Aujourd'hui, Florian Champagne reçoit la musicienne et productrice Caroline Auberger, plus connue sous le nom de Smiss.Caroline allie le goût pour la musique pop des années 2000, la capacité à imaginer des cadeaux proches d’une performance artistique, et la volonté de dire « oui » à ce que la vie a à lui offrir, jusqu’à apprendre le piano comme une « chorégraphie de doigts » pour accompagner son frère, le musicien Jacques, en tournée.Née au début des années 90 dans la région de Strasbourg, elle baigne très jeune dans un environnement new age et créatif, entre une mère professeur de yoga, et un père musicien. A dix huit ans, elle part vivre à Paris, où elle compte s'entraîner au dessin. Elle habite alors avec son frère, Jacques, dans un atelier d’artistes.Petit à petit, jouer et créer de la musique s’impose à elle. Son premier single, « The Gate », date de 2022. Inspirée par les hits de son enfance dans les années 2000, elle sort, en mars 2025, un EP de pop en français « Tendance ».Dans cet entretien, Caroline raconte le rapport qu'elle a entretenu, tout au long de sa vie, avec la musique, explique la façon dont elle écrit et compose, se laissant guider par la bonne humeur et les good vibes, et parle du moment de sa vie où elle écumait les squats de la région parisienne.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Victoria Le Boloc’h-Salama reçoit la photographe Marguerite Bornhauser, âgée d’une trentaine d’années.Que ses clichés soient figuratifs ou abstraits, qu’ils aient été réalisés dans le cadre de sa pratique plasticienne ou suite à des commandes de la presse, de maisons de mode ou pour le luxe, les photographies de Marguerite Bornhauser débordent de couleurs vives, saturées, brûlantes.Marguerite Bornhauser se dit photographe d’invention - et cette expression dit tout. À la manière d’un exercice libre d’écriture, et obsédée par la littérature, Marguerite Bornhauser capte ses images comme elle pourrait choisir ses mots.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, c'est Thomas Coccimiglio, fondateur des Editions de Tapis, qui reçoit Florian Champagne à l'hôtel, dans le 15è arrondissement de Paris.Thomas Coccimiglio est né en Belgique, dans la région de Charleroi. Intéressé par la créativité en général, et la mode en particulier, il commence par étudier la publicité, avant d’intégrer, à Bruxelles, l’école de recherche graphique.A la fin de ses études, il mène une carrière de designer textile, de Londres, à Paris, en passant par New York.Cherchant à sortir du monde de la mode et de sa temporalité, et en s’appuyant sur les savoir-faire d’artisans indiens rencontrés au fil de ses voyages, il commence à créer quelques tapis, avant de lancer sa marque, les Editions de Tapis. Désormais basé à Dijon, où il s’est installé au sortir du confinement, ses créations uniques se retrouvent aussi bien dans les magazines AD ou Monocle, exposées au Consortium, que dans les boutiques de la marque américaine Reformation. Dans cet entretien, Thomas raconte son goût pour le cinéma, du Marie Antoinette de Sofia Coppola à Copie Conforme d’Abbas Kiarostami, son enfance en Belgique et son rêve d’une vie parisienne, ce qui l’a amené à quitter la mode, lancer sa propre marque, et finalement déménager de Paris à Dijon.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invité, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Victoria Le Boloc'h-Salama reçoit Mathilde Albouy, une sculptrice française de 27 ans. Dans son mémoire de fin d’études, elle s’interrogeait : La fiction peut-elle changer le monde ? Outre le fait que ce soit une très bonne question - il me semble que chacune de ses œuvres peut y apporter en soit un élément de réponse. Allant du métal au bois, les sculptures de Mathilde Albouy prennent la forme d’objets “d’apparat”, souvent tirés du vestiaire féminin. Faits d’échelles et de matériaux d’origines modifiés, ces œuvres agissent comme des foules menaçantes, échappant à toutes règles attendues. Dans cet entretien, Mathilde raconte de quoi est composé son univers culturel et comment son travail questionne les schémas d’oppression. Enfin, elle nous parle de son goût pour la littérature et les rayonnages des bibliothèques. Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous recevons l'artiste et musicien français Erwan Sene, âgé d’une trentaine d’années. Depuis 2016, Erwan Sene est diplômé des beaux-arts de Reims, mais c’est par la musique que tout a commencé pour lui. Il partage maintenant sa pratique entre la composition musicale, les sets en club, mais aussi la peinture et la sculpture. Ses œuvres évoquent des récits énigmatiques et hypnotiques, bercées par l’univers post-industriel et les fictions d’anticipations. Ces références communes amènent Erwan Sene a collaborer, depuis de nombreuses années, avec la maison de mode Courrèges et son designer, Nicolas Di Felice. Dans cet entretien, Erwan nous raconte comment sa pratique de la musique et des arts visuels s’inscrit dans une démarche unique où tout se complète et fait monde. Il nous raconte ce que représente pour lui le postmodernisme, et nous parle de son goût pour l’œuvre de l’artiste plasticien Guy de Cointet. Enfin, il explique son attachement pour le 15e arrondissement de Paris… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Bruit de l’art revient bientôt dans une nouvelle formule. Victoria le Boloc'h-Salama et Florian Champagne y reçoivent des invités du monde de l'art contemporain, mais aussi de celui du cinéma, de la musique, de la cuisine, de la mode... Tout ce qui fait culture aujourd'hui. Rendez-vous le 23 avril ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cet épisode, Victoria est reçue par Danièle Kapel-Marcovici à la Fondation Villa Datris, àl’Isle-sur-la-Sorgue. Cette cheffe d’entreprise est aussi mécène, collectionneuse d'art contemporain et la fondatrice de la Villa Datris. Sans passer par la case lycée ou université, Danièle Kapel-Marcovici a commencé dans la petite entreprise familiale : Raja. Si elle en a gravi les échelons, en a pris la tête et en a fait un groupe européen, Danièle Kapel-Marcovici n’a pas cessé d’alimenter sa curiosité pour la culture.Alors que dans les années 1968, c'est le théâtre qui l’anime, dès les années 1990, l’ascendant est pris par l’art contemporain. Elle ne tarde pas à doter Raja d’une collection, et plus tard, à créer aux côtés de l’architecte Tristan Fourtine, un lieu dédié à la sculpture contemporaine : la Fondation Villa Datris. Dans cet entretien, Danièle Kapel-Marcovici revient sur son parcours d’entrepreneuse et nous raconte comment, en parallèle, elle n’a cessé de tisser son intérêt pour l’art. Elle revient également sur ses combats : celui de l’accessibilité à l’art contemporain, croisant parfois celui qu’elle mène pour les femmes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cet épisode, c’est notre invitée, Martha Kirszenbaum, qui nous reçoit chez elle. Martha Kirszenbaum est une curatrice indépendante française de 37 ans. Martha Kirszenbaum est curatrice, mais ne saurait être résumée à ce rôle. Du violon alto à la batterie, de la danse du ventre à la curation du pavillon français de la 58è Biennale de Venise, son parcours à l’international est représentatif de sa volonté de multiplier les expériences, de ne négliger aucune des facettes de sa personnalité, de réinventer les codes.Dans cet entretien, Martha Kirszenbaum nous raconte le rapport familial entretenu à la photo, comment cela l’a amenée, lors d’un échange à l’université de Columbia, à passer quelques mois en tant que stagiaire au MoMa ; puis comment, de ce stage, elle a lancé une très belle carrière indépendante dans l’art contemporain. Elle nous parle des luttes qu’elle mène en France, à l’échelle de la curation, et nous explique comment celles-ci se sont illustrées lors de la création et mise en place du pavillon français de la 58è Biennale de Venise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous recevons l’artiste plasticienne sud-africaine Bianca Bondi. Cet épisode a été enregistré en public le 6 mars 2020 à Beau Regard à Paris, sur une invitation de l’équipe du Silencio. Vivant en France depuis près de 15 ans, Bianca Bondi réalise des œuvres évolutives, souvent spécifiques au lieu où elles sont exposées, à la croisée de plusieurs disciplines. Inspirée par l’écologie et les sciences occultes, elle travaille, transforme et développe des matières organiques ; tout en domptant l’effet du temps sur elles, l'invisible et l’immatériel qui les enveloppent.Son travail a été montré à la 15e biennale d’art contemporain à Lyon en 2019, et fera l’objet d’une exposition personnelle au Centre d’art Le Parvis à Tarbes en 2020. Dans cet épisode, Bianca Bondi nous raconte les raisons qui l’ont poussé à déménager à Paris, comment, de ses rêves de pilote de ligne, elle a finalement décidé d'intégrer les Beaux Arts de Cergy, et nous explique enfin la manière dont elle se positionne en tant qu’artiste et femme engagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’Hôtel de Lille, nous recevons Léonard Martin. C’est un artiste plasticien de vingt huit ans qui vit et travaille à Paris. Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, il intègre le Fresnoy de Tourcoing. Pratiquant initialement la peinture, c’est dans l’hybridation de différentes techniques - particulièrement la vidéo - que ses œuvres trouvent leurs formes actuelles. Son travail est une recherche autour des langages, des gestes, des mouvements, dans une forme de syncrétisme entre cinéma, littérature, peinture, performance : c’est un travail vorace, gourmand, comme le géant Gargantua qu’il cite dans ses références.Après avoir gagné le prix de l’ADAGP en tant que révélation art numérique, art vidéo (2017), le Prix Dauphine (2018), les Audi Talents Awards (2018), Léonard Martin est nominé cette année pour le Prix Maif pour la sculpture.Dans cet épisode, il, évoque son goût pour l’imperfection, nous raconte ses résidences notamment celle à la Villa Médicis à Rome, et nous parle du dialogue entre la littérature et l’histoire de l’art comme point de départ récurrent de ses réflexions et de son travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’Hôtel de Lille, nous recevons Rayane Mcirdi. C’est un artiste vidéaste d’une vingtaine d’années qui habite à ParisAprès des études à l’école des Beaux-arts d’Angers, Rayane Mcirdi a été diplômé des Beaux-arts de Paris en 2019. Avec ses œuvres vidéos, il met en scène sa famille, des proches, des voisins chez eux ou à l'intérieur des lieux du quotidien. Dans ces vidéos, ils se racontent ou se laissent raconter par les images. Ce qui peut avoir l’air d’un film documentaire est nuancé par touches d’humour ou d’irréel. Par ses travaux, Rayane Mcirdi capture en creux des images d’Asnières Gennevilliers, dont il réalise un portrait rêvé, imaginé par ses propres habitants.Dans cet épisode, il nous raconte son évolution de l’illustration vers la vidéo, sa quête d’un art sensible, accessible et compréhensible, ainsi que la manière dont il s’est rendu compte qu’il y avait peut-être un engagement dans le fait de montrer la banlieue, en voulant parler de son entourage proche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous recevons le photographe français Ronan Guillou. Cet épisode a été enregistré en public le 9 novembre 2019 au Silencio, sur une invitation de son équipe.Vivant entre la France et les Etats-Unis, Ronan Guillou a une pratique décloisonnée de tous les genres. Images sociologiques, observation réflexives de paysages et récits personnels se croisent dans ses photographies d’expériences. Son travail fait partie de la collection Neuflize OBC et a été présenté lors des Rencontres d’Arles.Dans cet épisode, il nous raconte comment il a appris la photographie en autodidacte, parle des origines de son travail et des dynamiques qui le traversent, et explique en quoi la photographie américaine est genre à part entière.Pour découvrir le travail de Ronan Guillou, rendez-vous sur notre compte Instagram (@lebruitdelart). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’Hôtel de Lille, nous recevons Hoël Duret. C’est un artiste français d’une trentaine d’années qui habite entre Nantes et Paris. Il travaille actuellement à la résidence Saint Ange à Grenoble.Après des études à l’école des Beaux Arts de Nantes, Hoël Duret consacre ses recherches plastiques à l’esthétique do it yourself. Il les synthétise à l’occasion de deux publications titrées I can do anything badly. Tout en restant fidèle à cet esprit DIY, son travail est aujourd’hui une série de fictions, dont les chapitres et les univers sont composés par les pièces qu’il crée. Chacune de ces pièces dévoile une facette d’une histoire qui lui préexiste, écrite par Hoël.Dans cet épisode, il nous raconte comment il construit ses fictions et les œuvres qui les accompagnent, évoque son goût et son intérêt particulier pour le spectacle vivant, et, enfin, nous livre sa lecture du marché et de l’histoire de l’art d’aujourd’hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'Hôtel de Lille, nous recevons Daniele Balice. C'est un galeriste italien établi en France.Arrivé à Paris pour faire ses études, il part ensuite habiter à Milan puis New York, et écrit alors pour Vogue, Interview Magazine ou encore Flash-art. En 2007, il revient finalement à Paris et fonde, aux côtés d’Alexander Hertling, la galerie Balice-Hertling, alors située dans le quartier de Belleville. Dans cet entretien, Daniele Balice revient sur ce qui l’a amené à écrire dans la presse spécialisée en art contemporain, raconte la fondation de la galerie Balice-Hertling, et partage avec nous son grand intérêt pour les scènes extra-occidentales. Une émission créée, co-produite et présentée par Victoria Le Boloc’h-Salama et Florian Champagne.Musique originale d'Estelle Morfin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l’Hôtel de Lille, nous recevons Isabelle Bonnet, commissaire de l’exposition « L’inventaire Infini », présentant, au Centre Pompidou et jusqu'au 11 novembre 2019, la collection de photographies du cinéaste Sébastien Lifshitz. Dans une première vie professionnelle, Isabelle Bonnet a été maquilleuse pour de grands photographes et de grands couturiers. En 2011, après vingt-cinq ans de métier, elle reprend des études d’histoire de l’art. Aujourd’hui, en parallèle de ses recherches sur la photographie contemporaine, elle réalise également le commissariat d’expositions, comme « Home sweet home », présentée aux Rencontres d’Arles 2019. Dans cet entretien, Isabelle Bonnet revient sur son parcours, raconte ce qui l’a amené à faire de la recherche en histoire de l’art et nous explique la conception ainsi que les enjeux de l’exposition « L’inventaire Infini ». Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce cinquième et dernier épisode hors-série, nous recevons l’artiste plasticienne néerlandaise Hendrickje Schimmel, plus connue sous son nom d’artiste : Tenant of Culture. Son travail est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.Tenant of Culture a étudié le design de mode à l’école d’art ArtEZ à Arnhem, ville des Pays-Bas dont elle est originaire. C’est pour poursuivre sa formation au Royal College of Art qu’elle a ensuite déménagé à Londres. Son travail a été présenté lors d’expositions personnelles à la Outpost Gallery de Norwich à Sarabande (2018), à la Lee Alexander McQueen Foundation à Londres (2018) et à Clearview Ltd à Londres (2017).En collectant, décomposant puis ré-assemblant des vêtements de seconde main qu’elle prend comme principal médium, c’est la mode prise comme une industrie mondialisée qu’elle interroge. Jouant des usures, taches et trous qui les ornent, elle élève ses tissus « bons à jeter » au rang d’œuvres d’arts, et propose une réflexion sur la surproduction et la surconsommation.Dans cet épisode, elle revient sur son parcours, nous explique pourquoi elle a choisi de nommer sa pratique artistique Tenant of Culture et nous raconte la genèse de la série Works and Days (2018). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Centre Pompidou, accompagnés de Delphine Coffin du Centre Pompidou, nous recevons Bernard Frize, dans la salle titrée Sans Effort de son exposition personnelle Sans repentir, qui se tient jusqu’au 26 août 2019.Né au milieu des années 1950 en France, il vit aujourd’hui entre Paris et Berlin. Représenté par la Galerie Perrotin, Bernard Frize est une figure incontournable de la scène artistique internationale. Sa peinture, mêlant abstraction conceptuelle et éléments figuratifs, cherche à créer un rapport loyal et distant avec le regardeur.Dans cet épisode, il revient sur son exposition rétrospective Sans repentir. Il nous explique aussi le rapport qu’il entretient au travail quotidien qu’il aime : peindre à l’atelier. Enfin, il parle de son travail de recherche picturale : perpétuellement orientée vers le prochain tableau, elle ne cesse jamais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.Pour ce quatrième épisode hors-série, nous recevons le réalisateur américano-portugais Gabriel Abrantes dont le court-métrage A Brief History of Princess X est à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier.Gabriel Abrantes a étudié à la Cooper Union à New York, aux Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy à Tourcoing. Son travail, d’abord plus proche de la vidéo d’artiste, s’est rapproché ces dernières années du cinéma de fiction grand public. Il a ainsi été présenté à la Semaine de la Critique de Cannes (Grand Prix), à la Berlinale (Prix EFA) ou au Festival du Film de Locarno (Léopard d’or), mais également été exposé à la Tate Britain (Londres), au KW Institute for Contemporary Art (Berlin), au Palais de Tokyo (Paris)... Dans ses films, l’humour décalé et l'absurde sont souvent utilisés pour revisiter des mythes d’une culture mi-pop mi-historique et faire écho à d’importants questionnements contemporains.Dans cet épisode, il revient sur son parcours, son passage de son activité de peintre à celle de cinéaste, explique ce qui le pousse encore à faire des aller-retour entre peinture et vidéo, et nous raconte la genèse de son court-métrage A Brief History of Princess X. Musique originale de Rinôçérôse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cet épisode, Imane Farès nous reçoit dans sa galerie, située rue Mazarine dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris. Imane Farès est une galeriste d'une cinquantaine d'années.Passionnée de cinéma, c’est son attrait pour la vidéo d’artiste qui la pousse à ouvrir sa galerie en 2010. D’origine libanaise, née au Sénégal et basée à Paris elle décide de consacrer sa galerie à la représentation de la scène artistique d’Afrique et du Moyen-Orient. Collectionneuse et galeriste, Imane Farès est avant tout une femme d’engagement: ce qui compte pour elle, c’est l’indépendance de son goût, de ses jugements, de nouer un contact intuitif et personnel avec ses artistes. Elle est aujourd’hui assistée au quotidien par Line Ajan, qu’elle évoque au cours de l’interview.Dans cet entretien, Imane Farès revient sur son parcours, nous explique son approche engagée du métier de galeriste et nous parle aussi du travail de Basma Alsharif, artiste dont elle présente l’exposition “24/7” jusqu’au 20 juillet 2019.imanefares.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses » présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art vous propose une série de podcasts inédits en cinq épisodes.Pour ce troisième épisode hors-série, c’est la plasticienne française Marion Verboom qui nous reçoit dans son atelier, situé dans le 20e arrondissement de Paris. Ses Achronies, sculptures prenant la forme de colonnes ou de totems, selon ce que l’on a envie d’y voir, témoignent de l’évolution de sa pratique artistique et de ses influences. Accompagnées d’une fresque réalisée in situ, et d’une corne d’abondance revisitée, Cornucopia, ces travaux sont à découvrir en ce moment à la Fondation Cartier. Marion Verboom est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et a suivi le programme de résidence DE ATELIERS à Amsterdam (2009-2011). Représentée par la galerie parisienne Jérôme Poggi, mais aussi par The Pill à Istanbul, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Souvent à la croisée de l’architecture et de la sculpture, ses œuvres peuvent être vues comme les fruits hybrides d’explorations relatives à l’histoire cosmopolite, l’archéologie ou encore la géologie. Dans cet épisode, elle revient sur son parcours et ses voyages. Elle évoque également son intérêt pour les objets, ses « trouvailles », qui l’inspirent. Enfin, elle revient sur la genèse des œuvres présentées à l’exposition « Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses » .Musique originale de Rinôçérôse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.