Discover
LES GISÈLES

LES GISÈLES
Author: Clémence Léturmy
Subscribed: 6Played: 199Subscribe
Share
© Clémence Leturmy
Description
"Le podcast qui donne la parole aux femmes qui ne la prennent pas assez."
Créé et animé par Clémence Léturmy, coach passionnée et ancienne avocate, ce podcast est dédié à l'ambition des femmes, et plus particulièrement celles du monde juridique.
Tous les 15 jours, découvrez le parcours hors normes d'avocates talentueuses, leurs carrières ponctuées de défis, de réussites et de moments d'apprentissage.
À travers des témoignages sincères et captivants, Clémence donne la parole à des femmes qui partagent leurs expériences, leurs inspirations, leurs méthodes et, surtout, leurs histoires. Des histoires qui mettent en lumière les réalités souvent méconnues du métier d'avocate, mais aussi les opportunités et les ressources qui s'offrent à elles pour s'épanouir dans leur carrière.
Au-delà des anecdotes et des leçons de vie, ce podcast vise à inspirer. Que vous soyez étudiante en droit, jeune avocate, ou simplement curieuse d'en savoir plus sur le monde passionnant du droit, Les Gisèles vous offrent des clés, des outils et des perspectives uniques pour avancer et briller.
Le projet Les Gisèles ne se limite pas à un podcast. Il s'agit également d'une formation, du coaching, du codéveloppement et une newsletter tous les lundis pour bien débuter la semaine.
Toutes les informations sur https://www.lesgiseles.com.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Créé et animé par Clémence Léturmy, coach passionnée et ancienne avocate, ce podcast est dédié à l'ambition des femmes, et plus particulièrement celles du monde juridique.
Tous les 15 jours, découvrez le parcours hors normes d'avocates talentueuses, leurs carrières ponctuées de défis, de réussites et de moments d'apprentissage.
À travers des témoignages sincères et captivants, Clémence donne la parole à des femmes qui partagent leurs expériences, leurs inspirations, leurs méthodes et, surtout, leurs histoires. Des histoires qui mettent en lumière les réalités souvent méconnues du métier d'avocate, mais aussi les opportunités et les ressources qui s'offrent à elles pour s'épanouir dans leur carrière.
Au-delà des anecdotes et des leçons de vie, ce podcast vise à inspirer. Que vous soyez étudiante en droit, jeune avocate, ou simplement curieuse d'en savoir plus sur le monde passionnant du droit, Les Gisèles vous offrent des clés, des outils et des perspectives uniques pour avancer et briller.
Le projet Les Gisèles ne se limite pas à un podcast. Il s'agit également d'une formation, du coaching, du codéveloppement et une newsletter tous les lundis pour bien débuter la semaine.
Toutes les informations sur https://www.lesgiseles.com.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
39 Episodes
Reverse
Avocate en droit social inscrite au barreau de Lyon, Ethel Ohayon est aussi la fondatrice de RESET, un programme de neurosciences et de pleine conscience destiné aux dirigeants et à leurs équipes.Ethel n’est pas devenue avocate par hasard, et son parcours est tout sauf linéaire. Et c’est justement ce qu’on aime avec Les Gisèles : ces trajectoires sinueuses, à l’image de nos vies, faites de chaos, de lumière, de tournants inattendus.Pour devenir avocate, Ethel a quitté Montpellier, sa ville natale, pour s’installer à Lyon. Elle a exercé sous plusieurs formes — en cabinet, avec des collaboratrices, et aujourd’hui en solo. Mais ce n’est que la surface.Car en toile de fond, il y a eu des bouleversements profonds.La perte de sa grand-mère, d’abord, qui marque un vrai shift. Une secousse intime, qui la pousse à ralentir, à questionner, à explorer d’autres voies.Il y a aussi eu la surcharge : celle d’une jeune maman solo, entrepreneure, professeure de yoga, fondatrice d’un studio… jusqu’au trop-plein.Alors Ethel a cherché, creusé, appris. Elle a multiplié les retraites, les formations, les expériences.Et c’est de cette exploration qu’est né RESET: un programme qui conjugue neurosciences et pratiques de pleine conscience, pour aider chacun à retrouver de la clarté, à mieux gérer le stress, et à vivre plus en conscience.Dans cet épisode, on parle de son parcours, de ses doutes, de ses virages.On parle de la méditation et de ce qu’elle transforme concrètement dans notre cerveau.On parle aussi d’équilibre, de présence, de résilience.Un échange riche, intime et éclairant.Bonne écoute. ✨Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clarisse Surin est une avocate engagée et passionnée par son métier… Un métier qu’elle a pourtant failli quitter, notamment au moment de sa maternité. Ensemble, on a parlé de tout ce qui forge un parcours, dans ses forces comme dans ses fragilités : le harcèlement qu’elle a subi, les situations de racisme auxquelles elle a dû faire face, mais aussi les raisons qui l’ont poussée à quitter les grands cabinets pour s’installer à son compte.On a parlé de chance, de son rôle de maman solo, et de cet équilibre toujours à construire. De moments personnels, intimes, qui viennent parfois heurter l’engagement professionnel. Clarisse a aussi évoqué une procédure qu’elle traverse depuis maintenant neuf ans — un épisode marquant qui l’amène à interroger profondément le métier d’avocat et la justice dans son ensemble.Elle nous a également parlé de ses mandats au sein des instances ordinales et de sa volonté de faire évoluer la profession, notamment pour plus de transparence. Enfin, nous avons évoqué sa candidature au bâtonnat de Paris aux côtés de Thomas Baudesson — une campagne innovante pour un co-bâtonnat résolument tourné vers l’avenir, qui portait un message fort : passer de la parité à l’égalité.✨ Clarisse est une femme solaire, entière, inspirante. Échanger avec elle a été un moment aussi riche qu’évident. Je suis très heureuse de vous partager cet épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Natasha Tardif est avocate et Managing Partner du bureau parisien du cabinet international Reed Smith.Avec Natasha, nous avons parlé de son parcours international, du choix de devenir avocate alors même qu’elle s’est longtemps sentie outsider — une différence qu’elle a su transformer en force et en moteur.Elle nous raconte ce qui l’a menée chez Reed Smith, son engagement en tant que managing partner, et la manière dont elle exerce ce rôle avec conviction et exigence. Elle partage aussi sa vision du leadership, mais aussi son équilibre de vie, elle qui est mère de deux enfants.Nous avons parlé de son organisation, de son énergie, de sa manière d’avancer dans sa carrière sans plan prédéfini, mais avec une implication totale : toujours présente, proactive, engagée.Elle revient aussi sur son sentiment de liberté dans son parcours : Natasha affirme ne pas avoir été freinée par le fait d’être une femme — et si des obstacles se sont dressés, elle ne leur a pas donné le pouvoir de l’arrêter.Nous avons également parlé de l’engagement concret de Reed Smith en faveur de l’inclusion et du bien-être de ses collaborateur·rices. Une manière de reconnaître que les parcours professionnels ne sont jamais déconnectés des trajectoires personnelles — et que soutenir ces dimensions, c’est aussi permettre à chacun·e de s’épanouir pleinement.Je vous souhaite une belle écoute avec Natasha. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Elise Fabing, avocate engagée dans la lutte contre les discriminations au travail, et co-fondatrice du cabinet Alkemist avocats,Dans cet épisode, Élise revient avec franchise sur son parcours : ses études de droit avec l’ambition initiale de devenir magistrate, une première collaboration difficile, et la création de son propre cabinet — un lieu à son image, aligné avec ses valeurs et ses combats.Mais Élise n’est pas seulement avocate : elle est aussi l’autrice de deux ouvrages percutants. Manuel contre le harcèlement (Hachette), qui vise à rendre le droit accessible à toutes et tous, et Ça commence avec la boule au ventre (Les Arènes), un récit plus intime, où elle partage son quotidien, ses combats, et surtout les histoires des femmes qu’elle accompagne — celles dont le travail abîme, invisibilise ou détruit.Nous avons parlé ensemble des discriminations systémiques que subissent les femmes tout au long de leur vie professionnelle : à l’embauche, au retour de congé maternité, jusqu’à la retraite. de son engagement féministe, profondément ancré dans sa pratique. de la façon dont elle gère la charge émotionnelle de dossiers lourds — parfois marqués par des suicides — en s’autorisant à demander de l'aide. de sa vie de maman solo, de l’équilibre qu’elle cherche à construire chaque jour entre son métier prenant et sa vie personnelle.Élise le dit elle-même : elle est une femme en colère. Parce qu’elle a compris que les femmes sont en première ligne face aux agressions, au harcèlement moral et sexuel, et que les entreprises ne les protègent pas suffisamment.Une conversation forte, nécessaire, inspirante — avec une femme passionnée, qui fait du droit un outil au service d’une cause.Je vous souhaite une très bonne écoute avec Élise Fabing.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Louise El Yafi est une avocate et essayiste franco-libanaise engagée.Aujourd’hui avocate en droit pénal et en droit pénal des affaires, elle n’a pourtant pas embrassé tout de suite la carrière d’avocate à la sortie de ses études.Dans cet épisode, nous sommes revenues sur son parcours, ses engagements et les réflexions qui ont nourri l’écriture de ses deux livres.Louise raconte comment sa passion pour l’écriture l’a menée vers le droit, après avoir un temps envisagé des études de sciences politiques et de journalisme.Elle revient aussi sur son passage difficile à la faculté de droit à Paris, puis sur son choix d’intégrer une école plus à taille humaine, la Catho de Lille, à la recherche d’un cadre mieux adapté à sa façon d’apprendre et de penser.Avant de prêter serment, elle travaille dans le conseil, puis chez Dalloz, où sa proximité avec de grands avocats ravive sa vocation.Aujourd’hui, elle exerce au sein du cabinet Huc-Morel-Labrousse, et a publié deux essais : Lettre à ma génération, aux Éditions de l’Observatoire, et La femme est un islamiste comme les autres, paru récemment aux Éditions du Cerf.Dans ce dernier livre, elle dévoile une réalité dérangeante : les femmes jouent un rôle essentiel dans la propagation de l’islamisme. Un sujet qu’elle aborde avec courage et lucidité.Échange et lecture passionnants garantis.Je vous souhaite une très bonne écoute avec Louise.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode j'accueille une invitée qui, depuis plus de vingt ans, fait bouger les lignes du leadership en entreprise : Valérie Rocoplan.Après une brillante carrière de quinze années dans le marketing et le développement commercial au sein de grandes maisons comme Cerruti, LVMH, Christian Dior ou encore Essilor, Valérie Rocoplan a choisi d’emprunter un tout autre chemin. Elle a fondé Talentis, aujourd’hui leader dans le domaine du coaching professionnel et du développement du leadership.Valérie est aussi une femme engagée. Passionnée par la question de la mixité, elle a conçu et piloté depuis des années des programmes ambitieux pour faire progresser la place des femmes à tous les niveaux de l’entreprise. Elle est l’autrice du livre Oser être la cheffe, publié aux Éditions Leduc, et co-autrice du livre Mixité, quand les hommes s’engagent publié aux éditions Eyrolles. Dans cet épisode, nous avons parlé de son parcours, de la création de Talentis, de l’évolution du métier de coach, et bien sûr, de mixité. Un sujet d’autant plus brûlant que certaines politiques conservatrices, comme celles de Donald Trump, viennent aujourd’hui remettre en question des décennies de progrès. Nous avons échangé sur l’impact concret de ces reculs, y compris dans les grandes entreprises en France, en Europe, et à travers le monde.Valérie nous partage aussi, avec beaucoup de clarté et d’enthousiasme, les freins que rencontrent encore les femmes dans leur ascension professionnelle, et les leviers qui permettent de les surmonter.Je vous souhaite une bonne écoute. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce 33ème épisode, j’ai le plaisir de recevoir Lorène Carrère, avocate associée au sein du cabinet Seban Avocats, cabinet de référence dédié aux acteurs publics et à l’économie sociale et solidaire.Lorène se définit comme l’avocate des employeurs du droit public — une formule aussi claire qu’engagée, à l’image de son parcours. Depuis près de vingt-cinq ans, elle exerce au sein du même cabinet, preuve d’une fidélité rare dans un univers où les trajectoires sont souvent plus fragmentées. Pourtant, elle a débuté sa carrière en tant que juriste à la mairie de Pantin, avant d’embrasser la profession d’avocate.Au fil de notre échange, elle revient avec sincérité sur les jalons marquants de sa carrière :– son attachement profond au droit public,– une première collaboration éprouvante qui aurait pu l'éloigner de l'avocature,– le questionnement sur son avenir dans la profession, après cinq années d’exercice,– et la manière dont elle a su articuler vie professionnelle et maternité.Nous avons également évoqué un sujet essentiel : celui de la parité dans la profession d’avocat. Le cabinet Seban se distingue en la matière, comptant aujourd’hui 70 % de femmes parmi ses effectifs, là où tant de structures peinent encore à progresser.Un grand merci à Lorène Carrère pour la qualité de son témoignage, son humilité et son engagement.Bonne écoute à toutes et à tous.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode je vous partage la conversation que j'ai eue avec Hortense Martinez, directrice générale de Massajobs, une association implantée au cœur des quartiers de Marseille, qui œuvre pour l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi, et accompagne aussi les organisations vers plus de pouvoir d’agir.Hortense n’avait pas tracé sa route professionnelle à l’avance — elle le dit elle-même : elle n’a jamais eu de plan de carrière. Formée au droit, elle a prêté serment pour devenir avocate… avant de raccrocher la robe une semaine plus tard, sans savoir exactement vers quoi elle se dirigeait, mais avec l’intuition que ce n’était pas sa voie.Ce que son parcours révèle, c’est une volonté constante de se reconnecter à ses convictions profondes, de faire des choix alignés, même s’ils bousculent les évidences. Aujourd’hui, son engagement dans le monde associatif est devenu son métier — mais l’engagement, lui, a toujours fait partie de sa vie.Mère de cinq enfants, elle a fait le choix de s’installer avec sa famille dans les quartiers populaires de Marseille pour être au plus près des réalités qu’elle veut transformer. C’est une histoire de cohérence, mais surtout de congruence.Dans cet épisode, on parle de droit, de Sciences Po, de vocation, de maternité, de foi dans l’action locale, et de cette envie puissante d’être actrice du changement que l’on veut voir dans le monde.Je vous souhaite une excellente écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je suis heureuse d'accueillir Caroline Poiré, avocate au barreau de Bruxelles et fondatrice du cabinet Defendere qui accueille, écoute, accompagne et défend les victimes de violences sexuelles et intrafamilales. Caroline a plusieurs cordes à son arc. Gymnaste de haut niveau pendant son enfance, elle a toujours pratiqué le théâtre. Une pratique qu'elle a même pu exprimer au festival d'Avignon pour présenter la pièce dans laquelle elle a joué : "Classement sans suite".Lors de notre échange nous avons évoqué :son parcours jusqu'à la création de Defendere dont l'ambition est d'accompagner de manière adéquate les victimes de violences sexuelles et intrafamiliales.la formation multidisciplinaire qu'elle a co-créée visant à former les avocats à la prise en charge des violences sexuelles et intrafamiliales.de l'importance des centres de prises en charge de violences sexuelles (CPVS) et de leurs impacts dans le dépôts de plainte.de sa pièce de théâtre Classement sans suite et de son process de création.de son rôle de mère et de sa conciliation avec le métier d'avocate.Bravo à Caroline pour son engagement. Grâce à elle et à son accompagnement, les victimes sauront avoir une écoute et une défense adapté et bienveillante.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lever le tabou de la maladie, c'est bien le souhait de Laura Dufresne avocate associée du cabinet Squair.La maladie, elle la ressent dans sa chair quand on lui diagnostique un cancer du sein à 36 ans.Alors, comment faire pour accepter la maladie ?Quel discours tenir face à son entourage ?Comment faire quand la maladie est invisible et continuer à travailler ?Il lui faudra de la résilience bien évidemment. Mais aussi de l'énergie. Et de l'énergie, Laura en a. Car malgré ce cout du sort, Laura devient associée et se lance dans l'entrepreneuriat avec tous les enjeux que cela représentent.Elle fonde aussi avec son amie, Géraldine Compain, un réseau féminin ShiftHer.L'ambition de ShifHer est d'être un réseau d'affaires réunissant des femmes inspirantes du monde de l’entrepreneuriat, de l’entreprise et du droit. L'objectif : offrir un lieu de rassemblement à la fois professionnel et chaleureux autour d'événements de qualité tous les mois.Est même né dernièrement ShiftHer invest, un groupe de Business Angels 100% féminin venant de différents métiers (entrepreneures, avocates, financières, investisseuses, dirigeantes).Elle envisage même de lancer son podcast.Laura a plein de projets et on l'adore pour cela.Lors de notre échange nous avons parlé :de son parcours jusqu'à l'avocature, de son choix d'expertise et de son association chez Squair,de son cancer du sein, des difficultés liées à la maladie et de son impact dans sa vie encore aujourd'hui,de son ambition avec le réseau qu'elle a cofondé ShitHer.Mille mercis à Laura pour son partage précieux et important. Son parcours a tout de celui d'un wonder woman même si je sais qu'elle n'aime pas qu'on dise cela d'elle.Et surtout, prenons soin de notre santé. Une santé que les femmes mettent souvent en second plan.Je vous souhaite une bonne écoute avec Laura.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Devenir avocate à 40 ans et la première Batônnière de l'ordre des avocats vaudois, Antonella Cereghetti l'a fait.Aujourd'hui associée de l'étude installée à Lausanne, r&associés, quand on lui demande comment elle se définit, elle répond simplement : je suis avocate et avocat.Lors de notre échange nous sommes revenues sur son parcours tout sauf classique. Antonella nous parle avec humilité de son enfance, de ce qui l'a poussé à choisir le métier d'avocat et à le devenir à 40 ans.Nous avons également parlé de son Bâtonnat, de ses ambitions, de sa rencontre avec Gisèle Halimi et de la fondation ALBA (Avocates à la barre) qu'elle a co-fondée en 2001 dans le but de favoriser l'accès des femmes à la profession d'avocat et de lutter contre les discriminations de genre.Il y a chez Antonella une force tranquille, une authenticité et une délicatesse qui m'ont profondément touchée.Je vous laisse donc avec Antonella et vous souhaite une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julie Martinez est Directrice générale de France positive et Data Protection Officer chez Palantir.Avocate de formation, Julie a un parcours particulièrement brillant. Après avoir passé son bac dans un lycée d'une ZEP de banlieue parisienne, elle intègre une prépa littéraire à Louis le Grand qu'elle décide d'arrêter pour commencer une triple licence de droit. Lors de notre échange nous avons parlé :des enjeux de son poste de Data Protection Officer chez Palantir.de France Positive, un think tank apartisan fondé par Jacques Attali et qu'elle dirige. France positive a pour ambition de proposer des solutions aux problématiques sociales, économiques et environnementale de la France et pousser des réformes dont certaines ont déjà été reprises. Pour n'en citer que quelques unes : l'inscription du droit à l'avortement dans la constitution et le délit de harcèlement scolaire.de son livre qu'elle publié fin 2024 intitulé "IA et les fake news : sommes-nous condamnés à la désinformation ?". Un livre qui résonne particulièrement avec l'actualité et les dernières annonces de Mark Zuckerberg sur la fin des fact cheking sur les réseaux Meta. Je peux vous dire qu'échanger avec Julie est une réelle source d'inspiration doublée d'une dose de fraicheur. Cet épisode vous fera réfléchir notamment sur les dangers que rencontre notre démocratie aujourd'hui face à l'IA et ce que nous pouvons mettre en place pour développer notre esprit critique.Je vous souhaite une belle écoute.Clémence montage : Célia BrondeauHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Innover et créer son entreprise au sein de LVMH, c'est le pari audacieux qu'a relevé Caroline Grenthe.Aujourd’hui Directrice Générale de Cravan et Directrice de l’Innovation de Moët Hennessy, Caroline a su tracer sa route.Pourtant, rien ne prédestinait Caroline au monde du luxe. Diplômée d’une école de commerce, elle débute sa carrière dans la grande consommation.Mais son parcours va la mener bien plus loin, jusqu’à devenir intrapreneure au sein du groupe LVMH. Elle ouvre en juin 2023 Cravan, le plus grand bar à cocktails parisien, niché au coeur du quartier latin. Un projet qu’elle a bâti de A à Z, rassemblant aujourd’hui une équipe d’une vingtaine de personnes.Lors de notre échange nous avons évoqué :son parcours professionnel jusqu'à la naissance de Cravan et comment, venant de la grande consommation, elle a du s'adapter au monde du luxe. l'importance de bien développer son réseau en interne pour trouver des soutiens.Nous avons également parlé de discipline, de sport et d'audace. Je connais Caroline depuis des années : elle est la grande sœur d’une amie chère. Et je peux vous dire que c'est une vraie Gisèle : une femme ambitieuse et talentueuse qui sait se remettre en cause, se questionner et qui avance cependant avec détermination. Ce qui m'a le plus marqué dans notre échange : sa capacité à se connecter à sa vision et laisser le chemin se construire au fur et à mesure.Échanger avec elle est une véritable source d’inspiration pour toutes celles et ceux qui cherchent à entreprendre. Je dois vous avouer que j’ai pris des notes tout au long de notre conversation.Je vous laisse en compagnie de Caroline et me permets de vous citer une phrase qu'elle a dite et qui me poursuit depuis: « Il faut connaître l’histoire pour faire quelque chose de nouveau. »Je vous souhaite une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je suis heureuse d'accueillir Maï-Linh Camus dirigeante de Prisme intelligence : un cabinet de renseignement d'affaires qui apporte à l'ensemble des acteurs économiques comme les professionnels du droit les informations stratégiques dont ils ont besoin pour prendre les meilleures décisions.Avant de fonder Prisme intelligence, Maï-Linh a fait études de droit et a exercé le métier de juriste quelques années avant de devenir militaire. Elle devient alors experte du renseignement au service de l'État en tant qu'officier des armées.Forte de cette dernière expérience durant laquelle elle exerce dans le renseignement, et au bout de cinq ans, elle décide de tourner la page de l'armée et de mettre à disposition ses connaissances et compétences dans le renseignement au monde des affaires.Nous avons lors de notre échange parlé :de son parcours, de ses changements de trajectoires,de son expérience dans l'armée et des sacrifices qu'elle a du faire,d'intelligence économique, de prisme intelligence et comment son activité sert celle des avocats.J'ai adoré échanger avec Maï-Linh sur son parcours déjà si riche.Je vous souhaite une bonne écoute.Site vers prisme intelligence : https://www.prisme-intelligence.com/Lien pour inscription vers la newsletter Polygones : https://www.prisme-intelligence.com/newsletterHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je suis heureuse d'accueillir Céline Bekerman, avocate et fondatrice du cabinet Bekerman Cadeo.Céline n'a pas à rougir de son parcours professionnel. Spécialisée en droit de la presse et droit pénal, elle a fondé un cabinet avec une ambition claire : accompagner ses clients dans des situations de crises qui impliquent souvent un risque réputationnel.Du procès des caricatures de Mahomet à la gestion de crise médiatique pour ses clients aujourd'hui, elle partage avec nous son expérience et son engagement.À écouter Céline, nous avons cette impression que rien ne lui résiste. Jeune elle se rêvait avocate, elle le devient. Le Master II qu'elle souhaite faire et pour lequel elle rédigera une lettre de motivation de 8 pages, elle le fait. Travailler avec des grands avocats comme Georges Kiejman elle y parvient. Et ses clients, souvent accusés dans des affaires complexes, elle les défend avec ferveur.Dans cet épisode, nous discutons de son parcours, de ses choix, de son implication politique, de sa vision du féminisme et de #MeToo, de sa vie de mère et de ses ambitions pour l'avenir.Céline n'a pas la langue dans sa poche et malgré cette impression de force, Céline nous confie être souvent traversée par le doute. Un peu comme tout le monde au final. Je vous souhaite une très bonne écoute avec Céline Bekerman.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Néda Habillat, avocate au barreau de Paris et co-fondatrice du cabinet Seconda.Néda se définit comme une véritable passionnée de droit, elle qui affichait dans sa chambre le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort,.Au cours de notre échange, Néda a partagé les étapes marquantes de son parcours :ses années d’études et de sa thèse qu’elle a dû abandonner après cinq années d’investissement intense ;son choix de se lancer dans l’avocature, de sa réussite au concours de la Conférence du stage aux avocats au conseil, dont elle fut la première secrétaire;l'équilibre qu'elle a trouvé entre sa vie de mère de trois jeunes enfants et son rôle d’avocate entrepreneure.Nous avons également parlé de la naissance de Seconda cabinet d'avocats qui a pour clients exclusivement les avocats. L'ambition de Seconda est de permettre à tout avocat où qu’il soit et quel que soit son réseau, de bénéficier de l'aide d’experts dans tous les domaines du droit grâce à un pool d'experts, avocats et universitaires.Une aide précieuse au développement commercial des avocats qui pourraient renoncer à certains dossiers de peur de ne pas avoir la connaissance et l'expertise nécessaires sur des sujets qui viendraient graviter autour de leurs dossiers.Je vous laisse avec Néda qui saura mieux expliquer l'objectif de Seconda que moi.Je vous souhaite une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce 23ème épisode des Gisèles, j'ai le plaisir de recevoir Maxime Ruszniewski, féministe engagé et fondateur de REMIXT, entreprise engagée dans la promotion de la diversité et de la parité au sein des organisations. Avocat de formation et ancien journaliste, Maxime a travaillé aux côtés de Najat Vallaud-Belkacem en politique avant de lancer REMIXT et de devenir membre du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes. Auteur du Petit Manuel du féminisme au quotidien, Maxime nous partage ses réflexions sur l’importance d’impliquer les hommes dans la lutte pour l’égalité des genres, ainsi que les moyens concrets de déconstruire les biais et automatismes ancrés dans notre éducation. Ensemble, nous explorons son parcours, son engagement, et sa vision d'une société plus juste et inclusive.Je vous souhaite une bonne écoute avec Maxime. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un instant si la Nature, tout comme les entreprises ou associations, pouvait elle aussi se défendre en justice pour éviter d'être endommagée ou détruite ? C'est exactement de cette vision dont nous avons parlé avec Marine Calmet dans ce 22ème épisode des Gisèles. Marine Calmet est avocate de formation et Présidente de l'association Wild Legal qui a pour mission d'être une école, un incubateur où étudiants, experts et citoyens collaborent pour les Droits de la Nature. Au cours de notre conversation, Marine nous a raconté son parcours : comment elle a choisi de renoncer à la carrière d’avocate pour partir en Guyane, où elle a passé trois ans à combattre des projets miniers destructeurs, des droits de la nature, la manière dont ils se distinguent du droit de l’environnement classique, et leur développement à travers le monde,de l'impact des politiques coloniales sur l'environnement ainsi que sur les scandales écologiques qui marquent notre époque, de Wild Legal et de ses projets à venir.En écoutant Marine, on réalise à quel point il est crucial de repenser notre place dans ce monde, non pas pour que le vivant s'adapte à nous, mais pour que nous apprenions à nous adapter au vivant.Marine est aussi l’autrice de plusieurs ouvrages captivants:Devenir gardien de la nature : https://www.fnac.com/a15602600/Marine-Calmet-Devenir-gardiens-de-la-nature-Pour-la-defense-du-vivant-et-des-generations-futuresDécoloniser le droit : https://www.fnac.com/a20088051/Marine-Calmet-Decoloniser-le-droitLes droits de la nature : https://www.afd.fr/fr/ressources/droits-de-la-natureHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité nous le rappelle encore aujourd'hui avec le procès des violeurs de Gisèle Pelicot : les victimes peuvent ressortir encore plus fragilisées du procès pénal. Comme l'explique très bien Camille Perrier Depeursinge lors de notre échange, la justice pénale est centrée sur la reconnaissance ou non de la culpabilité des auteurs d'infractions.La justice restaurative, quant à elle, vient en complément, offrant aux victimes un espace de reconnaissance et de dialogue tout en permettant aux auteurs d'infractions de se responsabiliser. Camille Perrier Depeursinge a rapidement perçu l'importance de cette approche et a fondé, alors qu'elle était encore avocate, l'Association pour la Justice Restaurative en suisse (AJURES)Aujourd'hui, Camille est directrice de l'École de droit de l'Université de Lausanne (UNIL) tout en restant à la tête de cette association.Lors de notre échange, nous avons discuté :de son parcours et comment elle est passée de l'avocature à la direction de l'école de droit de l'Université de Lausanne.de son expérience forte, marquée par des désillusions, à la Cour Pénale Internationale d'Arusha ;de son installation à son compte comme avocate après un retour de congé maternité difficile ;de la justice restaurative, de son fonctionnement et de ses bienfaits tant pour les victimes que pour les auteurs d'infractions.Un immense merci à Camille pour son accueil chaleureux et son partage généreux. Je vous souhaite une bonne écoute. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode j'accueille Tiphaine Auzière avocate en droit social, associée du cabinet Challenges Avocats. Tiphaine Auzière partage sa vie entre la Côte d'Opale, chère à son coeur et Paris où elle y a les locaux de son cabinet.Tiphaine est la fille de Brigitte Macron mais nous n'aborderons pas ce point dans cet échange car c'est bien de son parcours et de son actualité dont je voulais parler avec elle.En effet, Tiphaine Auzière est également romancière et a publié au printemps dernier son premier roman intitulé "Assises", un roman qui relate la vie de trois femmes qui se trouvent devant la justice. Des trajectoires de femmes, victimes de violence et un questionnement profond sur le rôle de la justice.Lors de notre échange nous avons abordé :son envie très jeune de devenir avocate et du choix du droit social;de son rôle de mère et dans quelle mesure il conditionne aujourd'hui l'exercice de son métier, elle qui s'est arrêtée un temps de travailler pour se consacrer à ses enfants;et bien évidemment de son livre.Je vous souhaite une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Très intéressant ce premier épisode. Prometteur. J’écouterai les prochains.