De la lecture de nos collèges à la prise en charge concrète de patients à l’hôpital : l’écart est vaste, et pourtant quand on discute avec les chefs et les internes ça semble si évident. Mais en sortant de stage je me demande toujours comment je serai capable un jour d’avoir tous ces réflexes et ce raisonnement clinique. Comment ne pas oublier de prescrire tel examen ou tel médicament ? Comment ne pas passer à côté de ce diagnostic rare mais grave ? En somme, comment être un bon médecin cliniquement parlant ? Alors j’ai demandé à Vincent, chef de clinique en médecine interne au CHU de Lille de m’expliquer comment, selon lui, un étudiant devient médecin. TIME CODE : 02:22 : Présentation 06:16 : Pourquoi médecine ? 07:42 : Révisions pendant la P2 et la D1 09:20 : Devenir un externe « actif » dans son apprentissage 15:51 : Le début de l’internat et la pression face aux nouvelles responsabilités 17:29 : Des QCM à la « vraie vie » 20:39 : L’internat : un moment d’apprentissage avant tout 23:39 : S’investir dans sa pratique médicale et savoir se remettre en question 33:40 : Être chef de clinique 35:25 : Médecine interne 40:48 : Réformes du second cycle et redoublement 46:12 : ECOS 48:27 : Conseils pour les externes 52:14 : Bilan Référence citée dans l’épisode : Philosophe Etienne KLEIN Instagram : @medecin.au.micro Merci à Vincent de questionner notre apprentissage pendant les confs et d’avoir accepter de nous transmettre ton expérience.
En mars dernier, j'ai eu la chance d'assister à un ED animé par le Professeur Senneville. Il nous confiait à la fin de ce cours que c'était la dernière fois de sa carrière qu'il enseignerait à la fac. A travers cette simple rencontre, j'ai pu avoir l'opportunité de découvrir la carrière de ce médecin renommé, pédagogue et inspirant. Time code : 05:19 : Pourquoi médecine ? 10:12 : L'enseignement, premiers cours à la faculté 19:39 : Le quotidien d'un Praticien Hospitalier 21:39 : Equilibre entre vie pro et vie perso 23:55 : Comment devient-on Professeur Universitaire ? 27:30 : PH vs PUPH 29:15 : Missions et responsabilités du chef de service 31:57 : Activité de recherche 39:18 : Les congrès 42:15 : Et la pratique clinique ? 47:48 : Place des médias au sein de la maladie infectieuse 53:51 : Faire face à l'épidémie du Covid 59:00 : Risque de contagion en tant que soignant 01:02:55 : Récompense et brouette d'or 01:07:41 : Bilan @medecin.au.micro Merci au Professeur Senneville de m'avoir accordé cette interview, d'avoir pris le temps de me livrer ces messages pour ma future carrière et de nous avoir livré votre histoire avec beaucoup de sincérité.
Remi termine son internat et nous raconte comment il a eu l’idée de faire une thèse sur la place de la pédagogie dans la compréhension de la néphrologie des externes et des futurs médecins. Il revient aussi sur ces 4 années post-ECN, les différents challenges de cette période si particulière et comment trouver son équilibre entre investissement à l’hôpital et garder une bonne santé mentale ✨ TIME CODE : 01:01 : Thèse et internat 04:27 : Choix du sujet de la thèse 08:20 : c’est quoi une thèse ? 10:30 : ça prend combien de temps ? 11:58 : thèse = 2e challenge de l’internat 13:27 : Conseils pour trouver son équilibre en tant qu’interne 20:18 : Bilan du parcours en médecine de Rémi 25:10 : Et après ? 26:20 : Dernier mot (motivation) Instagram : @medecin.au.micro Merci Rémi pour cet épisode et de nous permettre d’envisager nos futures années d’études de façon plus posée. Merci de nous donner un exemple sain sur comment gérer ces différentes périodes et d’être un si bon pédagogue.
Depuis le début de mon externat j’essaye de me projeter sur ce qui se passera « après » ... Après avoir passé le concours, avoir choisi une spécialité, Après toutes ces échéances qui sont omniprésentes pour la plupart des externes, on devient enfin Interne. Et ce sont de toutes nouvelles responsabilités, questions, et projections qui nous incombent. Alors j’ai demandé à Rémi, interne et conférencier en néphrologie de me raconter son parcours, ses doutes et de faire le bilan sur ces 4 riches années. Time code : 02:06 : Présentation 04:45 : De l’incompréhension de la néphrologie au choix de cette spécialité à l’ECN 12:43 : L’importance de la pédagogie dans le parcours de Rémi 15:13 : Début de l’internat 19:26 : Premier stage 21:10 : D’externe à interne 24:20 : Difficultés rencontrées au 3e semestre 29:05 : Envisager de tout arrêter 37:19 : Devenir conférencier Instagram : @medecin.au.micro Merci à Rémi pour ce témoignage sincère et inspirant qui répond à mes nombreuses questions et qui j’espère permettra à d’autres personnes d’appréhender aux mieux cette période.
Dans cette dernière partie de l’épisode dédié à la présentation de la Médecine Intensive-Réanimation, Tristan et Valentin reviennent sur des moments marquants de leur internat et nous parlent du choix de spécialité pour l’EDN. TIME CODE 00:29 : Gérer l’adrénaline et les situations d’urgence 07:53 : Quels profils pour être interne en MIR ? 09:56 : Anecdotes qui ont marqué les invités 20:42 : Dernier mot à propos du choix de spécialité Instagram : @medecin.au.micro Merci à Tristan et Valentin pour ce témoignage riche d’expérience, de bienveillance et de bons conseils pour la suite de notre externat.
Dans cette deuxième partie de l’épisode consacré à la Médecine Intensive-Réanimation, Tristan et Valentin déconstruisent les idées reçues de cette spécialité et nous transmettent leur expérience au moment du passage à l’internat ainsi que les différentes possibilité du parcours d’un interne. TIME CODE 01:16 : Débouchés en MIR 06:27 : Médecine libérale et de remplacement en MIR 10:46 : Comment aborder l’arrivée en internat face au champ de connaissances large des spécialités pluridisciplinaire ? 22:36 : conseils à propos des stages destinés aux externes Instagram : @medecin.au.micro Merci à Tristan et Valentin d’avoir abordé les idées préconçues autour de la MIR et de nous aider à aborder la question de l’internat de manière plus sereine.
Tristan et Valentin sont internes en Médecine Intensive-Réanimation et viennent nous faire découvrir leur spécialité. Dans cette première partie, ils abordent leur attrait pour la médecine de l’aiguë et reviennent sur leur choix de devenir intensiviste. A travers cet échange ils abordent aussi la question des gardes pendant l’internat et du rythme de vie que cela impose. TIME CODE 01:35 : Présentation des invités 03:00 : Présentation de la MIR 08:48 : Pourquoi s’être orienté vers cette spécialité ? 12:03 : Pourquoi pas l’anesthésie-réanimation ? 16:30 : Pourquoi pas les urgences ? 25:01 : Interactions/relation avec les patients du service de réanimation 30:16 : Temps de travail en MIR pendant l’internat / spécialité à gardes 43:18 : vécu personnel des gardes Instagram : @medecin.au.micro Merci à Tristan et Valentin pour ce témoignage qui permettra de mieux aiguiller et préciser nos futurs choix.
En externat on ne passe qu'une fois chez le médecin généraliste et on effectue le reste de nos stages à l'hôpital. Et finalement on ne se rend pas bien compte du travail que cela représente et pourtant c'est la spécialité qui offre le plus grand nombre de places à l'EDN. Aujourd'hui, j'interroge le docteur Alain Lavrut qui était autrefois mon médecin traitant, un homme passionné qui accueille ses patients avec une bonne humeur qui vous soulage déjà au pas de sa porte et qui tente de rester disponible pour le plus de malades possible. Pendant la préparation de cet épisode j'ai écouté le podcast de 8h-20h : "Romane et Sophie : la médecine générale et ses 1000 possibilités" que je vous invite à écouter à votre tour pour comprendre davantage comment l'internat de cette spé se déroule aujourd'hui. https://open.spotify.com/episode/2u8eXrfrbBhC0uq6NQXUd5?si=ZQbufNlaRUGAANabTQGfuQ Merci au Docteur Lavrut de nous avoir transmis son expérience et à Manon qui m'a aidé à rédiger les questions de cet épisode.
Dans ce dernier épisode, Jamal raconte les débuts de tournage avec Nicolas Peduzzi, le réalisateur du film État Limite. Il revient sur cette expérience et son désir de faire la révolution à l’hôpital. Références données dans l'épisode: Film : Le fils de l’homme Instagram : @medecin.au.micro Merci à Jamal Abdel-Kader pour cette rencontre et d’être cette si belle personne, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission, merci à Laura de m’avoir invité chez toi à Paris, merci à Nicolas Peduzzi et à toute l’équipe du film État Limite, merci à Laure et Vincent d’avoir participé et de m’avoir encouragé à travers cette histoire « folle ».
Dans ce deuxième épisode, Jamal nous offre des clés et des réflexions à travers son vécu pour appréhender au mieux notre place de futur médecin. Références données dans l'épisode : Détachement, avec Adrien Brody Instagram : @medecin.au.micro Merci à Jamal Abdel-Kader pour ces précieuses paroles qui continueront à me guider dans mon exercice futur, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission, merci à Laura de m’avoir invité chez toi à Paris, merci à Nicolas Peduzzi et à toute l’équipe du film État Limite, merci à Laure et Vincent d’avoir précipité cette rencontre.
Qu’est-ce que le hasard ? Devons-nous croire au destin ? Les réponses sont en nous, mais je remercie le hasard ou le destin d’avoir mis sur ma route Jamal, un psychiatre parisien à l’affiche du film État Limite, un médecin passionné et inspirant, qui pense le soin autrement et qui voit les fous partout mais surtout en nous. Dans ce premier épisode, il retrace son enfance dans les couloirs de l’hôpital jusqu’à son premier stage d’internat en psychiatrie. Il nous décrit en passant sa façon d’appréhender le monde et d’incarner son métier de soignant… Références données dans l'épisode : « L’idiot » de Dostoïevski Peintures d’Egon Schiele Instagram : @medecin.au.micro Merci à Jamal Abdel-Kader pour ce moment hors du temps, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission, merci à Laura de m’avoir invité chez toi à Paris, merci à Nicolas Peduzzi et à toute l’équipe du film État Limite, merci à Laure et Vincent d’avoir précipité cette rencontre.
Après 6 ans d'études de médecine, notre carrière se joue en quelques jours lors du concours de l'internat. Un nouveau classement - après celui de la première année - qui nous assure certes, de devenir médecin, mais qui ne nous donne aucune certitude quant au choix de notre spécialité. Tant que l'externat dure, il y a de l'espoir : celui de décider sans contrainte dans quel domaine de la médecine nous exercerons. Et pour une partie d'entre nous, ce sera le cas. Mais que se passe-t-il quand cet espoir est éteint par la réalité du classement ? Que se passe-t-il quand on n'a pas le choix ? C'est ce que nous raconte Raphaella, interne en Médecine Physique et de Réadaptation qui partait au départ avec l'envie de devenir chirurgienne orthopédique. Instagram : @medecin.au.micro Merci à Raphaella de nous partager son histoire et de nous rappeler qu'il y a une vie en dehors de médecine, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission.
Après avoir passé des années à se faire une place dans des blocs opératoires, Dona cherche encore la sienne au sein de la famille qu’elle construit. Elle doit apprendre à jongler entre la femme, la mère et la chirurgienne qui sont en elle. Dans cette dernière partie, Dona nous raconte comment elle gère sa vie personnelle en parallèle de la chirurgie avec l’injonction « d’être forte » qu’elle s’impose à elle-même. Elle aborde aussi les avantages et les inconvénients d’une carrière hospitalière. Instagram : @medecin.au.micro Merci à Donatienne Joulie pour ce témoignage sincère et inspirant, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission.
Après avoir terminé son internat, Dona se retrouve confrontée à la responsabilité d’être médecin orthopédique. En quête de légitimité elle nous décrit comment, avec l’expérience, elle devient une chirurgienne empathique, confiante et attentive à ses patients comme à son équipe. Dans cette deuxième partie, Dona nous expose ses doutes et ses victoires avec émotion et sincérité. Instagram : @medecin.au.micro Merci à Donatienne Joulie de nous partager son histoire et de nous rappeler qu’on devient le médecin que l’on souhaite avec nos valeurs et nos aspirations, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission.
Dona découvre la chirurgie orthopédique par hasard pendant sa deuxième année de médecine et là c’est l’évidence, le déclic qu’on a tous envie de ressentir et qui nous guidera jusqu’à la fin de notre carrière. À partir de ce moment-là elle va se donner corps et âme pour obtenir ce qu’elle veut et pouvoir pratiquer le métier qui l’anime tant. Dans cette première partie, Dona revient sur sa vocation, ses études parisiennes, son internat qui lui prend du temps et de l’énergie et la place de la femme en médecine. Instagram : @medecin.au.micro Merci à Donatienne Joulie de nous permettre de comprendre et d’entrevoir un peu mieux le parcours d’une chirurgienne, merci à Louise et Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission.
Au début de son externat, l’invité de cet épisode traverse des événements personnels difficiles mais elle ne se laisse pas la place de les vivre et se concentre sur son travail et ses révisions. Avec le temps, l’angoisse s’installe et elle se retrouve dans l’incapacité de réviser et obligée de prendre soin d’elle et de sa santé mentale. Cet épisode témoigne de l’importance et de l’impact que nos études peuvent prendre dans nos vies, mais donne aussi quelques pistes pour aller mieux si vous traversez un épisode similaire. Instagram : @medecin.au.micro Merci à notre invité d’avoir partagé cette expérience intime, merci à louise et à Cédric de me donner les moyens de réaliser cette émission.
Salut ! Bienvenue sur ce podcast où j'aimerai aborder des sujets qui nous concernent en tant qu'étudiants en médecine, dont on parle peu ou qui ne sont pas accessibles à tout le monde. L'épisode parle de lui-même, alors bonne écoute ! instagram : @medecin.au.micro https://www.instagram.com/medecin.au.micro?igsh=NnptN2txbzFzNzk2