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LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
Author: LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
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🌍 Radio locale dédiée à l'écologie, au vivre-ensemble et à la solidarité. 👉 Une publication quotidienne : le 1/4h Lyonnais.Le 1/4h Lyonnais est une synthèse de l'actualité locale, sous l'angle des solutions bienveillantes. 👉 Des initiatives environnementales et sociétales, les projets culturels, les avancées technologiques, les réflexions écologiques et tout ce qui contribue à avoir un impact positif sur notre planète.👉 Des solutions inspirantes pour donner à chacun, chacune, l'envie d'agir. #ecologie #solidarite #radio #Lyon
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Gabriel Rosset est né en novembre 1904, en Isère. Il s'est éteint le 30 décembre 1974 à Lyon, voilà tout juste 50 ans. Il est le cofondateur du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri à Lyon.Gabriel Rosset, c'est celui qui a permis de résorber les bidonvilles à Lyon. En 20 ans, 1 500 logements voient le jour à Lyon et dans sa banlieue grace à son action.Gabriel Rosset occupe ensuite différents postes de professeur laïque. Le 24 mai 1950, Gabriel Rosset crée avec Georges Belleville et Henri Tournissou, Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, en réaction aux nombreux décès qui touchent des hommes sans familles ni ressources passant la nuit sous les ponts de Lyon. Gabriel Rosset leur distribue des couvertures et en héberge certains à son domicile.La veille de Noël 1950, dans un ancien café-comptoir désaffecté de la Guillotière, Gabriel Rosset et une petite équipe ouvrent les portes du premier centre d’hébergement de l’association. Ils accueillent 11 hommes la première nuit au Café du Monde Nouveau. 50 la deuxième, puis bientôt les locaux deviennent trop étroits.Il allait alors construire l’immeuble actuel situé au 3 rue Père Chevrier. Avec deux grands dortoirs où une centaine d’hommes seuls peuvent trouver des draps propres, de quoi se nourrir et se laver. Ils y sont soutenus et écoutés par des bénévoles qui les aident à retrouver du travail. Gabriel Rosset fonde plusieurs autres foyers pour sans-abri, qu'il met sous la protection de la Vierge Marie.Grâce à l’aide de donateurs, des terrains sont achetés afin de construire des logements pour les familles qui s'entassent dans les bidonvilles de la banlieue lyonnaise. En 20 ans, 1 500 logements voient le jour à Lyon et dans sa banlieue. Encore en pleine activité à 70 ans, après avoir fêté Noël comme chaque année avec des sans-abri, Gabriel Rosset va se recueillir le 26 décembre 1974 à la Trappe Notre-Dame-des-Dombes au Plantay (Ain). Atteint d'une hémorragie cérébrale, il décède à l'Hôtel-Dieu de Lyon le 30 décembre.Depuis 1999, l'association des Amis de Gabriel Rosset porte le dossier de sa béatification auprès du Vatican. Une délégation a été une nouvelle fois reçu fin 2024 par le Pape François. Elle était conduite par celui qui connait sans doute le mieux ce personnage atypique. Salarié du Foyer Notre-Dame-des-Sans-Abri à Lyon pendant plus de trente ans, François Asensio est diacre du diocèse de Belley-Ars. Il a cotoyé Gabriel Rosset pendant 12 ans et nous l'avons interrogé...Ecoutez l'interviewEncore aujourd'hui, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri ouvre ses portes tous les jours de l’année pour accueillir sans condition toute personne isolée, en couple, en famille qui se trouve à la rue ou dans une situation d'urgence. Avec toujours pour devise : Accueillir-Héberger- Accompagner-Insérer.Un podcast réalisé par Lyon Demain sera publié dans les prochains jours. Il réunira toutes celles et ceux qui ont cotoyé Gabriel Rosset. E qui sont toujours parmi nous...A suivre sur la chaine de podcasts "Le Café du Monde Nouveau" disponible sur toutes les plateformes Deezer, Spotify et Apple Podcasts en particulier... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Senior Cash est un site internet dédié aux seniors qui ont envie de proposer leurs services et leurs créations. Qu'il s'agisse de soutien scolaire, cuisine, peinture, couture, sport, bricolage, jardinage, musique, photographie ou encore bien-être... C'est l'occasion pour nos seniors de partager leurs savoir-faire. Nous avons rencontré Afsa Elmaï, elle est la cofondatrice de Senior Cash. "Je suis RH de formation. Et à l'âge de 37 ans, j'étais un peu dans une période charnière de ma vie. J'avais envie de changer d'entreprise d'une part, ou en tout cas d'activité. Et je me suis dit pourquoi pas me lancer dans mon activité. J'ai eu la chance de rencontrer dans ma vie Marie, qui est une ancienne collègue de travail, devenue une amie; On a décidé de s'associer sur un nouveau concept qui est celui de Seniorcash. Et qui a pour objectif de permettre à nos seniors de plus de 50 ans de proposer leur savoir-faire, leur service, sur un site internet",Hafsa nous explique le déclic qui l'a incité à créer Seniocash. Alors qu'elle était responsable RH chez Vinci, elle a rencontré un problème avec ses enfants autour du périscolaire. "J'avais du mal à trouver quelqu'un pour récupérer mes enfants et les amener à leur activité extrascolaire. Pour mon associée Marie, c'était pareil. Elle, c'était une problématique de garde. On trouvait des personnes peu expérimentées, des personnes jeunes, des personnes aussi qui, clairement, une fois sur deux, ne viennent pas au rendez-vous. Et on s'était dit, mais c'est dommage, on aurait besoin, de personnes un peu plus expérimentées... Pourquoi pas des seniors ? "L'objectif de seniorcash est de valoriser le savoir-faire des seniors, leur expérience. Il y a aussi des personnes très manuelles. Qui savent personnaliser des bijoux, des sacs, peu importe. Des seniors pourront également vendre leurs produits, leurs objets personnalisés sur le site. Les seniors ont de plus en plus de mal à trouver du travail. Entre 50 et 60 ans, on sait qu'aujourd'hui, il y a un taux de chômage qui est plus important. Et les personnes concernées ont souvent du temps libre. Et ils sont prêts à rendre service. La plupart du temps, nos seniors sont en forme. Ils ont une expérience à partager. En face, il y a personnes comme nous qui ont besoin d'avoir de gens qui nous rendent un service, Et les seniors sont des personnes fiables. sur qui on peut compter. Cette activité peut aussi constituer un complément des salaires, même si ce n'est pas la priorité pour Seniorcash... Qui est un service entre particuliers. Pas besoin d'avoir une entreprise...".Seniorcash est un site internet assez moderne, avec différentes fonctionnalités. "Le senior remplit sa petite fiche profil, il explique ce qu'il veut faire, dans quelle zone il est. Tout simplement, il s'enregistre, ça c'est gratuit. L'acheteur, il fait pareil de son côté. Il enregistre aussi sa page profil. L'acheteur, quand il arrive sur le site, trouve une petite barre de recherche. Des profils lui sont proposés. L'acheteur choisit le seniorcash qui lui convient en fonction de sa fiche profil, de sa compétence, de son tarif. Il a aussi la possibilité d'échanger avec lui sur le site."Seniorcash se rémunère sur des frais de gestion qui sont de 7% sur la transaction. Des options sont aussi proposées au seniorcash, facultatives mais payantes. Par exemple, le senior a la possibilité de prendre un abonnement visibilité, pour une semaine,14 jours ou un mois. Objectif : remonter dans la liste des seniors pour qu'ils puissent ressortir en premier. Egalement la possibilité d'acheter des emplacementrs pour des photos. 5 euros pour mettre 10 photos sur la fiche profil. Particulièrement utile pour celles et ceux qui proposent des créations comme des bijoux...Pour en savoir plus, c'est ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Direction les hauteurs du 5e arrondissement, aux 10 rues Henriette, dans le quartier de Ménival. Pour se replonger au siècle dernier et découvrir le petit musée des objets d'antan. C'est Jocelyne Saraillon qui est à l'origine de ce musée.Jocelyne habite 10 rues Henriette, à l'endroit du petit musée. Elle est née le 14 septembre 1947. À Lyon 2e..."Maman avait plein de choses au garage qu'elle ne voulait pas. Alors elle m'a dit je vais y jeter, tu y veux. Alors moi j'ai pris ce que j'aimais. Je l'ai gardé dans une cave. J'habitais Villeurbanne à l'époque. Et puis quand je suis venue habiter ici, 10 rue Henriette, en 1988, j'ai tout mis en bas. Je me disais que je devrais faire un musée. Et je l'ai fait en 2019".Au premier étage de sa maison, nous poussons la porte et découvrons une véritable caverne d'Ali Baba. "Il y a tous les objets usuels de la vie de nos ancêtres.. Les objets de la cuisine, de la salle de bain, ça va de la tasse à la petite cuillère, la machine à coudre, la boule lyonnaise...""L'idée c'est de partager ce que j'ai fait. et de ne pas l'avoir fait pour rien. Parce que je trouve que c'est un peu notre patrimoine. Il y a plein de gens qui ne connaissent pas ces objets. Les gens d'un certain âge, eux, se régalent parce qu'ils replongent dans leur passé. Certains m'expliquent comment on se servait des objets" explique Jocelyne en souriant."Cette année, j'ai eu quelques enfants qui avaient une dizaine d'années, mais ils se sont régalés. Ils sont repartis avec des livres, ils ont découvert beaucoup de choses, ils ont trouvé ça génial..."Au-delà des visites de son musée, Joocelyne Saraillon propose aussi des immersions au siècle dernier. En passant une nuit ou deux au musée. Pour pouvoir mieux en profiter et utiliser les affaires comme avant. "Il y a une chambre et les voyageurs de passage peuvent utiliser les anciennes couvertures, profiter d'un lit d'époque. Pour vivre autrement..."Nous commençons un tour des différentes pièces du musée. "Je vais vous y faire découvrir..." lance Jocelyne, dans un parler lyonnais ponctué de "Y".Dans l'entrée, des anciens outils, des tenailles, des petites chignoles, des scies, des pinces. Des couteaux suisses, des poinçons, l'ancien décamètres en bois qui se dépliaient en accordéon, une faucille. "Le gramophone, c'est celui de mes parents et grands-parents. C'est la musique qu'on utilisait quand on faisait des baptêmes, des fêtes. C'est un appareil "La Voix de son Maître" précise Jocelyne, en montrant le logo (un chien posté devant un pavillon).Beaucoup d'objets dans la cuisine. La table est mise avec une ancienne assiette, un vieux bol. Des portes-serviettes à l'ancienne, une théière, une cafetière, un sucrier avec la pince à l'ancienne. "Il y a les binocles, le coin carte. Avec des cartes à jouer et des jetons qu'on gagnait..." s'amuse Jocelyne."Alors là, j'ai un petit meuble où ce sont mes choses préférées. Un distributeur de cigarettes. Une carte postale avec un joli petit chat et quand on appuie avec le doigt, ça couine. Des binocles qui se posent sur le nez et il y a une barre pour tenir le binocle. Il n'y a pas de branche à lunettes..."L'idée c'est quoi ? C'est de dire que c'était mieux avant ? "Non, l'idée c'est de dire que c'était différent, ne nous plaignons pas maintenant. Ne serait-ce que pour la musique. On ne regrette pas trop le son exécrable du gramophone" sourit Jocelyne.Le Petit Musée des Objets d'Antan est situé 10 rue Henriette, dans le 5e arrondissement. Il est prudent d'appeleer pour réserver au préalable... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Maison des Passages au 44 rue Saint-Georges va accueillir à nouveau cette année un réveillon participatif. De nombreuses associations et commerçants du quartier se sont mobilisées pour ce passage à 2025. Les Petites Cantines, la Maison des Passages, l'association Quartier Saint-Georges, le Café 203, la maison Bonnard, la boulangerie Saint-Vincent, Bobby Fleurs, Murgier & Guyot, la Bal Masqué, le café Cousu, les Dragons de Saint-Georges, l'association D'amour et d'Eau de Sources, La 40N...Une soirée aussi rendue possible par un financement de la Mairie du 5ème.La première édition en 2023 avait été une complète réussite...Pauline Chaumard, de l'association Tissâge, se souvient de cette soirée. "C'était vraiment un moment de joie, de grande joie partagée. Les retours ont été très bons et certains ont cherché à maintenir ce lien en participant aux activités organisées par les associations partenaires..."Toute l'année, Tissâge mène des activités pour réunir les générations. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, se surprendre et s’émouvoir, l'association créée il y a trois ans, crée les espaces de rencontres et de partage.Partant d'un constat et de quelques chiffres...27 % des Français de plus de 60 ans éprouvent un sentiment de solitude. Un Français sur 5 de plus de 60 ans passe des journées entières sans parler à quelqu’un. 530 000 personnes sont en situation de mort sociale en France ( contre seulement 300 000 en 2017 ).Les enfants et petits-enfants sont souvent loin et occupés. Les aidants familiaux sont isolés et épuisés. Pour accompagner ce public en détresse, Tissâge a décidé de réunir toutes les bonnes volontés.Tissâge soutient l’idée que "c’est par la rencontre et le partage que nous trouverons les ressources et l’inspiration pour sublimer le monde de demain". Ses actions visent à permettre aux jeunes de s’investir dans des missions apprenantes et qui ont du sens pour construire une société riche de liens. Il s'agit, en particulier, de permettre aux seniors, même fragilisés, de continuer à apprendre, à se surprendre et à transmettre leurs expériences. Et aussi permettre aux artistes et aux artisans de vivre de leur travail et de leurs créations en partageant leurs outils et leur regard sur le monde...Très concrètement, Tissâge organise des spectacles, des événements, et même des séjours de répit dans une maison située dans le Val de Saône, à Tournus.Car, au-delà de créer du lien intergénérationnel, Tissâge accompagne aussi les aidants. Pour chaque séjour, 4 ou 5 couples maximum sont accueillies. "On fait en sorte que les aidants entre eux puissent profiter de ce moment ressourçant. Pendant que nous nous occupons de leur conjoint malade sur place dans une belle maison de vacances. en plein cœur de la Bourgogne. On a de très, très beaux résultats de bien-être exprimés par les aidants sur ces séjours. Ils repartent du coup en ayant le sentiment d'être moins isolés, en prenant un petit peu de distance, en créant des liens réconfortants entre eux. Ils partagent les mêmes difficultés".Tissâge a même un projet plus ambitieux de Maison du Répit. "Il y a beaucoup de dépendance sur ce Domaine des Tissâges, ce qui nous permettrait de faire des salles d'activité pour de l'accueil de résidences d'artistes et des ateliers créatifs et récréatifs. On est en recherche de financements..." explique Pauline.Dernière activité de Tissâge : faire des créations artistiques engagées autour d'une thématique. "Cette année, on va parler de la vie intime et affective des personnes âgées, comme nous invite à le faire la Ville de Lyon et son adjoint Alexandre Chevalier. On va faire des rencontres intergénérationnelles pour croiser les regards sur les questions de vie intime à tout âge et réaliser une création artistique qui portera la parole des aînés sur ce sujet". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Contrairement à certaines idées reçues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve. Technax. Créée en 1989, cette entreprise est spécialisée dans les solutions de soudage sur mesure, essentiellement pour les secteurs de l'automobile et d'énergie. Forte d'une importante croissance, elle a décidé de déménager tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet. Technax va investir 7M d'euros dans un projet de relocalisation sur la ZAC Berliet. Laurent Vernede est le président de Technax. "Technax est un fabricant de machines spéciales. On fait du soudage. par résistance, principalement du soudage laser. Donc c'est comment assembler deux pièces ensemble. On ne fait que de la machine spéciale, donc la machine spécifique sur mesure. On a deux gros secteurs : l'automobile et l'industrie électrotechnique"."C'est de la haute couture dans le sens où nos machines sont uniques. De plus, elles vont fonctionner pendant toute la durée de vie du produit qui peut être de 20 ou 30 ans. Et c'est des machines qui vont permettre de produire une pièce avec un très haut niveau de qualité et d'exigence" explique Laurent Vernede.Ecoutez le podcastTechnax va construire une nouvelle usine. En quelques années, le chiffre d'affaires a doublé. Horizon 2026, c'est le nom projet visant à construire une usine deux fois plus grande et à continuer le développement à l'international.La PME disposera de 2400 m² d'ateliers. et de 1000 m² de bureaux sur l'ancien site d'essai du constructeur de camions Berliet. Technax compte une cinquantaine de salariés. Coralie Tracq est responsable RH. Elle nous explique la politique RH de l'entreprise avec parfois des recrutements atypiques."On est engagé par exemple avec la MMIE pour prendre des profils un peu atypiques, des profils internationaux. Par exemple, on peut recruter quelqu'un qui ne correspond pas à tous les critères de compétences... Quelqu'un qui aurait fait des choses qui n'ont rien à voir avec l'industrie. On se rend compte que ça a un intérêt sur des compétences plus transverses, la gestion de projet".Technax est adhérent d'Evolis, une jeune organisation professionnelle qui représente les fabricants de machines et de solutions industrielles. Nous avons rencontré son délégué général Olivier Dario. "Evolis, c'est la fusion de plusieurs organisations professionnelles. pour constituer une grande organisation transversale à toutes les filières industrielles qui réunit des constructeurs de machines et d'équipements. En Allemagne, Il y a des grandes organisations transversales. C'est le VDMA en Allemagne, mais nous on est un petit VDMA à la française"."Une région comme Auvergne-Thône-Alpes reste très industrielle. Tant que l'industrie innove, exporte et recrute, tout va bien. Ce n'est pas ce secteur des équipements et des machines qui souffre. C'est plutôt le secteur de la sous-traitance qui souffre énormément. Des grands donneurs d'ordres qui prennent des décisions parfois trop financières. Le secteur des machines et des équipements a énormément souffert dans la phase de désindustrialisation. Tout ça est maintenant derrière nous" explique Olivier Dario. "Je suis surpris par Technax. Le patron est rentré il y a 30 ans. L'industrie, ça reste un secteur où le métier est important. Cela passe par la qualité de management. La formation, le souci des équipes, la qualité de contact entre le dirigeant et son équipe. L'interaction entre le bureau d'études et l'atelier, On avance en gardant son équipe et en innovant, et en ayant toujours cette culture de l'innovation chevillée au corps.Pour rappel, Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle française. Son industrie métallurgique et mécanique contribue pour plus d'un tiers à ce succès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 30 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d’année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes…. Et ce lundi on plonge dans l'univers de l'industrie !Contrairement à certaines idées recues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve : Technax.Créée en 1989, cette entreprises est spécialisée dans les solutions de soudage sur-mesure essentiellement pour les secteurs de l’automobile et de l’énergie. Forte d’une importante croissance, elle a décidé de déménager, tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet.La PME va investir 7 millions d'euros dans le projet.Nous avons rencontré Laurent Vernede, président de Technax, Coralie Track, responsable RH et RSE, et Olivier Dario, délégué général de l'organisation professionnelle Evolis...Ecoutez le podcast... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gaz vert prend de l'ampleur et se profile comme l'un des meilleurs moyens pour réduire l'empreinte carbone en valorisant les déchets agricoles. En France, GRDF, le principal distributeur de gaz, connecte les unités de méthanisation produisant du biogaz aux logements, entreprises ou bâtiments publics… La question est de savoir comment il est fabriqué, et qui sont les acteurs engagés dans cette révolution énergétiqueLe gaz vert, en pleine expansion, est un levier majeur pour réduire l'empreinte carbone tout en soutenant l'agriculture locale. En France, 711 méthaniseurs transforment les déchets agricoles en biogaz, contribuant ainsi à chauffer l’équivalent de 2 millions de logements. À Viriat, dans le département de l’Ain, l’unité Jugnon Biogaz travaille main dans la main avec 5 fermes locales et le réseau GRDF pour produire 16,8 GWh par an. Sébastien Bertillot, responsable du site, explique. « On dégrade la matière organique en l’absence d’oxygène pour créer du biogaz. Puis on l’épure pour remplacer le méthane fossile. » Une vraie recette de chef pour sauver la planète ! Le réseau de distribution est alimenté 24h/24, tous les jours de l’année, et en circuit court. « Le gaz vert, c’était une évidence » Patrick Mathias, maire de Châtillon-sur-Chalaronne (01), n’a pas hésité une seconde : « Le SIEA (Syndicat Intercommunal d’Énergie de l’Ain) nous a proposé du gaz vert, c’était une évidence ! On ne peut plus utiliser du gaz fossile, il faut réfléchir autrement. » Ce dispositif permet ainsi de chauffer la totalité des bâtiments publics de la ville : gymnase, mairie, écoles. « C’est aussi une garantie de soutenir l’agriculture locale, car le secteur souffre », ajoute-t-il. Bien que le biogaz ait un coût, le maire voit au long terme : « Certes, le gaz vert est un peu plus cher, mais dans quinze ans, je pense qu'on pourra dire qu’on a sauvé une partie du monde agricole. » Les entreprises aussi, sur la voie du gaz vert Au sein de la même commune aindinoise, la société Cafés Dagobert, une torréfaction engagée 100 % biologique et équitable, a également sauté le pas du renouvelable. David Gobert, directeur, confie. « La décision a vite été prise pour passer au biogaz. En termes de marketing, de communication, l'investissement est cohérent et écologique. » Pour lui, il n’est pas question de faire des choix uniquement financiers : « Payer un chauffage comme ça, c’est irrationnel en termes de rentabilité, puisque ce ne sera jamais rentable, mais on ne fait pas les choses pour qu’elles soient rentables. On le fait pour l'économie locale et pour protéger notre environnement. » Un engagement qui n’a pas changé la production, mais qui a fait un sacré bond en avant pour l'empreinte carbone. Un geste éthique et écologique dans chaque tasse de café. Agriculteurs, élus et entreprises du département de l’Ain tissent donc ensemble une véritable boucle vertueuse pour la transition énergétique via le gaz vert. C’est un modèle que l’on retrouve désormais dans de nombreuses zones rurales à travers la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toute cette année scolaire 2024-2025, des étudiants de l'ENSAL ont installé une base arrière sur le site du Bob à Villeurbanne. L'ENSAL c'est l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon basée à Vaulx-en-Velin. Les architectes en herbe ont passé la frontière de Villeurbanne pour faire du Bob leur terrain d'expérimentationPour rappel, le Bob, c'est un lieu d'urbanisme transitoire installé dans les anciennes usines Bobst. 16 000 m2 de halles, d'entrepots et de bureaux gérés par la coopérative Plateau Urbain et voués à abriter pendant 4 ans, des entreprises, des associations, des ONG, ou des médias comme Lyon Demain.4 ans de vie commune durant lesquels les occupants, la SCOP gestionnaire du site et la Métropole de Lyon vont travailler ensemble pour améliorer le quotidien dans ces batiments construits dans les années 70. A une époque où les espaces extérieurs d'une usine ressemblaient à un grand parking ou à des aires de retournement ou de déchargement de camions...En clair, beaucoup de goudron, peu d'espaces verts et donc un bel ilôt de chaleur aujourd'hui.L'Ecole d'Architecture de Lyon et Plateau Urbain se sont associés pour mener une réflexion et mettre en oeuvre des actions autour des aménagements extérieurs, avec les étudiants...Parmi les contraintes, l'obligation d'utiliser des matériaux biosourcés. Et en particulier du bois. Laura Soyez est étudiante en Master 2 Expérimentations Collaboratives. Elle fait partie du groupe de 18 étudiants qui ont travaillé sur le dossier."La difficulté finalement c'est d'apprendre à travailler avec une ressource existante. On a toujours l'habitude en tant qu'archi de concevoir un projet et ensuite penser à la matière. et à la ressource qui serait une réponse à la conception. Et donc là, c'était plutôt comment la matière fait projet et comment on a pris une ressource vraiment en considération dans l'élaboration de ce petit projet... Travailler avec la matière existante, c'est très intéressant. Là, c'est que du réemploi. On a vraiment utilisé que des matières réemployées, on n'a acheté aucune matière. C'est un peu une fierté pour nous d'avoir réussi à faire ça" explique Laura.L'un des premiers chantiers a consisté à transfomer des places de parking en parklet. Autrement dit créer un mobilier urbain : tables, chaises, transat, banquettes...pour faciliter la connexion entre les occupants du Bob. Ces derniers pourront ainsi se reposer, se restaurer, lire, installer un ordinateur portable...Le tout à l'abri du soleil.Cécile Regnault est professeure à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon. Nous l'avons rencontré pour mieux comprendre la démarche. "C'est un espace construit en bois. On est vraiment attaché à la question de la ressource au départ. Donc là, il y a du Douglas. Il y a aussi beaucoup de bois de récupération parce qu'on est dans une forme de réemploi. À partir d'un plancher en palette. Il y a eu déconstruction des palettes, reconstruction des planchers. Le parklet, en fait, est un espace qui occupe deux places de parking. Il a été conçu au départ par des étudiants de l'Ecole d'Architecture qui sont en double cursus, ingénieurs-architectes. Ils ont conçu un lieu pour s'asseoir, manger, discuter, échanger. Pour changer la destination de la place de parking...."Ecoutez le podcast...Marianne, Laura et Chloé ont fait du Bob leur sujet d'études cette année. De cette collaboration entre étudiants et occupants, devraient naitre des innovations d'agencement pour faire des espaces extérieurs un véritable lieu de vie... et pas seulemment un parking !: Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 27 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d'année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes.... Et ce vendredi on parle d'architecture !Toute cette année scolaire, des étudiants de l'ENSA Lyon ont installé une base arrière sur le site du Bob à Villeurbanne. L'ENSAL c'est l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon basée à Vaulx-en-Velin.Pour rappel, le Bob, c'est un lieu d'urbanisme transitoire installée dans les anciennes usines Bobst. 16000 m2 de halles, d'entrepots et de bureaux gérés par la coopérative Plateau Urbain et voués à abriter pendant 4 ans des entreprises, des associations, des ONG, ou des médias comme Lyon DemainL'Ecole d'Archi et Plateau Urbain se sont associés pour mener une réflexion et mettre en oeuvre des actions autour des aménagements extérieurs du Bobavec les étudiants. Parmi les contraintes, l'obligation d'utiliser des matériaux biosourcés. Et en particulier du bois...L'un des premiers chantiers a consisté à transfomer des places de parking en... parklet. Autrement dit créer un mobilier urbain: (tables, chaises, transat, banquettes) qui facilite la connexion entre les occupants du Bob qui pourront ainsi se reposer, se restaurer, lire, installer un ordinateur portable. Le tout à l'abri du soleilNous avons rencontré Cécile Regnault professeure à l'Ecole d'Archi de Lyon (ENSA Lyon) et Laura Soyez étudiante Master 2 Expérimentations Collaboratives. Ecoutez le podcast... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stéphanois de naissance et de cœur, Jean-Pierre Vacher, a effectué toute sa carrière de journaliste à Lyon. Journaliste à Lyon Figaro et correspondant en Rhône-Alpes pour le Figaro Économie (1989-2001), il a ensuite été pendant 18 ans chroniqueur, puis directeur d’antenne et des programmes puis dirigeant associé de TLM. Télé Lyon Métropole, c'était cette télévision pionnière dans l’univers des télévisions locales (2001-2019), avant de devenir BFM Lyon...Jean-Pierre Vacher a créé en janvier 2020, associé à Rosebud – Tribune de Lyon, le magazine Lyon Décideurs, média à la fois print et digital. D’octobre 2021 à février 2024, il a été président du Club de la presse de Lyon et sa région. En clair, l'homme a un certaine expérience dans les médias et dans le métier de journaliste, en particulier...Fin 2024, il sort un livre intitulé "Au diable les Journalistes !" et préfacé par celle qui fut sa première cheffe de service. Elle aussi, incontournable dans le monde de la presse lyonnaise : Jeannine Paloulian. "Jean-Pierre est entré à Lyon Figaro comme stagiaire où je dirigeais le service politique. Lui-même avait été militant, engagé sur le plan syndical... Il était sympa, il travaillait bien et ça a matché tout de suite. Il lui arrivait de terminer tard et son épouse l'avait prévenu que dorénavant il y aurait une cuisse de poulet froide à manger. Et donc à chaque fois qu'il terminait tard, je lui rappelais qu'il avait cette cuisse de poulet qui l'attendait au frigo... Une cuisse de poulet quand on fait un canard, nous professionnels du journalisme, c'est pas trop éloigné..." s'amuse encore aujourd'hui Jeanine.Jean-Pierre Vacher a mis trois bonnes années pour écrire son livre. En quelque sorte, le journal d'un journaliste. Des faits, des anecdotes, des bonheurs petits et grands, mais aussi des frustrations... Avec toujours la même ligne de conduite : rigueur et humilité. "Au diable les journalistes, c'est ce qu'on entend souvent, avec parfois des termes encore plus crus. Mon idée, c'est d'attirer l'attention des lecteurs et de prendre la défense de ce métier de journaliste, qui est injustement critiqué. Ce métier que je fais avec passion depuis 35 ans est pourtant essentiel pour la bonne respiration de la démocratie. La plupart des journalistes sont honnêtes, intègres, sincères... Ils font leur métier avec beaucoup de conscience et de rigueur.. Mais on est aussi des empêcheurs de tourner en rond... Les médias traversent une crise de confiance. Les journalistes sont-ils vraiment indépendants ? Notre profession est en bouleversement complet avec le digital, les réseaux sociaux, l'Intelligence Artificielle. Mais les fondamentaux restent les mêmes.""Au diable les journalistes !" est un livre qui permet de découvrir le métier de journaliste (le plus beau métier du monde comme aime à la rappeller Jean-Pierre Vacher).Disponible en librairie, "Au diable les journalistes !" s’adresse autant aux professionnels des médias qu’aux lecteurs curieux de découvrir l’envers du décor. Dans un métier en perpétuelle mutation..."Au diable les Journalistes !", aux éditions Libel, une maison d'édition bien lyonnaise... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zibou Lab...Drole de nom pour un coffee-shop entre Confluence et Sainte-Blandine. Un lieu calme accueillant comme un salon de thé ordinaire, avec quelques tables pour se restaurer, une boutique présentant des objets fabriqués par des personnes en situation de handicap, des bijoux, des plantes ou des produits alimentaires : café ou thé par exemple.Au centre de la salle unique, un espace cuisine pour préparer de bons petits plats ou des desserts. Et sur tout un pan de mur : une galerie d'art pour exposer des oeuvres d'art brut, réalisées par des artistes neuroatypiques.Et Zibou c'était le surnom d'Eugène Prost, un jeune homme décédé en 2019. C'est sa soeur Zelda, neuropsychologue, qui a eu l'idée de créer le Zibou Lab. A la fois pour rendre hommage à son frère, mais aussi pour créer un lieu hybride où des personnes "TND" pourront travailler.Nous avons rencontré Marie-Laurence et Bernard, les parents d'Eugene et Zelda. "Eugène était un jeune homme qui avait une maladie génétique rare. Il est décédé à 33 ans. Il était un artiste spontané, il aimait s'exprimer par la peinture. Ici, c'est un lieu chargé d'émotion. Il dessinait des trains, des chateaux...Son autoportrait est assez ironique"Zelda a créé le Zibou Lab avec 3 autres soignantes.Laura est ergothérapeute, spécialisée dans les troubles sévères du neurodéveloppment. Après une expérience de plusieurs années en Belgique, dans une école pour personnes atteintes de déficiences intellectuelles, elle intègre le Zibou Lab. C'est sa première expérience de suivi d'adultes dans un cadre professionnel."On travaille sur la concentration, la mémoire, la relation avec l'autre. Tout ce qui est moteur ou sensoriel... Le contact avec les clients leur apporte beaucoup. C'est un lieu de rencontres en faveur de la neurodiversité. Les gens qui ont une appréhension s'aperçoivent qu'on peut casser les barrières et être ensemble " explique Laura.Le Ziboulab fait travailler 4 salariés bénéficiaires pour leur permettre de s'épanouir et de développer des compétences malgré leur handicap. Nous avons rencontré Mathilde Aubinel, ancienne restauratrice et aujourd'hui cogérante du Zibou Lab. "Les bénéficiaires sont employés sur des temps courts, 2 à 3 heures par semaine. Au-delà, ils seraient très fatigués. L'idée est que ce travail soit un tremplin pour aller travailler en ESAT ou pour acquérir des compétences supplémentaires. Les clients, souvent, découvrent qu'ils ont à faire à des personnes neuro-atypiques. Le service peut être un plus long, mais l'échange est très enrichissant... Les clients repartent avec une autre vision du handicap"Au hasard d'une discussion à table, nous avons croisé Annick, qui est aussi la maman de Clément, salarié bénéficiaire. "Clément a 25 ans. Il a une maladie génétique rare. Il fait beaucoup de sport... Aviron, escalade... Travailler pour lui, c'est être comme tout le monde. Avoir une activité professionnelle, c'est gommer un peu sa différence, être reconnu. Même en communiquant avec le langage des signes, il parvient à se faire comprendre. L'expérience va lui permettre de franchir un cap, c'est certain".Au départ, c'est la SPL Lyon Confluence qui avait lancé un appel à projets pour dynamiser ce quartier situé sur le tènement de l'ancien Marché Gare. Aujourd'hui, le Zibou Lab accueille tous les jours un clientèle du quartier ou venant de beaucoup plus loin pour profiter de la quiétude du lieu.Retenez l'adresse : 71 rue Smith, Lyon 2èmeLe Ziboulab est ouvert du mardi au vendredi de 10h30 à 18h, et le samedi de 13h à 18h.Pour en savoir plus, c'est ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Edition spéciale fêtes du jeudi 26 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d'année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes....Stéphanois de naissance et de cœur, Jean-Pierre Vacher, a effectué toute sa carrière de journaliste à Lyon.Journaliste à Lyon Figaro et correspondant en Rhône-Alpes pour le Figaro Économie... Puis chroniqueur, directeur d’antenne et des programmes et dirigeant associé de TLM – Télé Lyon Métropole, Jean-Pierre Vacher a créé ensuite en janvier 2020 le magazine Lyon Décideurs, média à la fois print et digital au sein du groupe Tribune de Lyon (Rosebud). Fin 2024, il sort un livre intitulé "Au diable les Journalistes". En quelque sorte, le journal d'un journaliste. Des faits, des anecdotes, des bonheurs petits et grands, mais aussi des frustrations. Jean-Pierre Vacher est notre invité ce matin Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Apiculteur est un métier passionnant... Déjà parce que la vie des abeilles est passionnante. L'apiculteur ou l'apicultrice vit au rythme des saisons et des abeilles. Il ou elle observe avec attention le comportement de ses colonies, les fleurs qui éclosent, les changements climatiques. L'apiculture, c'est aussi une immersion totale dans un univers vivant et complexe. Les abeilles sont des pollinisateurs indispensables à la reproduction de nombreuses plantes. En s'occupant de ses ruches, l'apiculteur contribue donc à la préservation de la biodiversité et à la production de fruits et légumes.L'apiculture est un métier manuel qui requiert des connaissances spécifiques et un savoir-faire transmis de génération en génération. Chaque ruche est un peu différente, et l'apiculteur doit adapter ses gestes en fonction des besoins de ses colonies.C'est aussi un métier passion parce que les produits de la ruche sont diversifiés : miel, gelée royale, propolis, pollen, cire d'abeille ou venin d'abeille.... Les produits de la ruche sont appréciés pour leurs qualités gustatives, mais aussi leurs vertus thérapeutiques. L'apiculteur a la chance de récolter ces trésors et de les partager. Il est en perpétuelle découverte, il apprend chaque jour un peu plus. Certains ont hérité de cette passion. D'autres ont effectué une reconversion apres avoir été tentés par l'aventure...C'est le cas de Marie-Ange Lehmann. Elle est tombée dans le pot de miel, il y a une dizaine d'années. Elle a créé Le Rucher du Sonnay à Savigny, près de l'Arbresle, aux portes de Lyon et nous l'avons rencontrée... Ecoutez le podcast"On doit faire attention que nos abeilles aient toutes les bonnes conditions pour se développer. Des lieux appropriés, de la nourriture, le moins de pollution possible. On fait attention un petit peu à tout. On va faire attention que la colonie soit suffisamment forte pour passer l'hiver. Qu'elle ait assez de réserves, qu'il n'y ait pas d'agents extérieurs qui puissent les déranger. Au printemps, on va faire attention qu'elles aient suffisamment de fleurs. Que les reines soient bien en forme, que les colonies se développent bien. On fait de la transhumance, s'il n'y a pas de fleurs, on va aller chercher des endroits où elles ont des fleurs pour se nourrir".L'apiculture est un métier qui allie passion, savoir-faire, respect de la nature et production de produits naturels. Si vous êtes attiré par la nature, les animaux et les métiers manuels, l'apiculture pourrait être une voie à explorer.Si vous vous voulez vous contenter de savourer les produits de la ruche, il existe désormais la plateforme Le Rucher du Coin. Cette dernière référencie tous les professionnel.le.s de l'apiculture. Histoire de promouvoir une consommation responsable et de valoriser le savoir-faire des apiculteurs de la région.La plateforme vous permet de découvrir les apiculteurs, leurs méthodes de production et les différentes variétés de miel proposées. Le Rucher du Coin propose également de nombreux articles et conseils pour mieux comprendre le monde des abeilles et l'apiculture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Edition spéciale du mardi 24 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d'année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS.Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences inspirantes....Apiculteur est un métier passionnant. Déjà parce que la vie des abeilles est passionnante... L'apiculteur vit au rythme des saisons et des abeilles. Il observe avec attention le comportement de ses colonies, les fleurs qui l'entourent, les changements climatiques. Les abeilles sont des pollinisateurs indispensables à la reproduction de nombreuses plantes. En s'occupant de ses ruches, l'apiculteur contribue à la préservation de la biodiversité et à la production de fruits et légumes.L'apiculture est un métier manuel qui requiert aussi des connaissances spécifiques et un savoir-faire transmis de génération en génération. Certains apiculteurs ont hérité de cette passion. D'autres ont effectué une reconversion apres avoir été tenté par cette expérience... C'est le cas de Marie-Ange Lehmann. Elle est tombée dans le pot de miel, il y a une dizaine d'années. Elle a créé le Rucher du Sonnay à Savigny, près de l'Arbresle, aux portes de Lyon et nous l'avons rencontrée...Ecoutez le podcast Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 23 décembre 2024Toute l'équipe de Lyon Demain vous souhaite de passer d'excellentes fêtes de fin d'annéeLe 1/4H LYONNAIS est au rendez-vous tous les jours mais avec une formule un peu différente...Tous les jours des longs formats, des immersions, des rencontres...Aujourd'hui, nous nous intéresserons à un concept inclusif qui a démarré à Lyon : Les Petites Cantines, très mobilisées en cette périodes de fêtesRencontre avec Laetitia, co-présidente des Petites Cantines de Perrache, Nicolas, un habitué des Petites Cantines de Perrache, et Clémence, salariée que nous avons rencontrée dans le cadre de son travail passionnant Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vaya Campus, c’est une formation de 5 mois pour apprendre à partir en voyage de manière responsable et partager ses expériences de façon impactante. Unique en France, le programme Vaya Campus, lancé en 2024 par l’association On the Green Road revient en 2025 avec sa deuxième promo ! Un véritable tremplin pour ceux qui veulent allier aventure, apprentissage et engagement. Vaya Campus, c’est une formation de 5 mois pour apprendre à partir en voyage de manière responsable tout en créant un projet qui a du sens. Ce programme unique en France, lancé par l’association On the Green Road en 2024, revient en 2025 avec sa deuxième promotion. L’objectif ? Allier aventure, apprentissage et engagement tout en découvrant des solutions écologiques et solidaires. "La première promotion était une aventure extraordinaire avec de magnifiques projets qu'on a pu accompagner, qu'on suit encore aujourd'hui ", explique Antoine David, coordinateur du programme. Les participants suivent plusieurs modules : de la réalisation de documentaires et podcasts, à la philosophie du voyage à impact positif, en passant par la gestion de projet, communication et financement. "Les projets sont portés par des personnes engagées", précise Antoine, avec des intervenants spécialisés dans les enjeux sociaux et environnementaux. Pour lui, l’évolution de la formation, c’est "organiser des voyages avec Vaya campus directement et partir dans des pays frontaliers pour organiser des sessions de diffusion des projets". « Il ne faut pas hésiter à le faire » explique Pierre Martin Aubelle, porteur du projet STEP. Il témoigne de son expérience. "Je voulais suivre un programme d’accompagnement pour enrichir mon projet, surtout sur l’aspect pratique du voyage et du montage documentaire", raconte-t-il. Son projet, "Stop à la sclérose en plaques", s’étendra sur l’année 2025, avec un voyage à vélo d'un mois et des défis de sensibilisation. Pierre-Martin souligne que la formation l’a aidé à "changer de posture" et à adopter une vision plus globale : "Ce n’est pas juste l’environnement, c’est aussi sociétal." Mais qu'en est-il de l'ambiance au sein de Vaya Campus ? Pierre-Martin n’hésite pas à en parler : "L’ambiance est super cool. Il y a beaucoup d’échanges et de respect entre les participants, même si nos projets sont très différents." La formation permet à chacun de nourrir son projet avec des rencontres inspirantes et des interventions pratiques. "En cinq mois, on incube, on travaille et on s'inspire des autres", ajoute-t-il. Si vous êtes prêt à transformer votre voyage en une expérience significative, les candidatures sont ouvertes ici. Et Vaya Campus vous attend pour vous guider dans la création de projets qui auront un véritable impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des savons aux légumes, c’est maintenant possible grâce à la start-up lyonnaise Leggun. Dans une démarche d’anti-gaspillage alimentaire, la société travaille main dans la main avec les producteurs et utilise les fruits et légumes moches prêts à être jetés, pour en faire des produits cosmétiques. Contre toute attente, ce processus offre des savons écoresponsables, aux bienfaits insoupçonnés pour la peau.Si vous n’aimez pas les légumes dans l’assiette vous allez les adorer sous la douche ! C’est le pari audacieux de Leggun, une start-up lyonnaise qui donne une seconde vie aux fruits et légumes jugés moches, en les transformant en savons. Savon à la carotte tordue, au brocoli joufflu ou à l’abricot biscornu, voici le nom des produits avec lesquels se laver est maintenant possible.« Leggun, c'est une marque de cosmétiques qui revalorise les fruits et légumes déclassés, qu'on appelle aussi fruits et légumes moches, dans des produits de cosmétiques, donc pour le moment des savons solides », explique Océane Camus, co-fondatrice de Leggun. « L'idée est née de notre projet de fin d'étude. On devait monter une entreprise, la plus réaliste possible, pour obtenir notre master, et finalement on s'est pris au jeu et on a fondé Leggun. »Arrêter le gaspillage, la mission pharePour relever le défi du gaspillage alimentaire, la start-up travaille main dans la main avec les producteurs : « Les produits sont sélectionnés auprès des agriculteurs et des coopératives qui travaillent avec la grande distribution. Quand ils ne peuvent pas les mettre sur leur circuit habituel, on vient les récupérer. On les envoie ensuite auprès de notre laboratoire partenaire qui va faire la fabrication des savons. » Fabien Poulenas, co-fondateur de la société, décrit l’impact qu’a cette initiative : « Aujourd'hui, on a des savons qui sont composés de plus de 40% de fruits et légumes revalorisés. Depuis notre lancement au mois de juin, on a réussi à revaloriser plus d'une trentaine de kilos de fruits et légumes gaspillés. On a vraiment pour ambition de développer cette mission et d'accroître du coup notre engagement vers la lutte anti-gaspillage. »Des bienfaits insoupçonnés pour la peauLeggun montre aussi que ces fruits et légumes cachent des trésors de bienfaits pour la peau. « La carotte va avoir un effet bonne mine grâce à sa bêta-carotène. Le brocoli, lui, va venir en principe d'antioxydant, donc éliminer toutes les impuretés de la peau et apporter de la souplesse et de l'élasticité. Et puis l'abricot a la particularité dans nos savons d'avoir son noyau qui vient être réutilisé, donc qui va être exfoliant et donc enlever toutes nos peaux mortes. »Les produits sont à retrouver sur le site internet leggun.fr mais également dans des petites épiceries de Lyon, ainsi que dans des enseignes de la grande distribution bio comme La Vie Claire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 20 décembre 2024Dott et Tier, les deux opérateurs de trottinettes en libre-service, ont fusionné. La Ville de Lyon a décidé de conserver pour opérateur unique la société Dott et de ne pas lancer de nouvel appel d'offres dans l'immédiatArkema assure qu’il n’emploiera plus en 2025, les substances controversées que sont les PFASRégion : un budget primitif 2025 de 4,6 Mds d’euros avec des investissements « massifs » dans le ferroviaire, l’engagement de rendre la santé plus accessible, un renforcement de la sécurité, une relocalisation de l’industrie...l'opposition pointe les "purges"Le Sytral vote l’achat de 47 bus articulés carburant au GNV pour remplacer 47 engins thermiques Dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France d’Auvergne Rhône-Alpes : le nombre d’actes antisémites a augmenté de 192 % en 1 anL’Insee vient de dévoiler les « populations légales » pour l’année 2022 : la ville de Lyon perd encore des habitants, Villeurbanne 3ème ville de la région Vaya Campus, c’est une formation de 5 mois pour apprendre à partir en voyage de manière responsable et partager ses expériences de façon impactante. Antoine David, coordinateur du programme, et Pierre Martin, porteur du projet STEP, sont nos invités Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bellebouffe met une nouvelle fois les petits plats dans les grands pour célébrer Noël ! Le banquet de Noël de l'association va réunir 60 convives autour d'un repas festif, tout en respectant les valeurs de solidarité et de durabilité qui caractérisent l'association.Un Noël gourmand et solidaireLe menu est concocté avec soin par des bénévoles motivés pour ce banquet soit une réussite. Bellebouffe met en avant des produits locaux et de saison. Les bénévoles de Bellebouffe se réunissent à 3 ou 4 reprises pour cuisiner avec passion et offrir un repas savoureux et équilibré à tous les participants. Le banquet sera l'occasion de partager un moment convivial et chaleureux, de rencontrer de nouvelles personnes et de renforcer les liens de solidarité.Pour en savoir plus, nous avons rencontré Marie-Amandine Vermillon, la directrice de Bellebouffe. Ecoutez le podcast...Un engagement pour une alimentation durableEn organisant ce banquet, Bellebouffe réaffirme son engagement en faveur d'une alimentation durable et accessible à tous. En privilégiant les produits locaux et de saison, l'association contribue à réduire son empreinte écologique et à soutenir les producteurs locaux.Dans une démarche d’inclusion et de solidarité, BelleBouffe propose une triple tarication allant de six euros à trente euros, chaque participant⋅e peut choisir un tarif adapté à ses moyens : “coup de pouce” pour couvrir les matières premières, “solidaire” pour inclure les frais d’organisation, ou “inclusif” pour permettre la participation de personnes en situation de précarité.Ce système vise à rendre l’événement accessible à toutes et tous, tout en soutenant une alimentation durable et partagée. Par ailleurs, des partenariats sont noués avec des acteurs de l’action sociale pour permettre à leurs publics de participer gratuitement à l’événement.Un événement qui rassembleLe banquet de Noël de Bellebouffe est bien plus qu'un simple repas. C'est un événement qui rassemble des personnes de tous horizons autour d'un projet commun : celui de construire un monde plus juste et plus durable. En participant à ce type d'initiative, nous pouvons tous contribuer à faire de notre planète un endroit meilleur.Pour aller plus loinSi vous souhaitez en savoir plus sur les actions de Bellebouffe ou si vous souhaitez vous impliquer en tant que bénévole tout au long de l'année, n'hésitez pas à contacter l'association ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce jeudi 19 décembre 2024Les 160 jeunes qui campent dans le square du Béguin (Lyon 7e ) depuis un an, vont être mis à l’abri dans un bâtiment vacant et libre jusqu’en octobre 2025.Après le cyclone qui a ravagé Mayotte, la Région Auvergne-Rhône-Alpes apporte son soutien et débloque 50 000€ en urgence. Le Département du Rhône débloque aussi une enveloppe Les pompiers sont en grève depuis le 1er octobre. Une nouvelle augmentation de 0,5 % de la participation de la Métropole et du Département a été décidéeLe militant écologiste Paul Watson, détenu au Danemark depuis cet été, a été libéré. Le défenseur des baleines a annoncé son intention de venir à Lyon dans les prochaines semainesL’association Bellebouffe organise un banquet de Noel écologique et solidaire au Faitout à la Mulatière.. Marie-Amandine Vermillon, directrice du Faitout, est notre invitéeLe Musée des Conflences fête ses 10 ans. Ce musée lyonnais construit à la pointe du confluent, est le premier en termes de fréquentation en France (hors Paris) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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