Diplômé du Berklee College of Music, François Marie Dru est musicien et compositeur de formation.Il a commencé sa carrière en composant et jouant dans le groupe FM Laeti.Depuis plus de dix ans, après plusieurs formations et initiations à l’étranger, il se consacre à la musicothérapie et ses bienfaits au travers de son site Sonic Medecine.En 2021, il publie le livre « Tout est vibration » aux éditions Leduc dans lequel il nous invite à plonger dans les pouvoirs du son. Son exploration y est incroyablement riche, depuis la vibration des cellules du corps humain à la vibration de l’univers en passant par la vibration des animaux, des plantes, de la terre, des étoiles. Il s’appuie sur la science, la physique des ondes, la physique quantique, pour expliciter un certain nombre de phénomènes fondamentaux avant d’approfondir pour nous les questions de fréquences, de résonances, de longueurs d’ondes, d’harmonies…Avec François Marie, j’ai évidemment envie de découvrir tout ce que la musique est capable de provoquer - en soi-même, entre les individus, chez les humains comme chez les non-humains, quels sont ses ressorts, comment elle nait dans la tête d’un compositeur et comment elle entre en résonnance – et en vibration – avec le monde. J’ai aussi à cœur d’approfondir la question du Soin, la dimension thérapeutique de la musique et du son grâce à laquelle il accompagne patients et soignants. Et plus largement, j’ai envie de l’écouter sur cet incroyable pouvoir du son qui habite l’univers partout et tout le temps.Site de François Marie Dru https://www.sonicmedecine.comSon Livre : "Tout est vibration" paru en 2021 aux Editions Leduc Un podcast corrodait par Fabrizio D'Elia qui a également composé l'identité sonore.DA : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bogdan Chthulu SMITH, ou tout simplement SMITH, est artiste-chercheur, diplômé de la Sorbonne en Philosophie, de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, et docteur en Étude et Pratique des Arts (Université du Québec à Montréal).SMITH explore de nouvelles manières de se lier au monde visible et invisible, à travers des projets-mondes indisciplinaires, curieux à l’égard du monde qui nous entoure, du terrestre et du céleste, des personnes humaines et non-humaines, de l’imaginaire et de la fiction. Ses expérimentations, SMITH les mène auprès de collaborateur·ices écrivain·es, astronautes, chamanes, ingénieurs, designers, scientifiques, philosophes, performers ou compositeur·ices.Caméras thermiques, drones, néons, implantations de puces électroniques, de magnets et de météorites sous-cutanées, mutations atomiques ou pratique de la transe, alimentent une œuvre fluide, composée avec des moyens technologiques et spirituels qui incorporent les dimensions du mystère, du rêve, de l’au-delà.J’ai rencontré SMITH pour la première fois, à la fois son travail et l’artiste, en 2019 lors de l’exposition que nous avions présentée aux Magasins généraux à Pantin intitulée Futures of Love dans laquelle nous avions montré plusieurs spectographies et où SMITH était venu proposer une conférence sur le thème d’Infinite Love qui avait été un moment incroyablement inspirant quant à sa façon de convoquer et de faire quasiment apparaitre dans son travail les fantômes, les êtres qui nous hantent et la relation que nous sommes invités à développer avec elles et eux.Je rêve d’inviter SMITH au micro de.s Sensible.s depuis la création du podcast évidemment tant son univers et sa quête font écho aux questions qui m’animent. C’est un véritable honneur pour moi d’avoir cet échange aujourd’hui.Retrouver le travail de smith :sur le site de la Galerie Christophe Gaillard : https://galeriegaillard.com/artists/10773-smith/overview/instagram @traumsmithUn podcast coproduit par Fabrizio d’EliaMontage – Mixage & Identité sonore : Fabrizio d’Elia> https://fabriziodelia.comCrédit photo : Sans titre, in "Dami (Imago)", 2023-24SMITH _ Courtesy Galerie Christophe Gaillard Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bogdan Chthulu SMITH, ou tout simplement SMITH, est artiste-chercheur, diplômé de la Sorbonne en Philosophie, de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, et docteur en Étude et Pratique des Arts (Université du Québec à Montréal).SMITH explore de nouvelles manières de se lier au monde visible et invisible, à travers des projets-mondes indisciplinaires, curieux à l’égard du monde qui nous entoure, du terrestre et du céleste, des personnes humaines et non-humaines, de l’imaginaire et de la fiction. Ses expérimentations, SMITH les mène auprès de collaborateur·ices écrivain·es, astronautes, chamanes, ingénieurs, designers, scientifiques, philosophes, performers ou compositeur·ices.Caméras thermiques, drones, néons, implantations de puces électroniques, de magnets et de météorites sous-cutanées, mutations atomiques ou pratique de la transe, alimentent une œuvre fluide, composée avec des moyens technologiques et spirituels qui incorporent les dimensions du mystère, du rêve, de l’au-delà.J’ai rencontré SMITH pour la première fois, à la fois son travail et l’artiste, en 2019 lors de l’exposition que nous avions présentée aux Magasins généraux à Pantin intitulée Futures of Love dans laquelle nous avions montré plusieurs spectographies et où SMITH était venu proposer une conférence sur le thème d’Infinite Love qui avait été un moment incroyablement inspirant quant à sa façon de convoquer et de faire quasiment apparaitre dans son travail les fantômes, les êtres qui nous hantent et la relation que nous sommes invités à développer avec elles et eux.Je rêve d’inviter SMITH au micro de.s Sensible.s depuis la création du podcast évidemment tant son univers et sa quête font écho aux questions qui m’animent. C’est un véritable honneur pour moi d’avoir cet échange aujourd’hui.Retrouver le travail de smith :sur le site de la Galerie Christophe Gaillard : https://galeriegaillard.com/artists/10773-smith/overview/instagram @traumsmithUn podcast coproduit par Fabrizio d’EliaMontage – Mixage & Identité sonore : Fabrizio d’Elia> https://fabriziodelia.comCrédit photo : Sans titre, in "Dami (Imago)", 2023-24SMITH _ Courtesy Galerie Christophe GaillardDirection artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Née en 1964 au Gabon, Myriam Mihindou est une artiste franco-gabonaise multidisciplinaire, aux registres variés : sculpture, installation, dessin, écriture, photographie, vidéo et performance. Elle aborde des sujets liés notamment à l’identité, à la mémoire, au langage, au rituel, au vivant, à la condition féminine, à la spiritualité et à l’écologie.Sa pratique pourrait être qualifiée de curative autant que d’artistique. Voyageuse et nomade, l’artiste travaille en empathie physique avec des environnements, des situations et des personnes spécifiques, s’attachant à réparer les blessures individuelles et collectives causées par différentes formes d’assujettissement ou de domination.L’œuvre de Myriam Mihindou est profondément liée à cette philosophie du Care, du Soin, dans une approche de ce dernier qui est autant intime que collective. Son engagement artistique, l’attention autant que l’intention qu’elle projette dans son travail, sa manière d’aborder le monde visible comme invisible, son exploration des mediums artistiques et de ses matériaux de prédilection, sont autant de raisons qui rendaient si nécessaires une rencontre et un échange avec elle pour Le.s Sensible.s.Myriam Mihindou présente PRAESENCIA, une grande exposition personnelle curatée par Daria de Beauvais et Marie Cozette. Au Palais de Tokyo à Paris du 17 octobre 2024 au 5 janvier 2025 puis au CRAC à Sète du 8 février au 15 mai 2025.Également, une exposition personnelle Le Sang des Limules à la Galerie Maïa Muller à Paris du 30 novembre 2024 au 18 janvier 2025.Retrouver le travail de Myriam Mihindou : Sur le site de la galerie Maïa Muller https://www.maiamuller.com/artist/myriam-mihindou/Sur le site d'AWARE https://awarewomenartists.com/artiste/myriam-mihindou/Un podcast coproduit par Fabrizio d’EliaMontage – Mixage & Identité sonore : Fabrizio d’Elia> https://fabriziodelia.comCrédit photo : Ronald StaubDirection artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après une première saison de préfiguration diffusée de façon confidentielle en 2023 avec comme thématique « art et yoga comme approches sensibles de l’univers »,Eugénie Lefebvre ouvre la seconde saison du podcast Le.s Sensible.s, prenant pour sous-titre « art et mondes sensibles », avec une exploration en profondeur du dialogue entre l’art et les artistes, et ces mondes sensibles où l’être, le vivant, le lien, le soin, la terre, le spirituel, l’univers sont convoqués. L’idée : Faire plonger les auditrices et les auditeurs dans le travail d’artistes qui explorent, esquissent, approchent des questions fondamentales de l’existence, qu’elles soient d’ordre philosophiques, métaphysiques, écologiques, anthropologiques, cosmologiques, spirituelles, ... et qui, toutes, ont en commun d’interroger ce qui nous lie : ce qui nous relie à nous-mêmes, à notre être et toutes ses différentes facettes ; ce qui nous relie aux autres humains, proches et lointains, et aux non-humains, notre lien à tous les vivants ; ce qui nous relie au microcosme et au macrocosme, ce qui nous relie au temps et à l’espace, ce qui nous relie au visible comme à l’invisible, ce qui nous relie au présent, au passé et au futur, ce qui nous relie à l’unité comme à l’infini. Pour cela, Eugénie part à la rencontre d’artistes, créatrices et créateurs de tous horizons, mais aussi curators, penseuses, penseurs, scientifiques, etc qui au fil des conversations, en écho les unes avec les autres, nous éclairent progressivement sur les multiples manifestations de ce que l’on pourrait appeler cet Art sensible.Un podcast coproduit par Fabrizio d’EliaMontage – Mixage & Identité sonore : Fabrizio d’Elia> https://fabriziodelia.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce onzième épisode, je rencontre Guillaume Bouisset. Guillaume Bouisset est artiste plasticien. Après ses études à l’école des Beaux-Arts de Paris dont il est sorti en 2018, il a commencé par la peinture avec des figurations hypnotiques de motifs naturels (nuages, feuilles...). Puis, après un échange au Brésil durant lequel il a réalisé un frontispice pour les Indiens Kaxinawa innervé de pensée chamanique, il a déployé son œuvre vers des installations plus complexes, convoquant l’architecture sacrée, celle des temples ou des autels mais aussi des sculptures murales souvent parées de lumière, de végétaux et de multiples symboles aussi discrets que puissants. Guillaume est un artiste que je qualifierais d’un peu secret, comme le sont ses œuvres qui renferment une profondeur nourrie autant de son intérêt pour les sciences que de ses lectures philosophiques et spirituelles. Guillaume pratique également le yoga depuis plusieurs années, ce que j’ai découvert en parlant avec lui de son travail. Et j’ai adoré cet alignement. J’ai envie de me plonger avec lui dans les multiples couches sensibles de son travail, découvrir d’où lui vient cette inspiration quasi-cosmique, sa fascination pour cette frontière subtile entre le visible et l’invisible, entre la beauté du monde terrestre et ce qui se manifeste au-delà de nos perceptions. Mieux comprendre, ou ressentir, aussi, ce qu’il se passe quand il travaille la matière, les symboles, et la lumière... Un podcast produit par Fabrizio D'Elia qui a egalemét composé l'identité sonore, et par les Ateliers de La Madeleine crédit photo : Marie LeviHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce dixième épisode, je rencontre matali crasset. matali crasset œuvre pour un design de la création, du vivant et du quotidien : comment le design peut contribuer au vivre ensemble et nous accompagner dans le monde contemporain ? C’est à partir de ce postulat à la fois simple et engagé qu’elle pense et travaille « en mouvement ». Depuis 30 ans, elle invente son parcours singulier, nourri des centaines de projets qu’elle a menés aussi bien en architecture qu’en scénographie, en conception d’objets, de mobiliers, d’espaces publics et d’aménagements. Son design sans frontière ni territoire est l’expression d’une conviction profonde, celle du processus créatif considéré comme projet humain, social et écologique. Car la finalité des projets ne repose pas sur leur seule et unique réalisation, mais sur le processus lui-même et la capacité à produire du lien, à créer un système d’échange et de réciprocité entre les individus et avec le milieu naturel. C’est ainsi que tout projet devient œuvre commune. Pour moi, matali est une artiste plurielle qui allie avec une grande sensibilité l’artistique, l’écologique, et le social. Une artiste qui sait créer des projections en avant, qui adore faire des pas-de-côté et réinventer sans cesse. J’ai eu l’immense chance de collaborer avec elle pour la première édition du festival Le Nouveau Printemps à Toulouse au mois de juin 2023 où elle inventé et dessiné une édition qui tissait ensemble culture et culture du vivant en convoquant à la fois des pratiques et des artistes invisibilisées et des grands noms ; où elle a su mettre à la fois les enjeux environnementaux et le collectif et le collaboratif au cœur de toutes les productions ; où elle a rassemblé des communautés qui ne se parlaient pas autour de projets engagés, locaux, ancrés. Avec matali, nous avons parlé de l'art en tant que puissance d'agir ; du rôle des artistes pour aiguiser et montrer la voie du sens critique ; de l'interdépendance des vivants qui forment un grand Tout en même temps que la multiplicité des mondes ancrés et situés qui cohabitent dans l'univers et l'universel ; de l'importance de la poésie, de la pensée, du collectif, de l'empathie, pour dessiner d'autres chemins et d'autres manière de penser et d'agir. Pour en découvrir davantage sur matali crasset : Son site matalicrasset.com Son compte instagram matali crasset Quelques uns de ses livres : Matrices avec David Bihanic, Presses du réel, 2022 The Drawing Centre - Les trognes, Presses du Réel, 2020 matali crasset work, Rizzoli & Norma, 2012 Lien vers Le Nouveau Printemps - l'édition 2023 imaginée par matali crasset Un podcast réalisé par Fabrizio d'Elia qui a également composé l'identité sonore, et par Les Ateliers de La Madeleine. Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Le portrait de matali crasset a été réalisé par Juana Wein. Identité visuelle : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce neuvième épisode, je rencontre la chorégraphe et danseuse contemporaine Mathilde Monnier. Mathilde Monnier occupe une place de référence dans le paysage de la danse contemporaine française et internationale avec une approche de la création en constant renouvellement. Elle a créé plus de 45 pièces chorégraphiques, seule ou en collaboration, présentées sur les plus grandes scènes internationales. Après avoir dirigé plusieurs institutions de référence comme le Centre Chorégraphique de Montpellier ou plus récemment le Centre National de la Danse, Mathilde Monnier se dédie depuis 2019 à son travail de création avec la création de plusieurs pièces et notamment : Please Please Please en 2019 qu’elle crée en collaboration avec La Ribot & Tiago Rodiguez, Records en 2021 et Black Lights présenté cet été 2023 au festival Montpellier Danse puis au festival d’Avignon avant d’entamer une tournée internationale. J’ai eu la chance de rencontrer Mathilde Monnier quand nous étions toutes les deux à Pantin, en Seine- Saint-Denis, Mathilde à la direction du Centre national de la Danse et moi à celle des Magasins généraux. J’ai toujours été, depuis notre première rencontre, une grande admiratrice de Mathilde, à la fois admirative de son travail de danseuse et de chorégraphe qui m’a fait je dirais véritablement aimer, et peut-être même commencer à mieux comprendre, la danse contemporaine, et admirative de sa personnalité solaire, de son intelligence, de son charisme incroyable tout en étant plein d’humilité et de bienveillance. J’ai appris il y a quelques années, lors d’un précédent entretien avec elle, que Mathilde était aussi une grande pratiquante de yoga. Que le yoga faisait partie de sa vie depuis plus de 20 ans. Cela a évidemment beaucoup résonné en moi. Alors en créant ce podcast, j’ai tout de suite eu envie d’échanger avec elle et je suis tellement heureuse et honorée qu’elle ait immédiatement accepté. J’ai envie d’entendre son point de vue, son avis, son ressenti, sur les échos qui existeraient entre la danse et le yoga, sur la façon dont, pour elle, dans sa pratique et dans sa vie, l’un et l’autre se nourrissent et se complètent. Je suis tellement curieuse d’en apprendre davantage sur ce qui la guide quand elle crée une pièce chorégraphique, et quand elle danse. Et plus largement j’ai envie de l’écouter sur la question du corps et du mouvement. Corps et mouvements au cœur tant de la danse et du yoga, que de nos existences dans le monde. Corps et mouvement comme des mediums de relation et de dialogue avec soi-même et avec les autres, avec son être intérieur et avec le monde. Nous avons ainsi abordé la question de la puissance de l’imaginaire, la force du temps présent autant que de la présence au monde ; nous avons envisagé les échos entre le microcosme du corps et le macrocosme de l’univers ; nous avons questionné la notion d’immobilité et d’inertie ; interrogé les multiples façons que le corps a de percevoir ce qui nous entoure, et qu’il a d’exprimer ce que la parole ne dit pas ; nous avons parlé d’attention, de relation, de spiritualité, de temps, de souffle, de liberté, ... En deux mots, la meilleure conclusion de cet épisode c’est que « Ça danse ». Mais quoi ? Je vous laisse écouter. Pour en apprendre davantage sur Mathilde Monnier et aller découvrir ses œuvres et ses spectacles : mathildemonnier.com Nous avons évoqué l’entretien de Mathilde Monnier dans TchatActivism Un podcast réalisé par Fabrizio d'Elia qui a également composé l'identité sonore, et par Les Ateliers de La Madeleine. Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Photographie de Mathilde Monnier par Marielle Rossignol Identité visuelle : Ludovic Labayrade
Pour ce huitième épisode de.s Sensible.s, je rencontre Agathe Rosa. Diplômée en architecture, Agathe Rosa est une artiste qui déploie son œuvre entre photographie, installation, écriture, vidéo, son, dessin. L’attention d’Agathe Rosa porte sur l’interaction de la lumière naturelle avec l’homme et les territoires. En explorant les capacités de cette "matière lumineuse", elle utilise les processus cognitifs (perception, sensation, mémoire, représentation) et remet en question notre conception de solidité même des choses. Car c'est au moment où la matière devient mouvement et interaction de forces, qu'il est possible de questionner ce qui reste invisible à nos yeux. De manière encore plus vaste, que ce soit au travers du dessin, du son, du textile. Agathe Rosa semble exprimer et imprimer un monde qui nous dépasse, la suspension du temps, la force des éléments, le vide et le plein de ce qui nous entoure, l’infini du cosmos, les présages que ne rend tangibles que le sommeil paradoxal ou des expériences de pure méditation, …Ce sont toutes ces impressions à la frontière du visible et de l’invisible que j’ai envie d’explorer avec elle. Pour découvrir son travail, Son site : agatherosa.com Son instagram : @agathe_rosa Un podcast réalisé par Fabrizio d'Elia qui a également composé l'identité sonore, et par Les Ateliers de La Madeleine. Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Direction artistique : Ludovic Labayrade Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce septième épisode, j'invite Jeanne Burgart Goutal au micro des Sensible.s. Jeanne est professeure agrégée de philosophie et enseignante de yoga. Elle est également l’auteure de l’ouvrage « Être écoféministe. Théories et pratiques. » aux éditions l’Échappée, fruit de dix ans de recherche théorique et de vécu, ainsi que du roman graphique écoféministe « ReSisters ». Jeanne intervient également dans le cadre de la formation AYAM au studio Yama Yoga à Marseille pour partager textes, pensée et pratique autour de la philosophie du yoga. C’est dans ce cadre que je l’ai rencontrée et que j’ai eu immédiatement le souhait de poursuivre mes échanges avec elle, persuadée qu’elle saurait m’éclairer dans ma réflexion. J’avais envie d’écouter Jeanne sur la façon dont, selon elle, le yoga, au travers de sa philosophie comme de sa pratique physique, nous éveille progressivement vers un autre rapport au monde, et notamment au monde sensible, vivant, cosmique. Notre échange a été plein de nourriture intellectuelle, émotionnelle, spirituelle ; plein de richesses et de connaissances sur la façon dont les textes et la philosophie de l’Inde ancienne continuent de résonner avec qui nous sommes aujourd’hui ; pleins de réflexions fines avec des mots simples et justes ; et pleins de messages que j’ai accueilli personnellement, et le premier d’entre eux : apprendre à ralentir pour gouter toutes les saveurs de notre chance d’être vivant ! Merci Jeanne de savoir mettre ton érudition au service du plus grand nombre, avec intelligence, pertinence, simplicité et joie de vivre. Les livres de Jeanne Burgart Goutal : Être écoféministe. Théories et pratiques. ReSisters Roman graphique avec Aurore Chapon Un podcats réalisé par Fabrizio d'Elia qui a égalemen t composé l'identité sonore, et par Les Ateliers de La Madeleine. Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce sixième épisode, je rencontre Soizic Michelot. Après des études d'histoire de l'art, de littérature et de cinéma, Soizic Michelot passe sept ans dans un monastère bouddhiste dont trois ans en retraite traditionnelle. Également formée aux approches laïques de pleine conscience, elle enseigne aujourd'hui la méditation à la faculté, en secteur hospitalier et auprès du grand public. Elle est l’auteur du livre « Méditer à travers l’art. 100 œuvres pour faire l’expérience de la pleine conscience » paru aux éditions Albin Michel en 2021. Et est en pleine préparation d’un ouvrage à paraitre en 2024 aux éditions Les heures brèves sur les liens entre arts, pratiques contemplatives, écologie et spiritualité aux côtés de Philippe Filliot et Stéphane Guiran. Les liens entre Art et Méditation sont au cœur de ses recherches et ses réflexions actuelles, et la méditation étant un des membres fondamentaux de la pratique et de la philosophie du yoga, nous sommes véritablement au cœur de mon sujet. C’est un honneur pour moi d’avoir l’occasion d’échanger avec elle sur ces questions vastes, complexes et absolument passionnantes. Avec Soizic, nous avons ainsi parlé d'expérience, de résonnance, de vibration tant humaine, spirituelle que créative et artistique. Nous avons parlé de visible et d'invisible, d'infra-mince, de perceptions. Nous avons pensé au dialogue silencieux et profond entre celui qui regarde et celui qui crée. Nous avons observé ce lien que l'art et la méditation nous invitent à tisser avec la nature, la beauté du monde, les éléments, le cosmos. Mais aussi avec les autres et le monde qui nous entoure. Mais aussi avec soi-même. Nous avions tant de choses à partager et échanger, tant de sensations à approfondir, d'oeuvres à évoquer, d'hypothèses à explorer, de perceptions à déchiffrer. J'espère qu'avec ce podcast vous aurez envie d'explorer, penser, ressentir avec nous ces relations profondes entre art et méditation. Pour approfondir : Le site de Soizic Michelot - MBSR Paris Son livre "Méditer à travers l'art" aux Editions Albin Michel Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Atelier s de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia https://fabriziodelia.com Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je rencontre Charwei Tsai. Diplômée en design industriel et en histoire de l’art et de l’architecture de la Rhode Island School of Design (2002), Charwei Tsai a suivi le programme de recherche de troisième cycle La Seine à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (2010). Des préoccupations à la fois très personnelles et universelles stimulent la pratique pluridisciplinaire de l’artiste. Des motifs géographiques, sociaux et spirituels composent un ensemble d’œuvres, encourageant la participation du spectateur au-delà des limites de la contemplation. Préoccupée par la relation homme/nature, Charwei Tsai médite sur les complexités entre les croyances culturelles, la spiritualité et la fugacité. J'ai rencontré Charwei il y a un an lorsqu'elle était en résidence à la Cité des Arts - Art Explora à Paris, car je rêvais de mieux la connaître et mieux découvrir son travail, sa pensée, ses inspirations. C'est d'ailleurs la première personne que j'ai contactée lorsque j'ai commencé à avoir cette intuition des liens entre l'Art et le Yoga comme deux approches sensibles de l'univers et initier l'idée de ce podcast. À la suite de cette première rencontre passionnante, j'ai eu la chance de l'accueillir en résidence pendant deux semaines aux Ateliers de La Madeleine à Arles en septembre 2022. Je suis ravie de m'entretenir avec elle aujourd'hui et de pouvoir partager un peu avec vous son univers artistique et personnel tellement riche et puissant. *Charwei étant taiwanaise et moi française, nous échangeons en anglais dans cet entretien ;) Charwei Tsai est représentée par la galerie Mor Charpentier. Pour découvrir son travail : Son site Charwei.com Sa page sur le site de la galerie Mor Charpentier Today, I meet Charwei Tsai. Charwei Tsai was born in Taiwan and currently works between Taipei and Paris. She graduated from the Rhode Island School of Design in Industrial Design and Art & Architectural History (2002) and has completed the postgraduate research program La Seine at the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts in Paris (2010). Highly personal yet universal concerns spur Charwei Tsai’s multi-media practice. Geographical, social, and spiritual motifs inform a body of work, which encourages viewer participation outside the confines of complacent contemplation. Preoccupied with the human/nature relationship, she meditates on the complexities among cultural beliefs, spirituality, and transience. I met Charwei a year ago when she was in residency at La Cité des Arts – Art Explora in Paris because I was thrilled to better know her work, her thoughts, her inspirations, her purpose through her work. She was actually the first person I contacted when I started to have this intuition of the links between Art & Yoga as two sensitive approaches of the universe and the idea of this podcast. More than just a captivating chat, I had the chance to welcome her in residency for two weeks at Les Ateliers de La Madeleine in Arles last autumn. I am so pleased to talk with her today and be able to share a bit with you her deep artistic and personal world. - Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Ateliers de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia https://fabriziodelia.com Direction artistique : Ludovic Labayrade Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce quatrième épisode, je rencontre Colette Poggi. Colette Poggi est philosophe, indianiste, spécialiste du sanskrit. Elle mène des recherches sur les philosophies de l’Inde, le shivaïsme du Cachemire et notamment le maitre shivaïte Abhinavagupta depuis le début des années 1980. Aujourd’hui, elle enseigne la pensée religieuse et philosophique de l’Inde ainsi que le sanskrit. Elle a publié plusieurs livres sur la pensée indienne, les grands maîtres shivaïtes ainsi que des traductions de leurs textes fondamentaux, inédits en français pour la plupart. Je suis très heureuse d’avoir la chance de m’entretenir avec Colette Poggi pour nous plonger dans l’approche de la Création dans la pensée indienne – création du monde et création artistique, les deux se rejoignant de manière naturelle de bien des façons - et explorer avec elle la façon dont l’Inde envisage l’expérience esthétique. Pour en apprendre davantage sur Colette Poggi, je vous invite à découvrir son site https://colettepoggi.com Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Atelier s de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia https://fabriziodelia.com Direction artistique : Ludovic Labayrade Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce troisième épisode, je rencontre l'artiste Juliette Michin. Diplômée de l'École nationale Supérieure des Arts Décoratifs en scénographie et des Beaux-Arts de Paris, Juliette Minchin pratique la sculpture, l'installation, la vidéo et le dessin. Elle met en scène ses œuvres en travaillant la matière, la lumière, la dimension olfactive et le son. Dans son travail, elle explore les concepts liés au temps cyclique et à la transformation. L'emploi de matériaux naturels (notamment la cire naturelle, mais aussi la terre, les pigments, ...) confère à ses sculptures une dimension organique et quasi vivante. Je suis particulièrement heureuse de m’entretenir avec Juliette Minchin. Déjà parce que son travail me touche énormément et que c’est une immense chance de pouvoir en parler avec elle. Ensuite, parce que si la dimension quasi spirituelle qui émane de ses œuvres me parait évidente, cela n’est pas a priori une recherche intentionnelle de l’artiste, comme si elle se faisait traverser par des inspirations et intuitions en dialogue avec la matière et qu’elle observait ensuite ce que cela produit et l’expérience vécue par les spectateurs. J’ai envie d’entendre parler Juliette Minchin sur la relation qu’elle entretient avec la matière, avec le temps, avec les rites et rituels, avec le corps, avec la vie... Pour prolonger votre exploration dans l'univers de Juliette Minchin, Le site internet de l'artiste : julietteminchin.fr Sa page sur le site de la galerie Anne-Sarah Bénichou Son compte Instagram @julietteminchin Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Ateliers de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce premier épisode de Le.s Sensible.s art et yoga comme approches sensibles de l'univers, je rencontre Philippe Filliot. Philippe Filliot est professeur agrégé d’arts plastiques et professeur de yoga. Il est l’auteur notamment de « être vivant, méditer, créer », « Le Yoga comme Art de soi », « Illuminations profanes – Art contemporain et spiritualité » et est en train de préparer un ouvrage à paraitre prochainement aux éditions Les heures brèves sur les liens entre arts, pratiques contemplatives, écologie et spiritualité aux côtés de Soizic Michelot et Stéphane Guiran. Cette rencontre avec Philippe Filliot est importante pour moi car c’est grâce à lui, en lisant ses livres il y a un an que je me suis autorisée à lancer ce projet de podcast, parce qu’au travers des lignes que je le lisais je percevais que mon intuition de ces liens profonds entre art et yoga étaient partagés, et qu’ils étaient multiples, complexes, passionnants. Ces lectures m’ont à la fois apporté de premiers éléments de réponse, et elles m’ont aussi donné soif de continuer de chercher, d’approfondir, ce sujet vivant aux multiples ramifications, et dont je suis convaincue qu’il peut nous éclairer pour faire avancer le monde dans le bon sens. Je suis très touchée que Philippe Filliot m’ait accordé son temps et son attention, et qu’il soit au micro de.s Sensible.s aujourd’hui. Avec Philippe Filliot, nous avons parlé de ce qui rapproche l'artiste du yogi, et le yogi de l'artiste, nous avons échangé sur l'art comme expérience méditative, exploré la façon dont les artistes comme les yogis proposaient une nouvelle approche du monde et même intérrogé le rôle de l'art et celui du yoga pour "changer le monde", nous avons aussi parlé du retour du spirituel dans l'art contemporain et fait le lien avec notre relation au vivant ... J'espère que vous prendrez autant de plaisir à écouter cet épisode que j'en ai eu à l'enregistrer. Les livres de Philippe Filliot : Le yoga comme art de soi aux Editions Actes Sud Illuminations profanes. Art contemporain et spiritualité aux Editions Gallimard Être vivant, méditer, créer aux Editions Actes Sud Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Atelier s de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce deuxième épisode, je rencontre Guillaume Désanges. Guillaume Désanges est critique d’art et commissaire d’exposition, Fondateur de la structure Work Method, et Président du Palais de Tokyo à Paris. Que ce soit au travers de ses projets curatoriaux, de ses conférences-performances et ouvrages et notamment Signs & Wonders, de la programmation qu’il a développé pendant dix ans à La Verrière - Fondation d'entreprise Hermès à Bruxelles et plus particulièrement son dernier cycle « Matters of concerns », ou encore de sa vision pour le Palais de Tokyo synthétisée dans le Petit traité de permaculture institutionnelle, Guillaume Désanges s’intéresse et explore autant le rôle de l’art et des artistes dans notre relation à nous-mêmes, aux autres, aux vivants, à la planète, au monde visible comme invisible, que leur façon de transformer et transmuter le réel, d’inventer de nouveaux systèmes, d’écrire de nouveaux récits et d’ouvrir de nouveaux possibles qu’ils soient matériels ou philosophiques, prospectifs ou imaginaires, personnels ou collectifs. J’avais pleins d’axes de discussion possibles en tête pour mon échange avec Guillaume Désanges. J’ai choisi d’aborder la question de L’art et du Soin – ce fameux Care et ses multiples facettes – le soin de soi, le soin des autres, le soin de la terre, le soin du monde. Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Ateliers de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia https://fabriziodelia.com Direction artistique : Ludovic LabayradeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur une idée originale d’Eugénie Lefebvre, le podcast « Le.s Sensible.s – art et yoga comme approches sensibles de l’univers » propose pour la première fois une exploration des liens et des échos entre l’art et le yoga dans leur façon, à l’un et à l’autre, de mettre chacun de nous en relation à soi-même, aux autres, aux vivants, à l’univers, et de leur puissance pour éveiller et animer notre sensibilité au monde qui nous entoure. Le podcast prend la forme d’une série d’entretiens intimes et inédits avec des personnalités des champs de l’art et du yoga - artistes, philosophes, curators, penseuse.r.s, historien.ne.s, méditant.e.s, yogis, ... Chaque conversation est une exploration singulière de la façon dont l’art et la création d’un côté, le yoga ou la méditation de l’autre, et parfois les deux entremêlés, ouvrent et proposent une mise en relation sensible à soi- même, aux autres, aux autres vivants, à la planète, au cosmos. Cette série de podcasts s’appréhende comme un prisme à multiples facettes, avec l’idée que ce soit l’ensemble de ces échanges, en écho les uns avec les autres, qui esquisse progressivement de premiers éléments de réponse. Au fil des discussions, l’auditeur sera invité à traverser des sujets aussi riches et variés que l’interdépendance des éléments, l’impermanence, les notions de vide et de plein en art comme en yoga, la question du soin, la codification de l’art par les textes sacrés de l’Inde ancienne, l’infini des perceptions dans l’expérience artistique, le pouvoir de la matière ou celui des rituels, le lien des vivants à la terre comme au cosmos, l’importance de l’attention... Un podcast produit par Fabrizio d'Elia et Les Ateliers de La Madeleine Prise de son - Montage - Mixage & Identité sonore : Fabrizio d'Elia https://fabriziodelia.com Direction artistique : Ludovic Labayrade lamadeleinearles.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.