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Nova Classics

Author: Radio Nova

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Isadora Dartial ressort les classiques de la discothèque de Radio Nova : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop.
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Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Le bien, le mal » de Guru et Mc Solaar.Une rencontre transatlantique que l’on retrouve sur le premier album solo de feu Guru, qui s’est fait connaître au sein du légendaire duo qu’il forme en 1989 avec Dj Premier : Gang Starr. En 1993, Guru lance sa série Jazzmatazz, un disque qui, au-delà de mettre en avant l’apport du jazz dans le rap, fusionne les deux genres.Ce n’est pas totalement nouveau : Miles Davis, dans son dernier album Doo Bop, s’intéresse au genre – le rap – tout comme Quincy Jones. Guru innove en proposant un casting de haut vol. Sur ce premier volet, Donald Byrd, Roy Ayers, Lonnie Listen Smith côtoient Carleen Anderson, N’Dea Davenport, chanteuse des Brand New Heavies, ou encore ce jeune rappeur français, Mc Solaar. C’est que Claude Mc a frappé un grand coup avec son premier album et les échos de Qui sème le vent récolte le tempo sont arrivés jusqu’aux États-Unis.« Le bien, le mal » n’est pas la première collaboration entre Solaar et Guru, puisque certains doivent connaître ce maxi de remix de « Qui sème le vent… » sur lequel on retrouve bien sûr la Funk Mob (aka Zdar et Boom Bass qui ont travaillé sur l’album) mais aussi le Kwanzaa Possee et… un remix de Gang Starr !C’est donc un retour d’invitation de la part de Guru qui convoque cette fois le rappeur de Maison Alfort à inscrire son nom au côtés des plus grandes pointures du jazz. « Le bien, le mal », est produit par l’acolyte de Solaar, Jimmy Jay, et le clip sera tourné entre New York et Paris par Fab Five Freddy, habitué des échanges franco-américains. Un titre qui s’inscrit dans l’ADN de Nova et que l’on ressort pour vous aujourd’hui.Visuel © Le bien, le mal de Guru et Mc Solaar
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Riot Radio » de The Dead 60’s.Un shoot d’énergie qui nous arrive de Liverpool. Notre Nova Classic du jour c’est « Riot Radio » de The Dead 60’s. Un groupe dont la carrière a été aussi rapide qu’un morceau de punk puisque la bande sortira deux albums avant de se dissoudre.Durée de vie : 3 ans. On est en 2005 quand sort leur premier disque éponyme The Deads 60’s, un nom que l’on pourrait traduire en français par le “son” sixties qui tue. Avant ça, le groupe formé par des copains de lycée s’appelaient The Pinhole.Au début des années 2000, ils font leur mue et proposent un son typiquement anglais voire londonien, celui dans lequel la Jamaïque infuse le rock. On entend dans la musique de ce jeune groupe, l’influence de The Clash ou encore de The Specials ainsi que celle du grand manitou jamaïcain, Lee Scratch Perry. Côté lyrics et thèmes abordés en revanche, le propos est moins militant et politique que celui de ses modèles. Leurs textes abordent des thèmes chers à Mike Skinner de The Streets et sont collés au gris de leur cité de Liverpool. La ville, l’ennui, les filles, la glande, l’alcool. La bande emmenée par le chanteur et guitariste Matt McManamon dresse un portrait de l’Angleterre des années 2000Et sur Nova, on se laisse séduire par ce groupe qui n’a aucun problème à revendiquer ses influences, fait un petit tour et puis s’en va. Car comme dit plus haut, le groupe se dissout peu après la parution de leur deuxième disque en 2008. Ce matin, c’est l’émeute dans le poste. « Riot Radio » de The Dead 60’s, c’est notre Nova Classic du jour.Visuel © The Dead 60's de The Dead 60's
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Do you feel it ? » de Joe Cuba Sextet.« Do you feel it ? » : une déclaration d’amour du musicien portoricain Joe Cuba Sextet à son ghetto, ou plutôt, devrais-je dire, au « Barrio », le quartier de Spanish Harlem à New York. Joe Cuba, joueur de congas d’exception mais surtout grand chef-d’orchestre qui s’illustre d’abord en jouant des boléros et mambo avant de devenir le roi du boogaloo (ce genre qui mêle soul, rythm & blues et rythmes afro-cubains).Avec son sextet, il introduit également le chant en Anglais sur ses compositions, ce qui le rend populaire au-delà de la communauté latine. Cheo Feliciano, notamment, a commencé à ses cotés. Notre Nova Classic, ce matin, est un titre qui paraît en 1972, sur l’album Bustin Out. Joe Cuba a 20 ans de carrière derrière lui et mêle sur cet album la fièvre des percussions à l’âme du rythm’n blues. « Do you feel it ? », ainsi, est un hommage à son Barrio. Car le musicien a son ghetto dans la peau et l’exprime superbement sur ce titre qui ouvre la face B de l’album.Entre la 115 et la 125ème, Il se souvient du Johnny Pub, remplaçant l’océan les jours d’été. Un morceau écrit et composé en duo avec le Tony May qui trouvera sa place dans la programmation de radio Nova. « Do you feel it ? » se retrouve dans la première compilation Nova Classic et dans le coffret des 25 ans de la station. Je vous invite à ressentir dans votre corps, Spanish Harlem. Voici « Do you feel it ? », par le Joe Cuba Sextet sur Nova.Visuel © Diggin’ the Most de Joe Cuba Sextet
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « See the Sun » de Les Gammas. Notre Nova Classic du jour est signé Les Gammas, et s’appelle « See The Sun ». Un morceau sorti en 2000 sur Exercices de Style, un clin d’œil à Raymond Queneau lancé depuis l’Allemagne. Car si le nom de l’album est en français ainsi que plusieurs titres, les musiciens et producteurs qui composent derrière l’alias de Les Gammas sont, eux, Allemands. Depuis Munich, Mark A. Frank et C. Jochen Helfert sortent ce premier album sur le label Compost Records, connu alors pour marier le jazz et les productions électroniques, entre autres.Dans ces Exercices de Style, les producteurs s’essaient à plusieurs genres, avec une grande maîtrise et un beau casting : notamment l’orchestre symphonique de Munich invité et cette voix, qui rappelle celle du musicien Scott Walker dans le morceau « See the Sun », un titre que l’on a beaucoup joué sur Nova au début des années 2000 et qui, à l’instar de « Vous êtes un arbre » méditation musicale dont on vous parlait en début d’année, vous invite cette fois à vous mettre dans la peau d’une fleur rayonnante au contact du soleil. C’est la bande-son d’une époque qui s’invite aujourd’hui, et le titre sera d’ailleurs intégré à notre Nova Tunes 2. Visuel © Exercices de Style de Les Gammas.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : un spécial Francis Bebey.C'est un nova classic un peu spécial ce soir, puisqu’on laisse la parole au musicien, poète, écrivain, Francis Bebey, disparu il y a pile 20 ans, le 28 mai 2001. Francis Bebey qui, en 1985, sur Radio Nova, partageait avec les auditeurs, sa vision de la sanza. Vous pouvez réécouter le live qu’il donnait en 1995, en compagnie de son fils Toops, dans nos studios, pour l’émission Néo Géo, diffusée en avril dernier, par Bintou Simporé. Elle reçoit d'ailleurs, ce dimanche matin, Kidi Bebey, fille de l'artiste.Visuel © Getty Images / Frans Schellekens 
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Work To Do » d’Average White Band.« Work To Do », un Nova Classic dont on écoute aujourd’hui la version du Average White Band, puisque l’originale est signée The Isley Brothers. Une reprise sortie en 1974 par ce groupe de funk écossais révélé au grand public en ouverture d’un concert marquant le retour d’Eric Clapton sur scène après deux ans de silence. Un concert attendu donc, et une mise en lumière qui permet au AWB d’être signé sur des labels américains, MCA d’abord puis Atlantic Records. C’est d’ailleurs l’un des façonneurs du son d’Atlantic Records, le producteur Arif Mardin qui chapeautera la conception de ce second disque. Average White Band, un nom de scène plein d’autodérision pour ces musiciens blancs qui, avec des titres comme « Pick Up the Pieces » et cette reprise des Isley Brothers se retrouvent en tête des charts. Et nombreux ont été surpris de découvrir que cette musique au groove imparable était l’œubre d’un groupe de blancs en kilt originaire de Glasgow… Un pied-de-nez musical à tous ceux qui aiment ranger les choses dans les cases. Un Nova Classic que vous retrouverez au cœur de ce double vinyle qui sort aujourd’hui, et compile des classiques Nova, option soul et rap.Visuel © The Essentials d’Average White Band
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « You ain’t really Down » de Status 4 (Jazzanova Hey Baby Mix).En 2005, le collectif de DJs allemands Jazzanova monté dix ans plus tôt, produit, remixe, et a monté son label, Sonar Kollektiv. Le remix que l’on écoute ce matin est une relecture d’un morceau du groupe Status 4, duo formé par Eric Matthew – producteur assez actif à la fin des années 70 – et par le chanteur Toney Lee. Ensemble sur Radar record, ils sortent en 1983 ce titre gorgé de soleil, « You ain’t really down », chez Status IV.22 ans plus tard, Jazzanova ralentit les voix, pousse les basses et propose son « Hey Baby Mix », une version pour dancefloor qui fait monter la chaleur, le feu intérieur, un titre compilé dans la Nova tunes 1,4.Visuel © The Remixes 2002-2005 de Jazzanova
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Dance » d’E.S.G.Notre Nova Classic nous arrive du sud du Bronx aujourd’hui. Elles sont trois, elle sont soeurs et ont pris le nom de pierres précieuses. C’est E.S.G., pour Emerald, Sapphire and Gold (Emeraude, Saphir et Or). Trois soeurs qui incarnent à la perfection le son de New York au début des années 80, marqué par des batteries funk faisant le pont entre la scène rock et hip-hop.Souvenez-vous du « Cavern » de Liquid Liquid, repris ensuite par Grandmaster Flash dans « White Lines ». Les membres d’E.S.G. arrive donc dans ce paysage musical aux frontières poreuses. Signées sur 99 records, label de Liquid Liquid justement et de Bush Tetras , les soeurs Scroggins partent à Manchester en Angleterre rencontrer Martin Hannett. Le producteur de Factory Records est alors reconnu pour avoir façonné le son reconnaissable entre mille de Joy Division. De cette collaboration, vous allez l’entendre, les E.S.G. ont capté cet art de jouer avec le silence. Le style E.S.G., c’est une rythmique implacable, peu de voix, et ce fameux silence. Ce qui leur vaudra d’être beaucoup samplées par la scène hip-hop, de Notorious B.I.G. à J Dilla. On bat la mesure, on entre dans le danse, voici E.S.G., notre Nova Classic.Visuel © E.S.G.
Lorsque Richard de Bordeaux et Daniel Beretta chantaient « La Drogue ».Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui, « La Drogue » de Richard de Bordeaux & Daniel Beretta.L’histoire d’une bande-originale abandonnée, qui finira par sortir ! Nous sommes en 1968, Richard de Bordeaux et Daniel Beretta (aujourd’hui doublure française de la voix d’Arnold Schwarzenegger) deux jeunes musiciens, se rencontrent au petit conservatoire de Mireille, ces cours de musiques données en direct à la radio puis à la télévision. Ils composent et interprètent « La Drogue », un titre psychédélique qui doit figurer à l’origine dans un film de Marcel Camus, Le Temps Fou. Le duo fait partie du casting du film du réalisateur d’Orfeo Negro, qui les gardera à l’image, mais changera sa bande-originale.Au titre « La drogue » (et aux compositions du saxophoniste américain Marion Brown, également prévu pour la B.O.) se substituent en effet les compositions de Nino Ferrer. Le film, lui aussi, finit par changer de nom, et Le temps fou deviendra L’été sauvage. Le morceau « La drogue » sera arrangé par Christian Gaubert, grand complice du compositeur de musique de films Francis Lai, et sortira chez Barclay en maxi. Un nova classique qui fête les 50 ans de Mai 68 et offre une parfaite bande-son à l’air « hippie » du temps.Visuel © La Drogue de Richard de Bordeaux & Daniel Beretta
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Nothing Compares 2 U » de Jimmy Scott.Et c’est une voix d’ange que l’on convoque avec cette reprise de ce morceau de Prince par ce jazzman à la voix si singulière. Ami de Ray Charles, Billie Holiday ou encore Charlie Parker avec lesquels il a débuté dans le jazz, Jimmy Scott n’a pas connu la même reconnaissance.Le musicien a fait ses débuts – tout comme Quincy Jones – au sein de l’orchestre de Lionel Hampton qui le surnomme « Little Jimmy » du fait de sa petite taille et de sa voix d’enfant. Un timbre qu’il hérite d’une maladie génétique, le syndrome de Kallmann , qui a eu pour effet d’arrêter sa mue. Le musicien sort deux disques (dont un produit par Ray Charles) sur le label Savoy Records, label qui ne le soutient pas vraiment et lui mettra même des bâtons dans les roues quand il sortira plus tard son album The Source sur Atlantic Records. Des déconvenues qui rendront la voix de Jimmy Scott de plus en plus rare malgré le soutien de ses pairs…Little Jimmy disparaît de la circulation pendant près de deux décennies. On le croisera dans la loge noire de Twin Peaks, chantant « Sycamore Trees »…Au début des années 90, des disques ressortent et en 1998 sort Holding Back The Years, un disque dans lequel il reprend « Jealous Guy » de Donny Hathaway, et ce titre de Prince, « Nothing compares 2 U » ; composé par le natif de Minneapolis en 1984 mais que le love symbol a donné à son groupe The Family.Un titre d’abord repris par Sinead O’Connor mais qui retrouve ici le berceau jazz. Ce titre sera longtemps joué sur Radio Nova, on le retrouve dans le CUBE Jaune année 1998. Jimmy Scott est décédée en 2014. Un documentaire lui a été consacré : I Go Back Home. C’est un ange qui chante pour nous, Jimmy Scott sur Nova : « Nothing compares 2 U » .Visuel © Getty Images / Eric Robert / Contributeur
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Don’t Leave Me » de Delroy Wilson.Une reprise reggae de « Where Did Our Love Go », le premier hit de The Supremes, célèbre trio féminin de la Motown au sein duquel on retrouve Diana Ross.La version de Delroy Wilson sort au début des années 70, alors que le chanteur a déjà une belle carrière. Il a alors déjà accompagné les différentes évolutions de la musique jamaïcaine – enfant star, il commence à l’âge de treize ans – et a posé sa voix sur des morceaux de ska, puis de rocksteady, et enfin de reggae. Le soulman jamaïcain a fait ses gammes dans le studio de Coxsone Dodd, Studio One, à l’époque où Lee « Scratch » Perry produit pour Sir Coxsone. Delroy Wilson sortira d’ailleurs à ses débuts à Studio One de nombreux morceaux clashant Prince Buster, autre producteur de l’île. En 1966 sort « Dancing mood », son morceau qui sera l’un des titres majeurs du rocksteady. Son style, sa vibe enjouée, font de lui l’un des chanteurs les plus appréciés de l’époque et notamment par ses pairs, Ken Boothe en tête.Quand sort cette reprise des Supremes, Delroy Wilson a quitté le studio One et collabore avec son principal concurrent, Bunny Lee qui, à la fin des années 60, et avec l’aide d’un certain King Tubby, enchaîne hit sur hit. C’est donc chez celui que l’on surnomme le « striker » que Delroy Wilson sort ce reggae soul qu’il renomme « Don’t Leave Me ». Une reprise donc, exercice largement maitrisé par les Jamaïcains, qui ouvre le troisième volet des compilations Rare grooves reggae. Les ruptures ont toujours donné naissance à de merveilleux morceaux, démonstration avec notre Nova Classic du jour : « Don’t Leave Me » par Delroy Wilson sur Nova.Visuel © Go Away Dream de Delroy Wilson
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Let’s Go There Together » de Max Brennan.On danse ce matin sur ce titre de l’anglais Max Brennan qui sort « Let’s Go There Together », sur le label japonais Sublime Records.En 1998, Max Brennan, musicien producteur originaire de l’île de Wight en Angleterre (île célèbre pour son festival de la fin des années 70, équivalent de Woodstock en Europe), a déjà sorti plusieurs singles et albums sous différents alias, Fretless AZM ou encore Maxwell House. Le bassiste est décrit par le magazine NME comme un artisan du disco spirituel. Son imagination fertile convoque des Aliens dans l’album qui suivra la parution de ce maxi. Le Nova Classic sur lequel on danse ce matin annonce l’arrivée des extraterrestres. Du moins, dans le traitement des voix qui posent sur ce morceau. « Let’s Go There Together » combine la passion de Max pour les vieux synthétiseurs, les sampler, et les instruments acoustiques, notamment sa basse.Le groove est là. Dansons ensemble sur ce « Let’s Go There Together ».Visuel © Let’s Go There Together de Max Brennan
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Forever Mona » de Chez Damier & Stacey Pullen.C’est ce qu’on appelle un anthem, un hymne de dancefloor. On le doit à deux producteurs qui ont accompagné l’histoire de la house et de la techno. D’un côté, Chez Damier, producteur et DJ originaire de Chicago qui, à seize ans, se choisit ce pseudo en hommage aux maisons de couture française.Chez Damier donc commence sa carrière très jeune. De Chicago, il part à Detroit. Là, il monte l’un des clubs mythiques de la ville – le Music Institute – et écrit pour d’autres producteurs, notamment Kevin Saunderson, pour lequel il compose plusieurs titres de Big Fun. Il travaille également pour le label de Kevin, KMS, l’un des plus importants de Motor City, fondé avant les années 90. Et puis, il rencontre Ron Trent. Coup de foudre : les deux musiciens montent Prescription Records, label qui, entre 1993 et 1995, sortent des titres considérés aujourd’hui parmi les meilleures productions house de la période. Parmi ces perles, « Forever Monna », sorti en 1995 et sur lequel on retrouve l’autre producteur, Stacey Pullen, qui lui, est originaire de Detroit. Comme Jeff Mills ou Robert Hood, il fait partie de la seconde vague de producteurs de techno. Pullen s’est notamment fait connaître en mixant aux côtés de Derrick May. Chez Damier et Stacey Pullen se retrouvent et produisent un hymne, compilé sur les compilations Future Funk 4 de Nova : « Forever Monna » ! Visuel © Forever Monna de Chez Damier & Stacey Pullen
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Beggin » de Timebox.Non, la version jouée par Radio Nova n’est pas l’originale de Frankie Valli and the Four Seasons, remise au goût du jour par un edit de Pilooski en 2007. Sur Nova, on vous jouait une cover anglaise parue en 1968, soit un an seulement après que Franki Valli ne sorte « Beggin ».Timebox, groupe basé non loin de Liverpool, est reconnu pour ses prestations sur scène. C’est d’ailleurs lors d’un show au Windsor Festival en 1967, que le groupe mené par le duo de songwriter Mike Patto / Ollie Halsall se fait remarquer par un producteur de Decca, label sur lequel on retrouve The Rolling Stones ou encore The Who. Il les signe sur Deram Records, une filiale du label. Après une première reprise de Tim Hardin, les voilà qui offre leur version de « Beggin ». Plus uptempo que l’originale, elle est aussi l’occasion de remettre en lumière un groupe dont les influences jazz ont nourri leur jeu, un groupe soul psychédélique dont la qualité de jeu a soufflé plus d’un spectateur à l’époque.Le groupe sortira plusieurs maxi dans les années 60, puis en album dans les années 70 avant de se transformer. Deux compilations regroupent la plupart de leur single, l’une sorti en 1998 – The Deram Anthology – puis une autre parue en 2008, intitulée Timebox, The Sound of London Mods Scene, une compilation quo les inclue donc dans la scène Mod anglaise. Sur Nova, c’est donc la version de « Beggin » de Timebox, qui sort aussi sur la Nova Classic 3, parue en 2002. Pilooski donc, journaliste, DJ, membre du collectif de label D.I.R.T.Y., producteur (Tristesse Contemporaine, Hypnolove, Perez, Discodeine…) en proposera sa propre version en 2007, avant que d’autres, comme Madcon, n’en fasse de même.Visuel © Beggin de Timebox
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Car Video » de Sporto Kantès.« Car Video ». C’est avec ce titre que l’on a découvert le duo formé par Benjamin Sportès et Nicolas Kantorowicz en 2001, année de sortie de leur premier album sous l’alias Sporto Kantès. Les deux musiciens, fans des Cramps, ont fait leurs armes avec la scène alternative des années 80, l’un étant batteur pour le groupe de rockabilly The Wanderers et l’autre en tant que bassiste pour Les Wampas.Act 1, leur premier album, sera qualifié de « Modern retro actif », et sort après deux maxis (Nickson, puis Party), en 2001. Sur Radio Nova, on suit leurs expérimentations électro nourries de leur amour du dub, du jazz et du rock, et le premier titre qui arrive sur nos ondes semble sorti d’un western des temps modernes. Son nom : « Car Video ». Un titre dans lequel on retrouve les samples du « Mr Big Stuff » de Jean Knight, de « Work Me Lord » de Janis Joplin et « Moanin’ for you » de The Mills Brothers et qui annonce déjà le goût du duo pour les gimmicks marquants (cf le sifflement de « Whistle »). « Car Video » se retrouvera sur la compilation Nova Tunes N°4.Visuel © Act 1 de Sporto Kantès
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Hot Hot Hot » d’Arrow.https://www.youtube.com/watch?v=OkGgdIBX1to&feature=emb_logo Un morceau qui, comme son nom l’indique, fait monter la température d’un cran puisqu’il s’agit d’un soca que l’on pouvait entendre sur les ondes de Radio Nova dès le début des années 80. Le soca, pour rappel, c’est le genre petit frère du calypso, ce rythme de Trinidad et Tobago. Ce « Hot Hot Hot » ne vient pas de l’île mère du soca mais d’un endroit que l’on appelle « l’Émeraude des Caraïbes », l’île Montserrat. Il est chanté par la super star du soca Alphonsus Celestine Edmund Cassel, connu sous l’alias d’Arrow. L’homme a commencé sa carrière dans les années 60, il gagne alors tous les concours de Calypso.Après deux albums sorti dans les années 70, il commence à fusionner le calypso à d’autres genres : le zouk et la salsa. Il sort un hit en 1982 : « Hot Hot Hot », distribué en France par Celluloïd et Melody. Le secret du succès : à la production, on retrouve Leston Paul. Le producteur de Trinidad et Tobago est, à cette période, un homme aux mains en or, et tout ce qu’il produit est un succès. Aussi, quand Leston s’associe à Arrow sur cet album Hot Hot Hot, les Caraïbes dansent sur ce titre qui arrivera en Europe via l’Angleterre. Le morceau devient même un hymne de foot, puisqu’il sera choisi comme thème de Coupe FIFA 1986. Sur Nova, la fièvre de Trinidad se partage à tous les étages, sur les ondes et en teuf. On danse ?Visuel © Hot Hot Hot d’Arrow
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Motor Launch For Hire » de Back To Earth.En hommage à au dj et producteur londonien Phil Asher, disparu ce vendredi à l’âge de 50 ans, ce Nova classic qu’il sortait avec son duo Back To Earth.Derrière ce nom, deux producteurs et musiciens londoniens, Phil Asher et Luke McCarthy, qui ont monté ensemble le label Restless Soul, label qui a fait le pont entre broken beat et house music. Back To Earth est un projet éphémère qui prend forme à la fin des années 90, le duo sort deux EP sur Laws of Motion, avant de monter d’autres projets et produire pour d’autres artistes. Ce Nova Classic est issu de Fin de Camin, côté musique, on pourrait dire, qu’il s’agit de soul électronique qui flirte avec la world. Notamment sur ce titre que l’on écoute aujourd’hui.« Motor Launch For Hire » s’écoute comme un trajet, un voyage percussif doux, où les machines imitent le son de ce qui semble être – selon moi – un marimba et suit la voie tracée par le piano, c’est un titre qui a mis pendant un temps du soleil sur nos ondes, au début des années 2000, et c’est ce soleil que l’on convoque en le désignant Nova Classic !Visuel © Vinyl de Fin De Camin de Back 2 Earth ‎
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Freedom » de Jurassic 5.Un vent de liberté qui nous arrive de Californie et souffle en 2005. Jurassic 5, c’est Chali 2na, Zaakir, Akil et Marc 7 au micro et Cut Chemist et DJ Nu-Mark aux platines et machines. Le groupe, fusion des formations Unity Committee et Rebels of Rhythm, a sorti un premier EP à la fin des années 90, puis Quality Control, un premier album qui a marqué les esprits. Le disque tranchait alors avec le gangsta rap ambiant. Un rap conscient s’affirmait côte ouest, porté par des flows aussi bon à l’unisson que dans leurs parties solo.Après deux sans fautes, ils reviennent avec Power In Numbers, un disque pour lequel il invite entre autres Big Daddy Kane et Percy P. « Freedom » sample un disque de funk des années 70 de Julius Brockington and the Magic Force, « this feeling ». À noter, qu’il s’agit là du dernier album du groupe au complet puisque Cut Chemist quittera l’équipe un an plus tard.Visuel © Getty Images / J. Shearer
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui Paid In Full d’Eric B & Rakim remixé par Coldcut.C’est un classique qui nous replonge dans les années 80, un classique dont nous parlait Loïk Dury, ancien programmateur de la station. Radio Nova est alors le seul haut-parleur pour le rap. Dee Nasty y animera dès 1988 son émission Deenastyle tous les vendredis. On y entendra notamment cet énorme classique issu du premier album d’Eric B and Rakim, légendaire duo du Queens, sorti un an avant « Paid In Full ». Sur Nova, on joue le remix par les Anglais de Coldcut, un remix qui annonce la couleur : « 7 minutes of madness » devenu aussi classique que l’original. Un remix qui ajoute encore quelques samples à l’instru d’Eric B déjà bien fournie, puisqu’on y trouve à la ligne de basse un hit des années 80 « Don't Look Any Further » de Dennis Edwards et Siedah Garrett qui servira d’instru à de nombreux emcees mais aussi le « Change the beat » de Besides ou encore un titre de The Soul Searchers.On est déjà sur une bonne base, en Angleterre, un autre duo, de musique électronique, Coldcut s’est fait remarquer pour son art du sampling. On les charge du remix de ce « Paid In Full ». Là, ils introduisent des dialogues de film et surtout la voix d’une star israélienne, Ofra Haza, qui marie dans les années 80 les chants traditionnels yéménites à la pop, notamment dans cette reprise d’un poème du 17ème siècle « Im nin' alu » devenue un hit.Coldcut l’intègre au morceau d’Eric B and Rakim, un remix qui, à lui seul, raconte l’histoire et les intérêts musicaux de la Radio Nova, l'enthousiasme pour le rap, l’amour de la sono mondiale et du jazz. Tout y est. C’est un Nova Classic des années 80, Eric B and Rakim remixé par Coldcut.  Visuel © cover du single Paid In Full d’Eric B & Rakim remixé par Coldcut.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Would you Believe in Me » de Jon Lucien.« Would you Believe in Me » : une balade romantique comme on les aime sur la Nova, sortie en 1973 par Jon Lucien, ce musicien à mi-chemin entre le jazz, la soul et les rythmes caribéens. Et pour cause, Jon Lucien est originaire des îles vierges britanniques situées au coeur des Caraïbes. Après avoir accompagné son père musicien à la basse, Jon Lucien arrive à New York à la vingtaine. On est au milieu des années 60. Après avoir joué dans différentes formations , il se fait repérer dans un mariage par l’un des membres du label RCA qui le signe.Jon Lucien sort alors en 1970 son premier album presque entièrement constitué de reprises, le label voulant faire de lui une sorte de Frank Sinatra noir… Trois ans plus tard sort Rashida, un album dans lequel sa sublime voix de baryton sert ses propres compositions. Un style nourri de ses racines musicales créoles et de son amour pour les rythmes brésiliens.Le bruit des vagues accompagnant les percussions qui ouvre l’album… et introduit cette sublime déclaration, « Would you Believe in Me ». Jon Lucien n’a pas connu un immense succès commercial, et des drames personnels et une addiction à la drogue l’ont même poussé à se retirer dans les années 80. Il a ressorti des albums dans les années 90, largement soutenu alors par la scène acid jazz anglaise. Sur Nova, on se laisse porter par sa voix depuis quelques décennies maintenant. C’est donc notre première déclaration musicale de l’année, notre nova Nova Classic 2019, à la fois doux et rythmée voici Jon Lucien : « Would you Believe in Me ».Visuel © pochette de Rashida de Jon Lucien
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Comments (5)

Kang Hyun

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