DécouvrirLes voix de la prévention
Les voix de la prévention

Les voix de la prévention

Auteur: Jean-Christophe Moine

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Sortez vos oreillettes pour écouter les témoignages, les décryptages d’études médicales et scientifiques et les conseils des acteurs de la santé qui nous expliquent avec simplicité les enjeux de la prévention ! Direction santé et bien-être, en suivant ce podcast proposé par Apivia Prévention et Ethnomedia. Tous les podcasts et articles sont sur apivia-prevention.fr !

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20 Episodes
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200 femmes meurent chaque jour d’une maladie cardiovasculaire en France, 25 000 dans le monde. AVC, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque pourraient pourtant être évités dans 8 cas sur 10 en adoptant une bonne hygiène de vie. Rencontre avec Claire Mounier-Véhier.Claire Mounier-Véhier est cardiologue, professeure de médecine et cheffe de service au CHU de Lille. Vous l’avez déjà très certainement entendue à la radio ou vue sur les plateaux de télévision, depuis la sortie de son livre « Mon combat pour le cœur des femmes » et, surtout, depuis qu’elle a cofondé, avec Thierry Drilhon, le fond de dotation « Agir pour le Cœur des Femmes » où elle milite, en particulier, pour une prévention des maladies cardiovasculaires, dont les hommes sont loin d’être les seules victimes et dont de nombreuses jeunes femmes sont aussi atteintes.Claire Mounier-Véhier fait battre son cœur au rythme de son engagement pour la santé des femmes. Elle nous explique pourquoi dans cet épisode des Voix de la prévention. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virus, alcool, mais aussi graisse et sucre sont les ennemis de notre foie. Et les maladies du foie évoluant pendant longtemps sans symptômes, il est essentiel de les prévenir et de les dépister à temps pour éviter cirrhose et cancer. Rencontre avec Dominique Lannes.Le docteur Dominique Lannes est hépato-gastro-entérologue. Il a écrit un livre, avec Catherine Siguret, intitulé « NASH. La maladie de la malbouffe » (2018), dans lequel il alerte sur une forme d’hépatite uniquement liée à l’alimentation, et qui peut entraîner cirrhose et cancer du foie, de la même manière qu’une consommation trop importante d’alcool ou qu’une infection causée par un virus de l’hépatite B ou C.Le foie, ce général des armées, comme le surnomme la médecine chinoise, n’a ni la renommée du cerveau et du cœur, ni la réputation plus récente de l’intestin. Il joue pourtant un rôle essentiel, en stockant et en redistribuant les nutriments, en sécrétant la bile et en purifiant le sang… Dans cet épisode de notre podcast, le docteur Lannes nous présente le foie, et nous explique comment nous pouvons – et devons ! – en prendre soin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans un cas sur deux, les maladies rénales chroniques, qui conduisent à l’insuffisance rénale, sont la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle. Fait inquiétant, le nombre de patients augmente de 2% chaque année : l’insuffisance rénale suit la croissance constante des facteurs de risque liés, entre autres, à notre alimentation, notre mode de vie et notre environnement. Rencontre avec le professeur Gilbert Deray.Le professeur Gilbert Deray est néphrologue et dirige le service de néphrologie de la Pitié-Salpétrière, à Paris. Il est l’auteur d’un livre, « Les pouvoirs extraordinaires du rein », paru chez Fayard en 2019. Le résumé du livre commence par ces mots : « Je suis un rein, je m’appelle Valentin. Malgré mes dimensions modestes : 11 cm et 150 grammes, je dispose de pouvoirs extraordinaires dans le corps humain ». Ecrit à la première personne, sur un ton qui dénote une jubilation certaine à faire de cet organe, méconnu et pisseux, un personnage central au service de notre organisme, ce livre décrit un acteur essentiel de notre santé.Nous sommes donc partis rencontrer Gilbert Deray, pour qu’il nous explique ce qu’il a d’extraordinaire, son fameux Valentin de rein, et comment le préserver pour éviter qu’il ne tombe malade. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que tous les laboratoires du monde se sont lancés dans une course effrénée pour sortir un vaccin contre le Sars-CoV-2, il n’est pas inutile de rappeler les enjeux de la vaccination et de comprendre les dangers de l’hésitation vaccinale. Rencontre avec Zoha Maakaroun-Vermesse, infectiologue et pédiatre. Que l’on parle de vaccination à propos de l’épidémie de Covid-19 et les polémiques ressurgissent, laissant les néophytes que nous sommes dans le doute, voire l’angoisse, lorsqu’ils lisent que les vaccins peuvent provoquer des maladies graves, qu’ils contiennent des sels d’aluminium toxiques pour notre corps, ou encore que l’organisme des nourrissons est bien trop faible pour recevoir onze vaccins. En France et dans de nombreux pays du Nord, un vent de contestation souffle régulièrement sur la vaccination, alors qu’une partie du monde, moins privilégiée médicalement, aspire à cette protection sans y avoir toujours accès. Toute question mérite d’être posée, surtout quand il s’agit de sécurité sanitaire, mais on peut aujourd’hui difficilement contester ce qu’apporte la vaccination, à titre individuel et collectif. Cette pratique a bouleversé la médecine moderne, incontestablement pour le meilleur. Zoha Maakaroun-Vermesse, infectiologue et pédiatre, responsable du centre de vaccination du CHU de Tours, nous fait une petite piqûre de rappel dans cet épisode des Voix de la prévention.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si certains ont mis à profit les confinements pour améliorer leurs comportements alimentaires, d’autres ont pris ou amplifié de mauvaises habitudes, comme le grignotage et la consommation d’aliments gras et sucrés. Il faut dire que nos habitudes alimentaires sont très dépendantes de facteurs multiples.Se retrouver enfermé et limité dans ses sorties a modifié le rapport à l’approvisionnement alimentaire. Se retrouver seul ou en famille, en chômage partiel ou en télétravail, a boulversé le rapport au temps. Gestion du stress et de l’anxiété a été vécue différemment, tout comme le besoin de compenser les émotions en mangeant. A quotidien chamboulé, habitudes alimentaires et coup de fourchette chahutés, sans compter les « apéros-visio » un peu trop arrosés. Dans ce podcast, la diététicienne et nutritionniste Myriam Alexis revient sur les grandes tendances comportementales dont la situation sanitaire a été à l’origine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils sont nombreux, les dormeurs malheureux ! 37 % des Français souffriraient de troubles du sommeil ou de l’éveil, et 9 % d’une forme sévère d’insomnie (*). Pourtant, dans la plupart des cas, on peut reprendre le contrôle de ses nuits, sans céder aux sirènes des psychotropes. Rencontre avec la sophrologue Clémence Peix Lavallée.On le sait bien, le manque chronique de sommeil affecte notre qualité de vie et notre état de santé. Il perturbe notre métabolisme et entraîne un vieillissement accéléré de l’organisme, il favorise la prise de poids avec, à la clé, un risque de diabète et il diminue les capacités de notre système immunitaire qui a plus de mal à se défendre contre les infections.Clémence Peix Lavallée aide, depuis des années, des personnes souffrant de troubles du sommeil et de l’éveil grâce à la sophrologie. Cette discipline, créée par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo, inspirée de techniques occidentales et orientales, est une boite à outils utilisée par de nombreux professionnels : médecins, travailleurs sociaux, infirmiers, responsables du personnel, entraîneurs, coachs et enseignants… Encore méconnue du grand public, la sophrologie serait une des méthodes douces les plus efficaces pour reprendre le contrôle de ses nuits et faire que ses insomnies ne soient plus qu’un mauvais rêve. Clémence Peix Lavallée explique comment dans notre podcast.(*) Source : INRA Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La santé de nos dents n’est déconnectée ni de notre santé physique, ni de notre santé mentale. Pour nous en convaincre, je vous emmène aujourd’hui à la rencontre du docteur Alain Amzalag, chirurgien dentiste, auteur avec son fils Jérémy, lui aussi dentiste, de plusieurs livres à destination du grand public. Le dernier en date, paru chez Hugo New Life en novembre 2020, s’intitule “Et si votre dentiste pouvait vous sauver la vie !”.Vaste programme que nous allons aborder, avec comme point de départ, une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, qui ont démontré que les cas de douleurs orofaciales et de maux de mâchoires avait explosé avec la pandémie de Covid-19. En cause, le contexte anxiogène et le stress. Cette étude révèle en particulier une augmentation des crispations de la mâchoire pendant la journée et du bruxisme pendant la nuit, en majorité chez les femmes et pour la génération entre 35 et 55 ans. Or, crispations et bruxisme peuvent, à leur tour, avoir des effets sur le squelette et sur la santé de ceux qui en sont atteint.Découvrons avec Alain Amzalag les connexions méconnues entre la santé bucco-dentaire et la santé en général. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bernadette Rogé est une des premières à avoir importé des Etats-Unis les approches comportementales et éducatives destinées à stimuler le développement des enfants autistes. Chercheuse et militante, elle se réjouit que l’approche neuro-développementale ait été enfin reconnue par la Haute autorité de santé, le 8 mars 2012, et travaille aujourd’hui activement sur la prise en charge des tout-petits.Aujourd’hui, les enfants autistes reçoivent des soins psycho-éducatifs qui les aident à développer leur langage, à mieux gérer leurs émotions, à déployer leurs compétences cognitives, sensorielles et motrices… L’objectif est de leur donner « les outils pour interagir avec les autres et à acquérir de l’autonomie. Un des enjeux actuels est de scolariser les autistes et de les aider à s'insérer dans la société plutôt que les cantonner dans des institutions ». L’époque où les psychanalystes considéraient l’autisme comme une affection psychologique, une maladie psychiatrique qui résulterait de l’éducation parentale et, plus particulièrement, de la relation de la mère à l’enfant, est bien révolue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il n’existe pas une, mais des résiliences, explique le psychiatre Serge Tisseron dans ce nouvel épisode de notre postcast. Revenant sur l’évolution du concept, il nous invite avec pédagogie à en découvrir les apports tout autant que les limites, et en déplore l’usage un peu trop édulcoré à son goût. Surtout, il insiste sur la nécessité de penser la résilience dans sa dimension collective, et non plus seulement individuelle.Serge Tisseron est psychiatre et docteur en psychologie, membre du Conseil Scientifique du Centre de recherches psychanalyse, médecine et société à l’Université Paris VII Denis Diderot. Ce passionné d’’images a réalisé sa thèse de médecine, en 1975, sous la forme d’une bande dessinée (PDF) consacrée à l’histoire de la psychiatrie. Il n’a cessé, depuis, d’interroger les relations que nous établissons avec les diverses formes d’images, la télévision, la photographie ou encore le cinéma, et s’est particulièrement intéressé aux conséquences des images violentes sur les enfants.Dans un livre intitulé “La résilience“, paru en 2007 (et bientôt ré-édité, en juin 2021) aux Presses Universitaires de France dans la collection Que sais-je, Serge Tisseron revient sur l’histoire du concept, popularisé par Boris Cyrulnik et très médiatisé en France depuis la fin des années 90. Il en propose une analyse critique, dans laquelle il passe en revue tous les usages du mot et écorche, au passage, l’image d’Epinal du « résilient-souriant-bien-dans-sa-peau ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les grands sportifs font preuve d’une capacité exceptionnelle à gérer le stress et les émotions, dans un flirt permanent avec les frontières physiques et psychologiques. Pour être aussi endurant, nul doute qu’il faille un excellent mental. Mais le mental, c’est quoi au juste ? Question posée à Julie Chupin, Gregory Alldritt et Charlie Dalin, trois sportifs de talent soutenus par Apivia Macif Mutuelle.Pour les moins initiés d’entre vous, Julie Chupin est une athlète handisport de tir à l’arc. Victime en 2011 d’un grave accident de moto, elle est amputée d’une jambe. Après deux ans de ré-éducation, elle est contactée par la Fédération française de handisport, qui recherche alors une jeune femme amputée pour la former au tir à l’arc. Elle décide de vivre l’aventure. Elle est aujourd’hui championne de France, et qualifiée pour les Jeux paralympiques de Tokyo de 2021.Grégory Alldritt est rugbyman. Le 3ème ligne du Stade Rochelais évoluait encore il y a 4 ans en 3ème division. Il est aujourd’hui un jeune joueur devenu un incontournable du XV de France, et une des étoiles montantes du rugby français. Il nous parle sans détour de son sport, où l’on évoque plus souvent la puissance physique que de santé mentale.Quant à Charlie Dalin, diplômé d’architecture navale, c’est la course au large qui le passionne depuis l’enfance. Après avoir intégré en 2011 le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, il enchaîne les podiums et les victoires. C’est à bord de l’Imoca Apivia qu’il gagne la Transat Jacques Vabre en 2019, avec Yann Eliès, et qu’il arrive 2ème du Vendée Globe en 2021, après une course en solitaire autour du monde pleine de rebondissements.https://www.apivia-prevention.fr/podcast/les-voix-de-la-prevention/mental-de-champions-chupin-alldritt-dalin/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Claire Oppert est violoncelliste et musicothérapeute. Elle a commencé à jouer pour de jeunes autistes à la fin des années 90, puis s’est aventurée dans des EHPAD et des unités de soins palliatifs. Elle nous raconte comment est né le "pansement Schubert", ce soin par la musique qui peut diminuer la douleur et redonner de la joie. Lorsqu’elle a quatorze ans, à la fin de son premier concert, une femme vient à la rencontre de Claire Oppert, alors jeune musicienne, et lui dit : "Si vous aviez été médecin, vous m’auriez guérie". Je me souviens de "l’onde de choc que ses paroles provoquèrent en moi", écrit-elle dans son livre Le pansement Schubert, paru aux éditions Denoël en 2020.Fille d’un médecin à qui il arrivait de jouer un nocturne de Chopin en guise de visite médicale, Claire Oppert a grandi entre médecine et musique, deux sources qui nourrissent le chemin singulier et passionnant de cette artiste soignante, comme elle aime se définir, et qui avait en elle, bien avant d’intégrer les rangs de l’Ecole d’art thérapie de Tours, le désir de faire vibrer les cordes de son violoncelle pour ceux que la maladie ou le handicap enferment dans la douleur ou la solitude, et chez lesquels elle va chercher ce qui est encore intact et peut être source de joie. Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoineSon : Séverine RolyMixage : David TrecosMusique : Prélude de la Suite pour violoncelle seul de Jean-Sébastien bach, Andante du Trio opus 100 de Franz Schubert et Après un rêve de Gabriel Fauré, interprétés par Claire Oppert. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rencontre avec le docteur Erick Petit, radiologue spécialiste de l’endométriose, cette maladie douloureuse associée aux règles, qui concerne, en France, plus de 4 millions de femmes en âge de procréer.C’est peu dire que le docteur Petit participe activement à la reconnaissance de cette maladie et à l’efficacité de sa prise en charge. Fondateur et responsable du Centre de l’endométriose du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, il est aussi président du réseau ville-hôpital RESENDO, dont l’objectif est d’optimiser la prise en charge pluridisciplinaire de la maladie, co-auteur et coordinateur d’un livre grand public intitulé Tout sur l’endométriose, membre du comité de pilotage de la filière de soin endométriose Endosud Ile-de-France et, enfin, membre du Comité de pilotage de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Quand le docteur Petit n’est pas en consultation médicale ou en réunion d’expertise, il bat le pavé avec les associations de malades pour faire entendre leur voix et lutter contre la croyance toujours bien ancrée qui fait du corps des femmes le lieu d’une souffrance naturelle et inexorable. Non, nous explique le dr Erick Petit, les "coups de poignard" subis par le bas-ventre et le corps de ces femmes ne reflètent en rien un état naturel immuable.Vous entendrez aussi, dans cet épisode, des témoignages de femmes tirés du podcast Mon endométriose, le podcast de l’association Info-Endométriose réalisé par Cécile Togni, que nous remercions chaleureusement de nous avoir autorisés à utiliser ces extraits.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoineSon : Séverine RolyMixage : David TrecosTémoignages : Mon endométriose, de Cécile Togni / Info-Endométriose Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rencontre avec Eudes Ménager, médecin neuro-vasculaire, urgentiste de formation, créateur d’entreprises, expert en santé numérique, conseiller pour startups, et geek passionné de jeux vidéos et de nouvelles technologies.Dans ce nouvel épisode des Voix de la prévention, Eudes Ménager questionne son propre usage des écrans, notre tendance naturelle à nous laisser déconcentrer par les innombrables occasions de nous distraire, notre attirance pour le flot continu d’informations et de sollicitations numériques, et les impacts sur notre santé de notre dépendance aux réseaux sociaux.Que doit-on craindre de l’hyperconnexion et de ce temps toujours plus long passé sur les écrans ? Comment concilier l’intérêt des outils numériques, aujourd’hui indispensables, et les dangers des usages souvent immodérés qu’on en fait ? La frontière entre curiosité et comportement pathologique n’est pas toujours très nette, et il arrive bien souvent que la dépendance nous guette au détour des likes et dans l’attente des followers qui s’intéresseront virtuellement à nous. Pour se préserver, il est indispensable, nous explique Eudes Ménager, de respecter une bonne hygiène numérique, composante essentielle de notre hygiène de vie et de notre santé.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoineSon : Séverine RolyMixage : David Trecos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rencontre avec Marine Grandgeorge, docteure en psychologie et maître de conférences en éthologie (Université Rennes 1), spécialiste des interactions Homme-Animal et, en particulier, des modes de communication que les enfants typiques et les enfants autistes élaborent avec les animaux de compagnie, dans leur quotidien et dans des dispositifs de médiation animale.En France, depuis plus de 20 ans, la médiation animale est utilisée dans des projets thérapeutiques mais aussi dans des projets de vie, notamment quand un animal d’assistance apporte un soutien émotionnel à des personnes âgées ou stimule au quotidien l’éveil et la communication de personnes autistes. C’est cette relation particulière, entre un animal de compagnie et un enfant qui développe des troubles de la communication et de l’interaction, que Marine Grandgeorge explore depuis 15 ans pour tenter d’en comprendre la complexité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est sans les stigmatiser que le docteur Arnaud Cocaul, spécialiste de l’obésité et des troubles du comportement alimentaire, nous parle dans cet épisode de l’alimentation des jeunes adultes, plus amateurs de fastfood, de snacking, d’apéritifs dinatoires et de prêt-à-manger que de restauration classique et de plats maison réalisés à base de produits frais. Face aux inquiétudes concernant une population jeune de plus en plus atteinte d’obésité, le docteur Cocaul revient sur les grands principes d’une alimentation saine et équilibrée, et les dangers que fait courir l’abus de certains aliments à la santé future des jeunes "malbouffeurs". En prévention, comme pour perdre du poids, des solutions simples sont à la portée de chacun. Selon ce militant de l’alimentation plaisir, il est temps de se réconcilier avec la nourriture et de se détendre sur la question de l’alimentation, comme il l’écrit dans Lâchez du lest. Mangez en paix, un livre paru en 2019.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son : Séverine RolyMixage : David Trecos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode nous emmène à la rencontre non pas d’une personne mais d’une association, Caire 13, créée à l’initiative du GIMS – l’un des plus importants Service de Santé au Travail des Bouches du Rhône. Unique en France, cette association indépendante, basée à Marseille, assure une prise en charge gratuite et personnalisée des travailleurs indépendants malades du cancer.Les indépendants sont, davantage encore que les salariés, démunis face à la maladie. Ils se retrouvent souvent seuls à gérer des règles administratives contraignantes, dans une période où la lourdeur des soins les rend vulnérables et met en danger l’avenir de leur entreprise.Chef d’orchestre de Caire 13, la chargée de mission Christine Patoux-Gavaudan est entourée d’une équipe de bénévoles - assureurs, avocats, banquiers, DRH, chefs d’entreprise ou médecins du travail - pour soulager les personnes en difficulté durant tout leur parcours de soin, jusqu’à la reprise de leur activité. Elle nous a reçus dans les locaux de l‘association, accompagnée de Pascal Flandin, bénévole, et d’Aurélie et Stéphane, qui ont tous deux bénéficié du soutien et des conseils de Caire 13.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son : Séverine RolyMixage : David TrecosCaire 1311 rue de la république, 13002 MarseilleTél : 07 53 09 06 18 https://caire13.org Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Professeur de gastro-entérologie dans le service gastro-entérologie et nutrition de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, directeur de recherche à l’INSERM et à l’INRAe, Harry Sokol est un spécialiste internationalement reconnu des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) et du rôle du microbiote intestinal dans l’immunité.Ses travaux ont permis des avancées marquantes dans la compréhension du microbiote, et il a notamment dirigé le premier essai clinique français de transplantation fécale chez des patients atteints de la maladie de Crohn. En 2022, comme si la double vocation du professeur Harry Sokol, surfant entre recherche fondamentale et pratique hospitalière, ne lui suffisait pas, l’explorateur de colon s’est trouvé une nouvelle passion : auteur de bande dessinée. Il a ainsi co-signé avec la dessinatrice Judy, une BD parue aux éditions De Bœk, intitulée : « Les extraordinaires pouvoirs du ventre ». S’inspirant du film « Le voyage fantastique », sorti en 1966, on retrouve, au fil des planches, un Harry Sokol rétréci à la taille d’une bactérie, explorant les tréfonds de nos entrailles. Depuis son nanosous-marin, il nous explique le fonctionnement complexe de notre microbiote intestinal, nous décrit les altérations dont il peut être victime, et partage ses espoirs de traitements, sur lesquels il travaille activement.C’est sans image, mais avec le son, que nous le rencontrons pour mieux connaître ces sujets passionnants dans un nouvel épisode des Voix de la prévention.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son : Séverine RolyMixage : David Trescos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hélène Jalin est psychologue clinicienne et psychothérapeute, chercheuse au sein du Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire et enseignante à l'Université de Nantes. Elle prépare une thèse dans laquelle elle étudie les manifestations de l’éco-anxiété, cette nouvelle inquiétude face aux incertitudes des effets du changement climatique et aux bouleversements bien réels dont nous sommes les témoins. Si l’éco-anxiété n’est pas une pathologie en soi, elle peut devenir problématique lorsqu’elle est trop envahissante et paralyse les individus dans leur vie de tous les jours, favorisant un risque de souffrance psychologique, d’isolement, de stress intense, de dépression. Mais cette forme d’anxiété doit aussi être envisagée comme une réaction sensée, adaptée et saine face à la dégradation bien réelle du vivant et au changement climatique actuel. Pour Hélène Jalin, l’éco-anxiété est ainsi une "pathologie du bon sens" qui, dans sa forme apaisée, permettrait d’agir pour le bien de la planète. Vous l’aurez compris, il y a du militantisme écologique chez cette psychologue engagée.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son : Séverine RolyMixage : David Trecos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cyril Desjeux, sociologue et directeur scientifique de l’association Handéo*, a récemment coordonné et piloté une étude intitulée « La complexité du vécu des jeunes aidants : décrire, comprendre, repérer », en partenariat avec l’Association Française des Aidants, Jeunes AiDants Ensemble et APF France handicap. Il dresse pour nous le portrait de ces jeunes souvent invisibilisés.Acteurs méconnus de l’aide familiale, les jeunes aidants forment une population invisible et hétérogène qui n’intéresse que depuis peu les pouvoirs publics. Quatre lycéens par classe seraient pourtant concernés, la plupart préférant rester dans l’ombre plutôt que parler de leur situation. Or l'engagement de ces enfants, adolescents et jeunes adultes est loin d’être anodin au regard de leur socialisation, voire de leur santé physique et mentale. Pour mieux les accompagner dans les difficultés qu’ils rencontrent, il est nécessaire d'appréhender la complexité de leur vécu.Dans cet épisode, vous pourrez aussi entendre le témoigne de Neil Rafaa, jeune aidant de son frère cadet, et membre du réseau La pause Brindille, une communauté solidaire qui œuvre pour la reconnaissance et le soutien de ces jeunes, afin qu’ils aient la chance d’accéder aux mêmes choix que les autres jeunes.* Handéo est un groupe de l’Économie Sociale et Solidaire dirigé par et au service des personnes en situation de handicap, des personnes en situation de fragilité et en perte d’autonomie du fait de leur âge ou de leur situation sociale (personnes âgées, personnes exclues socialement et en situation de réinsertion).Pour aller plus loinL'étude pilotée par Cyril Desjeux : La complexité du vécu des jeunes aidants : décrire, comprendre, repérerCette étude a servi à la réalisation d'un guide de sensibilisation : Repérer les jeunes aidants pour mieux les accompagner...Une autre étude de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) : Trajectoires et socialisations des jeunes aidantes Et la synthèse de cette étude : Trajectoires et socialisations des jeunes aidantesPodcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son : Séverine RolyMixage : David Trecos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le docteur Alain Pouhet s'est donné pour mission de former les professionnels du soin, mais aussi les enseignants, à l'évaluation et à l'accompagnement des « enfants dys- ».D, Y, S : le suffixe issu du grec ancien exprime une idée de difficulté et de mauvais fonctionnement. Dysphasie, dyspraxie, dyslexie, dysorthographie, dyscalculie : bien qu'on entende de plus en plus parler d'eux, ces troubles restent largement méconnus, alors qu'ils bouleversent la vie et l'éducation de nombreux jeunes. Ils entraînent, en effet, de grandes difficultés à s'exprimer, à coordonner les gestes, à lire, à écrire ou à compter.Liés à des anomalies de développement du cerveau, ces troubles génèrent des atypies cognitives, c'est-à-dire un fonctionnement cérébral singulier qui perturbe, par exemple, la capacité à manipuler des sons, à tracer des lettres, à mémoriser des mots à court terme, ou encore à nommer des séries d’images, ce qui impacte évidemment les apprentissages et la scolarité. « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera toute sa vie à croire qu'il est stupide ». La citation est attribuée à Alber Einstein, lui-même dyslexique, qui n'a parlé qu'à l'âge de 6 ans, avait du mal à lire à haute voix, à exprimer ses idées par écrit et a éprouvé beaucoup de difficultés à apprendre les langues étrangères.Dans cet épisode, Alain Pouhet passe en revue les troubles du neurodéveloppement (TND), de manière à situer les troubles dys- dans cet ensemble très hétérogène qui regroupe la déficience intellectuelle, le trouble du spectre de l’autisme, le trouble du développement du langage oral (dysphasie) et de la coordination (dyspraxie), le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et les troubles spécifiques des apprentissages scolaires (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie). Puis il aborde les notions de rééducation et de compensation, pour expliquer quel type de prise en charge permet d'accompagner au mieux les « enfants dys- » dans leur parcours scolaire.Podcast : © Apivia Prévention & EthnomediaAuteur : Jean-Christophe MoinePrise de son: Séverine RolyMixage: David Trecos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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