Une conversation entre Harold Lechien et Arthur Dokhan, enregistrée le 30 mai 2023.Un podcast international et européen, enregistré en visioconférence, entre Pantin et Bruxelles, d'environ 25 minutes. Mark Brand est un projet hybride associant production artistique et logique promotionnelle. Le langage du branding s’y métamorphose en médium artistique, mis en scène dans une installation. On retrouve, au cœur du dispositif, une vidéo qui mêle œuvres originales et messages commerciaux dans un processus narratif oscillant entre discours artistique et marketing. S’y révèle une relation émotionnelle particulière aux produits, à leur statut équivoque dans nos vies, et à leur diffusion. Harold Lechien (1995) est un artiste pluridisciplinaire résidant et travaillant à Bruxelles. Par un travail plastique ou par le prisme des nouveaux médias, Harold Lechien s’attèle à détourner les marchandises commerciales, les logiques promotionnelles 2.0 et la novlangue qui les accompagne. Régulièrement exposé en Belgique et à l’étranger depuis 2018, son travail pose un regard singulier sur la circulation des émotions qui surgissent face à la production et à la réception affective des images et des produits industriels. A mi-chemin entre le design et la scénographie commerciale, son oeuvre se déploie par l’objet, l’image et la vidéo au sein d’installations polymorphes et modulaires, où stratégie marketing et création contemporaine se répondent.
Une conversation entre Skander Mestiri et Arthur Dokhan, enregistrée le 18 avril 2023 à la Tour Orion Montreuil, entre 15h et 16h, 15 degrés grand soleil, encore La saison s’annonce difficile pour l’ « U.S.D.B. », le club de rugby amateur qui représente Dieulefit, petite ville du sud de la France. Les matchs perdus s’accumulent, et la dégringolade dans le classement régional est imminente. Pour éviter cela, l’entraîneur recommande aux joueurs de « moins faire la bringue ». Un match important est prévu pour bientôt. Il se jouera à domicile, à Dieulefit même. L’enjeu est fort : sauver l’honneur du club, rendre fier le public, la famille et les copains ; défendre sa propre terre.
Une conversation entre Clément Courgeon et Arthur Dokhan, enregistrée le 8 avril 2023 à Artagon Pantin, entre 10h et 12h, 12 degrés grand soleilbonus spatio-temporel 88 miles/heure à la fin de l'épisode Portrait d’un personnage irrationnel et mélancolique, conducteur de poid lourd aux longs cils, Roberto Panzani.Diaporama désorientant le spectateur, textes gravés en anglais, narration saccadée et chaotique. Echo d’un inexplicable séjour de Clément Courgeon à L.A. où, abasourdi et désorienté par la langue, il traduit spontanément ses pensées avec “son pauvre niveau d’anglais”. Ces phrases s’entrechoquent et ricochent dans sa tête pour finir leur trajectoire dans sa mémoire acide et y déterrent certains souvenirs… "Mon travail est un terrier, un refuge dans l’absurdité. Il s’articule grâce à la rencontre de multiples médiums : photographie, performance, peinture, fabrication de costumes et d’accessoires. Ces éléments se rassemblent pour former une enveloppe propice au déclenchement de mes performances"
Nous recevons Julie Coulon, artiste, photographe et réalisatrice de Kissing in a Cabriolet, accompagnée de son équipe : Martin Depalle, artiste, Jules Talbot, cinéaste et Jeanne Burin des Roziers, curatrice. https://juliecoulon.com Julie Coulon s’interroge sur le point de bascule où l’instant et le geste deviendraient cinématographiques. Dès lors, comment représenter cette réalité faite de fictions ? En creusant l'ambiguïté, l’artiste offre un espace où le vrai et le faux se côtoient, cohabitent, s’extériorisent conjointement, s’affranchissant de toutes délimitations préconçues. C’est avec des images esthétisantes, fortes de symboles, en miroir de problématiques contemporaines bien réelles, que l’artiste cherche l’espace infime où le regard se teinte d’un voile apaisant. Ses oeuvres nous confrontent alors, avec tendresse, sous des airs de fictions, à nos peurs, nos désirs, nos inavouables. Julie Coulon (b.1997) vit et travaille à Paris. Son travail photographique et filmique se développe aux Beaux-Arts de Paris, ainsi qu’à la School of Visual Arts de New York. Témoignant d’une approche de la fiction par le réel, ses images oscillent entre mise en scène et documentaire. Son travail a été sélectionné pour plusieurs expositions collectives, au Théâtre de la Criée à Marseille (2019), lors du Festival PhotoSaintGermain (2017, 2019) à Paris. Sa première exposition personnelle Strangers May Kiss a lieu à la Galerie du Crous (2022).Elle est lauréate de Quelque Chose de Neuf (2020), Asa Program (2020), Bourse de l’Ofaj (2020), Galerie du Crous (2022).Elle développe son travail lors de résidences à la HFBK de Hambourg (2020) ainsi qu’au Palazzo Spinelli de Naples (2021). Jeanne Burin des Roziers est étudiante en sciences politiques à Paris. Encore en cursus, elle se positionne par ses expériences dans une volonté de dialogue entre l'Italie et la France et plus précisément tourné vers l'art contemporain. Erasmus à Naples, stages à Capodimonte (Naples 2021), à la Fondation Guggenheim (Venise 2022), à la Villa Médicis (Rome 2023), au Centre Tignous (Montreuil), à la Galerie Chloé Salgado . Elle à dirigé l'émission popcorn de radio sciences po et signe des textes pour des artistes-cinéastes. https://radiogermaine.com/category/po... Martin Depalle est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2022. Il est peintre mais touche aussi au volume, à la sculpture et aux images. Il prépare actuellement un groupe show a la volonté 93. Son atelier est à pantin (ou pantine, comme vous préférez). Martin Depalle s'est prêté au jeu d'acteur pour Kissing in a Cabriolet et Strangers May Kiss. Jules Talbot est cinéaste. Son travail filmique se développe à l’université Paris 8. Ses films, épris du réel, nous parlent d’une jeunesse en quête de soi à l’image de sa génération. Il réalise son premier court métrage en 2016 Salade Tomate Oignon, qui sera sélectionné la même année pour le Short Film corner du Festival de Cannes ainsi qu’au Fifib à Bordeaux au festival des Buster à Paris, il est lauréat du prix du meilleur film français du festival Action Kino à Berlin, du Prix du Public et du Jury du festival Paul va au cinéma à Montpellier ainsi que de la résidence des 168h à Bellevaux en 2017. En 2018 il réalise son premier film à l’étranger Kaamos, qui sera sélectionné pour le festival côté court à Pantin, ainsi que le Midnight Sun Film festival à Sodankylä en Finlande. Jules Talbot réalise aussi des photographies à la sauvette. Il prépare actuellement un photo-roman en collaboration avec la monteuse Anna Fonso. Premiers Films est une sélection de films et vidéos entre art contemporain et cinéma.Films d’artistes, vidéos issues d’installations, films expérimentaux, comédies musicales, documentaires, clips, longs, courts ou moyens métrages…Le but est d’encourager et de créer des espaces de diffusion dédiés à ces formes rares à l’occasion d’un festival annuel, de diverses programmations pensées sur mesure pour des expositions ou festivals et d’un podcast : les conversations Premiers Films. Premiers Films est itinérant, travaillons ensemble : contact@premiersfilms.fr Les conversations Premiers Films sont des entretiens libres avec les réalisateurices lauréat.es du festival annuel Premiers Films.Retrouvez notre actualité sur notre site : https://premiersfilms.fr/ et sur https://www.instagram.com/festivalpremiers_films
Nous recevons Isabella Hin, artiste, photographe et réalisatrice de Fight or Flight, accompagnée de ses deux acteur.ices, Camille Zisswiller et Nicolas Lefebvre. https://isabellahin.com/Instagram : @isabella.hin Isabella Hin explore les caractéristiques insaisissables et énigmatiques de l'eau, particulièrement l'eau sombre afin de l'associer à l'inconscient.Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2017 puis du Fresnoy - Studio National en 2021, elle a notamment exposé son travail au Musée la Piscine, Musée Nicéphore Niépce, Villa Noailles, Parcours Saint Germain et le LAM. Camille Zisswiller et Nicolas Lefebvre, acteurs principaux du film, forment aussi un duo d’artistes visuel·le·s et de réalisateur·ice·s. Flavien Berger est auteur-compositeur-interprète, et collaborateur sonore sur le projet Fight or Flight. Premiers Films offre une programmation entre art contemporain et cinéma.Films d’artistes, vidéos issues d’installation, films expérimentaux, comédies musicales, documentaires, clips, longs, courts ou moyen métrage…Le but est d’encourager et créer des espaces de diffusion dédiés à ces formes rares à l’occasion d’un festival annuel, de diverses programmations pensées sur mesure pour des expositions ou festivals et d’un podcast : les conversations Premiers Films. Premiers Films est itinérant, travaillons ensemble : contact@premiersfilms.fr
Entre Claviere et Montgenèvre, un chien traverse la frontière franco-italienne en empruntant les chemins sinueux d'une montagne enneigée. Angèle Dumont est cinéaste et photographe. En 2020, elle réalise son premier film La traversée à la frontière franco italienne et sors diplômée des Beaux Arts de Lyon.
Jeddah, Arabie Saoudite. Ghada, une femme célibataire dans la quarantaine, écrit son deuxième roman en faisant face à de nombreuses questions : comment son travail sera-t-il perçu? La société peut-elle accepter ce qu'elle a à dire? Et s'il lui arrivait quelque chose? Ophélie Legris se forme en tant qu'actrice au conservatoire du 16ème. Elle travaille avec de nombreux metteurs en scène et réalisateurs. Elle est aussi autrice et interprète de ses chansons sous le nom de "Madame de". Par un concours de circonstances; elle se retrouve à vivre en Arabie Saoudite. L'altérité, et paradoxalement les grandes similitudes avec une humanité qu'elle connaît, la fascinent. Elle décide alors de tourner son film "Ghada".
Oui, et puis ? se présente sous la forme d’une pièce sonore et visuelle, alliant extraits de vidéos de famille, son enregistré, textes, noirs et silences. Il y a une alternance entre des vides et des pleins, entre le passé et le présent, entre le texte et l’image, une sorte de dialogue sourd formant une temporalité non linéaire.Le discours d’une femme à sa petite-fille sur sa fille.La parole silencieuse d’une femme.L’hommage d’une fille à sa mère. Née en 1992, Adèle Rickard est une artiste en art visuel qui vit et travaille à Paris. Après des études en histoire à la Sorbonne – Paris 1, elle poursuit un cursus technique et artistique en obtenant un BTS Photographie en 2017 et un Master en Photographie et Art Contemporain à Vincennes-Saint-Denis – Paris 8. Membre de l’association Diaph8, elle est actuellement formatrice en art visuel à la Maison du Geste et de I’Image et chargée de médiation culturelle au Centre Photographique d’Île-de-France.Son travail de recherche et de création est une interrogation sur l’histoire, la mémoire et la filiation par la réinterprétation de faits à partir de documents, de récits et d’archives. Elle utilise la photographie, la vidéo et le son comme matériau afin de créer plastiquement des lignes matérielles mettant en lumière des relations qui semblent parfois impossibles - où la fiction joue un rôle primordial : entre passé et présent, entre corps présents et absents.
Plein Air met en scène des individus en réinsertion. Sortis du milieu carcéral, ils se retrouvent aujourd’hui dans une liberté différente de celle qu’ils ont connue avant leur détention. Transformés par l’expérience de la captivité, ils portent un regard nouveau sur ce monde retrouvé, où ils se heurtent à la rudesse d’un système inadapté à leurs situations et aux faibles possibilités d’emploi qu’il a à leur offrir. Après avoir passé du temps avec eux, pendant et suite à leurs incarcérations, Jérémie Danon invite cinq anciens détenus à prendre la parole. Utilisant un fond vert, ce dispositif lui permet de présenter leurs témoignages tout en les décontextualisant de la réalité, au moyen d’espaces imaginaires répondant à la simple question : « où aimerais-tu être maintenant ? ».Reprenant l’univers Mythopoétique de Falkreath the Elder Scrolls et du jeu d’action-aventure GTA V, ces décors de synthèse tirés de jeux vidéo s’opposent tant à la captivité passée qu’à l’hostilité nouvelle de la ville bétonnée et regagnée. Au milieu de ces espaces, Bruce, Ismaël, Bourgeois, M.K et Wesley témoignent du décalage et de l’impossible retour à la réalité qu’ils subissent. Ainsi Plein Air aborde sans tabou les failles d’un système établi qui refuse de se remettre en question
Uzec, Baptiste et Léo tuent le temps = Douarnenez. Leur ami Jordan sʼest noyé déguisé en Bob Lʼéponge, au carnaval de lʼan dernier. Lorsque les célébrations reprennent, des phénomènes étranges se produisent.« La Tourbière » imagine les suites dʼun fait divers survenu en 2006. À force dʼêtre répétée, lʼanecdote sʼest transformée en légende urbaine. Elle sert ici de prétexte à une sorte de film dʼépoque. Où une malédiction sʼempare de vieux adolescents et du carnaval auquel ils se rendent chaque année. Une histoire de fantômes, héritée des mythologies qui constituent le Finistère. Né en 1995, Brieuc Schieb étudie l'esthétique à la Sorbonne avant d'entrer aux Arts Décoratifs de Paris.Son travail, entre films et installations, se construit autour de matériaux préexistants et de situations documentaires. Il s'inspire dʼimageries triviales ou archaïques pour évoquer les spectres qui hantent notre présent.La Tourbière est le premier court-métrage quʼil écrit et réalise. Lʼhistoire est inspirée dʼun fait divers survenu à Douarnenez (Finistère) en 2006.
Les Twins of Texas, sont deux danseuses de cabaret. Elles arpentent le désert du White Sands au Nouveau-Mexique, apparaissant et disparaissant dans les collines de sables blancs, tel un mirage. Leur danse marché est inspirée des chorégraphies des comédies musicales américaines et françaises. Ce clip est le point de départ du projet, toujours en cours, Twins of Texas. Diverses formes comme de la peinture, du dessin et de la sculpture accompagnent cette vidéo projeté comme un loop. Opale Mirman vit entre Marseille et Sète. Artiste plasticienne et performeuse, Opale Mirman explore la représentation du genre, de la féminité, de la sexualité, de l’amour, au sein de rituels, traditions et folklores d'origines diverses. Ces rituels sont le point de départ d'un processus de recherche tant anthropologique que plastique qui donnent lieu à la création d’objets, de peintures, d'installations et de performances. Après avoir obtenue un diplôme national d’expression plastique aux Beaux-arts de Nantes, elle s’installe dans la ville de Marseille où elle intègre l’atelier Vé.