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Les Sables d'Olonne Info

Author: Jean claude Raveneau

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Les Sables d'Olonne Info est un site d'informations en ligne, libre et indépendant, sur l'actualité de la ville des Sables d'Olonne. Le site regroupe plusieurs rubriques concernant la politique, l'environnement, la santé, la culture, le patrimoine, les sports, la voile, le Vendée Globe, les loisirs et les info pratiques.
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Dans le gris, sous une bruine persistante et de très petits airs, les concurrents de la Transat Jacques Vabre se sont élancés hier, tout en douceur vers 13h… Mais doucement ne veut pas dire facilement. Entre courants, effets de côtes, renverses de marée, la stratégie était au cœur de ces toutes premières heures de course et Jean-Christophe et Aymeric ont parfaitement su tirer leur épingle de ce jeu compliqué. Après 17h de course, ils pointent toujours en 6e position. La flotte évolue à une dizaine de nœuds au niveau des îles Jersey et Guernesey… Les premiers ne sont plus qu’à une centaine de milles de Roscoff, qu’ils devraient rallier en fin d’après-midi ce vendredi. Là, la course des Class40 sera neutralisée le temps de laisser passer le fort coup de vent attendu d’ici 24h environ au large de la pointe Bretagne et dans le golfe de Gascogne. Ensuite, les concurrents repartiront un à un, dans l’ordre de leur arrivée à Roscoff. Le duo de régatiers du Team Maître Jacques fut le premier des Multi 50 à s’élancer en Manche. Les deux Loïc ont ensuite opté pour un petit bord vers le large que ne s’est pas révélé aussi payant qu’espéré. Aussitôt, ils se sont engagés dans une course poursuite tactique et technique… qui ne fait que commencer ! Au près, dans 10 à 15 nœuds, ils ont joué toute la nuit avec les courants et les effets de site du Cotentin. Après 17h de course, ils ont déjà remonté deux places. La flotte des Multi 50 évolue ce vendredi matin à 10 - 12 nœuds au large des îles Scilly et Guernesey : la transat vient à peine de commencer, les concurrents prennent leur marque…
Louis Aliot, Vice-président du Front National, interviendra aujourd'hui à 12h20 dans l'émission " Les grandes Gueules " sur RMC.
Plus que 20 heures de course. Dimanche matin, si tout va bien, François Gabart devrait en finir avec son premier tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Un final en apothéose, où le vainqueur devra d’abord triompher des derniers écueils météo qui s’élèvent sur sa route. Armel Le Cléac’h, attendu entre 3 et 6 heures plus tard, sera à la même enseigne. Bientôt le pied à terre Les marins ont-ils le pied terrien ? A l’arrivée, souvent, ils vacillent. Sur les pontons, dans l’émotion. Pendant deux mois et demi, leur pied-à-terre s’est limité à un réduit de moins de 9 m2 dont une partie n’était accessible qu’à quatre pattes. Une petite tanière en carbone, mal isolée, en perpétuel mouvement. La cuisine ? Un réchaud. Les toilettes ? Un seau. La chambre ? Un pouf à billes. Les relations humaines ? Dématérialisées. L’environnement ? Un désert liquide. En l’espace de quelques minutes, au moment où MACIF s’amarrera au ponton de Port Olona, François Gabart, 29 ans, va basculer d’un monde à l’autre. Un électrochoc chargé de sensations fortes, positives. Et qui met d’un coup en lumière toute l’âpreté et la beauté du voyage accompli. Cerise sur le bateau : c’est en vainqueur que le benjamin de la flotte sera accueilli. Mais avant les bravos dans le chenal des Sables d’Olonne, il devra d’abord passer un ultime examen. Un dernier « run » un peu sauvage à 20 nœuds de moyenne, dans un golfe de Gascogne agité par une mer croisée, puis le rapide passage d’un front en milieu de matinée, décochant ses rafales à 40/45 nœuds. Armel Le Cléac’h, attendu entre 3 et 6 heures plus tard dans le port d’arrivée, sera soumis au même régime. Brillant dauphin et inséparable compagnon d’arme de François, le skipper de Banque Populaire a été l’autre grand patron de la course qu’il a animée par ses coups tactiques. Il sera ovationné avec autant de ferveur que le lauréat. Alex au grand cœur Dimanche soir, pendant que les deux premiers fêteront sur la terre ferme les retrouvailles avec leurs proches, il restera encore 10 solitaires en course. Parmi eux, l’homme qui complètera le podium de ce 7e Vendée Globe. Depuis l’avarie de quille de Virbac-Paprec 3, cette 3e place est promise à Hugo Boss. Hier soir, Alex Thomson a pris une noble décision : escorter, un temps, Jean-Pierre Dick. Des Açores à la ligne d’arrivée, la météo se corse pour les deux hommes qui affrontent les mêmes vents que les leaders. Mais avec une mer encore plus difficile. Dans ce contexte, le marin britannique a estimé qu’il ne pouvait pas laisser son compagnon de route sans ange gardien, au moins le temps que ce dernier évalue sa situation. Cette décision, Alex l’a prise spontanément, sans qu’il y ait demande d’assistance de la part de Jean-Pierre ou de l’organisation du Vendée Globe. Une initiative pleine de panache. Aujourd’hui, Dick fait cap vers les côtes portugaises, une route qui lui permet d’éviter le plus fort du vent de sud-ouest et la grosse mer. En attendant de prendre une décision définitive d’ici deux ou trois jours, il a légué sa troisième position à Thomson. « Prends soin de cette 3e place » lui écrivait-il cet après-midi. Ce dernier a empanné pour gagner dans le nord, vers l’archipel des Açores. Sur le chemin des Sables d’Olonne, Hugo Boss naviguera dans des conditions très musclées. Alex pourrait passer la ligne d’arrivée dans la journée de mardi… En bref Arrêté préfectoral : sortie du port interdite En raison des conditions musclées annoncées (mer forte et croisée, de plus de 3 mètres, vents de 20-25 nœuds avec des pointes à 35/40 nœuds), les autorités maritimes - via un arrêté préfectoral - ont décidé d’interdire aux bateaux de plaisance de sortir du port des Sables d’Olonne à compter de 7h dimanche. Seules exceptions : le bateau comité (pour juger l’arrivée) et deux vedettes de l’organisation pour la production d’images. « Il s’agit d’éviter que la fête soit gâchée, a indiqué lors d’un point-presse Hugues Vincent, délégué à la mer et au littoral. La navigation au large n’est pas interdite, mais elle est fortement déconseillée. » Pas de Live du Vendée Globe. En raison des heures estimées d’arrivée de MACIF, les vacations avec les marins sont exceptionnellement annulées dimanche 27 janvier. "Le vent est monté toute la nuit. Maintenant j’ai entre 25-30 nœuds, une mer assez formée et des vagues de 3-4m de haut. Le bateau se comporte correctement dans la vague et je suis plutôt surpris. C’est de bon augure pour la suite des événements. J’attends un tout petit plus de vent dans l’après midi et ensuite il va mourir doucement dans la nuit. (A propos de sa décision de poursuivre ou non la course) J’ai avancé dans ma réflexion. Je ne vais pas m’arrêter aux Açores. Par contre, je n’ai pas encore décidé d’aller complètement jusqu’aux Sables. Je vais me rapprocher des côtes portugaises pour analyser au mieux les éléments. Vers le 28-29 janvier, je pourrai décider de ce que je fais. En ce moment, je pense que toutes les conditions sont réunies pour que j’aille jusqu’au Portugal. Je suis plutôt dans une idée de rapatriement à long terme que de recherche de vitesse. (Sur le soutien d’Alex Thomson) C’est vraiment sympa de la part d’Alex. C’est un acte de courage parce qu’il s’est dérouté. Ce n’est pas facile pour lui parce qu’il est dans sa course aussi. Quelque part, je suis fier de lui donner ma troisième place. C’est un beau geste de marin de venir me soutenir au premier coup de vent." Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3) "Tout va bien, j’ai eu un petit trou de vent ce matin mais c’est revenu dans la bonne direction et c’est plutôt agréable. Ça ventile un peu le bateau. Par contre, je n’ai pas pu plonger (rires). (Sur sa baignade de vendredi) J’ai eu une zone sans vent du coup, j’ai pris mon maillot, un masque et je suis allé voir mon safran. J’en ai profité pour faire un check complet et aussi profiter de l’eau. C’était extraordinaire de voir mon bateau de l’extérieur en plein milieu de l’océan. Ça fait penser aux vacances. Ça m’a fait beaucoup de bien car je savais que ça allait être rafraichissant. Je n’avais pas pris la commande du bateau mais uniquement les caméras. En deux jours, je serai allé du haut du mât en bas de la quille, c’est plutôt sympa." Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur) "(Sur les sensations avant d’arriver) C’est important d’être dans sa bulle avant l’arrivée et si vous voulez qu’ils aient quelque chose à raconter demain, il faut les laisser un peu tranquille (rires). Ils doivent se préparer à basculer intellectuellement au retour à la civilisation et il faut leur laisser le temps de gérer ça." Michel Desjoyeaux (navigateur) "(Sur l’arrivée) Le retour sur terre est assez violent mais en même temps, on l’apprécie. On n’est jamais aussi en forme que le jour d’une arrivée de Vendée. On est tellement bien et tellement porté que rien que pour ça, ça vaut le coup de faire le Vendée Globe. Mais c’est vrai qu’ensuite, il faut 3-4 mois pour s’en remettre. (Sur l’aide d’Alex Thomson à Jean-Pierre Dick) Le Vendée Globe, c’est aussi ça. Je trouve ça génial ce que fait Alex. C’est très fort et très intelligent de sa part." Marc Guillemot (navigateur) "Les prévisions météo annonçaient des vents violents, j’étais à 90 milles de JP et je ne m’imaginais pas le laisser dans de telles conditions à bord d’un bateau sans quille. Et puis pour moi, franchement, ce n’est pas un énorme effort. Mais vu que j’ai déjà été secouru par le passé, je sais à quel point c’est important d’avoir quelqu’un qui surveille vos arrières au cas où. Je vais accompagner JP jusqu’à ce qu’il soit 100% sûr que son bateau tiendra. Actuellement, j’ai 20-25 nœuds de vent venant du sud-ouest et la mer n’est pas trop mauvaise. Je navigue avec deux ris et solent." Alex Thomson (GBR, HUGO BOSS) "L’équateur, c’était super. Le lever du soleil était magistral, il y avait des couleurs exceptionnelles. Je voulais absolument partager ça avec vous (ndlr : il a envoyé une vidéo) surtout que les conditions vont changer. J’ai devant moi une grosse barrière nuageuse qui devrait me bloquer dans l’après-midi. Demain, nous verrons si le pot au noir a été clément pour moi. (Sur son passage dans l’Atlantique nord) Pour l’instant, c’est assez limpide sur les dix prochains jours pendant lesquels je devrais rester sur le même bord puis ensuite gérer l’anticyclone des Açores. Mais ça se dessine bien. (A propos de l’arrivée des leaders) Quand les leaders arrivent, ce n’est pas facile pour nous car on a l’impression que la course est terminée. C’est vrai que ça fait bizarre de se dire que certains seront déjà sous la douche pendant que nous, nous serons encore en mer. Je peux vous dire que ce sentiment est assez bizarre et il faut bien garder en tête que l’on est toujours en course." Dominique Wavre (SUI, Mirabaud) "J’essaie de faire de mon mieux avec le bateau, de résoudre les problèmes qui se présentent et d’avancer aussi vite et bien que possible. Le soutien du public est très important pour moi, merci beaucoup. C’est génial de voir qu’autant de gens qui s’intéressent au Vendée Globe, une course qui veut dire beaucoup pour moi et pour tant d’autres marins." Alessandro Di Benedetto (FRA-ITA, Team Plastique)
Difficile de savoir ce qui se passe actuellement dans la tête des deux principaux leaders...une chose est sûre, la lutte sera âpre jusqu'à l'arrivée. Ce matin, c'est Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui reprend du terrain. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), malgré la perte de sa quille, devance toujours Alex Thomson (Hugo Boss), beaucoup plus rapide pendant que Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding filent désormais sur l'autouroute vers l'équateur. Derrière, la progression est lente et plus compliquée. A un peu plus de 1200 milles des Sables d'Olonne, le suspens reste total dans cette dernière ligne droite du 7ième Vendée Globe. L'on pouvait croire que François Gabart (MACIF), ce matin au coeur de l'archipel des Açores, entre l'île de Tercera et de San Miguel, aurait encore pris un peu d'avance en touchant le premier hier les bons vents de sud-ouest qui doivent le porter a vive allure vers le port vendéen mais c'est finalement Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui s'est montré le plus rapide cette nuit. Le skipper de Banque Populaire, avec un meilleur cap sur la route directe pour l'instant, est parvenu a reprendre les milles qu'il avait perdu hier. Un peu plus au sud, il est revenu à 88 milles du leader dans un vent de sud-ouest d'une vingtaine de noeuds qui devrait pousser les deux skippers au moins jusqu'à la Corogne. Situation forcément usante pour les deux marins après tant de milles parcourus. Jusqu'à la fin, il va falloir éviter toute erreur, se montrer irréprochable dans les manoeuvres, vigilant en permanence sur les réglages pour optimiser au maximum la bonne marche du bateau, saisir la moindre opportunité météorologique...chasseur ou chassé, les dernières heures de ce Vendée Globe promettent une incroyable intensité jusqu'au passage libérateur de la ligne d'arrivée, dans quelques dizaines d'heures seulement maintenant. Avec un skipper surdoué aux avant-postes et un poursuivant tout aussi talentueux réputé pour son incroyable ténacité, la dernière ligne droite se fera sous haute tension, surtout si l'on ajoute à cela le risque de casser... Cruel dilemme Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours... Retour vers le portant A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord. Ca freine à l'arrière Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste... https://www.vendeeinfo.net/lessablesinfos/video/22 janv. Résumé du 73ème jour de course par Virbac-Paprec_SailingTeam
Si aux avant-postes de ce septième Vendée Globe, la nuit s'est résumée à une intense course de vitesse, en milieu de peloton et en toute fin de flotte, les choses ont une fois de plus pris des tournures très compliquée. Progression toujours erratique pour le club des cinq, montée dans le mât très périlleuse pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) suite à la nouvelle perte d'une voile d'avant...le retour vers les Sables d'Olonne loge les concurrents à de biens différentes enseignes. Il avait déjà perdu son gennaker, il y a deux jours, voilà qu'il déchire son spinnaker cette nuit...le skipper franco-italien, malgré son incroyable enthousiasme, a sûrement passé des heures très difficiles cette nuit. Obligé de monter une nouvelle fois dans le mât, dans des conditions de mer et de vent très peu recommandables pour ce genre d'exercice, surtout en solitaire, il est resté deux heures en l'air pour libérer la chaussette et le reste du spi. Seule la poulie de drisse est restée en tête de mât, tant la situation était périlleuse, à 27 mètres de hauteur. Il ne lui reste plus maintenant que la poulie de capelage. Reste que cette audacieuse escalade a du être éreintante pour le fringant quadra, plein d'équimoses ce matin mais à nouveau sur le cap des Sables d'Olonne, à faible vitesse toutefois (7 noeuds cette dernière heure) dans un vent de sud-ouest de 20 noeuds. Remontée par l'arrière Un peu plus de 850 milles devant l'étrave de Team Plastique, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), toujours au portant dans un flux de sud-sud-est de 20 noeuds poursuit sa belle progression des derniers jours mais semble marquer un peu le pas sur Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ce matin, distant d'un peu plus de 200 milles, avec une vitesse inférieure d'un peu plus de deux noeuds sur la dernière heure (11,8 contre 13,9). Les deux hommes remontent toujours très fort sur le peloton des poursuivants, fermé par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). En 24 h, Bertrand de Broc a repris plus de 200 milles au skipper du bateau sablais. Progression toujours erratique au milieu Il faut dire que le club des 5 est vraiment mal logé dans cette remontée de l'Atlantique Sud. De souvenirs de marins très expérimentés tels que Jean Le Cam (SynerCiel) ou autres tourdumondistes acharnés comme Dominique Wavre (Mirabaud) ou Mike Golding (Gamesa), cette partie du globe n'a jamais été aussi compliquée et désagréable pour eux. Pendant qu'Arnaud Boissières, à 2699 milles des leaders progresse au portant tout près des côtes brésiliennes ce matin, à 30 milles de la latitude de Victoria, au milieu d'un intense et dangereux trafic maritime, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Dominique Wavre progressent difficilement au près, vent dans le nez (20 noeuds de nord). Dans une mer hachée, courte et difficile, le skipper espagnol multiplie les virements épuisant pendant que le marin suisse se fraye un chemin compliqué contre les éléments. A l'avant du groupe, c'est la même souffrance pour Jean Le Cam qui devance toujours Mike Golding d'une courte étrave (10 milles) sur la route théorique directe pendant que l'écart latéral, qui était de 300 milles il y a peu de temps encore, se réduit ce matin à 80 milles. Le skipper anglais progresse cependant beaucoup plus directement vers les Sables grâce à un meilleur angle de vent (nord-est 15 à 18 noeuds), pendant que le breton est obligé de filer vers le nord-est dans un vent de nord de même intensité. Duels sous haute tension De l'autre côté de l'équateur, à 1600 milles de l'étrave de Jean Le Cam, le duel pour la troisième place continu entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Dans un alizé de nord-est de 15-20 noeuds, les deux prétendants au podium poursuivent leur remontée de l'Atlantique Nord à bonne allure, avec un avantage pour le skipper niçois qui s'est montré le plus rapide ces dernières 24 h, avec 370 milles parcourus à 15,4 noeuds de moyenne contre 332 milles à 13,8 noeuds pour le skipper anglais. Le gain de Jean-Pierre Dick sur son rival direct, plus décalé à l'ouest, est de 20 milles, soit 246 milles d'avance maintenant. Aux avant-postes, un autre duel se joue à l'échelle planétaire, pour la victoire suprême cette fois. François Gabart (MACIF), à moins de 1860 milles des Sables d'Olonne, était nettement ralenti ce matin. Il progresse à moins de 10 noeuds (9,5) depuis 5 h. Les premiers effets du rapprochement du centre de l'anticyclone des Açores commencent à se faire sentir. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), moins freiné pour l'instant (12,6 noeuds) en profite pour grapiller quelques milles, à 142,8 milles du leader. Le passage de cette difficulté météorologique représente sûrement la dernière chance pour le skipper de Banque Populaire de jouer un coup pour la victoire. Les prochains jours promettent d'êtres passionnants ! Classement le 21/01 - 04h00 UTC 1 - François Gabart [ MACIF ] à 1 858,8 milles de l’arrivée 2 - Armel Le Cléac’h [ Banque Populaire ] à 142,8 milles du leader 3 -Jean Pierre Dick [ Virbac-Paprec 3 ] à 474,4 milles du leader 4 - Alex Thomson [ Hugo Boss ] à 739,9 milles du leader 5 -Jean Le Cam [ SynerCiel ] à 2 340,7 milles du leader. Tout le classement, cliquez ici
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