Inflation, agriculture, écologie, retraites... Le président de la République a été sollicité sur de nombreux sujets lors de sa visite samedi 25 février au Salon de l'agriculture.
Tous les observateurs s'accordent pour dire que les quinze jours qui viennent de se dérouler dans l'hémicycle ont offert un triste spectacle entre des invectives, des suspensions de séance et un brouhaha généralisé.
L'agenda politique de la semaine débute le 14 février avec un bureau politique chez LR qui s'annonce mouvementé. Bruno Retailleau menace Aurélien Pradié. Si le député ne vote pas la réforme des retraites, il ne pourra pas rester numéro 2 du parti, selon le sénateur. Jeudi 16 février : nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites avec un meeting de Jean Luc-Mélenchon. Il y aura aussi le "meeting du banc de touche", en Seine-Saint-Denis. Vendredi 17 février : fin de l'examen du texte des retraites à l'Assemblée. Est-ce que tous les articles auront le temps d'être examiné ? Le projet sera chargé pour les députés jusqu'au dernier jour des débats.
Pendant une soirée, RTL a suivi un groupe de dégonfleurs de pneus de SUV dans les rues de Paris. Trop polluants, inadaptés en ville, ces véhicules sont les nouvelles cibles des activistes écologistes.
Les positions sont complètement figées entre le gouvernement et les syndicats. Patience en attendant la reprise des débats à l'Assemblée le 13 février.
Jean-Luc Mélenchon est de plus en plus contesté au sein de la France insoumise. Certains de ses proches, que RTL a rencontré, n'hésitent plus à faire entendre leurs critiques à l'encontre du chef.
Élisabeth Borne tend la main aux députés Les Républicains pour obtenir leur soutien à la réforme des retraites, à l'aide d'une concession sur les carrières longues annoncée dimanche 5 février.
Après plusieurs jours de crise, Olivier Faure a été confirmé premier secrétaire du parti, tandis que son adversaire Nicolas Mayer-Rossignol est devenu premier secrétaire adjoint. Le parti socialiste reste fragilisé.
La commission de récolement, chargée de vérifier les résultats du vote des adhérents, crédite le premier secrétaire sortant de 51,09 % des voix, mais son rival dénonce un « passage en force ».
Ecoutez Le Mag Pol avec Vincent Parizot du 15 janvier 2023
DÉCRYPTAGE - Le patron des Républicains a indiqué que des députés de son groupe sont prêts à voter une "réforme juste". Comment être dans l'opposition et en même temps voter l'une des réformes phares du quinquennat ?
Depuis vendredi 6 janvier, le gouvernement a annoncé que les TPE bénéficieront d'un tarif garanti limité à 280€/MWh.
Ecoutez Le Mag Pol avec Vincent Parizot du 01 janvier 2023
Ecoutez Le Mag Pol avec Vincent Parizot du 11 décembre 2022
Les militants écologistes ont voté dimanche pour renouveler l'équipe dirigeante. Ils avaient le choix entre six motions présentées par des femmes. C'est celle de Marine Tondelier qui l'a emporté largement (46%) et qui devrait être la prochaine secrétaire nationale d'EELV. Arrivent ensuite Sophie Bussière (18%), la candidate soutenue par Yannick Jadot. Mélissa Camara, soutenue par Sandrine Rousseau, arrive troisième. Son score de 13,5% est décevant au regard de la place occupée par la députée de Paris dans le débat politique... Le Mag Pol vous explique pourquoi.
Les adhérents d'EELV ont voté en faveur de Marine Tondelier samedi 26 novembre. La candidate soutenue par Sandrine Rousseau, Mélissa Camara, est quant à elle arrivée en troisième position.
Six mois et cinq jours qu'Elisabeth Borne est à Matignon. C'est l'heure d'un premier bilan. En mai dernier, sa nomination suscitait des critiques et des doutes. Beaucoup ne donnaient pas cher de sa peau et le pire c'est, qu'à l'époque, les mots les plus violents venaient de son propre camp. François Bayrou déclarait : "Je l'ai dit cent fois déjà. Les temps exigent que le ou la première ministre soit politique, qu'on ait pas le sentiment que c'est la technique qui gouverne le pays". Et quand le patron du MoDem lâche cela, Elisabeth Borne est déjà nommée à Matignon. Si aujourd'hui, la majorité et l'Elysée vantent sa force de travail et son abnégation, il faut aussi rappeler que ce n'était pas le premier choix d'Emmanuel Macron. Trop rigide, trop techno, trop ceci... Pas assez cela... Enfin, Elisabeth Borne a tenu et savait qu'il allait falloir encaisser dès la passation de pouvoir avec Jean Castex.
Y aura-t-il de l'électricité à Noël ? La question fait un peu dans la provocation, c'est vrai, parce que la crainte du black out n'est pas à l'ordre du jour. En revanche, selon RTE, il y a bien un risque élevé de tension sur le réseau français en janvier prochain. Des délestages tournants sont d'ores et déjà envisagés, avec ce que ça pourrait avoir comme conséquences politiques pour l'exécutif.
Écoutez le Mag Pol avec Vincent Parizot du 20 novembre 2022