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Les Podcasts de LUDOMAG
Author: Les Podcast de LUDOMAG
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© Eric Fourcaud @Ludomag.com
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Tous les 15 jours LUDOMAG reçoit un acteur du numérique éducatif. Qu'il soit chercheur, enseignants, chef d'établissement,ou fondateur d'une Edtech, on découvre avec lui une problèmatique du moment où une expérience de vie liée au thème de prédilection du magazine. Ce podcast est animé par Eric Fourcaud, responsable de la publication.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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52 Episodes
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Aujourd’hui nous recevons dans ce hors-série, Stéphane Trainel, Conseiller du directeur de la DNE en charge de la stratégie. Ses compétences sont fortement liées à la DATA et aux traitements des données numériques. il s’est notamment occupé du thème « des communs » dans cette stratégie. Aujourd’hui, nous allons évoquer avec lui « l’incubateur ou service d’incubation de projets numérique », un espace d’innovation numérique en quelque sorte, où agents et cadres de l’éducation peuvent prétendre à proposer des sujets qui pourraient être résolus par le numérique…L’incubateur doit permettre à des agents publics du ministère – enseignants, personnels de direction, gestionnaires, agents en académie ou en administration centrale – de proposer un nouveau service numérique pour corriger un irritant constaté dans son environnement, de le concevoir avec le terrain, de le tester et de valider les hypothèses prises pour sa construction.Ce service est proposé aux directions générales du ministère, au SG et aux régions académiques.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons jean-François Cerisier, chercheur, professeur à l’Université de Poitiers, qui a travaillé depuis de nombreuses année sur le numérique et son usage en éducation au sein du laboratoire Techné, dont il a la direction et dont il est créateur en 2012 il est l’auteur de nombreux papiers, tribunes, sur le sujet, et aujourd’hui nous allons évoquer avec lui le quotidien en classe.Bonjour Jean-François,Aujourd’hui donc nous allons évoquer avec vous la quotidienneté du numérique ou le numérique au quotidien en classe,tout d’abord est ce que ces deux acceptions ont le même sens ou la quotidienneté apporte-t’elle un sens plus profonds ?Alors, quand on parle du quotidien, on a longtemps évoqué le thème du numérique en classe comme quelque chose qui se projetait essentiellement dans le futur, il a souvent été évoqué l’innovation, des pratiques avant-gardistes, des technologies qui allaient changer les pratiques, toujours une approche du numérique comme un monde du futur, une problématique du présent tout en invoquant une projection vers le plus tard des pratiques et non du présent, du quotidien de chacun et chacun d’entre nous ? est-ce vrai aujourd’hui où bien la tendance à toujours décaler les résultats des évaluation à plus tard est-t’elle toujours présente ?...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons Cyril Chartraire enseignant (professeur des écoles) , fervent défenseur de la STIAM éducation, Il essaye d'avoir une veille autour de la pensée informatique, de la robotique, de la création de jeux vidéo mais aussi du esport, de la réalité augmentée, réalité virtuelle, IA et la mixité dans les filières numériques. Entré à la DANE de Versailles depuis 2017, il est coordonnateur du groupe Robotique, Nouveaux Langages et Mondes Numériques. Formateur à la DANE et on va parler avec lui du numérique au quotidien en classe et en particulier du eSport.Bonjour Cyril, Alors aujourd’hui on va évoquer votre façon d’appréhender le numérique au quotidien en classe de sport et l’apport particulier du eSport. Alors on rappelle que le e-sport est reconnu depuis peu comme une discipline sportive : Le e-sport est en effet reconnu comme une discipline à part entière, nécessitant des compétences spécifiques telles que la coordination main-œil, la stratégie, la prise de décision rapide, et parfois même la gestion du stress. Son intégration dans l'enseignement peut permettre de valoriser ces compétences et d'offrir aux élèves une opportunité d'explorer une forme de pratique sportive qui leur est familière.Historiquement la DANE a réfléchi à l’utilisation du esport avec les élèves et les établissements, vous avez été intéressé par le côté inclusif et ça vous adonné l’idée d’élargir l’expérimentation et le projet au sein des établissements scolaire de manière plus large et le covid-19 nous aider à monter le projet....Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons Benoit Kiry enseignant éducation musicale à Colmar Collège Saint-Jean académie de Strasbourg et Nicolas Olivier enseignant éducation musicale à Toulouse au collège Sainte-Famille des Minimes.. et on va parler du numérique au quotidien en classe d’éducation musicale.Bonjour Nicolas, bonjour Benoit,Alors aujourd’hui on va évoquer votre façon d’appréhender le numérique au quotidien en classe, avant une reforme éventuelle de cette discipline au collège qui serait répartie en éducation des arts, chants,l’éducation musicale aujourd’hui a changé ? Le pipo est t’il numérique ? ou autrement dit qu’est-ce qui a remplacé le fameux "pipo" qu’on était en charge de commander en début d’année dans sa trousse.Aujourd’hui on est dans la régulation et le danger vient aujourd’hui sur l’incapacité aujourd’hui de pouvoir travailler sans internet, en éducation musicale on peut travailler en autonomie (garageband par ex.)Mais youtube pour nous est essentiel, c’est notre source documentaire et une écoute dans image est plus complexe quand il n’y a pas d’internet.Questions abordées dans ce podcast : La différenciation, personnalisation des apprentissages en classe, le niveau… ?Dans les apprentissages sur l’instrument, la voix, la production, qu’est ce qui change ? Le numérique est t’il une solution de plus ? économie du temps ? la préparation des séquences, l’IA touche t’il ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons Laetitia Allegrini , professeure des écoles spécialisée à l’EREA de Haute-Provence à Bevons dans l’académie d’Aix-marseille. Laetitia utilise le numérique au quotidien dans sa classe, et nous allons en particulier évoquer l’utilisation de Chatbots en cours notamment, qui a pour objectif de sensibiliser aux respects des consignes de sécurité et aux modes opératoires.Bonjour Laetitia Allegrini,Avant d’aborder notre sujet central pourrions nous évoquer ensemble la place du numérique dans votre classe au quotidien, c’est quelque chose d’exceptionnel, d’omniprésent, depuis combien de temps ?Le numérique accompagne mon enseignement et mes scenari pédagogiques depuis longtemps car ça m’a toujours attiré : ça fait partie de mon quotidien en classe. Mais ça reste de petites activités sans abuser de l’utilisation des écrans. On est dans re-mobilisation essentiellement.Concernant l’utilisation de Chatpbot en classe comment l’idée vous est venu ?L’EREA des Hautes Provence est un petit établissement, on accueille des élèves en bâtiment et jardinerie. Notre projet s’inscrit dans le cadre du chef d’oeuvre des élèves en métallurgie. Notre idée était d’essayer d’aider les élèves à mémoriser les procédures de sécurité. Ces élèves ont effectivement un problème plus important de mémorisation. J’avais déjà l’an passé réalisé une petite unité conversationnelle intégrée à la caisse enregistreuse des élèves avec un lycée professionnel.On a démarré sur les questions de représentation pour faire émerger des idées justes ou moins justes sur l’IA, et ensuite les questionner sur l’impact possible de l’IA dans leur futur métier. Ensuite on est passé à la création des ChatBots à l’aide notamment d’arbres décisionnels, de cartes mentales.L’idée est de construire des unités conversationnelles au dessus des machines accessibles via des QR Code et une lecture avec une tablette en support des fiches de sécurité toujours présentes.Les outils utilisés :SnatchBot : https://fr.snatchbot.me ? Y a t’il une formation de l’enseignant à la programmation ou la création de chatbot ?Les liens éventuels : SnatchBot est maintenant payant (société israélienne) 600 euros / an gratuit jusqu’à 2000 messages, ça permet de tester l’application avant de franchir le pas. la Drane a créé un chatbot open source ChatMD qu’on teste également qui est téléchargeable sur la forge des communs numériques. présentée le 29 mars lors du libre éducatif.. ChatMDHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous abordons la saison 5 de notre Podcast, qui a pour titre « Le numérique au quotidien dans ma classe ». En effet, le numérique relève du quotidien pour la majorité de la population. Ce qui fut “l’avenir” au temps des NTIC vers les années 1995 s’est immiscé dans les pratiques et les usages journaliers.L’idée de cette saison 5 est donc de découvrir comment le numérique est utilisé en classe au quotidien de nos jours, plus que de ce projeter dans un avenir incertain voir prometteur de nouvelles technologies ;-)Aujourd’hui nous recevons une nouvelle fois, Marie Soulié, professeure de français au Collège Daniel Argote à Orthez . Marie on le sait aussi est « Technopédagogue » et toujours à l’affut des bonnes pratiques en classe avec le numérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Manon Fouques, membre de la Team Ludens est professeure de français au collège. A l’occasion du carrefour de l’innovation sur le salon Educatech Expo, elle a présenté un atelier sur le usages du numérique en classe et notamment comment cela peut aider les élèves à besoins éducatifs particuliers à intégrer plus facilement des notions grâce aux outils numériques.Manon Fouques rappelle en préambule que le collectif d’enseignants “Team Ludens“ qui évolue sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, X ex-Twitter et Instagram, s’est rassemblé dans le but de faire évoluer les méthodes d’apprentissage en classe autour de la ludopédagogie et plus généralement des pédagogies actives.« L’idée est d’accompagner les collègues sur des temps d’ateliers de création sur de multiples outils connectés », explique Manon Fouques.L’accompagnement peut, par exemple, être mis en place pour mettre en place des séquences de cours à destination des élèves à besoins éducatifs particuliers.« Mon objectif dans ce type de présentation est que les enseignants se rendent compte qu’on n’utilise pas le numérique pour utiliser le numérique », précise-t-elle. De l’objectif pédagogique va dépendre ton outil.Manon nous donne l’exemple des figues de style qui est une notion qu’elle définit comme compliquée à intégrer pour les élèves ; elle va mettre au point des petits jeux grâce à l’application Kahoot, sous forme de QCM.« C’est très facile d’utilisation : on rentre son QCM, on rentre sa liste et finalement ça génère un jeu qui, esthétiquement, est très engageant pour les élèves et qui n’est pas très chronophage pour l’enseignant », explique-t-elle.La clé du “succès“ pour Manon : c’est de varier les pédagogies.Mobiliser un temps de 5 minutes en fin de cours avec un petit QCM sous Kahoot peut être essentiel pour mobiliser la mémorisation active, « notamment pour les élèves à besoins éducatifs particuliers qui ont une mémoire généralement défaillante, n’ayons pas peur du mot », ajoute-t-elle.Comment conseiller un enseignant qui aimerait se lancer dans l’usage des outils numériques et qui peut vite se perdre dans le foisonnement d’outils ?Pour Manon, le quizz peut être un bon début pour se lancer car il existe de nombreux tutos sur Youtube et dans les ressources de la Team Ludens (les Ludofiches), pour pouvoir démarrer étape par étape.Il faut se lancer, tester, ce n’est pas inné !« Les outils numériques sont des outils inclusifs qui vont engager toute la classe de la même façon et cela permet d’éviter le côté stigmatisant pour les élèves à besoinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast 🎙️On ne présente plus David Plumel, professeur de technologie en collège, qui a déjà fait l’objet de nombreux retours d’expérience sur l’usage des technologies en classe. C'est avec lui que nous allons parler aujourd'hui d'IA, de modèles de langage, qu'il "utilise" dans sa classe au micro de LUDOMAG.Membre actif de l’équipe de Survive on Mars (voir aussi nos articles à ce sujet), reconnu aussi pour ses usages de la ressource Minecraft en classe, il vient nous parler aujourd’hui de l’Intelligence Artificielle, du conversationnel, que David Plumel nomme les « modèles de langage ».« En fait, à la sortie de ChatGPT en novembre 2022, j’ai surfé sur la vague comme tout le monde et j’ai commencé à “jouer avec ce nouvel outil“ », explique-t-il.Au départ, il s’empare personnellement de l’outil pour tâter le terrain et quelques semaines après, il décide de mettre ses élèves dans la peau de « testeurs » « pour faire un premier point sur leur vécu avec ChatGPT, car l’outil était déjà sur tous les réseaux sociaux donc ils étaient déjà tous au courant », précise-t-il.Plutôt que de se voiler la face, notre enseignant décide donc de comprendre comment les élèves perçoivent ce nouveau « jouet ».« En fait, les premiers retours venaient de l’usage de Snapchat car très rapidement, ce réseau social a intégré un agent conversationnel basé sur ChatGPT ».Les élèves ont testé sans s’en rendre compte puis à la rentrée 2023, David a décidé de structurer un peu mieux l’outil pour un usage en classe.ChatGPT en classe : une vraie bonne idée ?« C’est un outil de plus que j’utilise donc avec mes élèves mais aussi à titre personnel pour m’aider dans la préparation de mes cours, dans la rédaction ».Cela fait 20 ans que les agents conversationnels existent mais ils n’étaient pas visibles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons, Claire Lommé, professeure de mathématiques depuis presque trente ans. Depuis septembre 2023, elle est coordonatrice Ulis au collège Jean-Jacques Rousseau à Darnetal, Claire est également formatrice et membre de l’APMEP (association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public.)L’approche pédagogique inclusive (pris sur la café)Ma focale, c’est que je dois m’adapter à mieux adapter pour les élèves. C’est un des cœurs de la mission de l’enseignant spécialisé, l’adaptation. Je dois rendre accessibles les apprentissages à toutes et tous, chacun et chacune. J’essaie de viser l’accessibilité universelle en travaillant les tâches pour que personne ne soit laissé sur le côté, que tout le monde puisse aller le plus loin possible et partage une culture scolaire commune. Je m’y emploie, mais c’est un exercice très délicat, voire franchement périlleux : il me faut anticiper en réfléchissant aux adaptations possibles, potentiellement efficaces, sans qu’elles soient artificielles. Mais je dois également veiller à ne pas enfermer des élèves dans des stéréotypes, à ouvrir le champ des possibles sans rien limiter. Je dois apprendre à adapter sur-le-champ, en classe, devant un obstacle rencontré, et cela demande d’avoir cogité très sérieusement avant, tout en restant souple et réactive. Et pour adapter efficacement, il faut étudier absolument tout ce qui est possible : il ne suffit pas d’un interligne accru ou de matériel de manipulation, pour rendre accessible. L’équipement, le matériel jouent. Mais ce sont les gestes professionnels, les pratiques, le choix des supports, des mots, qui comptent le plus.La réplicabilité du projet ou de l’ « approche » ?je ne veux pas être modélisantes et inspirante, on a tous sa façon d’enseigner, mais il y a des outils qui sont utiles pour d’autres ou les méthodes projets qui permettent de s’éclater dans sa discipline, la controverse permet de s’adapter et avancer.Quelques sources d’inspiration qui pourrait aider vos collègues à faire le cheminement et mettre en place la démarche dans leur classe ?mon guide c’est l’éducatibilité...Je suis auteure : j’anime un blog et une chaîne YouTube, mais j’ai surtout écrit un ouvrage grand public, Vous reprendrez bien un peu de maths ?, et des ouvrages à destination des professionnels de l’enseignement : Mini Projets, maxi maths (CP) et Les problèmes par l’image (CM1 et CM2) sont les premiers sortis. J’ai participé à la réédition et à l’adaptation de Premiers pas vers les maths, de Rémi Brissiaud. Je travaille actuellement à d’autres projets éditoriaux.SON BLOG : https://clairelommeblog.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast 🎙️ Cette semaine nous sommes avec Astrid Gremillet enseignante en collège à Langon, qui nous évoque comment grâce à des micro activités en classe numérique ou pas en classe, elle engage les élèves et donne à ses cours une meilleure dynamique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Di Pasquale est Professeur de sciences humaines dans l’enseignement secondaire décrit sa pédagogie comme profondément positiviste, humaine, innovante et numérique. Ses débuts dans l’enseignement spécialisé (école du chêneux à Amay) l’ont obligé à faire preuve de créativité dans ses pratiques et à intégrer des outils numériques afin de répondre aux besoins spécifiques des élèves.
A l’Athénée Royal de l’Air Pur de Seraing, où il a, ensuite, intégré la réalité virtuelle dans le cadre d’un cours de géographie ou la réalisation de vidéos sur fond vert. Double lauréat école numérique 2019, il initie la cellule numérique de son établissement et devient référent pédagogique pour la formation de l’utilisation de la plateforme Office 365.
Sensible au partage des pratiques numériques, il crée une page Facebook dédiée à l’Ed.Tech, où il publie des conseils et des exemples d’outils ou d’activités innovantes. Il fait aussi partie de l’équipe de formateur TICE de l’eduLAB de Gosselies.
Aujourd'hui on évoque avec lui une expérience de sensibilisation aux usages des Intelligences Articifielles génératives en classe qu'il a effectué avec ses élèves ; comprendre les biais, les limites, les dangers ce ces nouveaux outils qui vont inonder les salles de classes et les pratiques des élèves et des enseignants dans un futur proche.
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Aujourd’hui nous recevons, Valérie Fournier et Maxime Becquet, enseignants en premier degré et ERUN dans l’académie de Lille avec qui nous allons parler du projet « M@G et Mi@m! des émissions WebTV réalisées par des élèves des cycles 1 à 3 »
Bonjour Valérie Fournier et Maxime Becquet,
Ils ont tous les deux utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 100% chacun dans votre circonscription votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Lille. On parle des circonscriptions Arras 1 & Arras ASH (Maxime) et la circonscription de Hesdin & Saint-Pol (Valérie)
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA cet été qui s’articule autour du développement des compétences langagières, de l’Éducation aux Médias et à l’Information et du Parcours Citoyen via la création et l’animation d’une WebTV en classe.
Ces projets en sont pour certain à leur 4ème rentrée, donc non peut dire que l’on va pouvoir avoir du recul. Alors pouvez vous nous en dire plus, détailler la démarche peut-être au début, ce programme faisait-il partie d’un projet académique plus vaste ?…
histoire une expérience sur une école d’ARRAS, on parlait bcp de youtubeur à l’époque..d’où l’idée de travailler sur ces compétences langagière, appui de l’IEN et de la DANE pour le fond vert. puis 9 classes et travailler sur le sujet. et dég la doc.
le projet a été ouvert à toutes les classes .
Les objectifs du projet de Web TV était et sont multiples :
- favoriser l’expression orale et écrite
- encourager les recherches documentaires, - aiguiser l’esprit critique,
- découvrir différents médias d’information, - travailler en coopération,
- développer la confiance en soi.
Les deux ERUN :
- forment les enseignants,
- accompagnent les classes dans la réalisation des reportages,
- mettent à disposition des documentations pédagogiques et des tutoriels,
- filment les présentateurs et réalisent le montage final de l’émission.
Le M@G est aujourd’hui dans sa 4e saison, avec 30 classes participantes et plus de 30 émissions.
2 élèves animent l’émission d’environ 12 minutes et présentent entre 6 et 8 reportages entièrement réalisés par les participants.
Réalisation d’un reportage par un groupe d’élèves (2 à 3) :
- choix et soumission d’un sujet au comité de rédaction.
- recherches d’informations, vérifications et indication
- Les sources - rédaction d’un reportage,
- recherche d’illustrations libres de droits
- entraînement oral
- enregistrement vidéo de la présentation
- montage vidéo.
Mi@M est une émission culinaire, autour d’un légume ou d’un fruit de saison, et présentée par un avatar
1 à 2 classes travaillent sur les séquences de l’émission :
une présentation du fruit ou du légume,
la réalisation d’une recette commentée
1 classe en CP, 1 classe en IME
Commençons par le commencement, comment formez-vous les enseignants dans les classes, in situ, pendant la réalisation des émissions, une formation avant la classe est-elle organisée ?
avant la formation technique on s’appuie surtout sur les contes pédagogique du projet, expliquer qu’il y a liberté pour développer le projet, …présentation de la partie technique pour qu’il voit ce qu’il peuvent intégrer ou laisser au ERUN.
Les usages et impacts de la méthode avec quelques exemples :
Lecture documentaire
- découvrir différents supports (journaux, magazines, livres, web)
- compréhension
- enrichissement du lexique
Rédaction des sujets :
- choisir les informations
- organiser ses propos
- réinvestir des différentes compétences langagières travaillées en classe
Recherche des informations et illustrations
- apprendre à relever et vérifier ses sources
- comprendre les droits d’usage des supports (licences C.C)
Présentation vidéo
- fluence et éloquence
• Utilisation d’outils flexibles gratuits et multi-plateformes
- Devenir autonome et réinvestir les compétences acquises dans d’autres projets futurs
Aujourd’hui nous recevons, Marc Simon, enseignant en premier degré et ERUN à l’Ecole Clair de Lune à Wingersheim dans le bas Rhin avec qui nous allons parler d’un projet « de réalité virtuelle pour apprendre à porter secours»
Vous avez utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 50% votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Strasbourg , dans la circonscription de Strasbourg 5
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA qui s’intitule « la réalité virtuelle pour apprendre à porter secours », il s’agit d’une tentative d’usage de la réalité virtuelle dans un cadre pédagogique d’enseignement à de jeunes enfants (CM2 - cycle 3) des apprentissages à la sécurité, dans un domaine appelé “Apprendre à Porter Secours (APS)” Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, ce projet fait-il partie d’un programme académique, fait en collaboration avec un acteur local ?
Ce projet est une tentative d’usage de la réalité virtuelle dans un cadre pédagogique d’enseignement à de jeunes enfants (CM2 - cycle 3) des apprentissages à la sécurité, dans un domaine appelé “Apprendre à Porter Secours (APS)”. Il ne s’agit pas de remplacer l’apprentissage des notions de l’APS, qui reste traditionnel, mais venir en complément dans la phase de validation des connaissances. J’ai toujours trouvé, ainsi que mes élèves, très peu réaliste et peu convaincante cette image photocopiée décrivant une maison à l’intérieur de laquelle il fallait désigner toutes les situations domestiques dangereuses.
À ce stade la réalité virtuelle permettrait une mise en situation quasi-réelle des enfants pour les inviter à exécuter les gestes et attitudes apprises. La RV deviendrait un outil d’évaluation.
Notre projet se situe à la fin d’une séquence développant la compétence “l’élève qui se protège et protège autrui”. Il consiste en la mise en œuvre d’une séance qui se fera sous la forme d’une mise en situation par le biais de la réalité virtuelle. L’environnement virtuel consiste en une maison à l’intérieur de laquelle l’élève doit se déplacer, repérer des situations dangereuses et répondre à des questions afin de les mettre en sécurité.
Cet environnement a été conçu avec la plateforme « CoSpaceEdu »
L’intégration de plusieurs outils numériques
La plateforme « CoSpaceEdu » a permis la conception de l’environnement virtuel, les interactions avec les objets de l’environnement sont programmées avec du codage par blocs (Scratch). Cette partie a été effectuée par mes soins. Mais il est tout à fait possible que les élèves y participent. L’environnement produit est utilisable aussi bien avec un visiocasque que sur un écran d’ordinateur. (lien https://edu.cospaces.io/XZF-CGM )
Les questionnaires ont été conçus avec le générateur de questionnaire la « Quizinière » de Canopé. Chaque élève a répondu aux différents questions par le biais de l’application.
Des casques de réalité virtuelle avec leurs contrôleurs (Meta Quest 2) ont permis l’immersion dans l’environnement virtuel. et il faut un Wifi de qualité pour le transfert entre le casque et l’ordinateur.
La réplicabilité du projet :
Le cœur de l’expérimentation est l’environnement virtuel, celui-ci est conçu sur une plateforme qui permet son partage via un lien. Il est donc tout à fait envisageable de partager et de de co-construire un environnement à plusieurs mains.
Il faut parfois parler l’anglais pour l’entraide sur la plateforme « CoSpaceEdu » 2/ 3 euros par mois, pour que les élèves puissent construire, c’est un peu plus de budget également. Les casques sont aujourd’hui uj peu cher, mais les DRANES sont souvent équipées et ont une politique de prêt. (modèle utilisé 350 euros)
Aujourd’hui nous recevons, Laurence Géri, enseignante en premier degré et ERUN des circonscription d’Aubagne et La Ciotat avec qui nous allons parler d’un projet « du FabLab des Calanques»
Laurencer a utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par sa fonction d’ERUN détachée à 100% son rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Aix-Marseille, et notamment dans ces deux circonscription.
On va évoquer un projet que Laurence Géri a présenté à LUDOVIA qui s’intitule « le FabLab des Calanques », il s’agit au démarrage de l'ambition de réaliser l’étude de la Faune et de las Flore des Calanques grâce à une tablette numérique qui sen terminera par l’utilisation d’un véritable laboratoire numérique.
Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, ce projet fait-il partie d’un programme académique, fait en collaboration avec la Mairie de la Ciotat ?
Objectif était l'étude de la faune et de la flore des calanques « sensoriellement » sous la forme d'un Jeux de piste grâce à l’ipad. Sortie en nature avec prise d’informations (sons, images…) avec l’ipad.
Travail avec des loupes numériques et l’ipad pour étudier la faune et flore microscopique du bord de mer. Travail sur le paysage en extérieur grâce à l’ipad.
Création par groupe d’un animal inventé, création de sa fiche d’identité et présentation filmée sur fond vert dans le milieu de vie de l’animal. Création en arts visuels de cet animal à partir de deux animaux existants.
Dessin et impression 3D de l’animal inventé. Le suivi du projet est effectué tout le long de l’année sur un livre numérique book creator. (Trace…)
Création d’une visite virtuelle du parc.
Passage du virtuel au réel tout au long du projet. Invention d’un animal, projet pluridisciplinaire, intervention, découverte de l’imprimante 3D,
Puis tout ceci s'est transformé en la création d'un véritable "Fablab numérique" grâce à la disponibilité de deux salles de classes dédiées aux activités numériques, pour cause de déprise démographique dans la circonscription.
Les usages et impacts du Fablab et des activités mises en place avec quelques exemples :
et notamment l'ambition de faire monter en compétences les autres profs.
Utilisation de l’ipad en tant qu’outils « couteau suisse » , les élèves ont découvert plusieurs utilisations de l’outil numérique même en extérieur.
- « Garde mémoire » et production d’écrit avec book cretor (texte, image, son…)
- Film sur fond vert avec touchcast studio
- Dessin 3d avec gravity sketch et/ou thinkercad
- Impression 3D
- Observation du microscopique en nature avec les easyscopes et xploview.
- Jeux de pistes avec pegaselab
- Découverte de visite virtuelle.
L’intégration de plusieurs outils numériques disponibles dans le Fablab, ouverture aux autres classes de la ville,
Le budget de la ville a permis tout ça, l’organisation entre les écoles avec transport scolaire et proximité de mon lieu de travail et les bus gratuit
L’approche pédagogique inclusive / Numérique responsable
Dans le livre de restitution book creator, les consignes sont écrites et orales, des activités avec des tâches variées. (Dessiner, déplacer des étiquettes, enregistrer du sons…) Les élèves peuvent taper le texte de leur production ou le dicter à la tablette. Pour la compréhension, possibilité permanente toute l’année de revenir sur les connaissances antérieures. Travail de groupe, tutorat, collaboration. Les élèves travaillent à leur rythme grâce à l’outil numérique.
liberté de l’élève donnée par le fablabs ça facilite les choses, les classes Ulysse et simplifié par le numérique pour les besoins particulier.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons, Jean-baptiste Ferrer, enseignants en premier degré et ERUN dans l’académie de Montpellier avec qui nous allons parler d’un projet « d’accompagnement individualisé numérique »
Bonjour jean-Baptiste ferrer,
Vous avez utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 100% votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Montpellier, et notamment dans la circonscription de Carcassonne .
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA qui concerne l’accompagnement individualisé au numérique avec le numérique, il s’agit de réaliser un accompagnement personnalisé des enseignants et qui plus est pendant le temps de classe. Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, cet accompagnement est-il volontaire, fait-il partie d’un programme académique, comment identifiez-vous le public ?
L’idée de cette démarche est un accompagnement personnalisé en fonction du niveau numérique de l’enseignant (découverte du copier/coller en raccourci clavier, usage efficient d’un logiciel de VPI, utilisation de la tablette comme visualiseur nomade…) mais aussi en fonction de la pratique de classe. Tous les enseignants n’enseignent pas de la même façon. L’idée n’est pas de modifier leur pratique mais de montrer comment l’outil numérique peut améliorer celle-ci.
La plus-value de cet accompagnement est aussi son moment, tout se passe sur le temps de classe, les enseignants ne se forment pas en dehors des temps institutionnels.
Toute la compétence de l’ERUN est mise en avant pour plusieurs raisons :
S’adapter aux compétences numériques de l’enseignant observé.
Adapter le numérique aux différentes matières pour permettre une plus-value aux apprentissages.
Accompagner les collègues sur un temps dédié pour que le numérique rentre dans les classes.
Ce projet est lié aux contraintes de remplacement difficile. Il est au plus près des pratiques des collègues et répond à leurs attentes. Tout le travail de l’ERUN est d’être au plus près de la ZPDP du collègue pour passer d’un niveau d’utilisation du numérique A vers un niveau numérique B ou B+ (Cf. Modèle SAMR).
Question subsidiaire, combien de séances sont nécessaires pour arriver à un objectif, d’ailleurs l’objectif est-il fixé ensemble avec l’enseignant « formé » au démarrage ?
Les usages et impacts de la méthode avec quelques exemples :
Les usages sont vraiment différents en fonction des observations réalisées lors de la première visite de classe. Les impacts sont une pratique du numérique développée dans les classes. La pratique enseignante mais aussi la pratique « élève » est aussi mise en avant.
L’intégration de plusieurs outils numériques disponibles dans la classe, prêt entre classe, on s’adapte aussi ?
Tous les outils numériques disponibles dans les établissements sont alors mis en avant. Cela peut passer par un usage du VPI, d’un « visualiseur » mais aussi de tablettes ou d’ordinateurs.
L’approche pédagogique inclusive / Numérique responsable
Si l’occasion se pose, la démonstration d’usage numérique inclusif est mise en avant. Les applications du cartable fantastique, les outils d’accessibilité propres aux tablettes peuvent servir d’outil d’aide pour les élèves ou les enseignants.
ll est aussi possible de proposer de « reconditionner » des ordinateurs anciens pour qu’ils puissent être utilisés par les élèves (cf. Primtux).Suite logicielle pour rénover les « ordinosaures ».
On fait ensuite un bilan avec l’enseignant, quelques temps après, proposer une suite car il y a 3 séances où l’on s’engage (analyse, je mène la séance, on l’a fait à deux, tu l’a fait tout seul)
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans les podcasts de LUDOMAG, saison 4 « des Projets dans ma Classe »,
Aujourd’hui nous recevons Audran le Baron Directeur du Numérique pour l’Education au Ministère de l’éducation nationale avec qui nous allons parler de « stratégie »
A l’heure de la rentrée, il était effectivement nécessaire de parler aussi de stratégie et de ce qui est mis en place par la Direction du Numérique pour l’Education, la DNE et peut-être aussi ce qui est attendu pour 2024.
Comme on le sait, il y a un nouveau Ministre qui a été nommé au début de cet été, avec une équipe en partie renouvelée, cela change t’il la donne pour le numérique en éducation et sur les orientations de la DNE pour la rentrée ?
Pour cette saison 4 nous nous intéressons au projets dans les classes, que propose la DNE pour les enseignants dans ce domaine ? de la formation, des outils, quels impacts cette stratégie peut-elle avoir sur les projets en classe ?
telles sont les questions posées lors de ce podcast.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenus dans les Podcast de LUDOMAG, aujourd’hui nous vous proposons une petite digression ou une petite incartade dans notre saison 3 sur les filles et le numérique et évoquer un problème plus large en parlant de culture et de citoyenneté numériques, qui nous le verrons engage également la problématique des stéréotypes et la place des filles dans le numérique. et nous sommes pour en parler avec Anne Chiardola de la Direction du Numérique pour l’Education
On rappelle qu’Anne Chiardola est Inspectrice de l’Éducation Nationale-Docteure Qualifiée en Sciences de l’éducation et de la formation, Cheffe de bureau adjointe de l’accompagnement des usages et de l’expériences utilisateur à la Direction du numérique pour l’éducation/DGESCO
Avant de parler de la « Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques » pouvons nous parler du contexte, pourquoi proposer une charte ? Quelle nécessité, quelles pratiques ou « travers » s’il en est on imposé un travail de réflexion sur sur le sujet ? Qui sont les partenaires de ces travaux ?
La charte pour l'éducation à la culture et à la citoyenneté numériques a été pensée dans la lignée des réflexions portées ces dernières années par : le Conseil de l'Europe, le Grenelle de l'éducation et les États généraux du numérique pour l'éducation. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL), l'Autorité publique française pour la régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) et le service Clémi de l'opérateur Réseau Canopé ont accompagné le ministère chargé de l'éducation dans l’élaboration de ce document. La rédaction de cette Charte a fait l’objet de plusieurs concertations avec de nombreux représentants de la communauté éducative L’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques est un enjeu majeur pour permettre à chacune et chacun d’exercer une citoyenneté éclairée dans un monde où le numérique est de plus en plus présent.
Cette Charte s’inscrit pleinement dans la stratégie du numérique pour l’éducation présentée par le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse et s’appuie notamment sur le cadre de référence des compétences numériques issue des préconisations européennes Quels sont les Les grands axes de la charte ?
Quels sont les objectifs de mise en oeuvre par le Ministère et concrètement comment va t’il se passer dans les établissements, quels sont les attendus, y aura t’il des sessions, un engagement des élèves comme cela se passe pour la Laïcité ou le règlement intérieur de l’établissement ? Y aura t’il des prolongements dans le futur, après cette période d’appropriation, des actions prévues ? Dans le cadre de l’appropriation de cette Charte par des territoires, l'ensemble des membres de la communauté éducative est invité à répondre à ce court questionnaire afin de recueillir les impressions et les besoins de chacune et chacune et permettre ainsi la co-construction du futur espace de ressources qui sera prochainement associé à ce document.....Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons Muriel BRUNET Responsable du programme éducation et numérique et pilote pour l’INRIA du programme et Equipement Prioritaire pour la Recherche en Enseignement Numérique dans le cadre de France 2030 avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je disais en préambule de cette saison 3, que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… et leur nombre est assez faible relativement parlant avec le nombre d’homme aujourd’hui notamment dans les métiers de l’informatique. Dans ce secteur les stéréotypes de genre font toujours et visiblement effet !
Il y a quelques jours ont eu lieu les premières Assises Nationales de la féminisation des métiers et filières numériques où l’INRIA a participé . Initiées et portées par Femmes@Numérique, ces 1ères Assises Nationales de la féminisation des métiers et des filières du numérique, ont réuni plus de 360 personnes le 16 février dernier.
Cette première édition a t’elle rempli son objectif de porter la voie des forces vives engagées dans les enjeux de féminisation des métiers et filières du numérique auprès de pouvoirs publics ?
pour mémoire tu avais animé à une table ronde sur le sujet en aout dernier à LUDOVIA
J’avais relevé des constats ou des actions structurantes sur le sujet notamment en Occitanie: un groupe de travail sur les parcours genrés d’orientation a déterminé un plan d’actions avec 5 leviers dans la région académique Occitanie :
1- Pilotage volontariste du niveau national au niveau de l’établissement, en cohérence avec la politique interministérielle d’égalité femmes-hommes (volonté politique, label égalité filles-garçons, semaine de l’égalité autour du 8 mars)
2- Communication claire en direction des jeunes, via leurs médias (rôles modèles, sensibilisation des parents)
3- Orientation proactive du lycée à l’enseignement supérieur, avec des mesures incitatives et pragmatiques (avec un objectif cible de 30% de mixité minimum dans toutes les spécialités)
4- Pédagogie inclusive pour les filles et les garçons dans les programmes et dans la classe (valoriser les réussites des filles, travailler le Grand Oral comme levier de mise en confiance)
5- Formation initiale et continue des enseignants et des cadres (avec notamment une sensibilisation aux stéréotypes de genre pour les membres des jurys et les acteurs de l’orientation) Se donner l’objectif cible d’avoir d’ici 5 ans 30% de mixité dans toutes les spécialités et les filières en lycée pro, est ambitieux, peut-être va-t-il falloir passer par des quotas pour que ça bouge, en ayant en tête que les quotas ne sont pas des discriminations positives mais du rattrapage social. Cette année (2022 ) il y a eu 19% de filles en NSI en 1ère et 14% en terminale avec un taux d’abandon des filles plus important que celui des garçons entre les 2 classes.
On avait relevé également des solutions ou des ressources qui intègrent des volets sur le thème de l’égalité homme-femme en matière de numérique : le MOOC LearningLab pour former les enseignants de NSI de l’Inria comporte un volet “pédagogie de l’égalité”, Inria, le dossier “Les filles sensibilisées au numérique dès l’école : on avance !” Un ensemble de ressources et de dispositifs par Femmes@Numérique, et la Direction du numérique pour l’éducation , les vidéos “Numérique et mixité : Intéresser les filles aux sciences du numérique” Inria – Direction du numérique pour l’éducation et Isabelle Collet, Professeure à la section des sciences de l’éducation de l’Université de Genève où elle dirige l’équipe G-RIRE : Genre – Rapports intersectionnels, Relation éducative, les vidéos “La science a mauvais genre” sur Lumni France television
On parlera de tout ça et de la poltique interne de l'INRIA sur le recrutement et la place des femmes dans ces métiers si complexes de la robotique...
Aujourd’hui nous recevons … Solenne Bocquillon- Le Goaziou fondatrice et CEO de SOFTKIDS une start-up dans la Edtech avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je rappelle dans l’introduction de cette saison 3 du podcast de Ludomag que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… Pourquoi y a-t-il besoin de femmes dans le numérique ? Est-ce urgent ? Est-ce éthique d’écarter les femmes de la Tech ou dans le Numérique ? et Pourquoi ne sommes-nous pas tout autant préoccupés de la sous-représentation des hommes dans les métiers du « Care » ?
Par exemple Il est vrai que le nombre des femmes est assez faible « relativement parlant » en comparaison avec le nombre d’homme dans les métiers de l’informatique. Comme exemple (lu sur le site 01Net) en 2019 Les femmes ne représentent que 12% des effectifs des écoles d’ingénieur en informatique en moyenne en France, 10% à l’Université, 8% en BTS et DUT. Elles n’occupent que 15% des emplois techniques, ne sont que 11% dans la cybersécurité, 9% à la tête de start-up.*
Softkids est une plateforme de soutien scolaire qui a été fondée sur l’importance des Soft Kills » utiles dans le monde professionnel mais pas que non ?
On note sur le site de Softkids que le monde de demain sera volatil, incertain, complexe et ambigu, c’est tout un programme , et qu’en est-il pour les filles ?
Solenne Boquillon-LeGoaziou est également Secretaire générale de l'association Digital Ladies and Allies qui a sorti il y a 6 ans un livre blanc qui faisait le constat que la place des filles dans le numérique ça n’avançait pas voire …que ça emprait...
Nous allons voir pourquoi en sa compagnie ...
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui nous recevons … Aude Guéneau CEO de PLUME une start-up dans la Edtech avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je disais en préambule que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… et leur nombre est assez faible relativement parlant avec le nombre d’homme aujourd’hui notamment dans les métiers de l’informatique. Dans ce secteur les stéréotypes de genre font toujours et visiblement effet !
A titre d’exemple ces statistiques extraites d’un enquête IFOP effectuée en décembre dernier pour le compte de Delta Business School que je livre cette semaine à nos auditeurs
On apprend dans cette enquête IFOP, que les filières liées à la technologie et à l’informatique attirent plus les garçons (18%) que les filles (2%), et que ces dernières sont trois fois plus nombreuses à vouloir s’orienter vers le médical et le paramédical (19% contre 6%)
De plus dans cette même enquête, les lycéennes interrogées expriment un degré de confiance en elles bien moins important (64%) que leurs homologues masculins (87%).
Ainsi on le dit et on le répète pour se projeter dans les métiers de la tech, les jeunes filles doivent voir réussir des femmes qui leur ressemblent et c’est pourquoi nous avons souhaité t’inviter Aude dans cette épisode de Podcast.
Alors si on parle d’Aude Guéneau, en tant qu’entrepreneuse de la tech, CEO de Plume une Edtech qui s’intéresse à la lecture chez les jeunes, passionnée par le management est-ce que cela suffit à cerner le personnage ? Oui et non !
On apprendra comment Aude s'investist au quotidien pour que la place des filles dans le monde des startup soit plus reconnue, car on ne le sait pas, mais pour financer et rechercher des fonds quand on est femme, c'est encore plus difficile !
Son expérience d’entrepreneuse de la tech la conforte cependant dans l’idée que les filles peuvent réussir dans la tech même si c’est plus compliqué pour elles. Quitte à engager une réflexion sur les quotas ?
Et pourquoi pas ?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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