DiscoverLES GENS QUI LISENT SONT PLUS HEUREUX
LES GENS QUI LISENT SONT PLUS HEUREUX
Author: LCI - Jérôme Vermelin
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Description
Et si, à l’heure où les réseaux sociaux vampirisent nos cerveaux, prendre le temps d'ouvrir un livre était devenu un acte de résistance ? "Les Gens Qui Lisent Sont Plus heureux", c’est un podcast consacré au plaisir de la lecture sous toutes ses formes. Mes invités sont écrivains mais aussi chanteurs, acteurs, personnalités politiques ou de la société civile. Ils ont en commun l’amour des mots et des histoires. Et le bonheur qu’il leur procure. Pour certains, lire a changé leur vie. Pour d’autres, c’est même devenu un métier. LGQL, un podcast sur la lecture, le bonheur et le rapport au monde. Prenez le temps d'écouter, ça parle de lecture.
62 Episodes
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Dans cet épisode, mon invité est l’écrivain québécois Kev Lambert. Diplômé de création littéraire de l’Université de Montréal, il a reçu en 2023 le prix Médicis et le prix Décembre pour son troisième roman, "Que notre joie demeure", le portrait mordant d’une architecte vedette, accusée de contribuer à la gentrification d’un quartier populaire de Montréal.En cet automne 2024, Kev nous revient avec "Les Sentiers de Neige", un conte de Noël pas tout à fait comme les autres, publié aux éditions Le Nouvel Attila. Ses héros sont deux enfants, Zoey et Émie-Anne, conviés à un réveillon en famille dont ils vont rapidement s’échapper en plongeant dans un monde imaginaire, sur la piste d’une étrange créature…Vous pensez d’abord lire un roman jeunesse. Et puis très vite vous réalisez que son auteur brouille tous les repères pour raconter une histoire qui nous parle à tous. Celle d’une période charnière où nous avons entrevu le monde des adultes avec horreur. Pour ne plus jamais revenir en arrière…
Depuis que j’ai créé ce podcast, j’ai l’habitude d’interroger mes invités sur l’épineuse question des réseaux sociaux. Certains vont diront qu’ils détournent une partie du public de la lecture. D’autres qu’ils sont un instrument indispensable de sa promotion…
Pour Maurine Bajac, ma consoeur journaliste à LCI, c’est bien simple : sans les réseaux, elle n’aurait jamais écrit son premier livre, "Je vous écris de Kaboul", qui paraît chez Albin Michel.
Tout commence à l’été 2021. Maurine intervient à l’antenne de la chaine info depuis l’aéroport de Roissy où se posent les avions en provenance d’Afghanistan.
Un jour, elle reçoit un message de Kathera Amine. Militante des droits des femmes terrifiée par le retour des Taliban au pouvoir, elle a vu les images de la journaliste sur Twitter et elle lui demande de l’aide.
C’est le début d’une correspondance presque quotidienne. Et d’une amitié qui a donné naissance à un ouvrage à quatre mains, aussi instructif que poignant...
Si vous êtes des fidèles de ce podcast, vous vous souvenez que Julien Sandrel avait répondu à mes questions par téléphone, en 2020, durant une triste période qui s’appelait le confinement. On s’était parlé de son troisième roman, "Les Etincelles", et on s’était promis de se revoir pour un épisode en chair et en os.
Ce printemps 2023 est l’occasion rêvée puisque non seulement Julien publie un nouveau roman, "Les Extraordinaires". Mais le tout premier, "La Chambre des merveilles", fait l’objet d’une adaptation sur grand écran par la réalisatrice Lisa Azuelos avec Alexandra Lamy dans le rôle de Thelma, cette maman qui réalise les rêves de son fils dans le coma.
Dans "Les Extraordinaires" aussi il est question d’un rêve. Lorsqu’elle était petite, Anna s’imaginait astronaute, en orbite tout là-haut autour de la Terre. Les aléas de la vie en ont décidé autrement. Jusqu’au jour où ses proches lui annoncent qu’ils l’ont inscrit en secret au concours de l’Agence spatiale européenne…
C’est chez son éditeur, Calmann-Lévy, que j’ai retrouvé Julien pour parler de cette double actualité. Et de son parcours admirable, lui a qui a tout plaqué pour devenir écrivain…
Michel Izard, c’est une voix que les téléspectateurs du JT de TF1 connaissent bien. Et même très bien. Depuis plus de 20 ans, ce grand reporter passé par tous les services de la rédaction nous fait partager sa passion pour l’aventure, l’histoire et la culture. Et souvent tout ça à la fois lorsqu’il embarque son fidèle caméraman Bertrand Lachat à l’autre bout du monde pour ramener des images jamais vues.
En 2019, les deux amis profitaient d’une expédition scientifique pour nous faire découvrir l’île aux cochons, au Sud-Ouest de l’Océan Indien. Inexplorée depuis près de quatre décennies, elle abrite une colonie de manchots dont la population s’est radicalement effondrée ces dernières années.
De ce voyage, Michel est revenu avec des souvenirs plein la tête. Et l’envie de raconter le destin incroyable de ceux qui l’avaient précédé sur cette terre sauvage, qui appartient à la France, et qui est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le livre s’intitule "Le Mystère de l’île aux cochons", il est publié aux éditions Paulsen. Et mon cher collègue m’en a raconté les coulisses d’écriture avec l’enthousiasme et la gourmandise dont il ne se départit jamais.
D’ordinaire dans ce podcast, je reçois mes invités en tête-à-tête. Franck Thilliez, l’un des maîtres du thriller à la française, avait d’ailleurs été l’un des tout premiers à y participer. Depuis, figurez-vous que "Le Syndrome E", l’un de ses plus grands succès, est devenu une minisérie diffusée en prime time sur TF1 avec Vincent Elbaz et Jennifer Decker dans les rôles de Franck Sharko et Lucie Hennebelle, ses deux héros récurrents depuis bientôt 20 ans.
Alors pour fêter l’événement, j’ai proposé à Franck de venir rencontrer une poignée de téléspectateurs à la Tour TF1, à Boulogne-Billancourt. Ces téléspectateurs, ce sont aussi des lecteurs assidus puisqu’ils ont participé à un jeu concours basé sur l’univers de ce spécialiste des intrigues sombres, complexes et torturées.
Si vous êtes des fidèles de ce podcast, vous vous souvenez que Laurent Gounelle était l’un de mes premiers invités, à sa création en 2018. Nous nous retrouvons trois ans plus tard dans un monde bouleversé par la pandémie de coronavirus. Mais ne comptez sur Laurent pour céder au pessimisme ambiant. Depuis "L’homme qui voulait être heureux", en 2008, cet auteur singulier véhicule à travers la fiction les vertus du développement personnel et les méthodes qui l’ont aidées à changer de vie.
"Intuitio", son nouveau roman publié chez Calmann-Lévy, prolonge sa quête du bien-être et de la réalisation de soi à travers une intrigue policière étonnante. Timothy Fischer, son héros, est un écrivain qui mène une existence sans relief jusqu’au jour où le FBI fait appel à lui pour mettre la main sur l’homme le plus recherché d’Amérique. Pour cela, il va devoir apprendre à accéder à son intuition, et exploiter des ressources insoupçonnées chez la plupart d’entre nous…
Adeline Dieudonné a fait une entrée fracassante sur la scène littéraire en 2018 avec "La vraie vie", l’histoire d’une ado aux prises avec la violence du monde des adultes. Ce premier roman à la fois tendre, surréaliste et cruel, s’est vendu à plus de 300.000 exemplaires et a été traduit dans une vingtaine de langues. Il a également valu à son auteure une pluie de récompenses comme le Prix du Roman Fnac et le Renaudot des lycées. Autant dire qu’on attendait la suite avec impatience.
Avec "Kérosène", publié aux éditions de l’Iconoclaste, Adeline Dieudonné confirme son goût pour l’humour noir et les personnages déjantés. Une caissière, une prof de pole dance, un dragueur compulsif, une nounou philippine, une famille de gynécos, un dauphin lubrique et un cheval abandonné…
Ils sont une quinzaine, humains et animaux, à se croiser au fil des pages de ce roman qui a comme point de départ une station-service, sur une aire d’autoroute. C’est drôle, trash et poétique. Tout simplement irrésistible. Et j’avais hâte d’en parler avec son auteure, de passage par Paris au début du printemps…
Son destin est aussi surprenant que son pouvoir de conviction. Issu de l'aristocratie camerounaise, Ludovic-Hermann Wanda a passé sa jeunesse auprès de sa mère, en banlieue parisienne. A l'âge de 20 ans, il est incarcéré à Fleury-Mérogis pour trafic de stupéfiants. Derrière les barreaux, cet élève doué mais obsédé par le paraître se passionne pour la littérature.
De lecteur, il va devenir écrivain et raconter son histoire dans "Prisons", un premier roman détonant paru en 2018. On le retrouve aujourd'hui avec "Balance Ta Haine" (Editions de l'Antilope), une fiction qui épingle les préjugés qui gangrènent la société française, aussi bien que ses propres démons.
De son amour de langue française, celui qu'on surnomme "Black Dandy" a donné naissance à une méthode d'apprentissage du verbe qu'il transmet aussi bien aux jeunes des quartiers difficiles qu'à ses clients chefs d'entreprise. Avec la conviction que pour s’intégrer, il faut d’abord savoir s’exprimer…
C’est un Marc Levy combatif et inspiré qu’on retrouve avec "Le Crépuscule des Fauves", le deuxième volet de la saga 9, entamée en septembre dernier avec "C’est arrivé la nuit". Ses héros ? Une bande de hackers de plusieurs nationalités qui partent en guerre contre une mystérieuse organisation qui manipulent nos informations personnelles par le biais des nouvelles technologies.
Tout sauf de la fiction à en croire l’auteur aux 55 millions de livres vendus. "À des fins commerciales et à des fins de manipulation politique et sociétale, des entreprises collectent en permanence des données à notre insu et les ré-agrègent pour nous profiler et pour modifier la façon dont nous pensons", explique-t-il dans cet épisode.
Ses mots riment, ses mots cognent. Ses mots apaisent aussi. En ce début d’année, Abd al Malik revient dans l’actualité avec un livre intitulé "Réconciliation" qui vient de paraître chez Robert Laffont. Dans cet essai revigorant, le rappeur de 45 ans utilise sa plume pour lancer un appel à pacifier notre République.
Un vaste programme, me direz-vous, mais c’est avec l’enthousiasme, la générosité et l’érudition qui le caractérisent que l’ancien leader du groupe N.A.P. s’adresse à nous.
Depuis le début de sa carrière, Abd al Malik se bat pour faire tomber les murs qui séparent ses concitoyens, à travers la musique, le cinéma, le théâtre ou encore la littérature. Avec l’idée qu’il faut faire confiance aux artistes, à leur regard et à leur sensibilité, pour éclairer une période propice aux tensions, de la rue aux réseaux sociaux.
L’assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre dernier, a rappelé à chacun d’entre nous la place centrale qu’occupent les enseignants dans notre République. Dans notre société. Dans notre existence, tout simplement.
Pour leur rendre hommage, 20 personnalités ont accepté, à la demande des éditions Pocket et Robert Laffont, de participer à un ouvrage collectif baptisé "Lettre à ce prof qui a changé ma vie – Enseigner la liberté".
Comédien récompensé aux Molières et aux César, Philippe Torreton ne serait pas devenu celui qu’il est aujourd’hui sans un certain Monsieur Désir. Un professeur de Français qui a suggéré à ses parents de l’inscrire à un cours de théâtre pour le faire sortir de sa coquille…
C’est un artiste à fleur de peau. Un chanteur à l’aise avec les mots qui caressent et qui claquent, pourquoi pas les deux à la fois. Déjà auteur de deux romans, Cali nous donne de ses nouvelles en cette fin d’année avec "Eparpillés", un recueil de poésies publié par les éditions Invenit dans la collection Le chant des possibles.
Son enfance, ses amours, ses idoles, ses rêves et ses regrets… L’auteur de "C’est quoi le bonheur" se livre avec la rage, la fantaisie, la tendresse et la sincérité qui le caractérisent. Ça nous fait du bien à nous. Et ça lui a sans doute fait du bien à lui.
Il faut dire que Cali a vécu une drôle d’année 2020. Le 13 mars dernier, il publiait "Cavale", un huitième album splendide qu’il s’apprêtait à défendre sur les routes de France. Et puis le confinement est arrivé, brisant cet amoureux de la scène dans son élan, comme des millions de musiciens à travers le monde.
C’est chez son ami et éditeur, l’écrivain Eric Poindron, que j’ai retrouvé Cali fin novembre près de Paris, dans un appartement rempli de livres et de bonnes ondes, quelques jours avant la réouverture des librairies.
En quatre ans à peine, Nicolas Beuglet est devenu la nouvelle sensation du polar en vendant plus de 800.000 exemplaires de sa trilogie consacrée à l’inspectrice norvégienne Sarah Geringen.
L’écrivain lui fait aujourd’hui une infidélité avec Grace Campbell, l’héroïne de son nouveau roman, "Le Dernier Message", qui vient de paraître chez XO.
Grace, c’est une flic écossaise qui après avoir été mise au placard par sa hiérarchie, est envoyée enquêter sur le meurtre de l’un des pensionnaires d’un monastère tout droit sorti du "Nom de la rose".
Nicolas Beuglet a le chic pour construire des intrigues machiavéliques où la science et nos peurs les plus irrationnelles se mêlent de manière étonnante. Et dessiner des personnages qui luttent pour surmonter les épreuves à un moment crucial de leur vie…
Ancien journaliste à la télévision, Nicolas Beuglet a mis plusieurs années, et un burn out au passage – pour se consacrer à l’écriture. Je l’ai retrouvé chez son éditeur, pour un entretien sans tabou, à l’heure où l’actualité semble chaque jour dépasser un peu plus la fiction…
Pendant le confinement, certains auteurs m’ont confié qu’ils avaient été incapable d’écrire la moindre ligne, soudain submergés par les problèmes du quotidien. D’autres estimaient qu’il était encore trop tôt pour faire écho de la pandémie dans leurs romans.
Didier van Cauwelaert, lui, a fait tout l’inverse. Durant cette période aussi inédite qu’incertaine, l’auteur de Un aller simple, prix Goncourt en 1994, a imaginé une fiction étonnante intitulée L’inconnue du 17 mars, qui vient de paraître chez Albin Michel.
C’est l’histoire d’un ancien prof devenu SDF qui a l’heure où la France s’apprête à s’enfermer à double tour, croise la route d’une créature de rêve qui ressemble à s’y méprendre à son amour de jeunesse…
De ce point de départ de comédie romantique, Didier van Cauwelaert tisse une fable surréaliste et philosophique qui brasse tous les grands débats du moment. La science, l’écologie, la politique, la solidarité et l’amour, bien sûr…
On a découvert Gringe au début des années 2000 aux côtés d’un certain Orelsan. Ensemble ils étaient les Casseurs Flowters, un duo de rappeurs qui a décroché deux Victoires de la musique et s’est donné la réplique à la télévision dans la série Bloqués, puis au cinéma dans le film Comment c’est loin.
Quelques mois après le succès d'Enfant lune, son premier solo, Guillaume Tranchant – c’est son vrai nom - dévoile ses talents d’écrivain avec Ensemble, on aboie en silence, qui paraît chez Wagram Livres / Harper Collins.
Le jeune quadragénaire y raconte sa relation complexe avec Thibault, son petit frère, diagnostiqué schizophrène à l’âge de 21 ans. Et dont l’artiste a mêlé les écrits aux siens pour donner naissance à un texte étonnant.
Depuis "Le Champ de personne" en 1995, Daniel Picouly a puisé dans sa jeunesse l’inspiration de quelques uns de ses plus beaux romans. Il y retourne pour notre plus grand plaisir dans le tout dernier, "Longtemps je me suis couché de bonheur", qui vient de paraître chez Albin Michel.
C’est l’histoire d’un adolescent de milieu modeste, élevé dans un petit pavillon en banlieue parisienne, qui croise la route et les mots de Marcel Proust grâce à un professeur pas tout à fait comme les autres.
La transmission, c’est l’une des grandes batailles de Daniel Picouly. Rappelez-vous qu’il a lui-même enseigné, publié des manuels scolaires et présenté sa propre émission culturelle à la télévision, "Café Picouly", à la fin des années 2000.
Cette volonté féroce d’apprendre, de découvrir et de partager est au cœur de ce nouveau roman où Daniel nous embarque avec humour, tendresse et gourmandise. Cet entretien a été réalisé à Paris chez son éditeur, après une période de confinement particulièrement fertile pour lui. Ecoutez…
Il y a 20 ans tout juste, les lecteurs français faisaient connaissance avec un jeune homme dont les histoires d’exil et d’abandon, le style âpre et sensible allaient faire de lui l’un des écrivains les plus passionnants de sa génération. Depuis "Je vais bien, ne t’en fais pas", Olivier Adam publie à un rythme soutenu, des romans pour adultes comme "Poids Léger", "Des Vents Contraires" et tout récemment "Une Partie de Badmington". Mais aussi pour les adolescents, un univers qu’il a exploré dans plusieurs titres parus à l’Ecole des Loisirs.C’est dans la collection R, chez Robert Laffont, qu’Olivier revient faire un tour du côté de la littérature dite "Young Adult" avec "Les Roches Rouges", deux ans après "La Tête sous l’eau", en cours d’adaptation pour la télévision. Jeunes adultes, vraiment ? Ironiquement Antoine et Leïla, ses deux héros mentent au sujet de leur âge. Lui parce qu’il veut la séduire. Elle parce qu’elle est devenue mère bien trop tôt. Parce qu’ils veulent fuir la violence et la grisaille de leur vie de banlieue, ils vont prendre la route du Sud pour s’inventer un destin.C’est chez lui, à Montmartre, qu’Olivier Adam m’a reçu pour parler ce nouveau roman à l’énergie contagieuse, après une période de confinement qui s’est révélée particulièrement créative pour toute sa famille, écoutez plutôt…
Avec plus de 700.000 exemplaires en 2019, Virginie Grimaldi est la romancière qui vend le plus en France. Un conte de fées moderne qui est né sur Internet lorsqu’il y a dix ans, elle lance un blog humoristique qui attire l’attention de ses premiers lecteurs.Cette jeune maman bordelaise rêve d’écrire depuis toujours. Et grâce à ce succès en ligne, elle prend confiance en son talent et signe en 2015 son premier best-seller, "Le premier jour du reste de ma vie"…Virginie Grimaldi raconte des histoires qui font du bien, portées par des personnages féminins confrontés à des moments souvent cruciaux de leur vie. C’est encore le cas avec son nouveau roman, "Et que ne durent que les moments doux", qui vient de paraître chez Fayard.Il y a Lili, une toute jeune femme dont le petit garçon est né prématuré. Et Elise, une mère dont les deux enfants majeurs ont pris leur envol.C’est de ce roman choral, encore plus personnel que les précédents, et de son incroyable histoire, que Virginie a bien voulu parler dans cet épisode…
Dans cet épisode, mon invitée est la journaliste et romancière Colombe Schneck. Comme moi, vous l’avez peut-être découverte à la fin des années 1990 dans l’émission Arrêts sur images, où elle décryptait chaque semaine l’actu des médias.Ce que vous ne saviez peu-être pas, c’est que Colombe avait été stagiaire quelques années plus tôt au bureau du journal Le Monde à New York, la ville qui inspire son dernier roman, "Nuits d’été à Brooklyn" (Stock).Nous sommes en août 1991 et Esther, son héroïne française, tombe sous le charme de Frederick, un professeur de littérature, spécialiste de Flaubert. Il est noir, marié et père d’une adolescente.Leur histoire d’amour impossible se déroule au moment où le quartier de Crown Heights, où cohabitent juifs orthodoxes et afro-américaines, la mort accidentelle d’un petit garçon va entraîner une flambée de violences qui fait écho aux tensions qui parcourt aujourd’hui l’Amérique.
Guillaume Musso : "Écrire un nouveau roman, c’est 50% d’excitation et 50% de terreur !" Dans cet épisode, mon invité est le romancier français Guillaume Musso. Fidèle à son rythme d’un livre par an, Guillaume Musso accompagne la réouverture des librairies avec "La vie est un roman" (Calmann-Lévy), un thriller à tiroirs qui ravira ses fans de la première heure comme les nouveaux. Et ils sont toujours plus nombreux puisque depuis 9 ans, cet ancien prof d’éco est l’écrivain qui vend le plus en France, avec encore 1,4 millions d'exemplaires en 2019. C’est dans son ancien appartement parisien, reconverti en atelier d'écriture, que Guillaume m’a reçu pour parler de ce nouveau roman nourri par son amour de la lecture et des écrivains. Tout commence à New York, dans une immense tour de verre où la romancière Flora Conway vit avec sa fille Carrie en prenant soin de se tenir à l’écart du cirque médiatique et de l’adulation de son public. Lors d’une partie de cache-cache, l’enfant disparaît. Portes et fenêtres sont fermées, les caméras de surveillance ne témoignent d’aucune intrusion dans l’appartement… Le mystère est total et il serait cruel d’en dire plus, sinon que "La vie est un roman" est un Musso encore plus addictif que les précédents grâce à sa construction imprévisible et à l’intensité de héros qui luttent contre leurs démons.
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Une partie de l'interview est en boucle. C'est étonnant parce que j'avais déjà l'impression que les propos des invités tournaient en rond.