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Les entretiens anthropocènes
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Les entretiens anthropocènes

Author: RADIO ANTHROPOCENE

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Description

Nous sommes, ici (à Lyon) et dans le Monde (sur Terre), face à des bouleversements majeurs qui appellent à la mobilisation et à la réunion des sociétés et des sciences. Une culture commune doit se construire pour engager la bifurcation vers de nouvelles conditions d’existence.

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67 Episodes
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"La colonne dorée est à la fois une borne marquant l’orée de la forêt et un monument agricole. La sculpture est composée de moulages de bottes de paille empilés qui font écho par leur éclat à la pierre dorée locale. La culture de la parcelle et le rythme des saisons contribuent pleinement aux variations de cette œuvre. La Colonne dorée se réfère par son architectonique à l’ordre industriel inventé par Claude-Nicolas Ledoux, architecte visionnaire du siècle des Lumières. Un travail marqué par l’articulation entre les forces de la nature et le génie organisateur de l’Homme.L’œuvre se situe également à quelques lieues du couvent Sainte-Marie de La Tourette édifié par Le Corbusier, autre architecte novateur, fondateur du  mouvement moderne. Le XVIIIe siècle de Ledoux inaugure l’évolution progressiste des sociétés occidentales qui se propage notamment à travers le modernisme. Le siècle actuel constitue quant à lui un point d’acmé technologique, empreint de  désillusions et de doutes quant au monde d’après." (source)Avec Didier Marcel - artiste, oeuvre La colonne dorée, circuit "D'or et de vin" en direct du festival - Les Murmures du temps- L'Arbresle.Animé par Valérie Disdier
Entretien et questionnaire A° avec Arthur Mettetal (Wagon bar). Mené par François De Gasperi aux Rencontres d'Arles 2024. 
 Une image de et avec Mustapha Azeroual (The Green Ray). Mené par Lou Herrmann aux Rencontres d'Arles 2024. 
Over the last decade, Debi Cornwall has been investigating the fictions fueling America’s idea of itself. Her vivid, formally composed color documentary photographs serve more to provoke than to inform, inviting a closer examination of how state power is performed, consumed, and normalized. https://www.rencontres-arles.com/en/expositions/view/1531/debi-cornwallDebi Cornwall interviewed by Jindra Kratochvil at Les Rencontres d'Arles, July 2024 
The photographs we’ve been shown in brochures and business reports of agricultural corporations in the past century suggest that the Green Revolution was a complete success: the abundant growth of new high-yielding corn varieties is contrasted with meagre harvests from traditional farming. Satisfied farmers sit on new machines that do all the hard work for them. No unwanted weeds in sight. The results are there for everyone to see. But is this the whole truth? https://www.rencontres-arles.com/en/expositions/view/1552/bruce-eeslyBruce Eesly interviewed by Sasha Jousselin  at Les Rencontres d'Arles, July 2024  
Diane Dupré la Tour, fondatrice Des Petites Cantines, dévoile son premier livre « Comme à la maison » aux éditions aux édition Actes Sud. C'est au micro de Valérie Disdier qu'elle présente son ouvrage sur Radio Anthropocène. 
Un échange avec la juriste Isabelle Michallet autour de son ouvrage « Faire face à l’Anthropocène. Les voies du droit » (Editions 205, 2023). « Au siècle dernier, les règles juridiques, fondamentalement anthropo­centrées, ont souvent traduit une logique généralisée de prédation et de destruction. Le droit doit désormais intégrer la fin de ce modèle. Considérant que l’instrument juridique n’est pas seulement construit par des instances dominées par le poli­tique, elle montre qu’il est aussi l’expression de choix sociétaux et citoyens ».Animé par Bérénice Gagne
Un échange avec le géochimiste Jérôme Gaillardet autour de son ouvrage « La Terre habitable ou l’épopée de la zone critique » (La Découverte, 2023). « Les vivants, les humains en particulier, n’habitent pas la Terre au sens du globe, mais une infime partie de celui-ci. Une zone comprise entre le ciel et les roches, discontinue, issue de la confrontation de l’énergie du soleil, qui active le cycle de l’eau, et de l’énergie tellurique, qui crée les reliefs. Ce n’est ni le sol traditionnel, ni les écosystèmes, ni les eaux souterraines ou les fleuves ; c’est tout à la fois. Altéré, tissé, ce voile est une zone critique, à découvrir pour en prendre soin et l’habiter mieux ».Animé par Bérénice Gagne.
Un échange autour de son ouvrage « Amours silenciées. Repenser la révolution romantique depuis les marges ».Dans cet essai, Christelle Murhula, féministe et journaliste indépendante, décortique le discours existant, les normes hétéro-romantiques et l’inégal accès à l’amour des femmes selon leurs origines ethniques, géographiques et sociales. Un livre qui souhaite remettre au centre de la conversation les silenciées de cette « réinvention » 
Retour sur le séminaire Agorakademi qui se concentre sur l’étude de construction du lien social au sein des sociétés multiculturelles. Une journée pour comprendre l’espace public au-delà des frontières urbaines et à repenser nos manières d’habiter la Terre. Un échange en compagnie de la sociologue Nilüfer Göle, pilote du séminaire.Animé par François De Gasperi.
Un échange avec l’urbaniste Sylvain Grisot autour de son dernier ouvrage, Redirection urbaine, sur les chantiers de l’adaptation de nos territoires (éditions Apogée, 2024). « La Terre s’effrite sous nos pas, les crises s’enchainent et nous ne savons plus comment faire la ville. Or nous n’avons plus le temps de rêver à la « ville du futur », il nous faut donner un futur à nos villes et nos territoires en engageant dès aujourd’hui les chantiers de leur adaptation. Comment avancer ? En s’inspirant du travail des femmes et des hommes qui explorent des voies de traverse pour faire la ville dans le bon sens ».Animé par Bérénice Gagne.
Un échange avec la philosophe Corine Pelluchon autour de son dernier ouvrage « L’espérance, ou la traversée de l’impossible » (Rivages, 2023). « Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est paradoxalement l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible. Naissant sans qu’on l’ait cherchée, lorsque l’on a perdu toute superbe et toute illusion, elle est la capacité à déchiffrer dans le réel les signes d’un progrès possible et à transmettre l’énergie nécessaire à sa réalisation ». Animé par Bérénice Gagne.
Fragments d’une montagneLe Pommier — 2023Notes d’observation et de lecture, conversations entendues par hasard, bribes de réflexions ou encore recettes de cuisine… Ces Fragments ont été rassemblés par Nicolas Nova au fil de ses pérégrinations aux quatre coins du « château d’eau de l’Europe ». Plaçant ses pas dans ceux des grands arpenteurs de montagne, il renouvelle, chemin faisant, la tradition littéraire du « voyage dans les Alpes », et dresse en creux le portrait d’une terre de métamorphoses. Glaciers en recul, effondrements géologiques, controverses animales : les Alpes, souvent perçues comme un territoire idyllique et préservé, reflètent pourtant singulièrement les mutations contemporaines – crise environnementale en tête. Elles sont en outre modelées par des rites et des légendes sans cesse réinventés.Nicolas Nova (Anthropologue, designer / Suisse)Nicolas Nova est Professeur à la Haute école d’art et de design (HEAD – Genève) où il enseigne et mène des recherches sur les cultures contemporaines liées tant aux mutations insufflées par les technologies numériques que par la crise environnementale. Il est également co-fondateur du Near Future Laboratory une agence de prospective impliquée dans des projets de design fiction. Avec un parcours pluridisciplinaire, au croisement des sciences naturelles, de l’anthropologie et des pratiques artistiques, il s’intéresse aux démarches d’enquête entre ethnographie et création. Son dernier ouvrage Fragments d’une montagne. Les Alpes et leurs métamorphoses. (Éditions du Pommier) renouvelle la tradition littéraire du « voyage dans les Alpes », et dresse en creux le portrait d’une terre de métamorphoses. Entretien réalisé au MAC Lyon lors de la Nocturne des idées organisée par la Villa Gillet le samedi 18 Nov 2023.Avec Jindra Kratochvil (Cité anthropocène) 
A-t-on encore le droit de changer d’avis ?La Martinière — 2023Avoir une opinion définitive, choisir son camp et réprouver l’autre… Nous sommes sans arrêt incités à prendre parti. Et ce, sans retour possible. Pourtant, comment savoir avec certitude quel métier nous exercerons dans 10 ans ? Quel style de musique nous définit le mieux ?Dans ce texte intime, à la fois ode aux convictions et à l’incertitude, Blandine Rinkel prend le contrepied des injonctions actuelles, et rappelle notre droit à changer. Parce que s’autoriser à changer, c’est préférer le dialogue à l’entente forcée, et le conflit à l’indifférence. C’est accepter que l’on puisse se tromper sans se trahir, être contradictoire et pluriel. C’est créer de l’inattendu. Bref, s’autoriser à changer, c’est gagner en liberté.Blandine Rinkel (Autrice, Musicienne / France)Blandine Rinkel est écrivaine, musicienne et journaliste. Diplômée d’un master de littérature, elle publie trois romans aux éditions Fayard. Le premier, L’Abandon des prétentions (Fayard, 2017) dessine un portrait de sa mère et de son aide aux réfugiés, et fait partie de la sélection du prix Goncourt du premier roman. En 2023, elle publie un essai A-t-on encore le droit de changer d’avis (2023, La Martinière), dans lequel elle rappelle notre droit à changer et à être contradictoire. Autre essai publié la même année, Les abus gris (2023, 1001 nuits) explore la zone grise « entre l’abus criminel et le consentement net ».Entretien réalisé au MAC Lyon lors de la Nocturne des idées organisée par la Villa Gillet le samedi 18 Nov 2023.Avec Florian Fompérie (Cité anthropocène)
À la terreXXI Bis  — 2023Aux Beaux-Arts de Cergy, Marin et Valentin partageaient un certain goût pour le rap et une envie de refaire le monde. Valentin est devenu maraîcher, il a rencontré Islemme, une bergère grandie en banlieue, comme lui. Mais la terre résiste. L’eau se fait rare. Le loup et les ravageurs saccagent. Marin, lui, est devenu écrivain. L’été dernier, il est allé faire les récoltes avec son ami. Ce premier récit en immersion court comme un poème sous la terre, une urgence à revenir au corps.Marin Fouqué  (Auteur, France)Marin Fouqué est écrivain, poète et performeur. Il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris-Cergy. Il écrit des romans, de la poésie, du rap et des nouvelles. Il compose des spectacles mêlant prose, chant et musique. Il anime également des ateliers d’écriture. En 2019, il publie son premier roman, 77, chez Actes Sud, pour lequel il reçoit le Prix Écrivain de la Fondation Lagardère. En 2021, il obtient avec son deuxième roman G.A.V (Actes Sud, 2021) le Prix Alain Spiess. Dans son dernier ouvrage à paraître en septembre 2023, À la terre (XXI bis) est une immersion dans le monde du maraîchage et une réflexion sur le rapport à la terre.Entretien réalisé au MAC Lyon lors de la Nocturne des idées organisée par la Villa Gillet le samedi 18 Nov 2023.Avec Valérie Disdier (Cité anthropocène) 
Esthétiques du « care » pour l’AnthropocèneÉditions 205 — 2023Cet ouvrage explore les dimensions imaginaires des diverses crises d’habitabilité qui façonnent l’époque désignée comme “Anthropocène”. Il propose une réponse esthétique à une question morale. Penser l’Anthropocène depuis une perspective morale implique de nous demander comment nos décisions sont modelées et prises, selon quelles échelles de valeur nous décidons ce qui compte et ce qui sera interprété comme secondaire, contextuel ou accessoire. À partir d’une lecture des crises des éthiques du “care”, cette analyse explore l’hypothèse que l’Anthropocène repose sur une dimension sensible et morale; que notre manière de désirer, d’imaginer, et de rêver est aussi façonnée de manière anthropocénique, tant au niveau individuel qu’au niveau collectif.María Grace Salamanca González (Anthropologue / France, Mexique)María Grace Salamanca González est titulaire d’un doctorat en philosophie de l’université Lyon 3 dans le cadre d’une codirection entre l’Université de Lyon et le programme de recherche Acteurs Sociaux de la Flore Médicinale au Mexique de l’Institut National d’Anthropologie et Historie (INAH) au Mexique. Maîtresse de conférences en éthique, bioéthique et épistémologie, elle est spécialiste en épistémologies du Sud. Elle est également comédienne au théâtre et utilise depuis 2013 les outils des théâtres de participation (sociodrame, théâtre de l’opprime, théâtre playback et théâtre spontané) pour des spectacles, dans des ateliers, comme méthodologie pour le travail de groupe et de la recherche. En 2023 paraît Esthétiques du “care” pour l’Anthropocène (Éditions 205) dans lequel elle explore  les dimensions imaginaires des diverses crises d’habitabilité qui façonnent de l’“Anthropocène”.Entretien réalisé au MAC Lyon lors de la Nocturne des idées organisée par la Villa Gillet le samedi 18 Nov 2023.Avec Valérie Disdier (Cité anthropocène)Pour aller plus loin : Esthétiques du « care » pour l’Anthropocène : 5h de cours publics en ligne :https://www.youtube.com/playlist?list=PL3q4hlXuGY4QkY9zkkyJ4L5AtbtZ9dVzX
Une rencontre avec les élèves des collèges du Professeur d'argent dans le 8e arrondissement de Lyon et du collègue de la Cité scolaire internationale dans le 8e. Ils nous racontent les projets qu'ils ont réalisé pour le projet EPIC avec l'association Imaginéo.Une production Cité anthropocène.
Entretien entre Valérie Disdier (Cité anthropocène) et Barbara Glowczewski, anthropologue, réalisé à l'occasion de la conférence « Quand connaissances ancestrales et savoirs scientifiques dialoguent pour soigner ensemble la Terre » le jeudi 5 octobre 18h30, Campus INSA Lyon. https://www.insa-lyon.fr/fr/actualites/l-insa-lyon-accueille-kogis-pour-ouvrir-futur-avec-joie 
Entretien entre François De Gasperi (Cité anthropocène) et Cédric Villani, réalisé à l'occasion de la conférence « Quand connaissances ancestrales et savoirs scientifiques dialoguent pour soigner ensemble la Terre » le jeudi 5 octobre 18h30, Campus INSA Lyon. https://www.insa-lyon.fr/fr/actualites/l-insa-lyon-accueille-kogis-pour-ouvrir-futur-avec-joie 
Entretien entre François De Gasperi (Cité anthropocène) et Pablo Servigne, réalisé à l'occasion de la conférence « Quand connaissances ancestrales et savoirs scientifiques dialoguent pour soigner ensemble la Terre » le jeudi 5 octobre 18h30, Campus INSA Lyon. https://www.insa-lyon.fr/fr/actualites/l-insa-lyon-accueille-kogis-pour-ouvrir-futur-avec-joie 
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