Depuis plusieurs semaines déjà, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, menace plusieurs groupes ultras de dissolution. Une décision très fortement critiqué par l’ANS, l’association nationale des supporters, qui considèrent que ses groupes sont désormais traités comme des « terro-supporters » par les pouvoirs publics et qui a finalement décidé de rompre définitivement un dialogue pourtant mis en place ces dernières années.Deux visions qui s'opposent donc, et qui posent une question (provoc', on sait) : Les ultras sont-ils tous indispensables ?Avec Timothée Maymon, François Beyssen et Thibaud Leplat.
Crevons l'abcès tout de suite : la réponse à cette question est évidemment oui. Autant d'un point de vue moral que pratique. Néanmoins, cette question en englobe d'autres bien plus complexes : comment rendre accessible et inclusif le stade ? Est-il possible de répondre aux attentes de toutes les pathologies existantes ? Comment aborder cette question à l'école ? Pour répondre à cette question, plusieurs invités specialistes de ce sujet : Nathan, de l'association Handi Tolosa; mais aussi Olivier Jarosz, habitué du Comex et président de l'association Accessiball. Sans oublier les amis Thibaud Leplat et Jean-Baptiste Guégan.
On pensait avoir touché le fond après le fiasco Mediapro... Mais non, le football français a su se réinventer ! Pour nous proposer un nouveau scandale autour des droits TV, cette fois-ci avec DAZN. Bien que la chaîne ait elle aussi sa part importante de responsabilité, le Comex a choisi aujourd'hui de se focaliser sur les premiers responsables de ce marasme : les dirigeants. Les dirigeants des instances (Labrune, Diallo), mais aussi et surtout les présidents de clubs, Nasser Al-Khelaifi en tête, qui ne cessent de creuser plus profond leur tombe et celle du football français.
Peu de surprises, certains clubs en difficulté, et un finish haletant... la nouvelle mouture de la Ligue des champions aura répondu à certaines attentes auprès des fans de football. L'occasion pour le Comex de s'interroger sur la pérennité de nouveau format et sur ses conséquences dans les rapports de force entre clubs, fédérations et instances au niveau européen.
Petit bonus en lien avec notre dernier épisode "Doit-on chérir la défaite ?". François Beyssen revient sur la vision entrepreneuriale de la défaite, et s'octroie un droit de réponse suite aux argumentaires avancés la semaine passée.
Séville 82, Bulgarie 93, Euro 2016... Dans le sport, et particulièrement le football, la défaite est souvent présenté une étape vers une future victoire prestigieuse. L'occasion pour le Comex de s'intéresser de plus proche à ce qu'est l'échec dans le sport, et de s'interroger : doit-on la chérir ? Avec Timothée Maymon, Jean-Baptiste Guégan et Thibaud Leplat.
En ce début d'année, nos membres permanents du Comex vous gâte avec de nouvelles recommandations culturelles !
Dans "La civilisation du poisson rouge", Bruno Patino ont évalué la durée maximale d'attention d'un poisson rouge : 8 secondes. Il a ensuite évalué la durée maximale de l'attention d'un millenial : 9 secondes. Une statistique qui explique le poids économique des entreprises de divertissement aujourd'hui dans le monde et qui interroge : le football serait-il la nouvelle cible de l'économie de l'attention ? Réponse dans ce nouvel épisode en compagnie de Thibaud Leplat, David Gluzman et Timothée Maymon.
Les recommandations culturelles du Comex sont là. De quoi patienter jusqu'au prochain épisode !
Un club construit son identité à travers divers éléments intrinsèques : son maillot, son blason, son stade, ses supporters. Mais aussi à travers des éléments extérieurs à son propre fonctionnement : ses rivalités. Paris/Marseille, Lyon/Saint-Etienne, Rangers/Celtic, Partizan/Étoile Rouge... Tant d'exemple illustrant la haine dans le football et qui posent une question : l'amour d'un club ne se construit-il qu'à travers la haine d'un autre ?
Quasiment 3 mois après sa nomination, Gil Avérous, le nouveau ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative s’est fait très discret dans ses prises de décision. Dans une année marquée par les jeux olympiques et paralympiques, où la question des héritages matériels et immatériels est centrale, et aussi marquée par le marasme du football français, pourtant premier financeur du sport amateur en France, il est donc surprenant de voir un ministre des sports aussi peu investis dans ses fonctions. Une absence qui interroge et qui soulève une question vieille comme le monde, quelle place pour le sport en France ? L’été semble déjà bien loin, puisque dans le budget proposé par le gouvernement Barnier, seul 715M€ seraient alloués au sport, soit une diminution de 170M€ par rapport au budget précédent. Une question se pose alors : le sport français a-t-il les moyens de ses ambitions ?
Thibaud Leplat s'est plongé dans le rapport des sénateurs Savin et Lafon sur la gestion de la LFP depuis 2020. Le rapport est accablant pour les dirigeants du football français, Vincent Labrune et Nasser Al Kheilaifi. Petit tour d'horizon.
L’Angleterre en compterait plus de 400, la France environ 200 (de 500places minimums). Chaque ville de taille moyenne au moins possède le sien. Parfois dans les centres-villes, souvent - désormais - en périphérie. Certains avec des architectures classiques, d’autres beaucoup plus originaux. Une chose est certaine, ils sont tous des marqueurs sociaux importants au sein de l’espace qu’ils représentent. Les stades, ces enceintes qui accueillent les matchs de notre cher football. Souvent la possession des villes, ils sont néanmoins appropriés par les clubs de football, qui en font des lieux de mémoire de leur histoire plus ou moins fournie. L’occasion pour le Comex de se pencher sur ce sujet parfois sensible, et au coeur de l’actualité. En compagnie de Timothée Maymon, François Beyssen et Thibaud Leplat.
Les recommandations culturelles du 3ème épisode du Comex de la saison sont disponibles !
Vendredi 4 octobre, le nouvelle a fait office de bombe dans l’écosystème footballistique : la cour de Justice européenne donne raison à Lassana Diarra dans son litige avec la FIFA. Cette décision reconnait que la FIFA ne respecte pas certaines règles du droit européen sur les transferts en matière de droit du travail et de liberté de circulation des footballeurs. Certains considèrent cette décision comme un arrêt Bosman 2.0, nécessitant une refonte totale du système des transferts, d’autres tempèrent et appellent à de simples modification et ajustements du système actuel. Mais alors qu’en est-il vraiment ? Depuis la décision prise il y a 2 semaines, la FIFA n’a quasi pas bougé, et l’avenir semble plus qu’incertain. Nous dirigeons-nous vers la fin de la globalisation du football ? Quels nouveaux rapports de force vont se créer suite à cette décision ? Qui sera en charge de réguler le football dans le futur ? L'occasion pour le Comex de se pencher sur toutes ces questions en compagnie de @thibaudleplat, @davgluzman et @francoisbeyssen !
Petit Bonus de l'épisode 2 du Comex "Des cadences infernales, mais pour qui ?". Ici, on s'intéresse aux revenus des clubs de football, aux coûts, et surtout à chercher des solutions adéquates. + de matchs ? Où plutôt un Salary Cap ?
Deux mois seulement après la reprise de la saison, le sujet est à nouveau revenu sur la table : le calendrier de football est surchargé ! La semaine dernière, les joueurs du Manchester City et De Barcelone, Rodri et Jules Koundé ont rallumé la mèche, en critiquant le nouveau format de la ligue des champions, avec deux nouveaux matchs supplémentaires cette année, mais aussi la prochaine Coupe du monde des clubs en juin prochain. Mais les joueurs sont-ils les seules victimes des calendriers surchargés ? Les clubs, les institutions et les supporters sont ils aussi concernés ? Réponse dans ce 2ème épisode ! Avec Thibaud Leplat, Timothée Maymon et Olivier Jarosz.
Vincent Labrune a donc été réélu président de la LFP avec un score de dictateur (86% des voix), face à son unique adversaire, Cyril Linette, repêché en dernière minute par la ministre des sports démissionnaire, et donc finalement en incapacité de faire bouger les lignes. Une élection qui intervenait dans un cadre électrique, à l’heure où le football français tente encore de se dépatouiller des conséquences catastrophiques des crises Covid, Mediapro, et désormais DAZN. Et sans oublier la gestion hasardeuse de ses dirigeants, que la quasi totalité des suiveurs de football semblaient vouloir évincer, mais qui s’accrochent inlassablement à leur pouvoir. L'occasion pour le Comex de revenir sur ce simulacre d'élection, et de se projeter sur les mois à venir, qui s'annonce compliqués. Avec Thibaud Leplat, Jean-Baptiste Guégan et François Beyssen.
Comme tous les épisodes, retrouvez les recommandations culturelles de la semaine des membres du Comex !