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Le numérique et l'environnement
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Le numérique et l'environnement

Author: Guillaume Wolf

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Toutes les semaines, une information de quelques minutes sur le numérique responsable et l'environnement.

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54 Episodes
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En juillet 2025, Mistral a réalisé une analyse du cycle de vie de son modèle de langage Le Chat. L’entreprise française communique sur certains résultats . Dans la foulée, Google a communiqué un rapport sur les impacts environnementaux de leur intelligence artificielle Gemini .Deux études que tout oppose... mais deux études qui apportent ce que j'attendais des acteurs de l'IA : de la transparence sur les impacts environnementauxdes travaux significatifs sur la baisse de la consommation énergétiquePlus d'informations et sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur son réseau social Truth Social, le président des États-Unis, Donald Trump s’est exprimé sur “l’attaque de certains pays contre les incroyables entreprises Tech américaines”.Analyse de ce message et des risques qu'il brandit contre les entreprises européennes.Plus d'informations et sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode conclut la série concernant les crises environnementales, il aborde l’introduction de substances chimiques ayant des effets néfastes sur la santé humaine.Les activités humaines nous exposent à des produits de plus en plus complexes. L’humanité est exposée de à de plus en plus de substances chimiques dont certaines peuvent avoir des répercussions sur la santé.Cela peut être manière directe, comme par exemple, si vous croquez dans une pomme qui a été traitée avec des pesticides. Mais cela peut également être de manière indirecte, en respirant les substances chimiques qui ont été émises par une usine qui peut se trouver à des centaines de kilomètres. C’est à ces effets indirects que l’on va s’intéresser dans cet article.Pour aller plus loinConsulter le site USEtox model pour tous les détails de cet indicateur.Voir la publication sur la toxicité du Joint Research Centre.L’infographie sur l’impact de la pollution chimique sur la santé humaine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les annonces s’enchaînent ! Après le Schleswig-Holstein en avril, ce sont le Danemark et la ville de Lyon qui déclarent abandonner progressivement les outils de Microsoft (Windows, Office, Outlook) au profit de logiciels libres (Linux, Libre Office).Le passage aux logiciels libres est le choix le plus rationnel. Il permet de :conserver la maîtrise et la souveraineté de son système de logiciel par rapport aux éditeurs étrangers (et à leurs gouvernements)garantir le respect de vos données privées et une transparence sur le fonctionnement du logiciel (code ouvert)limiter les coûts (souvent sans licences)permettre une plus grande flexibilité (par exemple la gendarmerie nationale a créé un système d’exploitation dédié à leurs usages et modifiant Ubuntu)limiter le renouvellement des terminaux et de ses impacts économiques et environnementaux (lorsqu’un éditeur décide de ne plus maintenir un logiciel)Que ce soit à l’échelle de votre organisation ou à l’échelle personnelle, c’est une bonne idée de considérer l’usage de logiciels libres. Les logiciels ne sont pas forcément exactement identiques à ceux que vous utilisez actuellement, mais en gardant l’esprit ouvert, vous pourriez les adopter rapidement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme vous le savez si vous lisez ce blog de temps en temps, le numérique a un impact important sur l’environnement. Cet impact est généralement peu visible car relativement indirect. Si la grande majeure partie des impacts provient au niveau des fabricants (électricité, équipements numériques…), les utilisatrices/eurs doivent également prendre leurs responsabilités et modérer leurs usages.Mais il reste une troisième partie prenante : les éditeurs de logiciels. Leur rôle est central pour réduire l’impact environnemental et ce sont à ces professionnels que cet article s’adresse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment concilier progrès technologique et durabilité ? Cet épisode est un éclairage sur les défis environnementaux et les dilemmes éthiques liés au développement de l’intelligence artificielle.L’intelligence artificielle a de forts impacts environnementauxC’est un support de croissance et donc elle accélère les impacts sur la planèteIl faut choisir ses usages et ses outils en toute conscience des enjeux éthiques soulevés (environnementaux, souveraineté, biais…)Ne pas trop déléguer à l’IA : veiller à garder le contrôle de notre développement, nos compétences, notre indépendanceRester critique sur les usages et les résultatsLa réflexion éthique reste sous la responsabilité de l’humainRetrouvez l'ensemble des sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment sommes-nous équipés pour le numérique ? Et quels sont les impacts environnementaux de ces équipements ? Nous allons nous baser sur le rapport GreenIT.fr sur les impacts environnementaux du numérique dans le monde pour répondre à ces questions.Les équipements utilisateurs génèrent la majorité des impacts environnementaux liés aux activités numériques. Le reste provient des serveurs et du réseau. Les impacts environnementaux des équipements ont lieu soit lors de leur fabrication, soit à cause de l’électricité qu’ils consomment. Le reste des étapes du cycle de vie étant relativement anecdotique.Plus d'information et sources dans l'article dédié Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand vous naviguez sur internet, vous accédez généralement à des fichiers ou des données qui n’existent pas sur votre terminal. Votre appareil doit aller télécharger ces derniers sur des serveurs (dans le cas le plus courant). Pour que cela soit possible, il faut créer un pont qui relie le serveur et le terminal. C’est exactement le rôle de l’infrastructure réseau.En France, le réseau fixe constitue l’essentiel des impacts environnementaux du réseau internet français (entre 65 % et 80 % en fonction des indicateurs). Maintenant, pour chacun des modes de connexion (fixe et mobile), regardons comment se répartissent les impacts environnementaux. Dans les deux cas, on voit que 82% à 94% des impacts sont dus au premier relais (accès opérateur pour le réseau fixe et réseau d’accès radio pour le réseau mobile). La part du cœur de réseau (backbone) et sa connexion avec les serveurs comptent pour une part minime des impacts.Au total dans le monde, le réseau a une empreinte carbone de 428 millions de tonnes de CO2 eq dont 39 % sont issus du réseau fixe et 61 % du réseau mobile (tendance inversée par rapport à la France)Cela constitue :23 % de l’impact du numérique mondial6,3 % de la limite planétairePar contre, le réseau possède un impact plus limité sur les ressources minérales et métaux :15 % de l’impact du numérique mondial2,9 % de la limite planétairePlus d'informations et sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On le sait, l’intelligence artificielle vient principalement solliciter les serveurs des centres de données. En 2023 (année étudiée), les usages sont encore restreints et les flux de données restent minimes comparés aux flux vidéos par exemple. GreenIT.fr a donc pris le parti de se concentrer uniquement sur les impacts de l’intelligence artificielle sur les centres de données.Les centres de données restent majoritairement constitués de serveurs de stockage (d’où leur nom !). Toutefois, les impacts environnementaux de ces derniers proviennent de sources variées. Les serveurs configurés pour l’intelligence artificielle viennent prendre une place importante avec une part de 18 % des émissions de gaz à effets.En 2023, les serveurs de l’intelligence artificielle constituent à eux seuls 1 % de la limite planétaire climatique. Chiffre qui sera amené à évoluer rapidement dans les années à venir…Plus d'information et source dans l'article dédié Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jusqu’à présent l’ensemble des acteurs du numérique responsable se basaient sur des études monde qui se concerant l’année 2019. Une mise à jour des données sur l’impact environnemental du numérique à l’échelle mondiale était vivement attendue. GreenIT.fr vient combler ce manque avec une analyse du cycle de vie de l’ensemble des activités numériques mondiales.On peut dire que ce rapport est bien fourni ! L’étude propose vraiment beaucoup d’informations. Je vais faire une présentation générale des résultats dans cet article et je proposerai des approfondissements dans des articles séparés.Voici les approfondissements prévus ou publiés :Impacts de l’intelligence artificielleModélisation du réseauLes équipements utilisateursPlus d'informations et graphiques sur cette étude dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet article paru mi-janvier, je parlais de la mise à jour de l’analyse du cycle de vie du numérique en France par l’ADEME. Le rapport montrait notamment un impact beaucoup plus important pour les centres de données.On passe ainsi de 16% de l’impact carbone du numérique français dû aux datacenters à 46% avec le nouveau modèle mis à jour. Cela semble étonnant et cela amène à quelques réflexions sur la méthodologie du rapport de l’ADEME. Il y a deux critiques importantes :l’absence de revue critique formalisée dans le rapportaucun nouvel inventaire n’a été réalisé, les modifications ont été uniquement réalisées sur des modèles projectifsOr le message apporté par ce nouveau rapport qui vient à l’encontre de ce que l’on trouve dans la littérature sur l’impact environnemental du numérique mérite d’être étayé par des arguments plus solides qu’une projection mathématique.Le modèle utilisé dans la mise à jour prend comme hypothèses principales :La France a une répartition Traditionnel/Cloud similaire au modèle mondeLes datacenters externes utilisés en France sont exclusivement de type CloudJe vous invite à lire la méthodologie complète proposée sur le site du Hubblo .Cette approche, quoique sensée et transparente, ne me semble pas être assez robuste pour étayer un changement radical dans les ordres de grandeurs d’impact entre les terminaux et les centres de données.Pour prouver qu’avec des hypothèse sensées, il est possible d’avoir des résultats très différents, je vais adopter une démarche similaire avec une hypothèse de départ tout aussi acceptable que celle de Hubblo :Le rapport entre la consommation électrique à l’usage des centres de données et la consommation électrique des terminaux utilisateurs est similaire à l’échelle mondiale et à l’échelle des usages Français.Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous invite à consulter la méthodologie complète.Résultats disponibles sur cette pageEn tentant de quantifier les mêmes impacts, et pour trois études, en se basant sur les mêmes jeux de données, on peut arriver à des résultats différents. Voire très différents.Est-ce que le modèle que je défends est plus précis que les autres ? Je le pense, mais je n’en suis pas certain et je ne peux certainement pas le prouver. Par contre, il est cohérent avec l’ensemble de la littérature scientifique sur l’impact environnemental du numérique.Le message apporté par la mise à jour de l’étude de l’ADEME est trop disruptif pour être annoncé avec un rapport sans revue critique des pairs et sans mise à jour des données. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je parlais de l’indice de réparabilité dans un article précédent. Ce dernier a été introduit en 2021 et concerne les objets électroniques au sens large (smartphones, ordinateurs, téléviseurs mais aussi lave-linges et tondeuses à gazon…)Depuis le 8 janvier, cet indice va progressivement être remplacé par l’ indice de durabilité .Ce qui changeL’indice de durabilité comprend deux catégories : la réparabilité et la fiabilité.L’ensemble des critères sont notés et on en déduit une note globale en faisant une moyenne pondérée. Pour plus de détails sur les critères de notation, je vous renvoie à la notice d’aide au calcul .Produits concernésLes téléviseurs sont concernés depuis le 8 janvier 2025. Vous verrez donc les nouveaux pictogrammes dans vos magasins et sur les sites de e-commerce dès à présents.En avril 2025, ce sera le tour des lave-linges de bénéficier de ce nouvel indice.Malheureusement, les smartphones ne bénéficieront pas de cette mise à jour, puisque l’union européenne s’y est opposée. En effet, l’Europe va mettre en place un indice similaire mais qui aura des critères différents. A priori, l’indice européen ne sera pas aussi précis que ce que nous avons fait en France.Et c’est important ?Avoir un produit réparable, c’est bien. Mais c’est encore mieux s’il est plus robuste et qu’il ne tombe pas en panne (ou qu’il tombe moins en panne). Ces critères de fiabilité étaient exactement ce qui manquait à l’indice de réparabilité !Plus d'information et sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Début 2025, l’ADEME propose une mise à jour de son étude sur les impacts environnementaux du numérique. La précédente étude était sortie en 2022 sur l’année 2020. Cette étude porte sur l’année 2022.Cette étude risque de bouleverser le monde du Green IT en France.Elle met en relief la part important des centres de données dans l’empreinte environnementale du numérique en France, alors qu’il s’agissait d’une idée reçue qu’on devait désamorcer lors des formations.Cela montre également l’importance de bien faire attention aux hypothèses réalisées. Ces dernières peuvent avoir des effets importants sur les résultats finaux.Plus d'information dans l'article dédié.Lien vers le rapport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd’hui on va s’intéresser à mon smartphone. Il s’agit d’un OnePlus 5T que j’ai acheté en 2017. Il me convient encore parfaitement, mais OnePlus ne met plus à jour son système d’exploitation OxygenOS. Je suis donc bloqué sur Android 10 dont le support a été définitivement arrêté en mars 2023.Cela peut poser plusieurs problèmes.Premièrement, il peut y avoir des problèmes sécurité car il peut exister des failles qui ne sont donc plus corrigées. Je n’étais pas plus inquiet que cela à ce sujet puisque je fais attention à mes usages. Mais il vaut toujours mieux être prévenant.Je ne bénéficie pas des nouvelles fonctionnalités proposées sur les nouvelles versions d’Android. Autant vous dire que je ne suis pas du tout impacté… en réalité, je ne saurais même pas dire quelles sont ces nouvelles fonctionnalités.Les applications vont progressivement arrêter le support des anciennes versions des systèmes d’exploitation. Je vais donc soit devoir rester sur de vieilles versions d’applications, voire même ne pas pouvoir installer certaines applications.Quitte à devoir faire des opérations avancées sur mon téléphone pour pouvoir retirer Youtube (que je suis a priori incapable de m’empêcher d’ouvrir), je vais en profiter pour mettre à jour Android.Il existe pas mal d’initiatives comme GrapheneOS , CalyxOS ou Ubuntu Touch . Mais ces OS ne fonctionnent que sur une poignée de terminaux. Seuls /e/OS et LineageOS proposent un support étendu (qui inclut mon OnePlus 5T).J’ai opté pour Lineage parce qu’il m’a été recommandé, mais honnêtement je n’avais pas vraiment d’argument pour aller dans un sens ou dans l’autre. Cependant, je me suis également rendu compte qu’il était possible d’utiliser ces OS pour “déGoogliser” mon smartphone. Je me dis que c’est une bonne occasion pour tester un monde sans Google.Plus d'informations et lien sur l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde les impacts des radiations ionisantes.Au-delà d’un certaine quantité, les radiations ionisantes peuvent altérer le fonctionnement des organes et tissus. Cela peut se manifester par des rougeurs, la perte de cheveux ou encore des brûlures. Sur le long terme, des radiations mêmes suffisamment faibles pour ne pas déclencher les symptômes mentionnés plus haut augmentent les risques de cancers ou cataractes notamment pour les personnes les plus jeunes.D’où viennent les radiations ionisantes ?Il existe de nombreux phénomènes naturels qui exposent le vivant à des radiations ionisantes. Par exemple :le rayonnement cosmiqueles éléments radiatifs contenus dans le soll’ingestion ou inhalation d’éléments radioactifs naturels (radon, poissons)Mais il existe également des radiations émises par les activités humaines :usages médicauxproduction d'électricité nucléaireretombées nucléaires (essais, accidents...)Déterminez votre expositionPour savoir où vous en êtes, l’IRSN propose un outil qui permet de calculer en 2 min votre exposition personnelle aux radiations en fonction de votre lieu d’habitation et de vos modes de vie.https://expop.irsn.fr/SourcesQu’est-ce qu’un rayonnement ionisant de l’IRSN.Rayonnements ionisants et effets sur la santé de l’OMSRayonnements ionisants de l’INRSPlus d'information sur l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait suite à l’ excellente présentation de Tristan Nitot sur la loi de Moore.Gordon Moore a fait le postula suivant en 1965 (révisé en 1975) :Le nombre de transistors présents sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans.La conséquence directe est la loi de Wirth : Les programmes ralentissent plus vite que le matériel n’accélère.Pendant 50 ans, cette loi s’est vérifiée… Mais depuis plusieurs années, la courbe s’essouffle. On commence tout doucement à stagner. Cela signifie que les professionnels du numérique ne peuvent plus compter sur les évolutions matérielles pour couvrir les manques d’optimisation et de performance.Il va falloir remettre qualité et performance au centre des développements logiciels si on souhaite pouvoir continuer à élargir nos usages numériques.Si les logiciels sont effectivement plus performants, on ne devrait plus sentir le besoin de changer son matériel. Surtout si les nouvelles générations ne sont pas réellement plus puissantes que les appareils utilisés.Le seul coût matériel pourrait être celui de la réparation, réduisant ainsi considérablement l’empreinte environnementale du numérique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouvel épisode sur les crises environnementales !Les activités humaines utilisent une part de plus en plus importante de l'espace au sol. Les espaces naturels comme les forêts, les marais ou les prairies sont remplacés par des zones urbaines ou agricoles.Or, en fonction de l'usage, les terres n'ont pas les mêmes propriétés environnementales en termes :- d'accueil de la biodiversité (BP)- de résistance à l'érosion (ER)- de stockage de l'eau souterraine (GR)- de perméabilité du sol (MF)On a pu prouver que l'impact environnemental des zones artificielles est bien plus important que les zones naturelles (source : Bos et al. 2016). Donc en rasant une forêt pour construire un ville, on nuit à la biodiversité et au cycle de l'eau.Quoique modeste, le numérique joue un rôle dans ces modifications des paysages, notamment avec l'installation de mines. En effet, on n'hésite pas à raser les forêt ou autre partout où les gisements en métaux sont assez intéressants pour être exploitésDans le monde, 90% de la déforestation sert pour l'agriculture. Il convient donc de faire attention à ce que l'on mange pour éviter d'avoir une de grosse empreinte sol dans son alimentation (cf graphique plus bas). On peut constater qu'une tomate a une empreinte mille fois moindre par rapport au bœuf (source : Agribalyse).Plus d'informations et source sur : https://simbios.fr/blog/2024/09/30/changement-affectaction-sols Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde la formation d’ozone photochimique au niveau de la troposphère.L’ozone troposphérique, c’est-à-dire à moins de 10 km d’altitude est néfaste pour la santé humaine et pour les écosystèmes.Voici quelques conséquences de l’ozone sur la santé humaine :irritations des yeux ou des voies respiratoiresbaisse des performances physiquesœdèmes pulmonaires dans les cas les plus graveshausse du risque de maladies respiratoiresAu niveau de la troposphère l’ozone perturbe la photosynthèse des plantes. Pour rappel, la couche d’ozone (à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude) protège des rayonnements ultra-violets qui nuisent également à la photosynthèse. En fonction de l’altitude, l’ozone préserve ou nuit donc à la flore.Au-delà de la photosynthèse, les plantes peuvent également absorber l’ozone, ce qui provoque des dégâts visibles sur leurs feuilles et nuit à leur croissance.L’essentiel de la pollution par l’ozone résulte de réactions chimiques complexes qui ne se produisent que par forte chaleur.Les activités humaines émettent des gaz précurseurs dont :les oxydes d’azote (NO et NO2) issus de combustionsles composés organiques volatils produits par l’industrie (peintures, colles, enduits vernis…)D’après Citepa , en France, les émissions de COVNM ont largement réduit en passant de plus de 2,5 millions de tonnes COVNM en 1991 à moins de 0,6 million de tonnes COVNM en 2018.On a donc divisé nos émissions par presque 5 en moins de 30 ans.Plus d'information et source dans l'article : Les crises environnementales : la formation d'ozone photochimique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vendredi 19 juillet 2024, une panne informatique a touché de très nombreuses entreprises. La conséquence la plus visible, c’était que de nombreux avions sont restés cloués au sol au quatre coins de la planète. La bourse de Londres a également été perturbée ainsi que de nombreux médias (dont TF1 et Canal +).Cette panne due à une mise à jour corrompue d’un logiciel édité par la société CrowdStrike met en évidence à quel point nous sommes dépendants, non seulement des outils numériques, mais surtout que ces outils sont gérés par les mêmes entreprises et mêmes logiciels.Le bug d’un seul logiciel a affecté des entreprises très variées partout sur la planète. C’est assez effrayant de voir la puissance que possède une entreprise comme CrowdStrike. Je suppose que comme moi, vous n’aviez pas entendu parler de cette organisation avant ces événements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde les émissions de particules.Les principaux secteurs responsables des particules sont :les usages domestiques notamment le chauffage avec la combustion de bois, charbon, ou fuelle transport (usure des freins, pneus, routes et échappements des moteurs thermiques)la gestion des déchets (incinération)l’agriculture (labour, moisson…)l’industrieLes particules sont nocives pour la santé. Leur impact diffère en fonction de leur taille, les plus grosses affectent uniquement les voies supérieures alors que les plus petites peuvent aller jusque dans le sang. Ensuite, en fonction de leur composition chimique, l’exposition chronique aux particules peut avoir des répercussions sanitaires plus ou moins graves :irritationsaggravation de problèmes respiratoires existants (asthme, allergies, bronchites…)hausse du risque de maladies respiratoires et cardio-vasculairesCancers pulmonairesMais aussi diabète, maladies neurodégénératives… ( source )Plus d'information et sources dans l'article dédié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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