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Leçons de cinéma
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Leçons de cinéma

Author: La Cinémathèque française

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22 Episodes
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« Beaucoup des idées que vous voyez dans mes films sont très intuitives. Les choses s'expriment d'elles-mêmes par le simple fait que vous montrez dans un film, sans même le vouloir, la personne que vous êtes. Si on était entièrement conscient de toutes les décisions qu'on prend quand on fait un film, ça ne serait plus tout à fait de l'art. Ce serait un pur jeu intellectuel. Je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. La manière donc je procède est beaucoup plus organique. » (« L'Ironie est un art perdu », entretien avec Paul Verhoeven, Cahiers du cinéma n° 715, octobre 2015) Rencontre animée par Jean-François Rauger.
« Je suis pugnace. Je pose beaucoup de questions, j'insiste pour avoir des réponses, et j'adore entendre ce que les gens ont à raconter. La célébrité de mes interlocuteurs n'a jamais été mon sujet. Il s'agissait de développer un art de l'entretien et d'inventer un style qui ne soit pas dicté par les contraintes de la télévision. » (Annett Wolf)
Leçon de cinéma de Martin Scorsese à la Cinémathèque française à l'occasion de l'exposition qui lui est consacrée. Rencontre animée par Serge Toubiana et Costa-Gavras.
« Je n'écris que les dialogues, c'est la seule chose que je puisse anticiper : le découpage, les places de caméra, la nature des cadres ne peuvent se décider que pendant le tournage. Il faut à la fois s'inscrire dans un lieu, un espace réel, et s'approcher des visages, des regards, c'est là que se raconte l'histoire. » (Philippe Faucon)
Master class de John McTiernan, animée par Bernard Benoliel et Jean-François Rauger. « Je suis cinéaste, donc à moitié ingénieur ! C'est ça le cinéma : la collision entre la technique, l'économie et l'esthétique. Vous pouvez avoir une vision, un rêve, mais il faut aussi pouvoir le réaliser... De même, vous pouvez être aussi doué que possible pour faire des plans, mais avez-vous quelque chose à y transmettre ? » John McTiernan (Cahiers du cinéma, mars 2003)
Figure de proue du cinéma taïwanais depuis les années 1990, Tsai Ming-liang déploie un univers singulier, empreint de solitude, d'incommunicabilité et de désir. Leçon de cinéma animée par Bernard Payen.
Naviguant entre la fiction et le documentaire, l'œuvre cinématographique d'Amos Gitai se présente comme une description critique de la société et de l'histoire d'Israël. Le souffle de l'histoire, la lucidité de l'observateur engagé se mêlent à une approche inspirée des théories de Brecht.
Invité d'honneur de l'édition 2013 du festival Toute la mémoire du monde, William Friedkin offre une leçon de cinéma autour de son film Sorcerer (Le Convoi de la peur). Animée par Jean-François Rauger.
Alexander Kluge est l'un des chefs de file de ce que l'on a appelé, au début des années 60, le nouveau cinéma allemand. Son œuvre, qu'elle soit documentaire ou de fiction entreprend une critique sociale et politique de l'Allemagne contemporaine. « Réaliser des films est une activité rigoureusement anti-académique, c'est un métier impertinent, à fondements historiques, mais inconstant. Il y a suffisamment de divertissements soignés, de problèmes bien traités, comme si le cinéma était une promenade à travers les chemins tout tracés d'un parc. Respecter l'interdiction de s'écarter des sentiers battus a déjà voué à l'échec plus d'une révolution allemande. Il ne faut pas redoubler de précautions. » Alexander Kluge, 1984
"En ce qui me concerne, je ne ressens pas l'existence des fantômes même si je ne la nie pas à 100%. Je crois que ce qui apparaît dans un film existe, que ce qui ne s'y montre pas n'existe pas. Si le fantôme est à l'écran, il existe (...). J'essaie de montrer les événements décisifs en un seul plan, comme par exemple le fait qu'un fantôme se tienne soudain debout à tel endroit. C'est un principe de base au cinéma, dans les films dignes de ce nom : l'évènement crucial se déroule sans montage." - Kiyoshi Kurosawa
La master class de Tim Burton, animée par Matthieu Orléan, a eu lieu à la Cinémathèque française le 5 mars 2012.
Dialogue animé par Serge Toubiana et Bernard Benoliel.
La master class de Steven Spielberg, animée par Serge Toubiana, a eu lieu à la Cinémathèque française le 9 janvier 2012.
Leçon de cinéma animée par Jean-François Rauger.
"Je n'aime pas beaucoup le terme de directeur de la photographie. Au générique, je préfère que soit utilisé le mot "image". Parce qu'il me semble couvrir la somme du travail sur le cadre et la lumière. L'image, c'est le résultat très fragile entre la photo et le cadre, et la conjugaison des deux est le plus difficile à trouver. Ce qui m'énerve le plus, se sont les images dominantes, les clichés visuels de l'époque." - Renato Berta
« Gus Van Sant et moi, nous avons démontré que les films mettant en scène des adolescents ne sont pas forcément des comédies bébêtes. Je veux que les kids se reconnaissent en voyant mes films, c'est très important pour moi. C'est étonnant de constater que la culture américaine est orientée vers la jeunesse, mais qu'elle ne lui parle pas vraiment. » (Larry Clark)
Le 11 septembre 2010, la Cinémathèque française recevait Catherine Breillat pour une leçon de cinéma animée par Serge Toubiana.
Auteur d'œuvres audacieuses et libres souvent réalisées en marge des formes et des moyens du récit dominant, réalisateur jusqu'à aujourd'hui de plus de soixante-dix films de toute durée et de tout format, Marcel Hanoun est aussi un artiste théoricien qui fait des films pour mieux penser le cinéma.
"Je travaille différemment avec chaque cinéaste. Scorsese, par exemple, pense avant tout aux images et un aspect essentiel de son méticuleux travail de préparation pour le tournage de ses films est de faire une liste détaillée des plans qu'il me remet. Cette liste exprime pour moi le rythme et la durée de respiration de chaque scène." (Extrait d'un entretien avec Michael Ballhaus)
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