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Les mondes rêvés de Georges - Radio Cause Commune

Author: Radio Cause Commune

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Description

Les podcasts de Les mondes rêvés de Georges sur Radio Cause Commune
124 Episodes
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Au menu : Cette émission est consacrée à l’ouvrage d’une infirmière ayant rédigé une thèse d’éthique. Geneviève Mora nous livre une analyse sociologique et psychologique du travail d’accompagnement des personnes au terme de leur existence, analyse que l’on tente de présenter du mieux possible. Non pas une apologie, une hagiographie ou un commentaire orienté. Juste […]
Résumé : Les mondes rêvés de Georges sont aussi l’occasion, dans la veine de l’éducation populaire, de donner à voir les coulisses du travail scientifique. En l’espèce, il s’agit d’une intervention auprès d’un public francophone africain et de travailleurs sociaux et médecins dans le cadre d’un DU de la fac de médecine de Dijon. Il […]
La recherche de Cédric Sadin-Cesbron est un moment rare de la sociologie. C'est la preuve qu'un travailleur social – lequel dit pourtant ne jamais avoir assez de temps pour penser sa pratique – peut parfaitement analyser en profondeur son milieu professionnel avec la même acuité qu'un étudiant académique. Et c'est même mieux. Avec la maturité professionnelle en plus, il nous emmène dans une sociologie participative avec des hébergés en CHRS qui mènent aussi l'enquête auprès de leurs pairs.Vivre chez soi quand on n'a pas de chez soi est une analyse collective qui restitue la vie interne d'un foyer dit expérimental où la démocratie interne est revendiquée par les travailleurs sociaux. C'est grâce à cette liberté de manoeuvre que les SDF comme le praticien se livrent à une fouille en bonne et due forme aux moyens qu'ont les résidents de s'approprier leur chambre, le foyer et les droits. La question des droits y est effectivement centrale, avec en point de mire la possibilité limitée de bénéficier d'une vie privée dans ces espaces collectifs contraints.
Julie Gervais, Claire Lemercier, Willy PelletierIl était une fois une lumière sociologique qui irradia le monde. Pas Weber, pas Marx pas Goffman ou pas Elias. Une œuvre collective sublime réunissant des militants, des chercheurs, des dessinateurs, tout un monde de traqueurs. Des Traqueurs ? Mais qu'est-ce que c'est ? C'est une nouvelle espèce de penseurs, acharnés, précis et pétris d'ironie. Ils ont inventé un langage, accessible au plus grand nombre, sans rien renoncer de la précision scientifique. Sur la forme, c'est une bombe. Ces gens-là vous troquent le néolibéralisme comme jamais, en illustrant le livre des mille facettes de la démolition actuelle entreprise par les élites politiques et les capitalistes : la « caste managériale public-privé ». C'est sur le fond, une synthèse qui résonne comme un procès.Hôpital, cantines pour les enfants, forêts, sauvetage et pompiers, écoles et Universités, autoroutes et toutes les routes, maternités, tout est passé au peigne fin. Ils ont leurs mots pour le dire ce « massacre », disséqué avec leurs lamelles de biologistes devant un patient qui meurt : les services publics. Lisez les portraits incroyables, documentés, des « killers », c'est à dire aussi des petites mains, des intermédiaires. La valeur du service public est la bible séculière attendant son Armageddon.
Une première du genre : Patrick Bruneteaux invite Isabelle Carrère, et ensemble il et elle partagent leurs pensées en questionnant les deux invités, avec leur prisme singulier !Dans la Revue Française des Affaires Sociales (RFAS), Mauricio ARANDA, Julien LÉVY et Gwen LE GOFF ont coordonné un ouvrage constitué de textes et réflexions — majoritairement sociologiques — à propos de la notion de sans-abrisme, pour faire comme un état des recherches à date, dans des optiques de partage d'expériences situées décrites par des personnes concernées, soit dans le cadre associatif, soit dans des travaux de terrains lors de recherches universitaires, etc. Plus d'une vingtaine d'écrits (8 articles, 4 entretiens, des notes de lectures, …), dans le cadre de l'appel à contributions, sont abordés ici par Mauricio Aranda et Julien Lévy, présents à cette émission — tous deux politistes et chercheurs ayant travaillé leur thèses respectivement en 2019 et 2021.Où il sera question des catégorisations des personnes, des normes induites par les notions décrites, des politiques publiques et des choix qu'elles supposent, du rôle des chercheurs et chercheuses dans l'évolution des dispositifs et statistiques en sciences sociales, de la future Enquête 2025 (la précédente avait eu lieu en 2012), …Où l'on débattra des concepts : « sans abri » vs « sans domicile » vs « sans logement » vs « mal logé.e », mais aussi de l’accommodement des personnes aux injonctions de stabilité ou de trajectoires, … , des situations subies versus choisies, et de comment la précarisation entraine de facto des impossibilités d'habiter plus et mieux.
Julie Gervais, Claire Lemercier, Willy PelletierIl était une fois une lumière sociologique qui irradia le monde. Pas Weber, pas Marx pas Goffman ou pas Elias. Une œuvre collective sublime réunissant des militants, des chercheurs, des dessinateurs, tout un monde de traqueurs. Des Traqueurs ? Mais qu'est-ce que c'est ? C'est une nouvelle espèce de penseurs, acharnés, précis et pétris d'ironie. Ils ont inventé un langage, accessible au plus grand nombre, sans rien renoncer de la précision scientifique. Sur la forme, c'est une bombe. Ces gens-là vous troquent le néolibéralisme comme jamais, en illustrant le livre des mille facettes de la démolition actuelle entreprise par les élites politiques et les capitalistes : la « caste managériale public-privé ». C'est sur le fond, une synthèse qui résonne comme un procès.Hôpital, cantines pour les enfants, forêts, sauvetage et pompiers, écoles et Universités, autoroutes et toutes les routes, maternités, tout est passé au peigne fin. Ils ont leurs mots pour le dire ce « massacre », disséqué avec leurs lamelles de biologistes devant un patient qui meurt : les services publics. Lisez les portraits incroyables, documentés, des « killers », c'est à dire aussi des petites mains, des intermédiaires. La valeur du service public est la bible séculière attendant son Armageddon.
Un village sans prétentionContexteThibaut Besozzi est sociologue. Il a mené une recherche ethnographique pendant plusieurs mois auprès de SDF. Mais dans cette émission, ce qui va intéresser les auditeurs, c'est qu'il est aussi un politique. Il nous expose un projet, mieux qu'un projet, une expérimentation alternative. Il s'agit d'un village de SDF où les droits privés de l'humain sont enfin respectés.Bien sûr, l’État et les collectivités territoriales qui financent l'initiative, attendent des résultats. D'où la présence, pas loin, de travailleurs sociaux. Mais ces derniers ne sont pas ici des matons. Ils ne viennent pas rappeler immédiatement le règlement intérieur. Écoutons dans le détail cette alternative entre la rue ou le foyer d'urgence. Car il est possible aussi, dans notre République, de faire autre chose, de faire mieux que l'horreur des CHU. Thibaut est de la partie.
ContexteDans cette première émission consacrée à la sociologie de l'aliénation des classes dominées, il s'agit de penser une dimension de « l'attachement » des dominés aux dominants qui est quasiment toujours passée sous silence. Loin des poncifs sur la chosification ou la réification, on se penchera sur « les chiens de garde » de Paul Nizan, « Peau noire masque blanc » de Frantz Fanon, les « collaborateurs » (pas besoin de faire un dessin), les « zones grises » de Primo Lévi, les « jaunes » briseurs de grèves, etc. Le terrain est miné, le tabou la règle, le déni la façade de la bonne conscience. Alors allons y, et commençons par entrer dans le monde colonial, le plus pervers qui soit, celui qui mouille l'esclave. Le planteur, le béké, l'esclavagiste, bref le monstre social, a créé l'affranchi, le domestique, le Libre de couleur, le sang-mêlé, le mulâtre. A savoir, le dominé moins noir retourné en dominant intermédiaire au service du dominant blanc. Bienvenue dans la sociologie du tiers, de la tripartition. Aliénation rime avec tripartition. En ce cas, le dominé voit une partie de lui-même devenir un autre, et cet autre, le Kapo, devient l'enfer du dominé, son double renversé, désormais tiers et totalement autre. L'aliéné prend son envol et n'est plus le dominé aliéné. Il devient le collaborateur actif, le mulâtre propriétaire d'esclaves. De 1848 à nos jours, la société néocoloniale est encore prise dans cette structuration socio-raciale, mais de manière plus subtile. On le verra au travers des propres tabou de Frantz Fanon et des impensés de Peau noire masque blanc. Même le grand penseur, le grand révolutionnaire nous invite, avec sa propre grille, à fouiller les interstices du discours.Cette première émission pose le décor.
ContexteÉtouffement est une actualisation des chiens de garde de Paul Nizan, ou des appareils idéologiques d’État d'Althusser ou des violences symboliques de Bourdieu. L'émission se divise en deux parties. La première pose le cadre de tous les principaux intellectuels organiques du monde actuel. La seconde détaille 10 grandes manières avec lesquelles ces idéologues du sens commun dominant étouffent les dominés, les cultures populaires. L'originalité de cette émission est de proposer des respirations musicales fréquentes dans la dernière partie de l'émission, quand vous serez en suffocation.À l'oreilleBernard Lavilliers – Croisières méditerranéennesMelt – On Your ownJaya the cat – Closing timeChip Taylor & The New Ukrainians – Fuck all the perfect peopleDream Ivory – Welcome and good byeAurora – ChurchyardFabrice Vellieux – Stoppe ta machineCaptives – Pommes jaunesVulvain – Assedic parcLes escrocs – AssedicsDirty old nat...
Voyez-y une ironie ou un comble compte tenu du thème abordé, l'enregistrement de cette émission a singulièrement été maltraité. On espère se rattraper prochainement en recevant Malou Casca dans de meilleures conditionsContexteDocteure en sociologie de l'Université de Lorraine, Malou Casca a mené des recherches sur un thème a priori insipide : l’implant cochléaire chez les sourds. En fait, elle nous décrit une révolution scientifique permettant à 90 % des enfants suivis de retrouver une audition et une vie sociale chez les « entendants ». Sa thèse s’intitule : L'intégration sociale des porteurs d'implant(s) cochléaire(s) : pratiques, entourage et représentation sociale de la surdité. Bien plus encore, elle nous révèle une expérimentation sociale, en suivant les familles concernées, autour des pratiques liminaires entre handicap et intégration sociale des « déficients sévères ». Sa thèse nous révèle un continent à découvrir, celui de la transformation d’êtres sociaux se dirigeant non sans mal et sans ripostes de la part des gens dits « normaux » vers le monde ordinaire. Ce qu’elle appelle le syncrétisme de la culture sous implant découvre un monde différencié d’apprentissages, de conflits entre professionnels, de familles en lutte et souvent perdues entre les soignants et les experts de la « socialisation ». On découvrira aussi que le monde des sourds est un univers culturel qui revendique aussi son altérité.
ContexteAvec Aurélie Jeantet et Stéphane Le LayL'université semble être le monde de la raison, de l'humanisme. Ouvrez les yeux : les prédateurs sont là : sous-traitance et exploitation des prolétaires migrants qui nettoient les bureaux ; précarisation massive des enseignants et des personnels administratifs ; sexisme et violences sexuelles ; atteintes aux animaux dans les laboratoires ; nouvelles méthodes de management. La suite en écoutant l'émission…RéférenceMouvements, N°113, printemps 2023, La DécouverteÀ l'oreilleMolodoï – La complainte des ouvriersLes têtes raides – Dépêche toi
ContexteMichel Kokoreff nous retrace son parcours de sociologue militant à Sainte-Soline. Il décrit les conditions dans lesquelles les différents groupes de militants sont arrivés et se sont positionnés. Il analyse les confrontations entre les forces de l'ordre et les groupes les plus engagés en montrant la disproportion ubuesque entre la protection d'un bassin de rétention d'eau et le coût humain que l’État a envisagé dès la préparation de la répression. C'est plus généralement une analyse du rôle actuel de la police/gendarmerie dans les conflits sociaux qui est développée dans ce débat entre deux spécialistes des questions sociales et des forces de l'ordre
ContexteChercheuse en science sociale, ethnographe, Mikaëla Le Meur a passé plusieurs années au Vietnam, dans le cadre de sa thèse. Cette synthèse de ses travaux éclaire magistralement la fabrique du faux recyclage mondialisé des déchets. Elle montre que des industries et des multinationales se sont saisies de ce marché, où l’Occident invisibilise ses déchets en les exportant tout en continuant à polluer la planète. C’est ce que nous démontre la chercheuse, au travers d’une investigation de terrain qui décrit l’enfer environnemental au Vietnam. Voyage dans l’univers de l’externalisation des ordures de l’Occident dans le reste du monde où les prolétaires du tri sont atteints par les miasmes délétères.RéférenceMikaëla Le Meur, Le mythe du recyclage, éd. Premier Parallèle, 2021. À l'oreilleIrracible – Le triomphe de l'anarchieFurax Barbarossa – Milliard
ContexteL’ouvrage de l’écrivaine n’est pas qu’un roman. Il n’est pas non plus qu’un ensemble complexe mêlant biographie et fiction. Il est un support à toute réflexion politique et scientifique autour des violences subies par les femmes.Dans l’infra-politique pourrait-on dire des dominations masculines. Le livre tire son importance de cette dissection du social, faisant émerger les mille points d’appui au machisme, du très visible au parfaitement invisible. Sorte de dictionnaire caché au cœur d’une histoire singulière, il déploie la batterie des formes et pratiques d’invalidation des femmes dans le plus insoupçonné des mondes, celui d’une famille de classe moyenne suivie depuis les années 1950.Loin des clichés, il s’attaque au monde occidental dans son ensemble, dans les plis d’un social réactionnaire dont la surface donne l’impression de figurer la réalité de la civilisation pacifiée.À l'oreilleBarbara – L’aigle noirBarbara Pravi – La femme
ContexteProfesseur de philosophie, Harold Bernat nous propose un ouvrage de philosophie politique moderne, informé par ses propres luttes politiques. Loin de la posture classique du philosophe de bureau qui refait le monde sans en connaître les mouvements humains, l’auteur prend soin de parler depuis sa position, une position de prof de lycée en butte aux assauts du démantèlement du service public.Il tente, dans un second temps, de comprendre pourquoi la mobilisation populaire a disparu (société apraxique), ou a été sauvagement réprimée par le pouvoir (les gilets jaunes). Il en dégage notamment les failles en appelant à de nouvelles stratégies.À l'oreilleValjean – Orage dans l'hexagoneJean Ferra – La montageRéférenceHarold Bernat, La défaite de la majorité, 2022, Atlantiques Déchainées
ContexteMichel Kokoreff est un sociologue qui travaille certes sur les banlieues populaires mais surtout avec les jeunes et les militants.Loin du socioflic que l'extrême gauche déteste non sans raisons, il a arpenté les manifestations depuis les années 1970, suivant les groupes, notamment les groupes de jeunes maghrébins et leurs parents victimes des crimes racistes qui n'ont jamais cessé depuis la guerre d'Algérie.La diagonale de la rage. Une histoire de la contestation sociale en France des années 70 à nos jours, paru aux Éditions Divergences (2022), est un ouvrage d'histoire sociologique mais aussi le résultat d'un travail de terrain au plus près des luttes.Beaucoup de choses inédites sont à découvrir, notamment les grandes phases de changements dans les mouvements de luttes qui débordent les mouvements sociaux traditionnels, notamment l'importance du groupe de Tarnac, mais aussi l'histoire invisible des mobilisations politiques de nombreux militants issus des quartiers, que les médias officiels comme les partis politiques ont systématiquement rendu invisibles.Une sociologie en creux des violences symboliques incroyables alors que le harcèlement pour l'intégration ne cesse pas. Un paradoxe qui n'est une double peine que parce que l’État et ses élites n'ont cessé d'écraser la question sociale sous toutes ses formes, les gilets jaunes devenant le symbole de ce libéralisme autoritaire qui réprime tout azimut. Au fond, cet ouvrage rend profondément humains des acteurs barbarisés, criminalisés, délinquantisés qui, loin de l'image de black blocs « casseurs », ont tout fait pour interpeller le pouvoir, appeler à être écouté, demander à participer, solliciter la justice.
#120 – Les maisons vides

#120 – Les maisons vides

2022-10-0201:49:07

ContexteCause commune invite Laurine Thizy, sociologue, professeur de sciences sociales et… écrivaine.Son premier roman, Les maisons vides, croise toutes ses qualités, analyse aiguisée des milieux sociaux populaires du Sud, écriture dont la force littéraire lui a ouvert les portes d’un prix littéraire. Mais au-delà de toutes ces compétences croisées, c’est bien une politique de la condition féminine qui prime.Extrait de la quatrième de couverture : « Porté par une écriture aussi puissant que sensible, Les maisons vides laisse entendre le vibrant cœur de femmes autour de Gabrielle : Suzanne, Joséphine, Maria…Générations sacrifiées ou mal aimées, elles ont appris à se dévouer, à faire face et, souvent, à se taire ». On s’extasie, on pleure, on découvre un ensemble incroyable de portraits, de tableaux, de situations. Il y a même des clowns, enroulés dans un mystère qui, bien sûr, se dévoile à la fin, ce qui n’est pas le dernier rebondissement. Un thriller sociologique !!À l'oreilleBarbara Pravi – VoilàLila Downs – La Llorona
ContexteCause commune accueille Séverin Duc, historien, chercheur associé au Centre Roland Mousnier.Ses travaux sont incroyables. Il nous déconstruit la mémoire collective ! Qui n'a pas été obligé de sortir cette foutue formule qui fleure bon la fierté nationale : la victoire de François 1er en 1515 à Marignan ? Eh bien chers auditeurs, si vous voulez savoir à quel point votre cerveau est lobotomisé, laissez vous conduire avec Séverin dans les trous de l'inconscient collectif, ce monstre caché qui donne à voir une France guerrière ne valant pas mieux que les Nazis en 1941 sur le front Russe. Les guerriers en chasse, en recherche furieuse de proies à massacrer (notamment nombre de populations civiles italiennes) à torturer hommes femmes et enfants, à rendre esclaves sexuelles des milliers de femmes au delà des viols ponctuels, ce sont les armées du prince des arts de la renaissance.Un douloureux lavage de cerveau qui nous sert aussi à penser les guerres actuelles et bien plus : à penser les élites, hébergeant bien souvent des serial killers qui se servent des guerres comme d'une opportunité pour exercer et développement plus librement leur cruauté. Une inversion totale du regard sur la guerre et la paix.Ah, au fait, François a été fait prisonnier en 1525…
Les SDF et leurs obsèques : Une enquête sur le rites funérairesContexteCause commune invite Yann Benoist qui présente son dernier livre portant sur les obsèques des SDF. Sujet douloureux qui dévoile les incroyables inégalités qui jalonnent la vie et la mort des personnes à la rue.Grâce à une enquête ethnographique et le suivi des collectifs des morts à la rue présents un peu partout dans les grandes villes de France, Yann nous montre « le chemin de croix » qui attendent les SDF vivants quand un de leurs proches vient à disparaître.Un ouvrage rare et précieux qui entre dans les coulisses de la « gestion » des déchets humains largement pensés comme tels par l’État, les collectivités locales et, hélas aussi, les familles des disparus. Faut-il dès lors parler de rite funéraire ?À l'oreilleJacques Brel – FernandGeorges Brassens – Pauvre martin
Avec en plateau, Diane Protat et Nicolas LauzeralContexteCette émission enseigne que la démocratie est aussi une lutte judiciaire.Quand le citoyen refuse de se soumettre à un ordre qu'il trouve contraire à sa conscience morale, il doit être prêt à lutter fermement. Car l'objection de conscience est, si l'on peut dire…un parcours du combattant. Nos deux invités, des juristes spécialisés sur cette question, ayant beaucoup de procédures en cours ou passées, mobilisant ce « droit », nous révèlent les arguments mobilisés pour matérialiser ce droit : inégalités de traitement face au pass vaccinal, refus des OGM, accueil des migrants sont quelques thèmes largement détaillés.Tout le cadre politique et institutionnel est mis sur la sellette, dont la raison d’État. La démocratie est fondée sur les droits de l'humain, et l'objection en est un prolongement.Plus que jamais aujourd'hui, avec le COVID, ce pouvoir de refuser peut être convoqué. De belles leçons de droits en action !À l'oreilleCold play – Don't panicFreddie Mercury – Living on my own (No More Brothers Radio Mix)
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