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Le monde devant soi

Le monde devant soi
Author: Slate.fr Podcasts
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Description
Chaque semaine, Jean-Marie Colombani, Alain Frachon et Hélène Decommer décryptent l'actualité internationale.
Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.
Production éditoriale et présentation: Hélène Decommer
Montage et réalisation: Aurélie Rodrigues
Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
348 Episodes
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La photo a tout pour marquer les esprits. On y voit trois hommes incarnant trois régimes, trois visions autoritaires du pouvoir. Au centre, Xi Jinping, le président chinois. À sa droite, son homologue russe Vladimir Poutine. À sa gauche, Kim Jong-un, le dirigeant suprême de la Corée du Nord. Tous avancent d'un même pas sur un tapis rouge.La scène s'est déroulée le mercredi 3 septembre, à l'occasion du défilé militaire marquant le 80ᵉ anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, sur la place Tiananmen, à Pékin. Cet événement s'inscrit dans une séquence diplomatique plus large. Quelques jours avant, l'Organisation de coopération de Shanghaï –un groupe d'entente géopolitique de la région centrasiatique– réunissait à Tianjin (port chinois situé à l'est de Pékin) plus d'une vingtaine de chefs d'État et de gouvernements: Vladimir Poutine, déjà, mais aussi Narendra Modi, le Premier ministre indien, Recep Tayyip Erdoğan, le président turc, ou encore Massoud Pezechkian, le président iranien.Xi Jinping l'a dit clairement: il souhaite une nouvelle gouvernance mondiale. Un nouvel ordre sécuritaire et économique mondial, en dehors de l'Occident. Et dont la Chine, bien sûr, serait le point central. Alors, à qui s'adresse cette image? Et que vaut désormais le front anti-Occident sur la scène mondiale?Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Marius SortMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Cette rentrée 2025 est l'occasion de faire un bilan des huit premiers mois du deuxième mandat de Donald Trump à la tête des États-Unis. Si le milliardaire s'est avant tout démarqué par des annonces radicales et furieuses sur la forme, le fond idéologique de son administration a souvent mêlé les différents courants politiques de son parti. Entre les libertariens incarnés par Elon Musk –depuis parti du gouvernement– et les chrétiens conservateurs, le président américain semble mettre l'accent sur le populisme d'extrême droite.Cela se concrétise par un protectionnisme désordonné envers les partenaires commerciaux des États-Unis, l'ordonnance d'une politique de «remigration», mais surtout le renforcement de l'autorité de Donald Trump envers les contre-pouvoirs. Sont ainsi visés les médias, les cabinets d'avocats, les universités, mais aussi le Congrès et l'administration fédérale.Laurence Nardon analyse dans cet épisode comment ces pressions constituent une manière d'asseoir sa domination pour le président républicain, ainsi qu'une stratégie en vue des élections de mi-mandat prévues en novembre 2026.Tous les mercredis, New Deal décortique l'actualité politique américaine. New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate Podcasts en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI).Prise de son, montage et réalisation: Marius SortPrésentation: Romain DessalMusique: «Cutting It Close», DJ Freedem Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans ce dernier épisode du podcast Mémoire d'un monde, nous abordons un thème cher à Jean-Marie Colombani: la Corse. L'histoire de l'ancien directeur du Monde est intimement liée à celle de l'île, autant sur le plan familial, que médiatique et politique. Dans cet ultime volet, le journaliste raconte la scolarité qu'il y a suivie, mais aussi son analyse pointue d'un territoire encore trop souvent victime de stéréotypes, notamment sur la mafia.Ariane Chemin, grand reporter au Monde, intervient également dans cet épisode. Connue pour ses enquêtes sur la sphère politique, la journaliste est également une spécialiste du territoire corse, qu'elle a couvert pendant plusieurs années pour le journal. L'occasion de comprendre, au-delà du vécu personnel de Jean-Marie Colombani, pourquoi l'île de Beauté est redoutée par les différents présidents qui se sont succédé. Son histoire et ses revendications en font un objet politique difficilement appréhendable pour les sphères parisiennes, en raison de leur éloignement mais aussi, parfois, de leur snobisme.Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage: Aurélie Rodrigues avec l'aide de Marius SortRéalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans cet épisode du Monde devant soi, on se penche sur le cas Donald Trump et la façon dont il redéfinit le rapport à la vérité dans la vie politique.Donald Trump peut être décrit comme le premier président de l'ère de la post-vérité. Ses prises de parole sont marquées par des affirmations approximatives, changeantes ou manifestement fausses. Peu importe les faits établis, son récit personnel et sa narration priment toujours. Cette psychologie se traduit aussi par des décisions politiques, comme écarter ou limoger toute personne qui conteste sa vision. On en a eu de nombreux exemples récemment, sur lesquels nous reviendrons en détail.Comment travailler avec un dirigeant qui nie le réel? Que cela implique-t-il pour les institutions américaines, les partenaires internationaux ou encore pour la crédibilité de la démocratie?Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Cet été, la guerre en Ukraine a pris des allures de feuilleton diplomatique –pas du tout divertissant. Le 15 août, tous les regards se sont tournés vers Anchorage, en Alaska. Donald Trump et Vladimir Poutine s'y sont retrouvés pour une réunion, leur première rencontre officielle depuis le retour au pouvoir du président des États-Unis. Un entretien pour parler de la situation en Ukraine, mais sans la présence de Volodymyr Zelensky.L'espoir d'un tournant vers la paix était immense, tout comme la crainte que Donald Trump et Vladimir Poutine redessinent à leur goût la carte de l'Ukraine. Le sommet s'est finalement achevé dans une impression de flottement. Des annonces parfois contradictoires, des menaces de sanctions d'un côté, des lignes rouges maintenues de l'autre et, toujours, cette guerre qui s'enlise.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Cet été, nous vous proposons d’écouter ou de réécouter d’anciens épisodes du «Monde devant soi», sélectionnés par la rédaction de Slate Podcasts. Bonne écoute.---------C'est un documentaire en forme de compte à rebours qui nous mène jusqu'au mois d'août 2021, lorsque Kaboul tombe aux mains des talibans. Le décompte commence vingt-sept mois avant la victoire des fondamentalistes, et retrace en détail les quinze jours qui ont fait basculer la capitale afghane à travers les yeux d'un homme: David Martinon.Ancien ambassadeur de France en Afghanistan, de septembre 2018 à mai 2023, Martinon a organisé avec son équipe l'exfiltration de nombreux Français et Afghans. Ces moments ont été filmés, grâce au réalisateur et producteur Jérôme Pierdet et à la journaliste indépendante Sonia Ghezali. Il en est tiré un film, Kaboul Chaos, adapté de son livre Les 15 jours qui ont fait basculer Kaboul (L'Observatoire). Comment s'est organisée cette exfiltration dans un contexte de tension extrême? Pourquoi avoir souhaité travailler dans le pays réputé être le plus dangereux du monde? Christophe Carron reçoit David Martinon, désormais ambassadeur de France en Afrique du Sud, dans cet épisode du Monde devant soi. Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son: Aurélie RodriguesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues et Marius SortPrésentation: Christophe CarronMusique: «Tangled», Emmit Fenn Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Cet été, nous vous proposons d’écouter ou de réécouter d’anciens épisodes du «Monde devant soi», sélectionnés par la rédaction de Slate Podcasts. Bonne écoute.---------«La politique que nous ferons, c'est la politique du peuple souverain. C'est, comme le disait le général De Gaulle, la “politique de la majorité nationale”, avec trois priorités: rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre. Parce que je crois à l'ordre comme condition de la liberté.»Vous aurez reconnu les mots de Bruno Retailleau, prononcés lors d'un discours le jour de son arrivée au ministère de l'Intérieur, le 21 septembre 2024. Difficile de croire qu'ils ont été choisis au hasard, tant ils sont un signal favorable pour la droite et l'extrême droite et un chiffon rouge pour le reste de l'échiquier politique. Les mots ont un sens, leur utilisation aussi, et ceux de Bruno Retailleau semblent être le résultat d'un glissement sémantique initié il y a des années et étudié par Olivier Mannoni dans son nouveau livre Coulée brune – Comment le fascisme inonde notre langue (éditions Héloïse d'Ormesson).Olivier Mannoni est l'invité de cet épisode des interviews du Monde devant soi. Les mots du fascisme, il en est un spécialiste: entre 2011 et 2021, il a travaillé sur une traduction critique de Mein Kampf, «une expérience singulière», explique-t-il dans son précédent ouvrage, Traduire Hitler.Son nouveau livre débute par un constat. Nous sommes en 2024: les États-Unis risquent de voir revenir au pouvoir un «milliardaire en cours de jugement devant quatre tribunaux sous quatre-vingt-onze chefs d'inculpation», nous avons une néofasciste, Giorgia Meloni, à la tête de l'exécutif italien, et des extrêmes droites qui progressent partout en Europe. Leur point commun, c'est ce langage dur et populiste, un langage qui s'immisce partout dans la société au point d'être repris par les forces démocratiques.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son et réalisation: Aurélie RodriguesMontage: Paul ThébaultPrésentation: Christophe CarronMusique: «Tangled», Emmit Fenn Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Cet été, nous vous proposons d’écouter ou de réécouter d’anciens épisodes du «Monde devant soi», sélectionnés par la rédaction de Slate Podcasts. Bonne écoute.---------L'essayiste, romancier et ancien conseiller politique de Matteo Renzi, Giuliano da Empoli, est l'invité exceptionnel de cet épisode du Monde devant soi. Après son très remarqué essai Les Ingénieurs du chaos en 2019, il a publié en 2022 Le Mage du Kremlin. Ce dernier s'est vendu à 540.000 exemplaires et a remporté le Grand Prix du roman de l'Académie française. Un récit «inspiré de personnages et de faits réels, à qui l'auteur prête une vie privée et des propos imaginaires» mais «néanmoins une véritable histoire russe», comme il est dit en incipit.On y découvre une histoire russe, celle de Vadim Baranov, personnage fictif inspiré de Vladislav Sourkov, proche conseiller de Vladimir Poutine, vice-président du gouvernement russe en 2012, artisan de la déstabilisation de l'Ukraine bien avant l'invasion de 2022. C'est un personnage complexe, ancien producteur de téléréalité devenu un des idéologues les plus influents du Kremlin par devoir et par pragmatisme.Christophe Carron, Jean-Marie Colombani et Alain Frachon reviennent avec leur invité sur la Russie de Poutine, mais aussi et surtout le fil conducteur de ses deux ouvrages: l'importance de la rage des peuple et le succès du techno-populisme, cette rationalisation de la colère via les algorithmes par des spin doctors et autres spécialistes pour manipuler l'opinion et conquérir le pouvoir.Ce techno-populisme, à l'œuvre lors du Brexit ou des succès électoraux de Donald Trump et Viktor Orbán, trouve son origine en Italie, avec le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo ou, plutôt, d'un certain Gianroberto Casaleggio, et semble sur le point de conquérir l'Occident.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronMontage et réalisation: Aurélie RodriguesPrise de son: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans cet épisode des Interviews du monde devant soi, nous vous parlons d'un des sujets actuels les plus épineux pour le dirigeant chinois Xi Jinping: Hong Kong. Entre 2014 et 2020, ce territoire a été marqué par de violentes manifestations. Les images de centaines de milliers d'habitants qui descendent dans les rues contre le pouvoir de Pékin ont inondé internet. On y voyait des scènes irréelles dans un pays autoritaire comme la Chine: des manifestants utilisaient des parapluies contre les gaz lacrymogènes de la police, de nombreuses personnes ont été arrêtées et frappées par les forces de l'ordre. À l'origine de ce long conflit, les Hongkongais se mobilisaient pour défendre leurs droits démocratiques. Cette ancienne colonie britannique d'environ 7,5 millions d'habitants vit désormais sous un régime particulier. Jusqu'en 2047, elle dispose de ses propres élections, de sa propre monnaie, d'une liberté de la presse et de la justice garantie… En théorie. Car ces privilèges ne sont pas au goût du Parti communiste chinois, qui pose ses pions dans l'exécutif hongkongais et instaure des lois pour réduire les droits des habitants.Pour parler de l'état de la démocratie à Hong Kong en 2025, notre journaliste Marius Sort reçoit Jean-Philippe Béja, directeur de recherche émérite au CNRS et au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po et du CNRS, également spécialiste de l'histoire politique de Hong Kong.Jean-Philippe Béja est également l'auteur d'un livre sur l'histoire politique de cette mégalopole asiatique: Hong Kong 1997 – Fin du siècle, fin d'un monde? (paru en 1993 aux éditions Complexe).Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Marius Sort et Hélène DecommerPrésentation, montage et réalisation: Marius SortPrise de son: Aurélie RodriguesMusique: «Tangled», Emmit Fenn Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans cet épisode de Mémoire d'un monde, nous accueillons un invité spécial: François Hollande. Celui qui fut président de la République de 2012 à 2017 délivre sa vision de la droitisation, voire de l'extrême-droitisation, du paysage politique français sur la période récente. Il l'inscrit dans un mouvement qui a commencé avec Nicolas Sarkozy et ne se limite évidemment pas à la France.L'année 2007 marque un tournant pour Jean-Marie Colombani. Après treize années à la direction du journal Le Monde, il n'est pas réélu et quitte le quotidien. Un renoncement qui est aussi une libération et ouvre de nouveaux horizons journalistiques. En 2009 naît le média Slate.fr, cofondé par lui-même, Éric Leser, Éric Le Boucher et Jacques Attali. La décision de créer un magazine exclusivement sur internet s'inscrit dans la mouvance de l'époque: la presse papier est en crise, tandis que les chaînes d'info en continu et les réseaux sociaux s'imposent progressivement.Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Pour ce dernier épisode de la saison (mais promis, on se retrouve en septembre), l'équipe du Monde devant soi vous propose de faire un tour d'horizon des grands points chauds de l'actualité mondiale. Cette vue d'ensemble commence par la situation dramatique dans la bande de Gaza, où chaque jour apporte son lot de tragédies humanitaires et où l'indignation internationale n'a aucun effet sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Nous irons ensuite en Ukraine, où la guerre continue de bouleverser l'équilibre européen. Puis on terminera avec la visite du président Emmanuel Macron en Allemagne, mercredi 23 juillet, pour rencontrer le chancelier Friedrich Merz et tenter de relancer le «réflexe franco-allemand».Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Le 26 février 2003, un événement va marquer la vie du quotidien Le Monde: la parution du livre La Face cachée du Monde. Les journalistes Pierre Péan et Philippe Cohen sortent ce brûlot, fruit d'un travail d'investigation. Quelque 600 pages à travers lesquelles ils racontent que Le Monde pratique l'abus de pouvoir permanent, s'acharne sur certaines personnalités en fonction des intérêts du journal, entretient des relations occultes avec des juges d'instruction ou encore se livre à des manipulations pour embellir son bilan comptable. Ce livre attaque violemment le trio qui dirige le quotidien: Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc.Pour l'occasion, Hélène Decommer et Jean-Marie Colombani accueillent Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde pour raconter comment la sortie du livre a secoué la rédaction du journal et au-delà.Dans un second temps, dans ce nouvel épisode de Mémoire d'un monde, retour en 2005, l'année d’une France qui change. Nicolas Sarkozy a le vent en poupe: il est ministre de l'Intérieur deux fois (en mai 2002 puis juin 2005), ministre de l'Économie et des Finances entre-temps (mars à novembre 2004), par ailleurs député des Hauts-de-Seine et président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP----------------Références / archives INA:– «Questions à domicile: Juppé, Barzach, Sarkozy, Perben», 27/10/1988, TF1, journalistes: Jean-Marie Colombani et Anne Sinclair.– «Campus: le magazine de l'écrit», 06/03/2003, A2/France 2, journaliste: Guillaume Durand, participants: Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans cet épisode des Interviews du monde devant soi, nous nous intéressons à une figure marquante de la scène politique latino-américaine: Claudia Sheinbaum, la présidente du Mexique, qui fait face à Donald Trump avec détermination. Cela fait un peu plus d'un an qu'elle a été élue à la tête du pays, le 2 juin 2024, avec un score remarquable de près de 60% des voix. Issue du parti de gauche Mouvement pour la régénération nationale (Morena), Claudia Sheinbaum est entrée dans l'histoire en devenant la première femme présidente du pays.Scientifique de formation et climatologue reconnue, elle incarne une nouvelle génération de dirigeants, à la fois technocrates et engagés dans la transformation sociale. Mais quels sont les grands chantiers qui attendent la présidente mexicaine? Et quels obstacles a-t-elle déjà réussi à franchir depuis son arrivée au pouvoir?Pour en parler, nous recevons Hélène Combes, directrice de recherche rattachée au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris et du CNRS. Spécialiste des partis et des mouvements sociaux, notamment en Amérique latine, elle est l'autrice de l'ouvrage De la rue à la présidence – Foyers contestataires à Mexico, paru aux Éditions du CNRS en mai 2024. Hélène Combes est aussi codirectrice du Dictionnaire politique de l'Amérique latine, publié en décembre 2024.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène DecommerPrésentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Marius SortMusique: «Tangled», Emmit Fenn Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Ces jours-ci, on revient beaucoup sur les cinquante ans du film Les Dents de la mer, sorti en juin 1975 aux États-Unis. Mais avec New Deal, nous partons plus loin, beaucoup plus loin: nous partons dans l'espace! Pour ce premier hors-série de l'été 2025, nous allons parler des films Star Wars, qui représentent l'une des réalisations les plus retentissantes de la culture populaire américaine. Dès 1977, la saga intergalactique a eu un impact tout à fait significatif aux États-Unis même, mais aussi à l'étranger, où ils sont sans conteste une arme de soft power à eux tout seuls!Dans ce nouvel épisode, Laurence Nardon s'éloigne de l'actualité pour un voyage intersidéral. Alors, que raconte La Guerre des étoiles de l'Amérique? Et que dit-elle de la société et de la politique états-unienne?Tous les mercredis, New Deal décortique l'actualité politique américaine. New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate Podcasts en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI).Prise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Romain DessalMusique: «Cutting It Close», DJ Freedem Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Le 14 février 2003, au siège de l'Organisation des Nations unies (ONU) à New York, Dominique de Villepin délivre un discours contre l'intervention américaine en Irak qui a marqué les esprits. Celui qui était alors le ministre français des Affaires étrangères déclare ceci: «Il y a une alternative à la guerre. […] Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix.»Quelques jours plus tôt, le secrétaire d'État américain, Colin Powell, avait brandi devant le Conseil de sécurité de l'ONU des documents et vidéos censés attester la présence d'armes de destruction massive et bactériologiques en Irak. Les États-Unis voulaient l'aval du Conseil de sécurité pour lancer une guerre en Irak. On connaît la suite: ils ne l'obtiendront pas et entreront quand même en guerre.Dans ce nouvel épisode de Mémoire d'un monde, Jean-Marie Colombani revient sur la réception nationale de la prise de position de Dominique de Villepin, mais aussi sur les conséquences internationales: dégradation des relations franco-américaines et exacerbation d'un sentiment antifrançais outre-Atlantique.Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Et soudain, le Royaume-Uni s'est retourné vers l'Union européenne. Cinq ans après le Brexit, un rapprochement notable s'est opéré cette semaine entre la Grande-Bretagne et la France. Emmanuel Macron s'est rendu à Londres pendant trois jours à l'occasion d'un sommet bilatéral avec Keir Starmer, le Premier ministre britannique. Il en est ressorti des annonces majeures, qui redessinent la coopération entre la France et le Royaume-Uni.Trois points saillants: un accord militaire renforcé, des avancées en matière de dissuasion nucléaire commune, un accord sur la gestion des migrants. Nous revenons dessus en détail dans cet épisode, afin d'analyser ce tournant dans la relation franco-britannique résolument tournée vers la sécurité et la solidarité européenne.Dans quel cadre ces évolutions s'inscrivent-elles? Pourquoi le Royaume-Uni, qui avait tourné le dos à l'Europe, revient-il vers ses vieux alliés?Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Marius SortMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Dans l'épisode précédent de Mémoire d'un monde, nous avons parlé des attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis et particulièrement à New York. Pour ce nouvel épisode, retour en France, l'année suivante. Le cru 2002 n'avait pas trop mal commencé, l'euro avait remplacé le franc et on se faisait des nœuds au cerveau en multipliant tout par 6,55957.2002, c'est aussi une année d'élection présidentielle. Jacques Chirac, président sortant, et Lionel Jospin, son Premier ministre sous cohabitation, étaient donnés favoris. Jean-Pierre Chevènement avait fait un temps office de troisième homme. Mais dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, c'est une quatrième personnalité qui se distingue: Jean-Marie Le Pen. Impensable, à l'époque, d'avoir le candidat du Front national –parti d'extrême droite, raciste, xénophobe– au second tour.C'est inattendu pour tout le monde, ou presque. Il y a notamment une personne qui avait vu venir ce résultat: Gérard Le Gall, ancien dirigeant du Parti socialiste (PS) et délégué aux études politiques. À l'époque, il est conseiller de Lionel Jospin, chargé de l'analyse politique et des sondages d'opinion et membre de l'équipe de campagne du Premier ministre. Il raconte dans cet épisode comment il a essayé d'alerter le parti à la rose et la presse face à la menace.Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Mémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
C'était une décision redoutée par les Ukrainiens. Sans crier gare, le gouvernement des États-Unis a annoncé, mardi 1er juillet, avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, dont les missiles de défense antiaérienne.Cette décision intervient au moment où l'Ukraine fait face à une intensification des attaques aériennes russes. La plus massive depuis le début de guerre s'est d'ailleurs déroulée dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 juillet: la Russie a tiré 539 drones et 11 missiles, en direction de la capitale et d'autres villes du nord et de l'est du pays. Elle intervient également au moment où les pourparlers entre Kiev et Moscou, en vue d'un cessez-le-feu, sont plus que jamais dans l'impasse: les deux séances de négociations à Istanbul n'ont mené à rien.Les stocks d'armes et de munitions sont l'un des points faibles de l'Ukraine face à la Russie. La réaction réjouie du Kremlin et de son porte-parole Dmitri Peskov à la décision américaine ne dit pas autre chose: «Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus la fin de “l'opération militaire spéciale” est proche». Comprendre, en filigrane, une victoire proche pour la Russie. Cette dernière prépare, voire a déjà lancé son offensive d'été. Elle a conquis 556 km² de territoires supplémentaires en Ukraine rien qu'au mois de juin.Alors, Vladimir Poutine a-t-il maintenant tous les atouts de son côté? Les Européens peuvent-ils combler le vide américain? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du Monde devant soi.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Marius SortMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde. On avait fini la saison 2 du podcast sur la dissolution ratée de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac, en avril 1997. Nous voici maintenant au début du XXIe siècle. L'équipe de France de football est championne du monde pour la première fois, la semaine de travail de 35 heures est en place, on a tous eu peur pendant les tempêtes meurtrières de décembre 1999 ou d'un potentiel bug de l'an 2000. Et ce n'est pas un bug, mais un événement fracassant qui va propulser le monde dans une nouvelle ère: les attentats du 11 septembre 2001.Ce matin-là aux États-Unis, quatre avions de ligne sont détournés quasi simultanément par l'organisation terroriste islamiste Al-Qaida. Deux premiers frappent les tours jumelles du World Trade Center à New York, un troisième le Pentagone à Washington, le quatrième s'écrase dans un champ en Pennsylvanie. On dénombre près de 3.000 morts et un monde qui bascule.À cette époque, Jean-Marie Colombani est toujours directeur du quotidien Le Monde et il signe, le 13 septembre 2001, un édito qui fera date: «Nous sommes tous Américains». Pour parler de ce moment historique, Hélène Decommer et Jean-Marie Colombani sont rejoints par Alain Frachon, éditorialiste au Monde.Bienvenue dans cette troisième saison de Mémoire d'un monde, le podcast sur l'histoire politique française de ces trente dernières années croisée avec celle du quotidien français de référence, Le Monde. Pour transmettre cette mémoire, Hélène Decommer tend le micro à Jean-Marie Colombani, ancien directeur du vénérable journal.Références:- «Nous sommes tous Américains», éditorial de Jean-Marie Colombani, Le Monde- «11 septembre 2001: L'attentat du World Trade Center à New York», Archive INA- «11 septembre 2001: le film de la catastrophe», Archive INAMémoire d'un monde est un podcast de Jean-Marie Colombani produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Hélène Decommer et Aurélie RodriguesConseillère éditoriale: Florence ColombaniMontage et réalisation: Aurélie RodriguesMusique: Victor BenhamouIllustration: Aurélie Rodrigues et Clémentine AmblardPhoto originale: Thomas Coex / AFP Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
Nous venons de vivre une semaine riche en actualités à l'échelle internationale. En premier lieu, la fin d'une guerre éclair de douze jours, entre Israël et l'Iran. Puis une autre qui continue, dans la bande de Gaza, sur laquelle nous ferons le point. C'est dans ce contexte que s'est déroulé le sommet annuel de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), les 24 et 25 juin, à La Haye (Pays-Bas). Une réunion durant laquelle les Européens et Donald Trump ont dû s'accorder, mais à quel prix?Pour l'éditorialiste Alain Frachon, l'ensemble de ce rendez-vous est «un succès pour Donald Trump». Le président des États-unis a eu ce qu'il souhaitait: une «déclaration très courte qui, à quelques mots près, évite une condamnation très ferme de la Russie». Les pays européens et le Canada se sont également engagés à augmenter la part de leur richesse nationale consacrée à la défense (3,5%) et à la sécurité (1,5%) –un objectif à réaliser sur les dix années à venir d'ici à 2035. Seule l'Espagne s'est abstenue de signer le traité, justifiant l'impossibilité pour elle d'un tel accord.Fin de la guerre Israël-Iran, guerre à Gaza et sommet de l'OTAN: nous faisons le tour d'horizon de ces événements dans ce nouvel épisode du Monde devant soi.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerPrise de son, montage et réalisation: Marius SortMusique: «Sinister», Anno Domini Beats Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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