est-elle un adversaire de taille face à l’extrême-droite de Bardella ? Peut-on espérer un second tour entre la gauche et l’extrême-droite ? Qui, de Mélenchon ou Bardella, pourrait devenir le nouveau Premier ministre ? La réponse avec nos invités.
  Nos invités : Elsa Aurange - journaliste politique au Bulletin Quotidien Nicolas Prissette - éditorialiste à la Tribune Dimanche Fabrice Lhomme - grand reporter au monde et co-auteur du livre Macron : l’enquête, Le Traître et le néant Tam Tran Huy - journaliste politique à Public Sénat Depuis les résultats des élections européennes, ce dimanche 10 juin, montrant le RN en tête et la dissolution de l’Assemblée Nationale par le président Emmanuel Macron, la tension ne retombe pas. Chaque camp politique est soumis à des grands bouleversements dans le but de s’organiser pour les élections législatives qui arrivent à grands pas. Tandis que lundi, les partis de gauche ont répondu à l’appel de François Ruffin en s’alliant sous la bannière du « Front populaire » , à droite, la situation se complique. Mardi 11 juin, Eric Ciotti, le président du parti des Républicains, a déclaré rejoindre le camp de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Une annonce choc qui n’a pas manqué d’indigner un bon nombre des élus de son mouvement. En parallèle, le président Macron se prépare à une campagne compliquée face à des cartes rebattues et s’exprime aujourd’hui lors d’une conférence de presse menée sur trois thèmes principaux : la sécurité, le pouvoir d’achat et les services publics.  Nos invités analysent ces derniers événements qui ont troublé les lignes politiques ces derniers jours. Avec l’augmentation de la participation aux élections européennes,  « les rapports sont complètement inversés », explique Tam Tran Huy, « au profit du Rassemblement National ». Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à s’exprimer, Elsa Aurange est dubitative quant à l’efficacité de celle-ci : « il pense que ça va clarifier, le risque, c'est que ça mette encore plus d’embrouillamini dans cette situation dont plus personne ne comprend grand-chose ».  La prise de parole d’Emmanuel Macron sera-t-elle salvatrice ? Pas sûr pour Fabrice Lhomme. « Plus il parle, plus il dessert son camp », déclare-t-il. Beaucoup d’autres questions restent en suspens à propos des prochaines manœuvres politiques face à ces élections surprises. Analyse de ces cartes rebattues avec nos invités. 
 Nos invités :  Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire Virginie Le Guay, journaliste politique  Daïc Audouit, éditorialiste politique  Après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, la classe politique est toujours sous la stupéfaction. Cette décision du chef de l’Etat intervient après le triomphe du Rassemblement national aux élections européennes et l’échec de la liste de la majorité, portée par Valérie Hayer. « L’idée d’Emmanuel Macron est qu’il y ait une coalition entre les modes du chaque camp pour faire face à la majorité relative du RN. Si le RN arrivait au pouvoir, entre 2024 et 2027, il montrera ses limites. Et cela éloignerait la victoire inéluctable du RN en 2027 », commente Daïc Audouit. Pour Raphaël Glucksmann, « le président a joué avec le feu et joue avec les Institutions comme un adolescent ». En coulisses, le camp présidentiel s’interroge, notamment le Premier ministre, Gabriel Attal.  Alors que le Rassemblement national apparaît en tête des sondages, Edouard Philippe appelle à une grande coalition centriste, en particulier avec la droite. « La droite est prise en étau, entre la majorité macaroniste qui a aspiré l’aile libérale et centriste de cette droite. Et puis, la pression qu’exerce le Rassemblement national. Une partie de l’électorat LR est partie vers le Front national », explique Arnaud Benedetti. « Leur positionnement n’est pas clair. Il n’ont plus d'identité propre ni d’incarnation ». De leur côté, les partis de gauche se sont accordés sur un accord de « candidature unique » dans toutes les circonscriptions. Une réunion qui a notamment été marquée par l’absence de Jean Luc Mélenchon. 
Nos invités :  Jeff Wittenberg, journaliste politique  Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique  Gaël Sliman, président et co-fondateur de l’institut de sondage Odoxa  Coup de tonnerre… C’est toujours la sidération en France et en Europe après l’annonce choc d’Emmanuel Macron qui a prononcé ce dimanche 9 juin 2024 la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale suite à la victoire éclatante du Rassemblement National aux Européennes. Le chef de l'État se place de facto en leader de son camp en vue de ses élections législatives anticipées. Face à la montée en puissance du Rassemblement National et aux tensions croissantes au sein du pays, le Président n’a pas pris cette décision au hasard. Dans un discours empreint de gravité et de détermination, ce dernier a reconnu la nécessité de redonner la parole aux Français dans un contexte de crise politique profonde. Il a évoqué l'échec des réformes entreprises et la nécessité de restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Appelant à l'unité nationale, il a souligné l'importance de ce moment crucial pour redéfinir l'avenir de la France. Cette allocution marque un tournant décisif, ouvrant la voie à de nouvelles élections législatives et à une possible recomposition du paysage politique français. Dans la foulée, ce dernier a publié un message sur les réseaux sociaux dans lequel il rappelle la date des prochaines échéances électorales et renouvelle sa confiance aux électeurs, capables selon lui, « à faire le meilleur choix pour les générations futures ». Et de préciser qu’il n’est ému que par un seul intérêt : celui de notre pays qu’il « aime tant ».  Du côté du Rassemblement National, c’est une toute autre ambiance. L’heure est à la célébration. Et après cette première victoire aux Européennes, Jordan Bardella vise désormais Matignon. Alors, la Jordan mania a-t-elle contribué à modifier la perception des électeurs au regard du RN ? À seulement 28 ans, le protégé de Marine Le Pen pourrait détrôner le record de Gabriel Attal en devenant à son tour Premier ministre. Militant FN dès 2015 en Seine-Saint-Denis, il grimpe progressivement les échelons du parti sous la tutelle de sa cheffe de file. Promu conseiller régional à 20 ans, il devient rapidement l’un des visages du Rassemblement National, habitué des matinales radio. Premier fait d'armes en 2019, la liste du RN arrive en tête aux élections européennes. Trois ans plus tard, soutenu par Marine Le Pen, il reprend les rênes du parti. Après une nouvelle victoire ce dimanche, les militants l’imaginent déjà à Matignon. Alors jusqu’où ira le RN ? La réponse avec nos invités. 
Nos invités : Baptiste Fournier, président du cabinet Virtus   Guillaume Lagane, spécialiste des questions de défense et des relations internationale Alban Mikoczy, grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Moscou  Macron par-ci, Macron par-là ! Après sa prise de parole hier, sur France 2 et TF1, au sujet des Mirages 2000-5, gros avions de chasse très performants qu’il comptait envoyer à l’Ukraine d’ici la fin de l’année, le président de la République s’exprimera aujourd’hui, à Bayeux, ville symbolique où il est né. Tout cela à 48 heures des élections européennes, et alors que Volodymyr Zelensky, président Ukrainien, doit s’exprimer ce vendredi 7 juin au palais Bourbon. C’est une véritable tranche d’histoire que nous vivons en ce moment. En plateau, nos invités débattent de l’omniprésence du chef de l’État à 48 heures des élections Européennes. Est-ce une bonne chose, ou ne risque-t-il pas, au contraire, un retour de boomerang ? Dans la forme de la prise de parole récente d’Emmanuel Macron, Baptiste Fournier a en tout cas été surpris par la « tonalité d’apaisement », malgré les mesures assez radicales proposées, qui supposent la belligérance de l’État français dans la guerre en Ukraine. Comme le soutient Guillaume Lagane, un cap de plus est ainsi franchi dans l’armement militaire. Le but de ces interviews à répétition du président ? Sans doute, aussi, de se positionner comme une arme anti-RN.
C’est le D-Day ! Le monde a les yeux rivés sur la Normandie. À l’occasion des 80 ans du Débarquement, la Normandie accueille, ce jeudi 6 juin, une célébration internationale de grande ampleur. Emmanuel Macron reçoit 25 dirigeants étrangers, sans Vladimir Poutine mais avec Volodymyr Zelensky et Joe Biden, pour honorer la mémoire des combattants alliés. Pas moins de 4500 invités sont ainsi attendus cet après-midi à Omaha Beach, une des cinq plages du débarquement américain. Dans la matinée, trois cérémonies sont également prévues séparément. La première, avec le roi Charles III et son épouse, la reine Camilla, qui seront aux côtés d’Emmanuel Macron à Ver-sur-Mer pour un traditionnel hommage au mémorial britannique de la commune du Calvados. Se tiendra ensuite l’hommage canadien avec le Premier ministre Justin Trudeau et son homologue français Gabriel Attal à Courseulles-sur-Mer. Puis, l’hommage aux nombreux soldats américains tombés lors de la bataille se fera en présence de Joe Biden et d’Emmanuel Macron au cimetière de Colleville-sur-Mer.  Cet événement intervient à trois jours des élections européennes, alors que le Rassemblement national caracole en tête des sondages, et que la guerre frappe aux portes de l’Europe. « Le président de la République veut en faire un événement politique majeur », souligne Jannick Alimi. « Il veut également en faire un grand moment politico-pédagogique. […] C’est l’occasion de rappeler que nous sommes à un moment crucial, que l’Europe avec ses alliés peuvent jouer un rôle important et rappeler que l’esprit des Lumières a été victorieux il y a 80 ans, se retrouve aujourd’hui menacé ». 
  Nos invités :  Ben Barnier, éditorialiste politique  Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CEVIPOF, enseignant à Sciences Po  Laure Salvaing, directrice générale de Verian France  Nicolas Prissette, éditorialiste à la Tribune Dimanche Pour les 80 ans de la commémoration du débarquement des troupes américaines sur les plages de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale, le Président étatsunien Joe Biden fait le déplacement jusqu’à Orly. Ce sont trois jours de commémoration en grandes pompes qui sont organisés, du 05 au 07 mai 2024, à quelques jours à peine des élections européennes, qui se tiendront ce dimanche 9 mai. Certains accusent l’exécutif de vouloir monopoliser l’attention et de tirer la couette au lieu de parler de l’Europe, quand d’autres nuancent en rappelant qu’Emmanuel Macron n’a pas choisi la date du D-Day ni celle des élections.  Haters ou non, il reste légitime de questionner l’implication du gouvernement dans ces élections, que ce soit lors du débat télévisé entre Jordan Bardella et Gabriel Attal ou lorsque ce dernier a interrompu un meeting de sa tête de liste Valérie Hayer. Y a-t-il de l’ingérence de la part du corps présidentiel dans ces élections européennes ? Emmanuel Macron et Gabriel Attal font-il délibérément de l’ombre à une femme ? Quelles sont les alternatives à Renaissance pour lesquelles les français pourront voter ce dimanche ? Nos invités en débattent sur le plateau de L’info s’éclaire. 
 Invités :  Patricia Allémonière, grand reporter spécialiste des questions internationales et autrice de « Au coeur du chaos » (Arthaud) Guillaume Ancel, ancien officier, écrivain et auteur de « Saint Cyr, à l’école de la Grande Muette » (Flammarion) Guillaume Lagane, spécialiste des questions de défense et des relations internationales et maître de conférence à Sciences Po La France ciblée par la Russie ? La main de Moscou se cache derrière ces mystérieux cercueils déposés ce weekend au pied de la Tour Eiffel avec un drapeau français les recouvrant et une inscription « Soldat français de l’Ukraine ». D’autant que Vladimir Poutine se fait très menaçant. Suite à l’intervention des services de sécurité, des Bulgares ont été rapidement identifiés. Ils auraient reçu quelques centaines d’euros pour effectuer cette opération. Pour Patricia Allémonière, peu importe la hauteur de la paie de ces hommes, « le but est de créer de l’instabilité, de la crainte, de la peur ». Guillaume Lagane y voit une « très bonne rentabilité pour cette opération de communication de la part de la Russie ». Selon certaines rumeurs, Macron pourrait annoncer le déploiement d’instructeurs militaires en Ukraine lors de son discours du 6 juin 2024 : ce qui serait peut-être la raison de ce message menaçant. Une preuve de plus de l'implication de la France dans la guerre qui oppose l'Ukraine à la Russie. Pour Guillaume Lagane, « qu’on le veuille ou non, on est en conflit avec la Russie depuis deux ans ». Guillaume Ancel interprète cet événement comme « un avertissement morbide » et note la temporalité particulière de celui-ci : « un message, juste avant les Jeux Olympiques, qui est une menace ».
Invités :  Laurent Romejko, journaliste, présentateur et rédacteur en chef de l’émission « Météo à la carte » Nicolas Châteauneuf, journaliste sciences et environnement Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’environnement, spécialiste des ressources en eau Mars, avril, mai… Le printemps 2024 s’annonce comme le plus pluvieux depuis au moins 15 ans. Les précipitations ont augmenté de 34% par rapport aux 30 dernières années. « Cette année, la bonne nouvelle c’est que les niveaux des nappes phréatiques sont extrêmement élevés sur l’ensemble du territoire. Mais la mauvaise est que cela a causé de nombreux orages, des inondations et de la grêle. Les dégâts ont été nombreux », explique Laurent Romejko.  Cette modification de la pluviométrie est principalement causée par le changement climatique. Cet hiver, certaines régions ont été dévastées par les inondations.  Une chose est sûre : ce manque de lumière et la pluie chronique jouent sur le moral des Français. « On a besoin de l’alternance des saisons. On a besoin de cette lumière qui manque cruellement », commente Laurent Romejko.  Selon les prévisions de Météo-France, cet été sera également plus chaud que les autres. « C’est une approche probabiliste. (…) On est à 80% sur le pourtour méditerranéen, soit un cran au-dessus des années précédentes », souligne Nicolas Châteauneuf. 
Invités  Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen-Orient  David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut Français d’Analyse Stratégique et chercheur associé à l’IRIS  Ben Barnier, grand reporter, spécialiste des questions internationales  Ambiance électrique à l’Assemblée nationale. Alors que les yeux sont rivés sur Rafah, en France, le conflit entre Israël et le Hamas s’invite de plus en plus chaque jour. Mardi 28 mai,  lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le député La France insoumise (LFI) Sébastien Delogu a brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle. L’élu des Bouches-du-Rhône a écopé d'une exclusion de quinze jours du palais Bourbon, soit la plus haute sanction permise par son règlement intérieur. Pour la majorité, ce geste est une provocation. A 11 jours du scrutin des élections européennes, la droite y voit une manœuvre électoraliste. « Nos représentants ne sont pas capables d’avoir un débat serein sur cette question qui mérite d’être traitée de la façon la plus intelligente possible et pas sur ce mode de l’invective », regrette Agnès Levallois. De part et d’autre, ce sujet est hautement inflammable. « Dès qu’il s’agit de ce conflit israélo palestinien, les réactions sont très vives », souligne l’experte.  Sur les réseaux sociaux, le mouvement #blockout2024, importé des États-Unis appelle à "bloquer les célébrités qui restent silencieuses face au génocide à Gaza". Parmi elles ? Zinédine Zidane, Thomas Pesquet ou encore la chanteuse Zazie. « C’est le name and shame. On n’est pas dans un débat, on est dans une forme de tyrannie intellectuelle et digitale », souligne Ben Barnier.  Lundi 27 mai, un grand rassemblement contre Israël s’est tenu à Paris. « C’est un focus territorial extrêmement réduit et pourtant ce conflit a une caisse de résonance mondiale, y compris de la part d’acteurs qui ne sont pas directement concernés. C’est assez singulier », explique David Rigoulet-Roze. 
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