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Episodes
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Les ruines du ciel, roman-essai écrit par Christian Bobin en 2009, prix du Livre de spiritualité en 2010
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La poésie comme chemin spirituel avec Christian Bobin (France Culture, 2009)
"Christian Bobin : la beauté simple du quotidien" , invité de François Busnel dans La Grande Librairie, 2017
Sido est un roman autobiographique de Colette, paru en 1929.
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En quoi Colette était-elle moderne ? à l'occasion des 150 ans de la naissance de Colette en janvier 2023 (France Culture)
Documentaire "Colette, l'insoumise" (ARTE Replay)
Cinq méditations sur la beauté par François Cheng, écrivain et plasticien, paru en 2006.
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A propos de la beauté, du monde, de la poésie, François Cheng dans "La Grande Librairie"
"La beauté : l'envisager, la dévisager" , conférence de François Cheng, 2021
Le Message est un roman écrit par Andrée Chedid en 2000.
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Une interview de Andrée Chedid dans "Apostrophes" par Bernard Pivot (INA Culture)
Andrée Chedid à propos de la poésie (France Culture - Culture Prime)
Extrait de "L'humour" du Petit traité des grandes vertus de André Comte-Sponville, paru en 1995.
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Au sujet de la parution du Petit traité des grandes vertus (Public Sénat)
André Comte-Sponville dans le très bon podcast de Pauline Laigneau
Clair de femme écrit par Romain Gary, publié en 1977, adapté à l'écran en 1979 par Costa-Gavras avec Yves Montand et Romy Schneider dans les rôles-titres de Michel et Lydia.
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Romain Gary parle des femmes avec Edgar Morin dans "Italiques" sur INA Culture
La bande-annonce du film en 1979
La Chamade écrit par Françoise Sagan en 1965, adapté au cinéma en 1968 par Alain Cavalier avec Michel Piccoli et Catherine Deneuve dans les rôles-titres de Charles et Lucile.
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Sur l'écriture du livre (interview de Françoise Sagan par la RTS en 1965)
Sur le tournage du film et l'histoire de l'affiche du Festival de Cannes 2023 (les archives de l'INA)
Pour débuter cette nouvelle saison, je reçois Simon Feltz et nous allons parler de danse et plus particulièrement de chorégraphie. Après une carrière de danseur-interprète, Simon a monté sa compagnie en 2017 et nous partage aujourd’hui son travail et sa vision de la danse.
Nous évoquons bien sûr son parcours d’interprète au service de chorégraphes, du répertoire puis de créations en tant que freelance. De la compagnie d’Alonzo King à San Francisco à l’Opéra de Lyon, il conjugue maintenant son rôle d’assistant auprès de Maud Le Pladec et sa propre recherche chorégraphique.
Simon nous parle de ses projets et de ses inspirations mais aussi de sa principale préoccupation : les interactions humaines et nos moyens de communication. Vaste sujet traité par la danse. Comment les corps peuvent se saisir d’un phénomène de société à une heure où nos rapports sont à la fois distendus, polarisés, banalisés ? Le langage est donc au cœur de son processus créatif. Et nous abordons de nombreux sujets qu’implique la posture et les choix du chorégraphe, au bord du plateau et en-dehors du studio.
Enfin, je vous engage à écouter l’entretien jusqu’au bout afin de savoir si vous aurez l’occasion de retrouver Simon et ses danseurs prochainement. Dans tous les cas, son travail est présent sur le web et les réseaux. Je vous invite à y jeter un œil et à suivre son évolution.
Nous voici donc au cœur de l’histoire de la danse en construction mais je ne vous en dis pas plus et laisse place à ma conversation avec Simon Feltz …
Les références de Simon :
- « Petite mort » de Jiri Kylian
- « Sous la langue » de Nicole Brossard
- La poésie de Julien Burri et de Philippe Jacottet
- « Dysphoria Mundi » de Paul Preciado
- « Les Vagues » de Virginia Woolf
- Ses figures d’inspirations : Jiri Kylian, Trisha Brown, Maguy Marin, William Forsythe, Maud Le Pladec
Vous pouvez retrouver le travail de Simon sur le site de sa compagnie.
Vous entendez un extrait de la création sonore originale de "Echo" par Arthur Vonfelt.
Mon invitée du jour est Pauline Sabatier qui a chaleureusement accepté de nous partager son amour pour la scène et la passion de son art : le chant lyrique. Alors oui je vous entends d’ici : « c’est sympa, mais j’y connais rien et puis la musique classique, c’est pas mon truc ! ». Je vous arrête tout de suite, Pauline déconstruit totalement le fameux cliché de la Castafiore et nous transporte dans son univers où règnent beauté ET modernité. Pour vous donner envie d’en savoir davantage, nous avons inséré dans notre discussion quelques extraits que Pauline a pu interpréter. Ses références sont riches et nombreuses et sont en descriptif de l’épisode ainsi que les liens d’écoute bien sûr.
Ayant découvert sa voix un peu par hasard, le chant a été pour Pauline une révélation. Curieuse de tout avec une appétence naturelle pour la scène, elle intègre rapidement une formation supérieure qui lui permet de se professionnaliser. Aujourd’hui mezzo soprano, elle exerce en tant que soliste et travaille avec de nombreux chefs d’orchestres et metteurs en scène. Elle nous donne aussi un aperçu de ce que peut être une vie d’artiste et d’intermittence, ce que cela représente en termes d’engagement et d’investissement personnel.
Du baroque, aux opérettes des années 20 en passant par le jazz, la pop ou l’art thérapie, avec Pauline nous vous proposons un épisode vivant durant lequel on s’interroge sur son propre rapport à la musique …
Les références de Pauline :
- Les symphonies de Gustav Mahler
- « Les Noces de Figaro », Mozart
- « La Flûte Enchantée », Mozart
- « Carmen », Georges Bizet
- « Werther », Jules Massenet
Dans cet épisode vous entendez :
- « When you wish upon a star » avec le trio Di Costanzo
- « Se l’aura spira » de Frescobaldi avec l’Ensemble des Vanités
- « Non non, jamais les hommes » et « C’est ça la vie, c’est ça l’amour », extraits de l’album Croisette, sous la direction de Benjamin Lévy avec l’Orchestre national de Cannes, Warner Classics
Vous pouvez aussi retrouver Pauline Sabatier sur sa chaîne Youtube.
Aujourd’hui mon invité est Yanis Ourabah, photographe professionnel et autodidacte qui nous partage son cheminement jusqu’à la photographie et notamment comment un « projet passion » lui a permis de développer son activité professionnelle.
Son projet passion c’est « Dance in Lyon » (pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore, je vous invite à naviguer sur les réseaux pour découvrir ces photos). Arrivé sur les réseaux sociaux il y a maintenant 10 ans, avec l’avènement des médias de l’image, Yanis sort la danse
du studio pour la photographier dans les rues de Lyon.
Pas forcément destiné à ce métier, il a effectivement eu une 1ère vie professionnelle vous l’entendrez, il tombe sous le charme de la danse classique par hasard et décide de tester et d’approfondir sa pratique photographique. Depuis, de nombreuses séries ont vu le jour, de nombreux danseurs sont passés devant l’objectif, des coins de la ville ont été redécouverts, quelques expositions et un projet éditorial sous peu …
Avec Yanis, on parle de passion et de projet artistique certes mais aussi de toute l’envergure entrepreneuriale que cela peut représenter et du développement d’un projet de l’intuition à la réalisation. Outre cela, c’est aussi un autre regard sur la ville et une manière de faire vivre l’architecture grâce aux corps en mouvement, pris sur le vif.
Voici donc un épisode 100% lyonnais. Un petit merci au passage à La Madone qui nous a permis d’enregistrer tranquillement chez eux. Je remercie Yanis pour son temps et vous livre avec grand plaisir cette nouvelle discussion…
Les références de Yanis :
- « Marche ou crève », Harlan Coben
- La rencontre avec Steve McCurry
- Les photographes Gregory Crewdson, Stéphane Candé, Stéphane Ait Ouarab
- La photo de la place Tien'anmen en 1989 par Jeff Widener
Cette semaine, édition spéciale du Podcult. puisqu’est venu le temps de se présenter un peu plus officiellement !
Après de nombreux questionnements sur la manière de faire, la forme, le contenu, trop comme ci, pas assez comme ça puis le moment de se jeter à l’eau … Nous avons décidé avec Noa, podcasteuse de « Viens voir les comédiens » (que je vous recommande vivement) de faire ça à deux, c’est plus sympa et c’est moins trouillant !
Donc voici un épisode un peu plus bref que nos entretiens habituels pour faire les présentations, en apprendre un peu plus sur nous, nos podcasts, nos univers, et peut-être aussi un peu plus détendu qu’en conversation avec un invité... enfin je vous laisse juger. En tout cas ça tombe plutôt bien car cela intervient avant notre 10e épisode à toutes les deux.
Un petit merci à Ausha au passage, sans quoi on ne se serait pas rencontrées !
Collab fruit du hasard donc et qui sait, peut-être que cette expérience donnera lieu à de futurs projets … De mon côté, 10e épisode la semaine prochaine. D’ici là, nos deux podcasts sont sur Instagram donc n’hésitez pas à nous dire si cet épisode vous a plu, poser des questions
et envoyer des cœurs (on adore les cœurs). Bref, vous l’aurez compris, on fait connaissance …
Cette semaine je vous partage ma discussion avec Claire Voss, danseuse et globe trotteuse. Claire nous partage sa passion de la danse classique qui l’a mené à voyager dès son plus jeune âge puis de compagnies en compagnies à travers l’Europe, Londres, Zurich, Helsinki jusqu’en Australie où elle vit à présent.
Claire nous fait comprendre les équilibres et les sacrifices d’une vie dédiée à la danse, de l’importance de la famille, du soutien familial et en particulier lorsqu’on débute très jeune versus un désir d’autonomie, d’indépendance et d’épanouissement. Claire parle véritablement du métier de danseuse, du développement d’une carrière et de ses enjeux en professionnelle; entre les auditions, les contrats, la condition physique et la force mentale.
Depuis son premier contrat à 18 ans, elle n’a jamais quitté la scène et a su se frayer un chemin dans le vaste monde de la danse au gré des opportunités, qu’elle a aussi su provoquer, tout en accomplissant des rêves.
Aujourd’hui à 35 ans, c’est après la dernière représentation du "Lac des Cygnes" du West Australian Ballet prévue en décembre 2022 qu’elle a choisi de prendre sa retraite, de la scène je précise. Une petite revanche personnelle, vous l’entendrez. Et c’est donc avec beaucoup d’émotions qu’elle nous partage cette décision et ce qu’elle imagine pour ce nouveau chapitre qui s’ouvre à elle. Cette fois-ci le podcast m’a permis de retrouver une vieille connaissance et je suis absolument ravie de pouvoir vous livrer cette conversation avec la douce et pétillante Claire Voss …
Les références de Claire :
"Mao’s last dancer" de Li Cunxin
"Eugène Onéguine", chorégraphie de John Cranko d'après l'oeuvre de Pouchkine
Les pièces de Jiri Kylian
Le « Lac des Cygnes », version de Krzysztof Pastor
Aujourd’hui je rencontre Stéphane Fiévet, homme de théâtre à plus d’un titre. Débutant sur les planches dans les années 1980, il nous raconte comment les événements et les opportunités ont tissé sa carrière. Si les hasards et les rencontres jalonnent ce parcours, Stéphane a également dû s’imposer, faire comprendre sa démarche et sa vision des professions de la culture et du spectacle.
C’est donc sur le terrain qu’il met en œuvre des projets, car c’est aussi un homme de projets. Vous l’entendrez, Stéphane a entre autres monté sa compagnie, dirigé un théâtre, voyagé dans le cadre de la coopération internationale … Son engagement l’amènera à présider le Syndeac (syndicat national des entreprises artistiques et culturelles) durant la crise des professions du spectacle dans les années 2000. Il est également passé par le Ministère de la culture avant de rejoindre Anne Hidalgo dès son 1er mandat à la mairie de Paris afin de « mettre en scène » la capitale.
Durant toutes ces années et ces missions à responsabilité, il n’a jamais perdu de vue la scène. Avec Stéphane nous évoquons les difficultés d’être artiste tout en assumant des fonctions de direction, une vie politique, des engagements ; de la porosité des univers professionnels ou au contraire de leur opacité lorsque le profil sort du cadre …
Du Centre national d’art dramatique de Toulouse à la direction de la culture de Paris 2024, le trajet de Stéphane Fiévet est profondément marqué par la volonté d’agir et d’apprendre tout en restant fidèle à ses choix. Maintenant à la tête de sa propre société, il confie son regard optimiste pour la nouvelle génération et l’avenir du spectacle.
Alors, vous l’entendrez, nous avons enregistré dans un lieu public plein de vie mais j’espère que cela ne gênera pas votre écoute. C’était un vrai plaisir de partager ce temps avec Stéphane que je remercie, pour avoir accepté cette invitation, et pour cette conversation fort intéressante et éclairante…
Les références de Stéphane :
- L'Odyssée d'Homère
- Le Maître et Marguerite, Mikhail Boulgakov
- De Naturarum, Lucrèce
- Le Professeur Tournesol et Tintin au Tibet, Hergé
Ce nouvel entretien est un peu spécial car enregistré avant l’ouverture de la 16e Biennale d’art contemporain de Lyon, pendant le montage de l’exposition aux Usines Fagor. J’ai souhaité rencontrer l’artiste plasticien Nicolas Daubanes qui a immédiatement accepté l’invitation et proposé une discussion à 3 voix avec Marc André qui est historien et qui a contribué à la réalisation de l’œuvre présente dans l’exposition. Ils nous expliquent ensemble comment cette œuvre a été pensée et façonnée. C’est donc une première dans le podcast ! Et références en fin de description comme d’habitude !
Nicolas nous partage également son parcours, ses projets, ses process de travail, sa vision du monde, sa conception de l’art. Particulièrement intéressé par les sujets de justice et d’injustice, de contraintes et de liberté, des lieux de pouvoirs et de la condition humaine, ses réflexions se traduisent par des installations et des traitements mêlant sensibilité et état brut, à l’image de sa parole : termes impactants, style direct, mots justes.
J’avais commencé à beaucoup nettoyer cet enregistrement mais j’ai finalement préféré le laisser brut, lui aussi, pour une bonne partie. Vous entendrez donc la vie des espaces en cours de travail. Et pour cela je remercie la Biennale pour m’avoir accueillie dans ses locaux ainsi que les invités pour leur temps et leurs mots (j’ajoute aux remerciements une petite mention
spéciale pour le recorder qui m’a permis d’organiser cette rencontre, ils se reconnaîtront). Alors je n’ai pas été hyper performante lors de cette discussion mais Nicolas et Marc rattrapent largement mes manques… Pas évident de partager le visuel par l’oreille, j’espère donc que cela vous donnera l’envie d’en connaître davantage à propos de l’artiste et de son travail. Si oui, mission accomplie et c’est avec grand plaisir que je vous partage ma rencontre avec Nicolas Daubanes.
Les références de Nicolas :
- Joël Hubaut
- Edvard Munch
- Santiago Sierra
- Jean-Baptiste Gall
- Marina Abramovic
- Goliarda Sapienza, « L’Université de Rebibbia »
- Henry David Thoreau, « Walden ou La Vie dans les bois »
- Stefan Zweig, « Le Joueur d’échecs »
Aujourd’hui la parole est donnée à Cécile Médour qui vit la danse de diverses manières. Tour à tour danseuse, assistante-répétitrice, notatrice ou choréologue, sur scène et en coulisses, son travail consiste désormais, et depuis plus de 4 ans, auprès du chorégraphe Angelin Preljocaj et de ses danseurs à rendre le mouvement le plus juste et lisible possible, tout en conservant sa mémoire.
Cécile nous raconte sa passion pour le mouvement, le langage, la transmission et nous fait découvrir une facette assez peu connue de la danse, je dois le dire, mais tout autant rigoureuse et fascinante. Puisqu’elle a aussi été formée au système de notation afin d’écrire des partitions chorégraphiques, véritables mémoires vivantes de la danse. Je vous laisse imaginer le travail à la fois de titan et de fourmi que cela représente et je vous invite bien sûr à jeter un œil sur Internet pour voir à quoi peuvent ressembler de tels documents, car c’est assez impressionnant.
Après une carrière de danseuse-interprète notamment au Ballet Jazz Art de Raza Hammadi et en Allemagne avec le chorégraphe contemporain Robert North, le rôle de Cécile est maintenant dans l’ombre mais il n’en est pas moins primordial, un élément moteur dans la vie d’une compagnie. Elle nous partage un aperçu de ce que peut être un travail de création en studio dans une grande maison telle que le Pavillon Noir.
Dans cet épisode, vous entendrez parler de danse vécue, observée, notée, transmise, incarnée, de corps traversés, de mouvements éprouvés, de styles métissés. Les références de cet entretien sont nombreuses et sont indiquées en fin de descriptif de l’épisode afin de découvrir par vous-même ces univers chorégraphiques, mais pas que…
Entre danse, corps et écriture, donc voici ma discussion avec Cécile Médour que je remercie pour sa clarté, sa précision et pour avoir accepté cette mise en lumière …
Les références de Cécile :
- La compagnie Ballet Jazz art, Raza Hammadi
- Les chorégraphes Robert North, Matt Mattox, Martha Graham & Merce Cunningham
- Le chorégraphe Angelin Preljocaj, Centre Chorégraphique National Aix-en-Provence
- Les systèmes de notations Benesh & Laban
- « Lady Mac Beth » de Mary Anthony
- « Boxe Boxe » de Mourad Merzouki
- La méthode pédagogique de Irène Popard
- Les œuvres littéraires de Colette & Françoise Sagan
- L’œuvre picturale de Frida Kahlo
- « Pina » du photographe Walter Vogel, éd. L’Arche
Dans cet épisode, je reçois Emilie Ettori, jeune illustratrice lyonnaise. Si vous ne connaissez pas encore son travail, je vous invite à aller immédiatement sur internet ou sur sa page Instagram Emilie Ettori Illustration ! Vous découvrirez un trait fin, précis et
incroyablement humain qu’elle nous propose à travers ses différentes vues aériennes et urbaines.
Avec Emilie nous parlons dessin tout simplement, de l’évidence de l’expression par l’illustration, de ses inspirations, de mouvements artistiques. Nous parlons de la nécessité d’être soi et de vivre de sa passion et de son talent naturellement. Avec une
première formation en architecture et depuis son atelier lyonnais, Emilie enchaîne les commandes et les succès avec beaucoup de travail et de volonté. Vous la retrouverez donc dans une collection capsule avec les Galeries Lafayette, à la Tour Eiffel ou aux Invalides entre autres. Le travail d’Emilie se diffuse en partie grâce à sa sœur, devenue son associée, mais aussi grâce à nous, êtres nostalgiques et amateurs de souvenirs.
Alors, maintenant que nous sommes toutes et tous rentré.e.s dans nos quartiers respectifs après la période estivale, voici l’occasion de s’interroger sur notre rapport à la ville, à nos espaces, au patrimoine et aux monuments qui nous sont chers … aux petites capsules affectives que peuvent être les dessins de ces lieux de mémoires à la fois
individuelles et collectives ...
Je remercie Emilie d’avoir pris le temps pour cet échange lumineux et énergique et je vous laisse découvrir cette jolie personnalité …
Les références d’Emilie :
- Sempé
- Les films de Pedro Almodovar
- Les BD de Catherine Meurisse
- Ito Ogawa, "Le restaurant de l'amour retrouvé"
- Les esquisses de Toulouse Lautrec
Aujourd’hui j’ai le grand plaisir de vous partager ma conversation avec Bernard Faivre d’Arcier, homme de théâtre et personnalité active de la politique culturelle française.
Entré au ministère de la culture au début des années 70, Bernard Faivre d’Arcier nous raconte son choix pour le théâtre après de hautes études et sa participation au développement de nombreux projets, aujourd’hui incontournables du paysage culturel.
Profondément convaincu du rôle de la culture dans la marche du monde, féru de théâtre et de spectacle, il prend la direction artistique du Festival d’Avignon en 1979, un peu par hasard comme il le dit lui-même et programmera en tout et pour tout 16 éditions du festival. Lesquelles ont permis l’émergence d’une diversité créative, de produire et de faire connaître de grands noms du spectacle vivant tels que Pina Bausch ou Romeo Castellucci.
Appartenant à cette « génération heureuse de la culture » des années 80 qui a construit de nombreux modèles sous l’effet de la décentralisation, Bernard met sa carrière au service des artistes et du public, entre actions de terrain, conseils et politique culturelle au gouvernement, notamment aux côtés de Jack Lang. Voici donc quelques grands moments de l’histoire culturelle française …
D’Avignon à la fondation d’ARTE France, alias la SEPT, en passant par la coopération internationale, Bernard Faivre d’Arcier nous livre avec simplicité son parcours et sa vision humaniste de la culture faite de passion, d’engagement et de rencontres.
Les références de cette discussion :
- Créations de Romeo Castellucci, Pina Bausch et Ariane Mnouchkine
- Collection "Generation Africa", documentaires ARTE
- "Administrer la culture avec passion", éd. La Rumeur Libre, Bernard Faivre d'Arcier & Catherine Tasca, 2021
- "Abécédaire du spectateur. Bienvenue au Festival d'Avignon", Arcadia éditions, Bernard Faivre d'Arcier, 2013
- "Le théâtre paraît-il ne change pas le monde et ne sert à rien", éd. La Rumeur Libre, Bernard Faivre d'Arcier, 2021
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Dans cet épisode, suite et fin de ma conversation avec James
Urbain. Pour mémoire, nous nous étions quittés dans les années 60, après ses
expériences au cinéma, il décide de se consacrer exclusivement à la danse et
approfondit sa « technique garçon », spécifique à la danse classique,
au studio de Serge Peretti à Paris. Sans plus attendre, James Urbain et sa
carrière de danseur …
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Pour accueillir ce nouvel invité correctement, j’ai scindé notre
conversation en deux parties même s’il est difficile de diviser la parole de l’artiste, suite et fin dans quelques jours donc … Je ne doute pas que
vous soyez embarqués dans l’histoire de ce personnage (petites pépites jusqu’à
la fin je précise). Aujourd’hui, je donne la parole à James Urbain qui nous
partage son expérience et 50 ans de carrière artistique.
Né en 1943, aujourd’hui du haut de ses 78 ans, comme il le dit
lui-même, il ne « craint plus rien ». Depuis ses débuts face caméra dans
le cinéma des années 50, en tant qu’enfant-acteur, il tournera une vingtaine de
films et donnera la réplique à de grands noms du cinéma français dont Jean
Gabin. Puis, sur les planches, sa carrière de danseur soliste l’amènera à
rencontrer les plus grands danseurs du XXe siècle dont Rudolf Noureev et à sillonner
les scènes internationales avant d’enseigner aux côtés de Rosella Hightower,
danseuse étoile et fondatrice de l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes. Vous l’entendrez, James n’a pas eu besoin de mes questions pour retracer ce parcours à
rebondissements et aborder en filigrane différents sujets tels que les
évolutions du statut d’artiste, des compagnies, des tournées et des conditions
de créations.
James nous raconte avec énergie un temps que l’on ne peut
qu’imaginer, où l’on signait son premier contrat pour entrer en compagnie à 15
ans, sans diplôme, où il fallait saisir les opportunités. De Berlin Est à la
Scala de Milan, de Gavroche à Roméo, livraison d’anecdotes
à foison et en tout genre, avalanche de détails, c’est ce que l’on appelle la
petite histoire de l’Histoire…
Et je remercie vivement James Urbain pour avoir accepté sans réserve de partager la sienne et moi c’est avec un grand plaisir et une petite fierté, pour avoir été l’une de ses nombreux élèves, que je laisse place à la parole du maître …
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Ma 1ère invitée pour inaugurer ces interviews est Kylie Walters, danseuse-chorégraphe d’origine australienne. Elle nous explique comment elle navigue depuis près de 30 ans à travers le vaste monde de la danse tout en respectant ses valeurs et ses envies. Elle a côtoyé de nombreux chorégraphes de renom comme Lloyd Newson et Wim Vandekeybus (et bien d’autres) et a fait partie, à plusieurs titres, de nombreux projets de la danse performance qui trouve sa plus grande expression dans les années 90 en Europe.
Kylie nous raconte ses débuts, sa passion pour la danse comme une évidence et une succession de choix et d’aventures qui l’ont menée naturellement, et avec beaucoup de travail, à son poste actuel de directrice des études chorégraphiques du CNSMD de Lyon où elle poursuit son engagement par la transmission. Elle contribue ainsi à la formation d’individus sensibles, d’esprits curieux, de corps intelligents et participe à ouvrir le champ des possibles de futurs artistes.
Vous le verrez, l’univers de Kylie est rempli d’une multitude de rencontres et de références très diversifiées. C’est avec humilité et humanité qu’elle nous parle de ce langage universel qu’est la danse.
Les conseils de Kylie :
- « Dune » de Frank Herbert
- Marlène Monteiro Freitas
- « Umwelt » de Maguy Marin
- « Nelken » de Pina Bausch
- « O » de Michael Clark
- « Winterreise » de Christian Spuck
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