Le thème : Le 1er avril 1979… Mauvais poisson d’avril. Bruno Coquatrix meurt d’une crise cardiaque. Il avait 69 ans. Le monde du spectacle est bouleversé. Ce soir-là, Johnny est là. En larmes. Alain Delon aussi. Comme des enfants orphelins.Alors comment l’Olympia, cette salle mythique alors criblée de dettes, va t’elle survivre après la mort de son leader ? Tout le monde doute…Réservé à tous ceux qui aiment la chanson française, la grande scène et les récits qui font vibrer.Bonne écoute ! 🎧En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ELes relations entre Montand et Bruno Coquatrix sont empreintes d’une certaine distance. Montand, pointilleux, exigeant, à la fois sur l’artistique et sur la technique, n’est pas homme à céder aux compromis commerciaux. Pour lui, une seule chose compte : l’artiste, le travail, le professionnalisme.Lorsque l’Olympia renaît, Montand y est. Il fait partie des premiers grands noms à s’y produire. Et dès son premier passage en 1954, on voit se dessiner ce qui deviendra sa marque de fabrique : un spectacle construit, pensé, où chaque chanson est une scène.Car Montand, ce n’est pas seulement une voix. C’est un acteur qui chante. Chaque chanson devient une petite pièce de théâtre. Gestuelle précise. Diction impeccable. Présence magnétique.Il revient plus tard dans un contexte très particulier, celui de l’après-Mai 68. On connaît ses engagements, son positionnement à gauche, ses idées progressistes. Pourtant, Montand ne fait jamais de discours sur scène. Il laisse parler les chansons. Il fait confiance à la force des mots, à l’élégance de l’interprétation.Puis vient octobre 1981. Montand revient pour un véritable come-back. Et c’est un événement. On vient de toute la France, mais aussi de Tokyo, de New York. L’Olympia affiche complet des mois à l’avance. Rien n’est laissé au hasard : le spectacle est réglé comme une horloge.Le 7 octobre 1981, c’est la grande première. Le Tout-Paris est là. La salle est pleine, deux mille spectateurs, suspendus à ce qui va se passer.Montand entre en scène.Et tout se joue dans le détail : la finesse du geste, la nuance du regard, l’élégance de la voix.Plus qu’un chanteur, Montand est un comédien qui chante. Il ne séduit pas seulement un public, il construit une relation, une complicité, un lien qui traverse les générations.Le triomphe est total. Un show digne des plus grandes scènes américaines. À la fin, des femmes s’avancent vers lui, les bras chargés de bouquets. La scène en est presque irréelle.Le succès est tel qu’il revient l’année suivante, du 20 juillet au 14 août 1982, pour un « Olympia d’été » exceptionnel.Montand, l’homme de scène jusqu’au bout. Celui qui ne triche pas. Celui pour qui le spectacle est une affaire de vérité. n savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Petits Fantômes de l’Olympia – Émission N°19Au programme : un certain Jacques Brel.Sa toute première apparition à l’Olympia remonte à 1954. Jacques Brel n’est alors qu’un jeune chanteur encore inconnu du grand public. Il passe en « supplément de programme », comme on disait à l’époque. Son style, un peu raide — un pied sur un tabouret, la guitare sur le genou, plus immobile encore que Brassens — ne séduit pas vraiment Bruno Coquatrix. Autant dire que cette première prestation passe plutôt inaperçue.Mais Bruno a du flair. Il sent qu’il y a là quelque chose, une sincérité brute, une intensité à fleur de peau. Alors, il le reprogramme en 1958, cette fois en première partie. Et là, tout change. Les textes frappent fort, l’interprétation bouleverse : la salle découvre un artiste habité, incandescent. Brel commence à affirmer ce qui fera sa marque de fabrique : un univers à la fois poétique, violent, tendre et désespérément humain.Entre lui et Bruno Coquatrix, une relation de confiance s’installe. Brel reviendra régulièrement à l’Olympia, où il connaîtra certains de ses plus grands triomphes.En 1964, il envoûte les 2 000 spectateurs dès le premier soir, offrant notamment, pour la toute première fois, « Amsterdam ». Le public est saisi, conquis, bouleversé.Et puis, soudain, au sommet de la gloire, il décide de tout arrêter. Non par lassitude, mais par refus de s’user. Il ne voulait pas devenir « un vieux chanteur ». Brel rêvait d’ailleurs, de cinéma, d’aventure, d’horizons lointains.Ses adieux à la chanson ont lieu à l’Olympia, du 6 octobre au 1er novembre 1966. Le soir de la dernière, les coulisses pleurent : Bruno, les musiciens, les techniciens… tous savent qu’ils assistent à un moment unique. La soirée est bouleversante, du début à la fin.L’image de Jacques Brel, en peignoir, descendant une dernière fois saluer son public, restera à jamais gravée dans la mémoire de l’Olympia — celle d’une soirée d’émotion pure, devenue légende.En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Enrico Macias foule pour la première fois la scène mythique de l’Olympia en 1964.Il est alors la vedette américaine des Compagnons de la Chanson.Ce passage marquera un véritable tournant dans sa carrière.Enrico, c’est l’exilé resté fidèle à ses racines. Il incarne à lui seul une part de l’histoire des pieds-noirs en France.Chanteur de paix et d’amour entre les peuples, défenseur du respect et de la fraternité, il rayonne d’une profonde générosité.Il reviendra souvent ici. À chaque passage, il laisse derrière lui une trace lumineuse, indélébile, dans le cœur de son public.Avec lui, le public ne se contente pas d’écouter : il chante, il danse, il vibre.Sur cette scène, l’artiste populaire retrouve ses racines, et autour de lui, la diaspora algérienne vit une véritable communion, presque religieuse.Son passage en 1982, c’est l’apothéose.Accompagné par l’orchestre oriental de son père, Enrico rend hommage à Cheikh Raymond, le maître de la musique arabo-andalouse.Un moment suspendu… d’une intensité rare. En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Michelle Torr se produit pour la première fois à l’Olympia en 1964 en première partie de Claude François.Les premières parties, c’est souvent là que les artistes prennent leur envol.En 1980, elle revient en vedette, pour un mois entier de concerts à guichets fermés !Un mois de triomphe ! Chaque soir, elle illumine cette salle mythique.Et bien sûr, elle y chante son incontournable « Emmène-moi danser ce soir ».Quant à Claude François et l’Olympia, c’est une histoire... mouvementée.Dans les années 60, il commence à percer avec « Belles ! Belles ! Belles ! »Ce titre le propulse idole des jeunes. Il rêve alors de chanter à l’Olympia, ce temple de la chanson française.Mais Bruno Coquatrix refuse de l’y programmer. Il le considère comme un chanteur "yéyé", trop commercial, pas assez "noble" pour la salle.Il faut dire que Bruno privilégie des artistes comme Brel, Aznavour, Ferré, Brassens ou Bécaud… Un autre registre.Mais Claude prendra sa vraie revanche en avril 1964…En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 16 – Les petits fantômes de l’OlympiaCes chanteuses qui ont façonné l’Olympia : Dalida & Nana MouskouriDans cet épisode, deux icônes féminines prennent vie sous la voûte de l’Olympia.DalidaElle fait sa première apparition en 1956, encore presque inconnue. Au fil des ans, elle passe du statut d’idole populaire à celui de diva tragique et élégante. Entre elle et l’Olympia, c’est une véritable histoire d’amour artistique, intense et durable : elle s’y produira au moins une douzaine de fois, souvent à guichets fermés. Son récital de 1967 reste un moment marquant, mêlant variété, musiques du monde et chansons à texte.Nana MouskouriSobre et élégante, ses lunettes sont devenues légendaires, tout comme sa voix cristalline. Son répertoire, entre chanson française, folklore grec, musiques du monde, jazz et classique, incarne la rencontre des cultures. L’Olympia était sa maison de cœur : elle y revenait toujours, fidèle et discrète, véritable ambassadrice de l’âme.En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sylvie Vartan ! fait la première partie de Vince Taylor, l’un des rois du rock de l’époque. Et déjà, on sentait sa détermination. Elle avait un trac fou. Elle n’arrêtait pas de faire les cent pas dans les coulisses. C’est justement dans ces coulisses, qu’elle a croisé Johnny pour la première fois.Mais ce soir-là, elle avait surtout les yeux rivés sur la salle qui se remplissait, l’angoisse au ventre.Elle savait que tout pouvait se jouer en quelques minutes…tu sais, avec les spectateurs le jugement tombe très vite.Le public à le plaisird’entendre l’un de ses premiers grands succès : Quand le film est tristeEn savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment Johnny vit-il son difficile retour en 1966, à la fin de son service militaire ?Pourquoi son passage à l’Olympia en 1967 va-t-il marquer les esprits ?Que représente la première apparition de Johnny et Sylvie réunis sur cette scène mythique ?Et comment, en juin 1973, Johnny parvient-il à sauver les finances de l’Olympia ?En avoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
EÉmission N°13 – Johnny à l’OlympiaPourquoi, à 12 ans, un adolescent nommé Jean-Philippe Smet traîne-t-il déjà dans les coulisses de l’Olympia ?Pourquoi Bruno Coquatrix refuse-t-il d’abord de le programmer ?Comment se déroule son premier passage sur la scène mythique alors qu’il n’a que 18 ans ?Et comment deviendra-t-il une véritable figure de référence pour ce temple de la chanson française ?En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Josef Oller et Bruno Coquatrix, voulaient rester fidèles à la tradition du vrai music-hall, avec des attractions, des jeunes talents, des vedettes confirmées… et des légendes.Les grands humoristes venaient régulièrement pour installer cette ambiance joyeuse indispensable au music-hall. : Fernand Raynaud ; Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Poiret et Serrault…Savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un autre monstre sacré de la chanson française, un certain Charles Aznavour.le deuxième artiste le plus programmé après Gilbert BECAUD. Il disait : « Paris, c’est l’Olympia ». Et quand il avait une chanson nouvelle, il fallait qu’il la chante ici pour faire honneur à un public qui le lui rendait bien.D’ailleurs, en 1956, il bat le record d’entrées de toute l’histoire de la salle…En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une autre grande dame, venue par amitié pour Bruno Coquatrix : Édith Piaf.Son premier passage en 1955 sur cette scène : un véritable triomphe !Quand elle entre, le public se lève, ému. Mais derrière le rideau, elle vacille sa santé décline. On la regarde avancer sur scène comme un funambule. On a peur qu’elle s’écroule .Mais dès qu’elle chante… le miracle opère.Et quand l’Olympia est en péril financier, Piaf le sauve : elle chantera douze semaines d’affilée.En savoir plus sur les activités d' A tout bout de chant: https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La chanson, c’est le miroir d’une époque, avec un pouvoir d’évocation incroyable:Juliette Gréco, muse de Saint-Germain-des-Prés…trois mots la définissent : liberté, égalité, féminité.Marcel Mouloudji :le Front Populaire, la Libération, l’existentialisme…Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est Joséphine Baker qui a pris la suite, la diva des années folles ! car pour asseoir sa notoriété que Bruno a voulu miser sur une légende.Excellent choix ! Actrice, meneuse de revue, cette chanteuse américaine a été la première vedette noire à se produire et en deux ans, l'Olympia est devenu un temple, un lieu sacré où les réputations se font et se défont.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charles Trenet fait son premier Olympia en avril 1954, en remportant un triomphe, on refuse du monde chaque soir ! Il deviendra vite un habitué de l'Olympia, au même titre que Bécaud et Aznavour. Il s'y produira cinq fois.et puis n'oublions pas de rappeler un lieu central de l'Olympia son bar avec Les barmaids, véritables mamans de substitution, devant supporter parfois… quelques excèsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l’épisode 6, retour sur :• Des attractions, Fakirs, clowns, danseurs, mimes… Une époque haute en couleur !• Des artistes célèbres comme Les Frères Jacques, ou plus confidentiels comme Eddie Constantine, se succèdent sur scène.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l’épisode 5, vous découvrirez :• Les débuts de Georges Brassens à l’Olympia, aux côtés de son fidèle contrebassiste Pierre Nicolas.• L’arrivée discrète, mais décisive d’un jeune homme appelé à marquer l’histoire de la salle : Jean-Michel Boris.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La belle prestation de Lucienne Delyle.Gilbert Bécaud fait un malheur auprès des jeunes.Le jeune chanteur toulonnais devient "Monsieur 100.000 volts".Des centaines de fauteuils cassés et une dizaine de petites culottes retrouvées sur la scène.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce troisième épisode on apprend : Pourquoi et comment Olive est devenu fantôme. Qui est Bruno Coquatrix et comment ii va redonner à cette salle sa vocation : la chanson.Comment s'est passé la lever de rideau pour la première, le 5 février 1954. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les petits fantômes de l’OlympiaOu la petite histoire de cette grande salle mythiquePlongez dans les coulisses de la plus légendaire des scènes parisiennes avec cette série de 24 émissions mêlant fiction, anecdotes et récits historiques. Une immersion vivante et pleine de charme dans l’épopée de l’Olympia, racontée avec passion, humour et sensibilité par Olivier Nunge et Jean-Luc Michelet.De Joseph Oller, qui transforme en 1888 un ancien manège vélocipédique en salle de spectacle de 2 000 places, à Bruno Coquatrix, l’homme qui redonne tout son éclat au music-hall dans les années 1950, revivez plus d’un siècle d’histoire artistique, d’émotions scéniques et de moments inoubliables.🎤 Au programme :• Les grandes figures de l’Olympia : Bruno Coquatrix, sa femme Paulette, leur fille Patricia, et le fidèle Jean-Michel Boris, directeur artistique emblématique.• Les stars qui ont marqué cette scène mythique : Édith Piaf, Charles Trenet, Jacques Brel, Georges Brassens, Barbara, Claude Nougaro, Johnny Hallyday, Daniel Balavoine et tant d’autres.• Des anecdotes savoureuses : coulisses secrètes, soirs de triomphe, caprices d’artistes, fêtes mémorables, premières flamboyantes et dernières émouvantes…🎧 Pourquoi écouter cette série ?Parce que nous avons tous, quelque chose en nous de l’Olympia , une chanson , une émotion partagée, un souvenir vibrant.(Re)découvrez la fabuleuse histoire de cette salle mythique, à travers les voix et les fantômes bienveillants qui en hantent encore les loges et les balcons.👥 Les auteurs :Olivier Nunge et Jean-Luc Michelet, membres actifs de l’association À tout bout de chant, dédiée à la défense de la chanson française à textes et au spectacle vivant.Avec cette série, ils prolongent leur engagement en faisant revivre les artistes, les spectacles et les lieux qui font battre le cœur de notre mémoire collective. En savoir plus : https://www.atoutboutdechant.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.