Depuis janvier 2024 Archipelagos promeut l’exploration, la traduction et la diffusion des oeuvres littéraires et des langues européennes en soutenant notamment les traductrices et traducteurs. Alors que ses « premières moissons » sont au programme des 41e Assises de la Traduction organisées par ATLAS les 1-2-3 novembre prochains, Fanny Bouquet, traductrice de l’allemand au français, et Sylvain Cavaillès, traducteur du turc vers le français partagent leurs chemins respectifs vers la traduction littéraire et leur travail avec Archipelagos. Les ouvrages présentés pour Archipelagos sont à découvrir sur leurs pages respectives: Fanny Bouquet: https://archipelagos-eu.org/traducteur/fanny-bouquet/Sylvain Cavaillès: https://archipelagos-eu.org/traducteur/sylvain-cavailles/Sylvain Cavaillès vous invite à lire les ouvrages qu’il a traduit: Eclipses de miroir de Murat Ozyasar (Editions Kontr, 2024) et Hodan de Dogan Yarici (Editions Kontr, 2023) Fanny Bouquet vous invite à lire Rêves de rêves d’Antonio Tabucchi traduit par Bernard Comment (Editions Christian Bourgois, 1994)Je remercie Fanny Bouquet et Sylvain Cavaillès pour cet échange ainsi que Julie Duthey. Entretien réalisé le 25 octobre 2024 par Camille Lucidi. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand les Dialogues traversent les siècles et les langues et s’invitent à la table des 41e Assises de la Traduction, cela offre un programme passionnant pour les 1er, 2 et 3 novembre prochains dans différents lieux de la ville d’Arles. Margot Nguyen Béraud, présidente d’ATLAS et Julie Duthey, responsable de la communication d’ATLAS, partagent leurs regards sur ce rendez-vous à la croisée de nombreux chemins. Du « Kikigaki » japonais, « la littérature de l’écoute présenté par Ryoko Sekiguchi au Dialogue des Morts de Lucien de Samosate, en passant par l’Observatoire de la Traduction, les premières moissons d’Archipelagos et les nombreux ateliers proposés, les Assises invitent à voir et entendre les nombreux reliefs du monde de la traduction et à échanger ensemble. Comme le souligne Margot Nguyen Béraud, « la traduction c’est quelque chose qu’on partage facilement » en expliquant que « si on trouve les bons mots, avec les bonnes personnes, en bonne intelligence et avec générosité tout est audible et compréhensible. » Julie Duthey vous invite à lire « Des montagnes de questions » de Stéphanie Lux (La Contre Allée, 2024) et Margot Nguyen Béraud vous tend « Les Cousines » « Las Primas » d’Aurora Venturini traduit par Marianne Millon (Robert Laffont, 2010)Liens: ATLAS: https://www.atlas-citl.org/Programme des Assises: https://www.atlas-citl.org/assises-2024/Extrait de l’Ouverture des 40e Assises et d’« Horcynus Orca »: https://soundcloud.com/radio_atlas/sets/40es-assisesMerci à Julie Duthey et Margot Nguyen Béraud pour cet échange. Réalisé le par Camille Lucidi le 24 octobre 2024. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« La vie va super vite » nous murmure Irma avant, pendant, ou peut-être après avoir entamé son voyage. Mathias Baijot nous tend ce qui nous transforme à travers ce premier roman graphique qui continue à tracer le chemin des Randonnées Graphiques des Editions CotCotCot. Les rencontres, qu’elles aient lieu ou qu’elles soient manquées, que changent-elles en nous? Ce qui nous rassemble, une histoire, un mot, un évènement, est aussi ce qui façonne notre idée, notre perception et notre perspective de la vie, ce qui façonne ce que nous dirons, donnerons au monde à notre tour. Alors oui Irma « La vie va super vite » mais le temps s’arrête parfois et nous laisse quelques marques sur le coeur ou le papier, points d’orgue ou de bascule. Une encre qui nous sert à partager nos histoires. Des couleurs qui nous permettent d’inventer d’autres langues pour traduire l’indicible. Je remercie Mathias Baijot et Nicolas Baudouin des Editions CotCotCot. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 21 septembre 2024 au Poetik Bazar aux Halles de Schaerbeek. (Toute reproduction sans accord est interdite)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inscrire l’écriture à partir du corps dans le mouvement, à travers la parole puisque pour Zoé Besmond de Senneville « Dire un texte, ça vient l’activer » et naviguer entre la poésie de Sourdre (Maelstrom Reevolution, 2024) et le récit du Journal de mes oreilles (Flammarion, 2021) pour explorer d’autres lignes. Celles de la langue, qui devient autre pour devenir nôtre, celles de nos destins qui basculent, celles de nos lignées qui murmurent les leurs. Réunir le son et le soin par une lettre, par des [mo]. Rencontre avec Zoé Besmond de Senneville lors de sa venue au Poetik Bazar à Bruxelles en septembre dernier bercée par les pages de ses mots et les pistes de l’album Sourdre réalisé et composé par Ernest de Jouy notamment « La lignée des Femmes » et « Femme, j’écris ». L’extrait « En ce moment c’est calme dans mes oreilles » est disponible sur le canal soundcloud de Zoé Besmond de Senneville. Site internet de Zoé Besmond de Senneville: https://zoebesmonddesenneville.art/Je remercie Zoé Besmond de Senneville pour cet échange ainsi que le Poetik Bazar et les Halles de Schaerbeek pour leur accueil. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 21 septembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment est-ce que le drapeau du 36e régiment d’infanterie engagé dans la bataille de Froeschwiller - Woerth en août 1870, pris par l'armée bavaroise et dont la "loque glorieuse" fait l'objet d'une reproduction sur carte postale, traverse et raconte le début du vingtième siècle à travers la manière dont la France et l'Allemagne s'en emparent pour leurs récits nationaux? Odile Roynette partage à l' Institut historique allemand le fruit de ses recherches dans "L'orgueil d'un drapeau" (Les Belles Lettres, 2024) autour d'un objet qui raconte l'histoire - au-delà de deux siècles- d'enfants, de femmes et d'hommes qui se sont succédés autour de ce drapeau.Liens d'écoute:YouTube: https://www.youtube.com/watch?v=hVGSGjx2JdAPodcast: https://podcast.ausha.co/lesvoyagesheures/odile-roynetteJe remercie Odile Roynette et Nicolas Filicic pour cet entretien réalisé le 10 juillet 2024 à l'Institut Historique Allemand. Je remercie Dr. Klaus Oschema pour son accueil.Entretien réalisé dans le cadre d'une collaboration avec Les Belles Lettres pour leur film de rentrée à découvrir sur leur site et chaine YouTube "Les Silences de l'Histoire" (https://www.youtube.com/watch?v=OZiicHPjSyM&t=36s).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rencontre avec Faith E. Beasley dans la Galerie des Affaires Etrangères à la Bibliothèque Centrale de Versailles pour évoquer son dernier ouvrage "Versailles à la rencontre du Taj Mahal". Comment est-ce que les deux cultures, les deux continents se rencontrent à l'époque de Louis XIV? Traduit aussi bien dans l'économie, ses commerces et ses édits que dans la culture à travers le théâtre, le roman, les fables, ou encore l'architecture Faith E. Beasley souligne l'importance de comprendre le dialogue qui s'est créé à cette époque à travers notamment le salon - particularité française- de Madame de la Sablière et les récits des voyageurs de l'époque. Je remercie Faith Beasley, Nicolas Filicic et le directeur de la Bibliothèque Centrale de Versailles pour son accueil, Vincent Haegele. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 8 juillet 2024 dans le cadre d'une collaboration avec les Editions des Belles Lettres pour leur film de rentrée à découvrir sur leur site internet et chaine YouTube "Les Silences de l'Histoire". Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de ma collaboration avec Les Belles Lettres pour présenter trois de leurs ouvrages de la Rentrée Littéraire - à découvrir sur leur chaine YouTube (https://www.youtube.com/watch?v=OZiicHPjSyM&t=36s "Les Silences de l'Histoire") j'ai eu le plaisir de m'entretenir avec Aurélia Gaillard au sujet de son dernier livre "L'Invention de la Couleur par les Lumières". Plongée dans les mondes de la couleur et ses nombreuses ramifications au coeur de la Librairie Guillaume Budé, Paris 6e. Je remercie Aurélia Gaillard, Nicolas Filicic et les libraires de la librairie Guillaume Budé. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 20 juin 2024. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rencontre avec Hélène Pourquié, la fondatrice du festival et présidente de l’association VO-VF, Mai-Lan Vidal, la directrice du festival VO-VF et Roxanne Nabavian, chargée de la programmation depuis février 2024 pour évoquer la 12e édition du festival VO-VF qui se tiendra du 4 au 6 octobre à Gif-sur-Yvette parrainée par Sorj Chalandon. Depuis 12 édition, VO-VF met en lumière les langues du monde, leurs espaces, leurs miroirs, leurs angles morts, leurs élans, leurs ellipses leurs manières d’ouvrir les portes de la littérature en grand: du roman à la poésie, du manga au polar, sans oublier le théâtre, la bande-dessinée, la revue et même le cinéma - grâce à leurs voix: les traductrices et traducteurs. Plongez dans les éditions passées du festival à travers quelques extraits choisis, découvrez le prix INALCO, les questions de l’IA par le biais de la traduction et les cartes blanches et mises à l’honneur de cette année. Traduire c’est mettre en mouvement, suivons les mots dans le paysage et les possibles qu’ils dessinent. Hélène Pourquié, Mai-Lan Vidal, et Roxanne Nabavian vous invite à lire: La danse des flamants roses, Yara El-Ghadban, Mémoire d’encrierJe ne suis pas un roman! de Nasim Vahabi, traduit par l’autrice, TropismesUn père étranger, un fils étranger, Eduardo Berti, traduit par Jean-Marie Saint-Lu La Contre-alléeCe corps à pleurer, Tsitsi Dangarembga, traduit par Nathalie Carré, Mémoire d’encrierSándor Márai, Journal, traduit par Catherine Fay, Albin Michel Chapitres de notre conversation 0:00 Traduire le monde: racines du festival 8:54 Extrait VO-VF « Traduire la littérature mongole contemporaine »10:35 12e édition, suivre le fil de la langue en 202414:22 Traducteur à l’honneur: Eric Boury 17:52 Extrait VO-VF « Voix d’Ukraine, voix d’un peuple en lutte »20:08 Paysage linguistique de 2024: de l’arménien au frioulan 25:18 Extrait VO-VF « Pourquoi retraduire les classiques » 29:45 Les questions de l’IA au festival 35:10 Joutes et Ateliers 38:52 Extrait LesVoyagesHeures - Mohamed Mbougar Sarr42:30 Notre rapport à la traduction48:08 Aspects éditoriaux 51:00 Le Bruit du Monde et les Editions des Femmes Antoinette Fouque 54:04 Prix INALCO 59:08 l’ « r » du lien 1:03:02 Captations passées du festival 1:10:00 Invitation à lire Je remercie Hélène Pourquié, Mai-Lan Vidal et Roxanne Nabavian. Entretien réalisé par Camille Lucidi le vendredi 13 septembre 2024. Quel monde dessinent vos bibliothèques? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rencontre avec Anne-Sophie Stefanini autour de son dernier roman « Une femme a disparu » paru aux Editions Stock en cette rentrée littéraire. Dans le sillage de cette disparition nous avons abordé ses précédents romans - Vers la mer (Editions JC Lattès), Nos années Rouges (Editions Gallimard), Cette Inconnue (Editions Gallimard) - l’écriture de la nuit et la parole d’une ville, l’engagement, les reliefs des voix que l’on retient avant qu’elles ne s’éteignent, le rapport entre la réalité et la fiction, le rapport entre la fascination et la trahison et les lieux où s’enracinent écriture et roman.Cet entretien est disponible sur YouTube et les plates-formes de podcast. Je remercie la Maison de la Poésie d’avoir accueilli cet enregistrement entre les rayonnages de sa belle bibliothèque et pour la bienveillance de son équipe. Je remercie Anne-Sophie Stefanini pour cet échange passionnant. Réalisé par Camille Lucidi le 12 septembre 2024. #roman #rentreelitteraire #annesophiestefaniniHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant la quatrième édition du Poetik Bazar qui fera vibrer les Halles de Schaerbeek les 20, 21et 22 septembre prochains, rendez-vous avec les voix du marché de la poésie de Bruxelles. Rencontres, entretiens, ateliers, performances, Marie Monfils nous raconte les envies de cette quatrième édition, les formes proposées, ses grands rendez-vous qui des scènes à la rue en passant par les jardins feront battre les heures bruxelloise au rythme du monde. Je remercie Beata Umubyeyi Mairesse (Culbuter le malheur, Mémoire d’Encrier), Sarah-Louise Pelletier-Morin (Le Marché des Fleurs Coupés, La Peuplade), Zoé Besmond de Senneville (Sourdre, maelstrÖm reEvolution), la Revue Papier Machine (Numéro 14 « Bloc »), Nour Cadour (Larmes du Lune, l’Appeau'Strophe) & Nicolas Courdeau (Oud) d’avoir partagé leur poésie sur ce podcast. Je remercie Marie Monfils, Matthieu Goeury, Nathya Mainfroi, Réianne Ismaili pour la poésie qu’elles-ils nous tendent. Rejoignez-nous, et vous, quel recueil avez-vous envie de partager? Entretien réalisé par Camille Lucidi le 4 septembre 2024. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rencontre avec Michelle Corbeil autour du Festival International de Littérature (FIL) qui fête ses 30 ans cette année. De 1994 à aujourd’hui, le festival a toujours à coeur de mettre en lumière les voix du monde, du papier à la scène. Riche d’une programmation qui mêle publications récentes à des parutions plus anciennes, le festival accueille également des rendez-vous en ligne et des midis littéraires. A toute heure et dans de nombreux lieux, rejoignez le FIL de Montréal du 18 au 28 septembre. Site internet du festival : https://festival-fil.qc.ca/Tous les extraits sonores du FIL présents dans ce podcast sont disponibles sur ses réseaux sociaux.Je remercie Michelle Corbeil pour cet entretien passionnant et Stéphanie Richard. Entretien réalisé le 3 septembre 2024 par Camille Lucidi. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Il voudrait qu’elle parle, il veut comprendre ce qui a provoqué son état. Elle n’ose rien dire. Elle vient d’une histoire qui lui a appris à ravaler ses émotions, à faire couler ses larmes dans son ventre. » Comment faire face? Au silence. A la parole. A l’oubli. Au souvenir. Au passé, au présent et au futur après le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Ces questions grandissent avec Milan. Né en France, de sa mère rwandaise il ne sait presque rien. Elle refuse de lui raconter, son pays, sa famille, son histoire. Quand un enfant blessé surgit un jour à leur domicile familial il lui semble avoir enfin un frère. Celui-ci disparaît aussitôt. Alors quand sa mère lui propose de l’accompagner au Rwanda, il entame le chemin d’une vie. Ses études de droit le ramènent à Kigali pour accompagner ce frère retrouvé. Les gacaca et la parole que ces tribunaux libèrent le mettent face à la réalité de sa famille et d’un pays qu’il (qui) ne (le) quitte plus. « J’avais grandi dans un pays en paix, protégé de toute part, ignorant la brutalité du monde, excepté celle qui arrivait par la télévision. » Gaël Faye signe avec « Jacaranda » un roman sensible et intelligent. Rappelle les origines coloniales de la construction ethnique. Donne voix aux disparu-es et aux vivants. Avec l’être humain au coeur de son écriture, il rassemble les fils de l’espace qui font le tissu d’un pays au cours du temps. De l’exil intérieur au retour, il nous tend les mouvements intérieurs de plusieurs générations de femmes et d’hommes d’un pays qui, bien qu’ayant connu le pire de l’humanité, cheminent pour vivre ensemble. Rencontre avec Gaël Faye au sous-sol de la librairie bruxelloise Tropismes . Entre les silences et la parole, s’approcher de l’arbre ce « témoin muet » comme le souligne l’auteur, qui nous entraine à cultiver les graines de l’écoute. Merci Gaël Faye. Entretien réalisé par Camille Lucidi à la librairie Tropismes à Bruxelles le 27 août 2024. (Toute reproduction sans accord est interdite) #jacaranda #gaelfayeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette année les 30, 31 août et 1er septembre accueilleront le douzième chapitre de l’Intime Festival à Namur, douzième coup d’un festival à l’heure de la matière humaine, qui plie et déplie par les voix ce que portent nos mots, en littérature, sur la scène d’un théâtre, dans l’obscurité lumineuse d’une salle de cinéma, par les lignes d'une danse ou la force d’un trait, d’une couleur qui infiltre le dessin. Entre les pages d’une rencontre avec Chloé Colpé, la directrice de l’Intime Festival, les voix des invités s’avancent vers vous. Merci à Abigail Assor (La nuit de David, Ed. Gallimard), Chris de Stoop (Le Livre de Daniel, Ed. Globe), Nagui Zinet (Une trajectoire exemplaire, Ed. Joëlle Losfeld) et Gabriella Zalapì (Ilaria ou la conquête de la désobéissance, Ed. Zoé) pour la lecture de leurs livres. Site du festival: https://intime-festival.be/Je remercie Chloé Colpé pour cette plongée passionnante dans l'Intime et Nathalie Dekeyser. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 24 août 2024. L'actualité du podcast sur Instagram: @lesvoyagesheures Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Un poème est debout sur une page »« Je pense qu’on peut retrouver les gens qu’on aime de toutes sortes de façons. » La poésie en est une. Suivre Annie Lafleur de l’histoire du cycle de ses recueils « Rosebud », « Bec-de-lièvre », « Ciguë » et « Puberté » parus chez le Quartanier aux saisons de son écriture, faire du livre un cadre que l’on suit et dont on sort avec les mots qui s’y couchent. Annie Lafleur explique « asseoir le nid du livre sur quelque chose de concret pour avoir ensuite le champ libre », un champ dont nous explorons le rythme à travers cet électrocardiogramme du poème. Extrasystoles, arythmie, chercher le pouls, trouver la voix, sentir le corps. Côté écriture, côté lecture. Suivre, se laisser dépasser, revenir dans la course des mots, lâcher prise par la poésie. Puberté. Ciguë. Annie Lafleur évoque ce « féminin doublement muet » que la poésie révèle. Annie Lafleur vous invite à lire Joyce Carol Oates (Reflets en eau trouble), Sam Shepard, Richard Ford, Ariana Reines (Mercury, A sand book), Chantal Akerman (Ma mère rit) et Diana Atkinson (Strip). « Je ne prends pas le lecteur par la main, je le tire par les cheveux » Merci Annie Lafleur. Entretien réalisé par Camille Lucidi, disponible en podcast audio et video. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« c’est souvent des états de vertige qu’on part parce que c’est là qu’est la littérature » Prendre le départ de ce vertige pour esquisser les contours d’un podcast en compagnie de Sylvain Prudhomme autour de son dernier livre « L’Enfant dans le Taxi » paru aux Editions de Minuit. Saisir la force des initiales, d’une lettre à l’être, voir dans chacune le reflet d’une histoire, esquisser celles de ses romans de « Là, avait dit Bahi » à « Par les Routes », en passant par « Légende », « Les Grands », « Les Orages », ou « L’Affaire Furtif » tous parus dans la collection l’Arbalète aux Editions Gallimard ou encore Photomatons paru aux Editions L’Usage.Derrière les lettres, entendre les voix. Celles qui donnent à ressentir « le roman familial » par leurs paroles et leurs silences. Celles des lectures au festival Effractions ou encore à la Maison de la Poésie qui font de la littérature un voyage entre écrit et sonore. Celles qui permettent à un texte d’atteindre d’autres êtres par la rencontre de deux langues.« Pour moi la vérité, la nécessité du livre et sa force viennent du fait de s’être abandonné au courant » Sylvain Prudhomme vous invite à lire « Ceux qui appartiennent au jour » d’Emma Doude van Troostwijk (Editions de Minuit) et « Charrue Tordue » d’Itamar Vieira Junior, traduit par Jean-Marie Blas de Roblès (Editions Zulma) Merci Sylvain Prudhomme. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 mai 2024. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le roman est le lieu de la question » souligne Titiou Lecoq. Après plusieurs essais comme « Le couple et l’argent » et « Les grandes oubliées », Titiou Lecoq réinvestit ce champ avec « Une époque en or » paru chez L’Iconoclaste. Quel est le pouvoir de l’imaginaire sur la réalité? Comment est-ce que l’on crée un cercle vertueux autour des thématiques qui nous sont chères? Enregistré en avril dernier à la librairie Faits Maison, rue Jacob à Paris, Titiou Lecoq partage ce qui anime son écriture, distingue son approche du roman et de l’essai et explique ce qui a nourri la construction d’ « Une époque en or ». Merci Titiou Lecoq et merci aux Editions L’Iconoclaste pour leur accueil chez Faits Maison. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 30 avril 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rendez-vous 2 chemin des ânes à Montigny St Barthélemy les 11, 12 et 13 juillet prochain et dans deux autres lieux pour La Vacance poétique de la Perle. La Perle, c’est une ferme de poésie pulsée créée par Anna Serra qui nous tend, aux côtés de Marco Caccialupi, photographe, les graines de leur rendez-vous annuel pour « vivre la poésie dans ses recherches multiples, dans ses identités multiples dans ses lyrismes différents ou non-lyrismes. »Qu’est-ce que la poésie pulsée? Qu’est-ce que la vacance poétique qui regroupe des duos de poétesses-poètes et musiciennes-musiciens dans trois lieux de Bourgogne Franche-Compté? Qui est cette caravane littéraire, la Sérendipe, qui accompagne le voyage de toutes celles et ceux qui créeront « le poème » de la troisième édition du festival? Anna Serra et Marco Caccialupi nous racontent, La Perle, ses lieux, ses temps, ses métamorphoses, ses lumières, ses ombres, la manière dont les rencontres font surgir ce pouls, le nôtre et celui du monde, ce « Le rythme qui fait passer l’émotion. » « Le livre n’est pas le seul destinataire du poème ». Appel aux bénévoles: La Vacance poétique de la Perle a besoin de vous! Allez à leur rencontre: https://la-perle.org/ ou écrivez-leur: contact.laperleo@gmail.com. Festival La Vacance :Direction : Anna SerraDéveloppement économique : Marion PancraziCommunication : Claire Sistach Design graphique : Mathilde BougardPhotographe : Marco CaccialupiMerci Anna et Marco. Entretien réalisé le 29 mai 2024 par Camille Lucidi.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Puisque Stève Wilifrid Mounguengui se présente comme un enfant du fleuve, c’est à bord de notre bateau ivre de ses livres que je vous invite à embarquer aujourd’hui. De « Tu as fait de moi celui qui enjambe le monde » (Editions du Mauconduit) à « Cahiers d’adieu à la Mélancolie » (La Kainfristanaise) en passant par « L’énigme des ruines » (La Kainfristanaise), l’écrivain nous entraine, de la source qui jaillit aux méandres du fleuve dans un voyage vers les fleuves de la terre et de la vie, puisque ces eaux se confondent. Elles nous façonnent, elles nous habitent, elles nous animent. Si pour Stève Wilifrid Mounguengui « l’oubli c’est la mort de la mort » il nous invite à considérer « la ruine » comme « la trace, le murmure, la parole laissée » qu’elle soit d’encre, de papier ou de pierre. Stève Wilifrid Mounguengui vous invite à lire « D’où vient la rage » d’Oxik paru chez la Kainfristanaise et « Je suis l’homme aussi » d’Emné Nasereddine, dessins de Poline Harbali paru chez L’Appeau-strophe Je remercie Stève Wilifrid Mounguengui pour cet échange ainsi qu’Agnès Cornélie, la libraire de la librairie Calypso qui a abrité ce voyage entre ses murs 32 rue Gassendi dans le 14e arrondissement de Paris. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 17 avril 2024. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Un romancier qui aime écrire des romans historiques doit créer un décor véridique et surtout, s’en abstraire. » Theresa Révay révèle à travers « Ce parfum rouge » paru chez Stock toutes les dimensions qui habitent son travail - intime et collectif, fiction et histoire - que les sens relient à travers le monde de la parfumerie pour donner du sens aux mots. Si c’est « l’histoire qu’elle s’interdisait d’écrire » étant donné sa proximité familiale avec deux des personnages du roman, Theresa Révay nous raconte comment elle a trouvé la clé qui lui a fait entendre les voix de ses protagonistes et du monde de 1934 entre Paris, Lyon et Moscou, un monde qui s’apprête à basculer. « L’écrivain doit utiliser cet orgue-là à lui des mots pour donner une musique à son lecteur. » Je remercie Theresa Révay pour le partage de cette musique et l’Hôtel Pont Royal Paris d’avoir accueilli merveilleusement notre rencontre. Hasard et bonheur des rencontres, merci Theresa d’avoir fait revivre lors de l’enregistrement de cette rencontre l’Hôtel Pont Royal des années 1980-1990. Les lieux comme les âmes ont une mémoire, merci d’en être à l’écoute et de la transmettre avec votre enthousiasme. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 avril 2024 à Paris. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« L’essentiel est commun. » déclare Jean Hatzfeld. A travers « Tu la retrouveras » paru aux Editions Gallimard, l’écrivain suit le cours du Danube, « un fleuve qui a beaucoup connu la guerre » pour imaginer une fable réunissant deux fillettes, l’une juive l’autre tzigane, en 1944, trouvant refuge dans le zoo de Budapest. Au Littérature Live Festival de la Villa Gillet, Jean Hatzfeld explique les temps de l’écriture, du journaliste, des historiens puis des poètes et des romanciers. Il partage la manière dont on prend conscience de « ce que la guerre a pris quand la paix revient » et des effondrements qui en découlent. Il nous invite d’ailleurs à lire « Sarajevo Blues » de Semezdin Mehmedinović paru au Bruit du Monde avec qui il était en conversation et dont l’enregistrement est disponible sur la ligne numérique de la Villa Gillet. Merci Jean Hatzfeld. Entretien réalisé au Littérature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rémunérée avec la Villa Gillet. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.