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Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux
Author: Arnaud Chevalier
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© Arnaud Chevalier
Description
Découvrez les innovations portées par les acteurs passionnés et passionnants du secteur médico-social.
Inspirez vous des retours d'expériences des directrices et directeurs qui ont fait un pas de côté pour améliorer le quotidien de leurs établissements.
Ce podcast a pour objectif de montrer les belles choses qui se passent tous les jours dans les lieux de vie dit "ESMS".
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
147 Episodes
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Dans cet épisode, je discute avec Vincent RONCA de la bonne manière de construire les projets d'accompagnement personnalisé.Vincent est un ancien directeur d'EHPAD. Il est maintenant consultant et intervient entre autres sujets sur les projets d'accompagnement personnalisés. Nous discutons de son parcours et de sa vision de la méthodologie qu'il propose pour que les PAP soient réellement utiles sans prendre trop de temps à concevoir.Les astuces proposées pour faire vivre les PAP sont les suivants :Trouver un moyen de les mettre à jour régulièrementTravailler le recueille d'information en amontUtiliser des outils, nous évoquons les logiciels de soins ou un outil dédié comme ANISSENImpliquer les professionnels (nécessite une équipe stable).Nous évoquons les critères de l'évaluation HAS et comment faire pour que la méthodologie soit en phase avec le référentiel.Retrouvez Vincent sur Linkedin ou sur son site : vertualité.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julie REIG est consultante en démarche qualité pour les ESSMS et spécialiste de Séraphin PH.Dans cet épisode nous discutons des enjeux de la réforme de la tarification des ESSMS accompagnant des personnes en situation de handicap proposer par Séraphin PH.SERAPHIN PH est l'acronyme de Services et établissements : réforme pour une adéquation des financements aux parcours des personnes handicapées. La réforme a été lancée en 2014 mais est toujours en phase de test.L'idée initiale est de sortir des dotations globales annuelles pour les ESSMS et de fournir des moyens en fonction de l’activité réalisée. Pour cela il faut mesurer l'activité et les besoins. Ce n'était ni dans les habitudes ni réellement objectivable. Une nomenclature des actes a été proposée pour permettre aux professionnels de chaque ESSMS de parler le même langage et d'utiliser les mêmes données.Julie nous explique dans cet épisode comment utiliser la nomenclature, même si la tarification n'est pas encore effective, pour mieux répondre aux besoins des usagers par une meilleure évaluation et une meilleure analyse du besoin.Cette réforme inquiète fortement les professionnels par rapport à la charge de travail administratif qui se ferait aux dépens de l'accompagnement des usagers. Par contre si le changement fonctionne, ce serait un outil très efficace la construction et le suivi des projets personnalisés, pour la gestion des parcours et pour l'analyse des besoins à l'échelle d'un territoire.Les informations générées peuvent âtre un outil de management très intéressant.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Julie par Linkedin et télécharger le Kit Séraphin PH sur le site de la CNSA.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Dominique Villa, directeur général de l’association Aid'Aisne, une structure d’aide à domicile qui s'est adaptée pour faire face à toutes les difficultés des services à domicile. Dominique nous partage son parcours, ses méthodes de management innovantes et les projets ambitieux qu’il mène au sein de l’association. Voici les points clés abordés :Dominique commence par partager son parcours professionnel, expliquant comment il est passé de secrétaire comptable à directeur général. Il décrit sa philosophie de management, qui repose sur la collaboration et l’innovation.Il se voit comme un capitaine guidant une flottille de projets, chacun porté par des collaborateurs avec leurs propres idées et besoins. Cette approche met en avant l’importance de la vision collective et de l’accompagnement des collaborateurs.Le secteur de l’aide à domicile est confronté à de nombreux défis, notamment le sous-financement et le manque de reconnaissance. Dominique explique comment son projet “Rêve Évolution” répond de manière systémique à ces problèmes en créant des cercles vertueux.Un des objectifs principaux de Dominique est de fidéliser le personnel et d’attirer de nouveaux talents. Il insiste sur l’importance de la confiance et de la transparence dans le management, des valeurs centrales dans son organisation.Nous parlons également des équipes autonomes, organisées en petites unités pour une meilleure efficacité. Ces équipes bénéficient d’une grande autonomie et sont encouragées à prendre des décisions collectivement.Une nouvelle ambition est l’application des principes de l'approche Montessori à l’aide à domicile. Dominique vise à former 100% du personnel et à accompagner tous les bénéficiaires selon cette méthode. Ce projet facilite le pouvoir d’agir des collaborateurs et des bénéficiaires, cherchant à croiser leurs projets individuels et collectifs.Les résultats des projets “Rêve Évolution” et “Montessori” sont impressionnants. Dominique partage sa vision d’un futur où l’aide à domicile est plus humaine et collaborative, mettant en avant l’importance de l’innovation, de la collaboration et de la bienveillance dans le management.En conclusion, Dominique Villa offre une perspective inspirante et audacieuse pour l’avenir de l’aide à domicile, démontrant comment des approches innovantes peuvent permettre au service de survivre.Bonne écoute,Je vous invite à Suivre Dominique sur LinkedinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Rosette MARESCOTTI de l'origine de l'Humanitude : une méthode de soins devenue une philosophie.Rosette MARESCOTTI et Yves GINESTE sont les auteurs de l'Humanitude. Ils étaient professeurs d'EPS et ont eu l'opportunité de proposer à des soignants de l'hôpital des cours de sport pour éviter de se blesser au travail. Dans les années 80, l'observation des soignants montrait que tout était fait pour que le soignant se blesse. Le patient ne sortait jamais de son lit, il n'y avait pas de matériel pour la réalisation des soins. Le lit n'était pas motorisé.Pour améliorer les gestes et postures, une solution s'impose : le malade doit se lever et se tenir debout dans la salle de bains. Résultat : moins de TMS et moins d'escarres. Cela donnera le premier pilier de l'Humanitude : la verticalité !Après des années de sensibilisation et de promotion à la verticalité, Rosette MARESCOTTI rédige un mémoire sur la maltraitance en dénonçant les soins réalisés de force pour les résidents atteints de la maladie d'Alzheimer.En 40 ans, l'Humanitude est devenu une approche, une méthode puis une philosophie de soins. Les Instituts Gineste-Marescotti permettent de former les soignants à travers toute la France.Depuis 2010, l'association ASSHUMEVIE délivre aux établissements un label lorsque tous les critères de l'Humanitude sont mis en place par un établissement.Nous discutons du chemin parcouru et de tout ce qu'il reste à mettre en place.Nous partageons les évidences qui permettraient d'améliorer le quotidien des personnes et des soignants mais qui pourtant ne sont pas des acquis.Pour en savoir plus et rencontrer Rosette MARESCOTTI, il ne vous reste qu'à vous inscrire au colloque ANM au mois de Novembre à Paris : https://colloque-anm.fr/Bonne écoute,ArnaudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Jean-Pierre RISO, le Président de la FNADEPA, de l'actualité politique concernant le grand âge et de la mobilisation nationale qui aura lieu le mardi 24 septembre 2024.Nous parlions déjà de l'urgence de promulguer une Loi ambitieuse pour le grand âge en Mai 2020 lors du premier épisode du podcast. Il s'est passé des choses depuis mais pas suffisamment pour accompagner au mieux nos concitoyens les plus âgés.Il y a eu la Loi Bien vieillir du 8 avril 2024 mais pour le moment aucun impact pour les établissements et services. Les conditions restes dégradées à cause de la faible attractivité des métiers et maintenant à cause des déficits.La Loi Bien vieillir devait initier une Loi de programmation. Pour le moment il n'y a rien. Avec le prochain gouvernement peut-être...Aujourd'hui les services à domiciles ne peuvent pas honorer tous les besoins de leurs usagers. Les EHPAD fonctionnent en sous-effectif (- 4 etp en mai 2024) mais reste en déficit du fait de l'inflation. Face au vieillissement en cours, il est urgent de se donner les moyens de travailler correctement. Il est indéniable qu'investir pour augmenter le nombre de professionnel permettrait de faire des économies grâce à la prévention et plus d'efficacité.Pour sauver les établissements et services, il faut une prise de conscience du grand public et des politiques. Pour cela, 18 fédérations et grandes associations se mobilisent le 24 septembre 2024 pour porter la voix des vieux et faire en sorte que des réponses puissent être apportées à leurs besoins.Rendez-vous le mardi 24 septembre 2024 sur les réseaux sociaux et dans les médias nationaux et régionaux.Vous pouvez encore participer : https://www.fnadepa.com/actualite/nos-engagements/mobilisation-nationale-24-septembre-2024-les-vieux-meritent-mieux/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sylvain GUILLAUME est le directeur de l’EHPAD Le Grand Pré en Ardèche. Nous parlons de l'intérêt d’un projet de biographie professionnelle intergénérationnelle : les résidents sont accompagnés pour rédiger leur biographie pour un ouvrage collectif avec l’aide d’élèves de première d'un lycée sous la supervision d’un biographe professionnel. Ce projet permet de renforcer les liens intergénérationnels et de valoriser les souvenirs des résidents.Les familles ont été touchées par cette initiative et plusieurs fondations et associations ont soutenu le projet pour un budget de 18 000 euros.Fondation de FranceFondation Française des JeuxFondation Crédit MutuelFondation La PosteLyon’s Club de RomandMairie de Saint-SylvestreSylvain GUILLAUME partage également d’autres projets innovants de l’EHPAD comme les activités physiques adaptées (escrime) et la médiation animale (lama thérapie).Vous pouvez contacter Sylvain Guillaume Via Linkedin et découvrir tous les projets de l'EHPAD Le grand Pré sur le site internet : https://www.residencelegrandpre.fr/actualites/Bonne écoute et n’oubliez pas de vous abonner et de partager ce podcast si vous l’appréciez.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec le Dr Candice DELBET-DUPAS de son projet d'accompagner les professionnels de santé pour éviter l'épuisement le burn-out et capitaliser sur l'humain pour de meilleurs soins.Candice nous explique qu'elle a fait deux burn-out parce qu'elle travaille dans un désert médical et qu'elle enchaîne les consultations suite aux départs d'autres médecins.Candice s'est formée au coaching, à la process communication, ...Son projet est d'ouvrir un lieu dans lequel les professionnels de santé peuvent venir se ressourcer grâce à des moments d'échanges et à des soins et est des actions de prévention primaires.Candice nous explique qu'elle est en train d'aménager un ancien hôtel et que son association Les bazars de la santé permettra de gérer ce centre de ressource.L'une des clés que nous évoquons est la formation pour : Mieux se connaîtreMieux managerPromouvoir l'intelligence collective et émotionnelleFaciliter la conduite du changement.Vous pouvez contacter Candice via Linkedin et surtout via le site internet : https://www.lesbazarsdelasante.fr/ pour apporter votre pierre à l'édifice.Bonne écoute,Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hervé Andriot est consultant spécialisé dans la réduction de l'absentéisme et du turnover en EHPAD.Il a un parcours de juriste puis de directeur d'EHPAD et de directeur régional.Nous abordons un sujet crucial pour les établissements : la fidélisation des équipes et la diminution de l'absentéisme.Depuis la crise covid, beaucoup de métiers sont confrontés à des difficultés de recrutement. C'est le cas des établissements de santé. Les conséquences sont nombreuses :Les établissements présentent des déficits budgétaires car les recrutements et l'intérim coûtent cher.Mais surtout la qualité de l'accompagnement baisse si l'équipe n'est pas stable.Hervé nous propose comme indicateur numéro 1 pour mesurer la qualité de l'accompagnement : sur 30 jours, combien de professionnels d'un même métier sont intervenus auprès de la personne ? Plus le nombre est élevé moins la qualité de l'accompagnement est bonne.Il y a ensuite le nombre de postes vacants et le ratio d'encadrement.La cause de cette difficulté à stabiliser les équipes viendrait du manque de valorisation des métiers.De nombreux soignants ont honte de parler de leur métier alors que ce sont des métiers indispensables à la société et porteurs de beaucoup de sens. Comment rendre les équipes fières de leur travail ?Parfois les équipes sont frustrées de voir des collègues qui dégradent le service rendu par un mauvais comportement.La méthode pour les managers qui décident d'enrailler cette spirale négative sera de valoriser le travaille en équipe. Hervé propose dans sa méthode plusieurs points qu'il nous explique :Recentrer le cœur de métier sur les besoins des résidents. Quel est le moment de votre journée de travail qui a le plus de sens. Reprendre en compte le cœur de métier.Éliminer les incertitudes du travail : avec qui je vais travailler, comment cela va se passer.Mettre en place une démarche projet.Repérer les moments de frictions mais laisser parler le terrain pour trouver des solutions.Une équipe stable permettrait d'économiser en coûts directs et indirects en moyenne 30000€ / mois pour un EHPAD.Vous pouvez contacter Hervé par mail andriotherve@gmail.com ou sur : linkedinBonne écouteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arnaud CAILLE est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUXLa page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.Bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :Expliquer le métier et son pourquoi.Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.Ne pas s'isoler.Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique, ...Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_UtermohlenBonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Marie-Anaïs DEHOVE auparavant directrice d'EHPAD et maintenant responsable SMS au sein du cabinet AM Consultants. Marie-Anaïs organise et réalise des évaluations HAS.Pour Marie-Anaïs l'évaluation est l'occasion de valoriser les points forts des établissements. Le problème est que les équipes sont très souvent dans une routine, ils ont donc du mal à énoncer ce qu'ils font de très bien. Elle rappelle souvent aux équipes que rien n'est évident quand il s'agit de décrire son travail.Pour préparer une évaluation, Marie-Anaïs nous donne quatre conseils :Expliquer les attendus de l'évaluation aux équipes, décrypter le référentiel et réfléchir sur l'existant.Rattacher les questions à la pratique : les critères abordent parfois des thématiques très vastes, il faut faire des liens avec la pratique.Préparer les résidents traceurs en leur expliquant les objectifs de l'évaluation. Le choix des résidents est très important, il faut proposer des résidents dont l'accompagnement est riche de solutions apportées pour répondre aux besoins.Il faut aussi préparer le CVS pour que celui-ci ait connaissance de l'organisation mise en place pour répondre notamment aux critères impératifs.Nous discutons aussi : De l'accréditation des cabinets par le COFRAC et de l'ensemble des exigences que l'accréditation implique.Du système de notation et de la "moyenne" des établissements.De l'éthique.Du temps nécessaire pour se préparer (en trimestre 😉)...Marie-Anaïs est OK pour répondre à toutes vos questions via Linkedin Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE. Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social. Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait ! La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICILe troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur LinkedinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez peut-être vu passer des annonces d'EHPAD à vendre sur le bon coin, je discute avec Maryse de Wever de la campagne de communication : "une fausse annonce pour une vraie cause" mener par la FEHAP.Maryse de Wever est directrice de la communication et des affaires publiques à la FEHAP. La FEHAP est la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires. Les adhérents sont des acteurs associatifs acteurs du service public.Les établissements associatifs sont depuis 2 ans particulièrement touchés par les difficultés financières consécutives à l'inflation. 73% des EHPAD termineront l'année en déficit.Depuis des années, de nombreux rapports ont proposé les solutions nécessaires pour construire les réformes qui permettraient de faire fonctionner correctement les établissements. Mais la fameuse Loi Grand Age n'est toujours pas d'actualité.La FEHAP a donc décidé de communiquer auprès du grand public pour alerter sur les difficultés rencontrées par les établissements et espérer que les politiques fassent de ce sujet une priorité.Dans cet épisode nous discutons :De l'origine du projet et du choix d'une communication basée sur des canulars.Des difficultés et de l'importance des établissements associatifs dans le système de santéDes attentes de la FEHAP vis-à-vis des pouvoirs publics.Et enfin, des raisons de rester optimistes.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Véronique GEMAR, directrice de l'EHPAD Maisonneuve en Haute Garonne, d'une solution pour intégrer efficacement de nouveaux soignants en période de tension RH.L'EHPAD Maisonneuve est un EHPAD privé crée par le grand-père de Véronique GEMAR. Nous profitons de l'épisode pour discuter des valeurs et des caractéristiques d'un établissement "familial".Le projet porté par plusieurs établissements du département avait pour objectif de faire face au manque de professionnel pour assurer la continuité de service.Déjà avant la crise covid certains territoires avaient déjà des difficultés pour recruter des professionnels diplômés et expérimentés. Parcoursup oriente des étudiants dont les métiers paramédicaux sont parfois le 5ème choix ! Les étudiants quittent les formations en cours de route, les équipes se réorientent, nous n'avons plus assez de soignants...Malgré cette situation, les EHPAD sont régulièrement sollicités par des professionnels d'autres domaines qui souhaitent travailler auprès des personnes âgées. Mais comment faire face aux troubles cognitifs, à la fin de vie, à l'animation d'un lieu de vie ? Cela ne s'improvise pas.Que faire si des candidats ont l'envie mais ne sont pas diplômés et qu'ils n'ont jamais travaillé en EHPAD ? Il faut bien commencer un jour et pourquoi pas être formé sur le tas. Nous l'avons tous déjà fait et souvent cela fonctionne très bien. Surtout quand on n'a pas le choix.Les limites sont : le risque d'embaucher des personnes qui vont très vite se décourager ou qui prendront beaucoup de temps à être opérationnelles. Le risque aussi d'accident, comment justifierons-nous le fait d'avoir embauché une personne non diplômée ?Véronique GEMAR nous explique comment avec d'autres établissements un partenariat avec Pôle emploi, le Greta et un institut de formation de la Croix Rouge pour proposer à ces nouveaux soignants une formation de 3 mois pour maîtriser les connaissances et compétences de base.Cette formation financée par Pôle emploi permet de sécuriser et de rassurer ces personnes qui veulent venir travailler en EHPAD. À l’issue de la formation les EHPAD disposent de professionnels prêts à assurer l'accompagnement des personnes. Tout le monde en sort gagnant !Une question s'est posée lorsque le projet a été lancé il y a maintenant 5 ans : Sommes-nous en train de dévaloriser le métier d'Aide-Soignant ? Bien sûr l'objectif est d'embaucher des aides-soignants diplômés. Mais que faire quand il n'y a pas de candidatures ?Cette formation de 3 mois est un moyen d'initier un projet professionnel qui aboutira ensuite à des diplômes d'aides-soignants.L'expérimentation a permis de fidéliser les équipes en apportant des compléments de connaissances, de conforter certains dans leur projet professionnel suite à la période de stage de découverte. Une baisse des accidents de travail a été constatée sur les nouvelles recrues.95% des demandeurs d'emploi terminent la formation et 80% exercent le métier. Ce qui bien plus élevé qu'avec les étudiants en formation initiale.Cet épisode montre une fois de plus l'importance du travail en réseau et la nécessité de chercher de nouvelles solutions.L'épisode se conclut sur un nouveau débat : si les règles ne sont pas bonnes, faut-il les changer ? Ou plutôt comment les changer.D'abord à Toulouse, les excellents résultats ont permis de déployer ce dispositif sur toute la région Occitanie. Et peut-être un jour dans toute la France ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, Delphine BRARD nous explique comment l'association "La Vie Active" a décidé il y a 4 ans de mettre en place un comité éthique pour questionner les valeurs de l'organisation et pour traiter les situations délicates rencontrées au quotidien.L'initiative a débuté avec le soutien des espaces de réflexion éthique régionaux. L'éthique, loin d'être un concept lointain, est au cœur de la pratique quotidienne des professionnels, qu'il s'agisse de questions de fin de vie, de genre, de liberté ou même du sens du travail à l'ère actuelle de la crise des métiers humains.Le comité, qui se réunit tous les trois mois, comprend des représentants de chaque secteur d'activité, une personne qualifiée et un philosophe.Pour rendre leurs discussions plus accessibles, les avis sont traduits en FALC et en langue des signes. De plus, un court métrage est produit pour chaque sujet afin de faciliter le débat sur le terrain, comme le débat en EHPAD sur la vie affective et sexuelle.L'engagement de la direction générale et la tenue des sessions de réflexion pendant les heures de travail ont été des éléments clés de la réussite de ce comité. Le bouche-à-oreille a joué un rôle crucial pour faire connaître le comité éthique au-delà des murs de l'association.Pour approfondir ce sujet passionnant, écoutez l’épisode complet et consultez les ressources associées sur Éthique HDF et Espace Éthique.Vous trouverez les vidéos illustrant les sujets abordés ici 👉 : https://vieactive.fr/comite-ethique/N'oubliez pas de partager et de vous abonner pour plus de contenu de ce type.L'éthique est un critère de l'évaluation HAS. La mise en place d'un comité est un très bon moyen de répondre à cette exigence.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Florian ROGER le directeur de l'EHPAD la Mélod'hier à Coubert (77). Il s'agit d'un EHPAD familial car Florian dirige l'EHPAD ouvert par son grand-père.Florian nous explique sa vision du rôle des EHPAD mais surtout le modèle qu'il a mis en place pour favoriser le bien-être des résidents, ouvrir un centre de santé dans un désert médical et surtout construire un modèle réduisant les coûts pour l'assurance maladie.Le principe est très simple, il faut réduire l'iatrogénie médicamenteuse est les hospitalisations inutiles. Pour cela Florian a embauché un médecin présent 6j/7 (quelques heures par jour suffisent) et une dizaine de thérapeutes (sophrologue, kinésiologue, phytothérapeute, ...). Les résidents bénéficient donc d'un accompagnement spécifique grâce à la présence et la réactivité d'une équipe très pluridisciplinaire.Le résultat de cette médecine intégrative est de trouver des résidents qui vont mieux et de réduire les coûts liés aux hospitalisations. La baisse des dépenses de santé pour l'assurance maladie est possible grâce à l'intervention des thérapeutes financée par la section hébergement.Le combat de Florian pour que ce modèle soit utilisable partout est de reconnaître l'économie et le sens de ce projet pour permettre aux établissements non lucratifs d'investir dans les soins pour réduire les hospitalisations et pourquoi pas le reste à charge.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Florian via son site Internet : https://website24.melodhier.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment redonner du pouvoir d'achat aux personnes âgées pour vivre dans de bonnes conditions ? Dans cet épisode je discute avec Victor PERRAZI du concept de Merci ProsperVictor était directeur d'EHPAD pendant quelques années et a ensuite créé un concept de care management : les autonomie planners pour aider les personnes à organiser leur maintien à domicile. (C’était l'épisode 11 en septembre 2020)Victor nous explique la transmission de ce projet à au groupe WECARE pour assurer sa pérennité.Nous discutons de la difficulté de lancer un nouveau service, comment convaincre et changer les habitudes ?Merci Prosper permet au sénior en difficulté financière mais propriétaire de leur maison de vendre une partie de leur maison pour continuer d'y vivre mais obtenir de l'argent immédiatement pour mieux vivre.Certaines personnes renoncent à des soins ou à une entrée en EHPAD.La différence avec le viager et que l'on peut encore transmettre son patrimoine à ses enfants. Il n'y a pas de notion de durée de vie de la personne. Vous vendez juste 20% de votre patrimoine avec une convention de 10 ans pour qu'à l'issu Merci Prosper récupère 20% de la vente. Pour compenser le temps d'occupation de la maison, Merci Prosper a versé à la personne un peu moins de 20% du montant contractualisé.C'est une réponse à la problématique des couples. Quand l'un des deux doit rentrer en EHPAD, le loyer peut prendre tous les revenus du couple. Comment continuer de vivre chez soi tout en payant l'EHPAD de son conjoint ? Merci Prosper peut être une solution.Aujourd'hui Merci Prosper intervient en Ile de France, vous pouvez les solliciter et peut-être rejoindre prochainement la foncière solidaire qui permet de financer la solution.Bonne écouteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je discute avec Mayeul L'HUILLIER de la manière de faire une bonne enquête de satisfaction dans les établissements qui accueille les personnes âgées.Mayeul travaillait pour des instituts de sondage. Il a décidé, avec son associé Stéphane DARDELET, d'accompagner les établissements à réaliser leurs enquêtes de satisfaction et a créé un label : le "label Vivre" pour valoriser une expérience positive des résidents, des familles et des professionnels.Le label doit permettre de reconnaître le travail des équipes pour rendre l'établissement plus attractif si la QVT est reconnue pas les collaborateurs.Avoir des avis basés sur une méthodologie précise peut contrebalancer des avis google rédigés de manière anonyme sous le coup de l'émotion.Dans cet épisode nous discutons surtout de confiance.Faire une enquête permet de sonder les ressentis et les attentes des personnes. L'objectif habituel est de repérer les points forts et les points à améliorer pour la démarche d'amélioration continue.Cela permet aussi de susciter de la confiance en validant aussi tout ce qui va bien, valoriser le positif !Une enquête bien faite pourrait aussi être un moyen de rendre fier les équipes qui travaillent au quotidien. Les témoignages peuvent valoriser le travail des équipes.Une des premières questions est comment engagés les résidents et les familles pour répondre à une enquête ? Personne n'aime répondre aux enquêtes.Quel est le taux de réponse significatif ?Comment formuler les questions pour avoir une réponse pertinente et utilisable ?Comment recueillir l'avis des personnes qui ne communiquent pas ?Quels sont les biais qui peuvent fausser les résultats ?SI l'on interroge les équipes, ce qui est le plus important est de travailler dans une équipe où il y a une bonne entente et de la solidarité.Le planning ne sert donc pas à boucher des trous mais à composer la meilleure équipe.Nous mentionnons l'épisode 50 dans lequel Christophe COUSI nous expliquait que les résidents des résidents vivant en unité de vie Alzheimer expriment une meilleure qualité de vie que ce que pensent les familles et les professionnels.Vous pouvez contacter Mayeul sur Linkedin et obtenir plus d'information sur le label grâce au livre blanc disponible sur le site : https://labelvivre.fr/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bastien KLEPPER-BERTRAND est kinésithérapeute depuis 2019. Sa formation l'a conduit en EHPAD ou il a été sensibilisé à l'accompagnement des personnes âgées. Il nous donne dans cet épisode sa vision du rôle du kiné en EHPAD.L'importance de la mobilité pour préserver l'autonomie et la qualité de vie n'est plus à démontrer. Le problème est que les kinésithérapeutes passent trop peu de temps auprès des résidents.Tous les kinés ne cherchent pas à passer le moins de temps possible dans l'EHPAD en passant le maximum de cartes vitales. Certains nouent des liens avec les résidents et aussi avec les équipes pour partager les informations qui permettent de mieux accompagner les personnes.Si les kinés ne passent pas beaucoup de temps dans l'EHPAD, il faut aussi peut-être revoir la manière dont on les accueille et les moyens que l'on met à leur disposition.C'est dans ce contexte de Bastien, à travers sa start-up K3W, vous propose des équipements modulables pour transformer dès que nécessaire une salle d'activité en salle de kinésithérapie.À cela s'ajoutent des supports pour réaliser les exercices qui permettront le renforcement des résidents et pourquoi pas des équipes (QVT, réduction de l'absentéisme).Nous discutons aussi prévention des chutes, Bastien propose des formations pratiques pour que les équipes sachent proposer des exercices avec ou sans plateau technique pour limiter le risque de chute. (Critère 2.4.3 de l'évaluation HAS)Vous pouvez contacter Bastien sur Linkedin ou sur le site K3WHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec David CHASSAGNE de la manière de gérer la violence et l'agressivité dans les établissements de santé.David CHASSAGNE est ancien militaire, ancien infirmier et cadre de santé. Il a fondé l'organisme de formation DFC Formation pour transmettre son expérience en particulier auprès des soignants pour gérer les situations de violences que les équipes peuvent rencontrer au quotidien.Le covid a exacerbé les situations de violence. Par exemple : le réflexe "je paie donc j'ai droit" ! Détériore la relation résident soignant.L'enjeu n'est surtout pas d'avoir une réponse physique de la part des soignants. La gestion de l'agressivité est relationnelle, il faut négocier d'abord en écoutant ! Avec l'écoute active et l'empathie. Il faut montrer que l'on a compris le problème de la personne. Cela permet d'éviter le conflit et l'agressivité.Il faut comprendre les émotions pour réajuster la relation et éviter l'explosion. Cela passe par la déculpabilisation des proches pour ensuite pouvoir travailler une relation de confiance. La période d'admission est cruciale pour réassurer les résidents et leurs proches. Les proches ne connaissent pas notre manière de fonctionner.Pour les personnes atteintes de troubles cognitives, il faut trouver les causes.Nous parlons de l'agressivité réactive : Je réagis négativement à une situation qui me gêne.Et l'agressivité proactive : J'interagis avec violence pour obtenir quelque chose.Nous discutons aussi de la manière de gérer l'agressivité entre collègue. Il s'agit très souvent d'un problème de management.Comment revenir aux bases ? Se focaliser sur les besoins et le bien-être des résidents. Le manager doit faire le lien entre chaque professionnel pour que tous les métiers soient en phase.À tout cela s'ajoutent aujourd'hui les aspirations des différentes générations.Et nous concluons par la manière de gérer un manager ou un supérieur hiérarchique dont l'attitude est agressive.Vous trouverez plus d'informations sur le site DFC formation et vous pouvez contacter directement David CHASSAGNE sur Linkedin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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