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Nova Hors-Série
Author: Radio Nova
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© Radio Nova
Description
Hors-série, hors formats, hors les murs, hors de contrôle. Nova sort des sentiers battus et de sa propre grille pour vous proposer des productions rares et uniques. Des "one-shots", des inclassables.Hors série, c’est le podcast des podcasts sans émission fixe. C’est le podcast des coups d’un soir.Retrouvez ici les émissions singulières ou exceptionnelles, c’est Nova, mais hors-série.
336 Episodes
Reverse
La résidence mensuelle de Ninja Tune continue sur Nova ! Aujourd’hui, les platines sont dans les mains de Girl Ultra, musicienne et productrice de Mexico qu’on a connue chanteuse de r&b avant de s’orienter vers les pistes de club avec un son rock / garage qui lui est propre.
Découvrez un nouvel épisode de Radio Truche, la radio créée par les patients et les équipes soignantes de l’unité psychiatrique de l’Institut Mutualiste Montsouris, avec Radio Nova.Que se passe-t-il dans les couloirs du service de psychiatrie de l’Institut Mutualiste Montsouris ? Dans ce septième épisode, les patients de l’I.M.M racontent leur quotidien et nous offrent une virée hors les murs avec un micro-trottoir, des reportages sur les séjours à Avignon et en Camargue.La poésie s'invite dans cette émission tout comme les révisions ludiques avec Aya Nakamura sans oublier la grande enquête, cette fois consacrée à l'écologie et au développement durable à l'I.M.M. Une riche édition dans laquelle vous retrouvez "les classiques" de Radio Truche : Critique cinéma et portraits de soignants.Bonne écoute !Une émission coordonnée par Sylvie Arditi, Isadora Dartial et réalisée par Malo Williams.
Le mix exclusif de Jayda G pour Nova Danse
Nous sommes à la fin des années 80 et Quincy Jones vient de sortir l’album « Back on the Block », un album couronné du Grammy Award de l’année 1989 et sur lequel figure un casting de rêve. Dans le désordre : Herbie Hancock, Barry White, Ella Fitzgerald, Miles Davis, Sarah Vaughan, Dizzy Gillespie, George Benson, Chaka Khan, Ray Charles, Bobby McFerrin, et puis des artistes hip-hop, allant de Big Daddy Kane à Ice-T ou Kool Mo Dee. From Bebop to hip-hop !À Paris, où nous le rencontrons en 1990, il donne une conférence de presse à laquelle nous assistons. Sur notre antenne, c’est une spéciale Quincy Jones que vous vous apprêtez à écouter. Une enquête, à notre manière, sur un citoyen du monde pas tout à fait comme les autres.Au micro, c’est Bintou Simporé que vous entendez, avec la complicité de Sir Ali.
Nous sommes en 1991 et Thierry Planelle présente ce voyage dans les Kling Klang Studios de Düsseldorf, laboratoire musical de Kraftwerk. Interview au milieu des instruments de sequencing à pédales, qui ont été mis au point par eux, à partir de computers, boites à rythmes, orgues, vocodeurs et autres Mellotron.
Josh Law et Ben Sadler décrivent l'odeur du capitalisme, les couleurs de leur musique (influencée de beaucoup de pontes de l'électronique français), les relents du Brexit, ou nous parlent de leur "trou à rat" de ville d'origine, qu'ils aiment de tout leur cœur. Au micro de Ségo Raffaitin, voici les Getdown Services, croisés au Udada Festival de Saint-Jean-de-Luz en Juillet 2024.
Leur album Crisps est sorti le 9 novembre 2023 sur le label Breakfast Records.
Mix audio et habillage sonore : Paul Goursin
La traduction pour nos non-anglophones sûr‧es :
SEGO : On joue votre morceau Cream of the Crop, sur Radio Nova….
JOSH : Oui, cette chanson est rentrée en playlist sur votre radio, et, depuis ce moment, on a eu plein de fans français, plein de gens qui viennent nous voir jouer en France et nous disent "Oh, on vous a entendu sur Nova !"
SEGO : Ok, donc la radio a adoré votre album et j’ai personnellement adoré votre album, je l’ai poncé, en français on dit "poncer" car on l’a tellement joué qu’il est comme poli.
JOSH & BEN : Oooooh, poncé, comme un effet de… ouahhh ok cool.
SEGO : Donc vous faites tourner cet album sur scène depuis la sortie ?
BEN : Il est sorti en novembre dernier, oui, et on est en tournée à peu près depuis la sortie.
SEGO : Et ce concert qu’on vient de vivre, au Udada Festival de Saint Jean de Luz c’était comment ?
JOSH : C’était super, euh, Spiderman nous a rejoint sur scène, ça, c’était jamais arrivé. Y’a deux trucs pendant ce concert qui ne nous étaient jamais arrivées avant : Spiderman a débarqué et on a joué deux fois le même morceau ! On n'avait jamais fait ça auparavant.
SEGO : Alors, on a décrit votre musique comme de la disco apocalyptique post-Brexit. Est ce que ça vous va ?
JOSH : Oui, alors oui, ben c’est irrémédiablement post-brexit, au regard de la chronologie déjà….
Ben : Je pense que post Brexit c’est un bon terme pour décrire tous les groupes qui ont existé après le Brexit, oui…
SEGO : Qu’est ce que ça a changé, comment le climat politique a influencé votre musique ? Parce que… Ok, vous faites les fous sur scène, machin, mais tout cela est très politique.
JOSH : On est très politiques mais on est super chiants, on s’intéresse beaucoup à la politique Parlementaire, on est des gens très très à l’extrême gauche. Et le Brexit, oui, ça a changé énormément les choses au Royaume Uni, pour les groupes de musique notamment….
BEN : Je pense que c’est dommage qu’on ait commencé ça après le Brexit parce que, on te disait qu’on venait beaucoup jouer en France… Les choses ont été assez moches, politiquement parlant, depuis un bon bout de temps, chez nous. Mais ça, ça a vraiment changé les choses en termes d’artistes pouvant ou non partir jouer en Europe, donc en arrivant après le Brexit, il y a quelques failles et obstacles qu’on doit franchir. Tu vois Josh dit qu’on est blasés de la politique c’est de ça qu’on parle… On parle de Bureaucratie, tu vois.
JOSH : En écrivant l’album, on était très agacés de pleins de choses et ça avait beaucoup à voir avec le Brexit.
BEN : Ça a causé plein de choses terribles. Et une de ces choses, c’est comment il est devenu très difficile de venir ici en France…
JOSH : C’est dur pour tous les groupes mais je pense même que plus tu as une grande audience, plus ça devient compliqué. Nous on est tout juste, à notre échelle, il y a quelques trucs qu’on doit faire et juste un temps fou passé à régler les histoires de taxes, etc. Mais je pense que si on grossit encore, là ça va être difficile tu dois avoir des taxes et autorisations en plus.
Et je pense que c’est aussi très difficile pour des groupes français ou d’autres pays de l’Union Européenne, de venir au Royaume Uni maintenant.
SEGO : Et pour revenir à la couleur de votre musique.. Comment vous la décririez à quelqu’un qui ne l’a jamais entendue ?
BEN : Je suppose, genre, "disco-rock". C’est pas mal pour commencer, c’est juste une amalgamation de toute la musique qu’on aime, je pense.
JOSH : Je pense qu’il a raison mais si c’était une couleur, je dirais probablement marron. Parce que…. Bah...
SEGO : Parce que vous dites beaucoup « merde ».
BEN : On dit pas mal « merde » et « caca », oui.
JOSH : Ah, mais tu voulais littéralement dire "de quelle couleur est votre musique???"
Ben : Ouai
SEGO : Oui, tu sais il y a des gens qui ont cette association entre les choses et les couleurs, le chiffre 8 va être automatiquement violet, ou, je ne sais pas, tu vois ?
JOSH : Il y a un mot pour ça… euh….
SEGO : La synesthésie.
JOSH : La synesthésie, Kanye West a ça, bah tu vois je pense que si Kanye West entendait notre musique il se dirait probablement « ça c’est marron ».
SEGO : Alors quelles sont vos influences, et peut-être, si cette question est trop large, quels disques vous écoutiez en composant l’album ?
BEN : Les principales influences musicales c’est.. Daft Punk. Beaucoup de trucs français, en fait. C’est ça qui nous a amené à la musique électronique, vraiment. Donc : Daft Punk, Sebastian, Breakbot, et après plein de trucs hard-rock comme AC/DC, des trucs comme ça, ZZ Top. Et après, juste des classiques disco. Ça, ce sont les 3 plus grosses influences musicales, et je pense que les autres influences ce sont genre, les conversations qu’on entend, les choses dont on parle…. C’est ce qui influence les paroles.
SEGO : Je me posais la question du processus d’écriture, comment vous écrivez parce que ça sonne tellement oral, parlé, mais c’est aussi très précis. Le live est identique, au mot près, aux versions studios. Ma question va paraître bête mais je pense que beaucoup se la posent : est ce que vous êtes défoncés quand vous composez ? Comment vous créez ce côté foutraque, et le phrasé aussi sincère et tranchant ? Parce que je sens de la colère, de l’ironie, de l’insolence, de l’impertinence…
JOSH : Juste pour être clair, je ne prends pas de drogues du tout, donc ce n’est pas ça. Je pense que ce que c’est, c’est que moi et Ben on se connait depuis tellement longtemps qu’il y a un confort... On peut vraiment être dans une sorte de zone dans laquelle on ne s’inquiète pas du tout de ce qu’il se passe. J’essaie de trouver un terme… C’est assez pur. Souvent ce qu’il se passe c’est qu’on fait l’instrumentale, et puis on a un truc dont on a envie de parler, quelque chose qu’on a sur le coeur, quelque chose qui nous met en colère, et juste on y va, et ensuite ça va être comme… On va le faire coller à l’instrumentale. Mais.. non.. c’est pas qu’on est défoncé, on est juste très en colère.
BEN : Les drogues c’est illégal, pour commencer. Mais, je pense, comme dit Josh, parce que on se connait depuis tellement longtemps, ça force un peu ce… Ça va sonner un peu cringe, désolé, mais genre cette « Almasty », c’est genre…
JOSH : Il n’y a pas la place pour les conneries, et on est en recherche constante de l’honnêteté. Je pense que c’est ça.
SEGO : Et vous écrivez tous les deux les paroles ?
JOSH : Quand on vivait séparés, c’était plus soit l’un soit l’autre. Mais maintenant on vit tous les deux à Bristol et, ce qu’on compose, c’est beaucoup plus collaboratif. En fait, si vous entendez un de nous chanter un truc, c’est parce que c’est lui qui a écrit ce passage.
SEGO : Et comment vous vivez la musique live ? Parce que, vous l’avez dit, vous êtes très en colère… Est ce que c’est libérateur ? Est ce que c’est frustrant parce que c’est orchestré ? Comment vous vous sentez par rapport à ça ?
BEN : Je pense que, depuis un an, là, on a un peu réalisé comme c’est différent, sur un disque et en live.
JOSH : Et à propos de la colère, quand on enregistrait, il y a avait une colère authentique là dedans. Et au fur et à mesure que tu joues de plus en plus en live, ces sentiments ils… ils deviennent…. C’est vraiment comme une thérapie, comme aller chez le psy tu vois, les premières dix ou quinze fois tu es vraiment… Bah tu vois on a un morceau dans lequel je parle de mes parents qui se sont fait expulser de notre maison, tout ça. C’était un truc très sérieux, très traumatisant pour moi.
SEGO : Le morceau c’est "Biscuit Tin" ?
JOSH : Ouai, c’est celui-là. Et donc les premières dix quinze fois ou tu le joues… Et puis, de temps en temps ça revient, tu te mets très en colère, je me mets très en colère sur scène et c’est vraiment, je canalise ça, mais la plupart du temps c’est plutôt… Un sentiment super agréable, où tu traverses quelque chose que tu as déjà traversé. Tu canalises l’émotion plutôt que de la ressentir vraiment.
SEGO : Je capte, tu as créé ce morceau, ça voulait dire quelque chose sur le moment et, ça, c’est passé, et ensuite tu l’apportes aux gens mais c’est déjà derrière toi.
BEN : C’est exactement ça !
JOSH : Maintenant, on veut juste que les gens s’éclatent. C’est un sentiment très fort qu’on a, on aime beaucoup beaucoup la musique, on aime beaucoup performer notre musique, et on essaye d’aller dans des endroits nouveaux, de connecter avec les gens, et il y a une force du sentiment qui se joue là, qu’on essaye de conquérir à chaque fois, mais ce n’est plus de la colère maintenant. Je pense que c’est plutôt un amour de ce qu’on fait.
SEGO : J'aimerais revenir un peu à l’histoire de votre groupe, parce qu’on dit Post Brexit, mais j’ai aussi lu que c’était un duo post covid, post confinement ?
BEN : C’était un peu pendant le confinement. Je vivais à Manchester à l’époque, Josh était à Bristol, et on s’envoyait de la musique sur "l’internet". Au bout d’un moment, c’est devenu assez bien pour qu’on se dise ‘bon, on ferait aussi bien de le poster’. On n'avait pas vraiment envie de faire des cachets live avec mais, bon, maintenant on est en France donc…
SEGO : Mais vous êtes amis depuis toujours ?
JOSH : Oui, on est ami depuis genre 20 ans, un truc comme ça. On était à l’école ensemble.
SEGO : Où ça ?
JOSH : À Minehead, dédicace à Minehead. Tu vois si tu peux penser à un endroit qui serait l’exact inverse de là où on se trouve en ce moment à Saint Jean de Luz, c’est à ça que ça ressemble Minehead.
SEGO : Ça ressemble à quoi ?
JOSH : C’est sur l
Spécialiste des musiques populaires chinoises et chroniqueur sur Nova, Grégoire Bienvenu ouvrira les portes de sa discothèque sinophone et les milles et unes histoires qui vont avec.
Il est des territoires musicaux encore peu connus par chez nous mais dont les rythmes font pourtant danser une partie conséquente de notre monde moderne : c’est le cas des musiques populaires chinoises.
Entre pop, électro et rap, interview avec Thérèse et sa musique ultra-moderne parfumée aux effluves chinoises.
Les richesses de cette identité multiple seront également mises à l’honneur par Thérèse, une artiste engagée et aux nombreuses facettes. Qu’elle enfile ses habits (souvent très colorés) de musicienne, de styliste, de modèle ou de militante, ce jeune électron libre défend inlassablement la beauté d’exister aux frontières de différents mondes.
Interview avec Sheng, jeune artiste franco-chinoise à la croisée de la chanson et du rap.
La suite se déroulera au cœur de la superbe cour khmère du musée, pour deux prestations live inédites. Sheng proposera un voyage musical hybride et bilingue. Tendre, crue, introspective, mais toujours savamment rythmée, la musique de Sheng construit un lien fort entre la Chine et la France et questionne l’identité double de la rappeuse, à cheval entre ces deux territoires.
Nova a préparé les élections européennes en musique. Parce que les histoires sont aussi délicieuses que les musiques qu’elles racontent, Nova vous offre cinq récits musicaux de moments forts de l’Union européenne. Des sons du Brexit au techno-activisme écologiste, en passant par les compiles solidaires pour l’Ukraine, l’hymne d’Hozier pour le mariage pour tous‧tes, ou l’écho européen du rock turc. Une plongée dans ces musiques qui font l’Europe, sauce Nova.
Brexit, les BO de la rupture
Dans cet épisode, vous entendrez comment sonne vraiment le Brexit, grâce à l’album fantasque (et fantastique) de Matthew Herbert et son Brexit Big Band.
“Take Me To Church” : Zone de liberté
Dans cet épisode, nous retraçons l’histoire de ce hit du chanteur irlandais Hozier, un titre devenu hymne de lutte LGBTQIA+ dans toute l’Union européenne.
Altin Gün : le rock turc, esprit libre dans un climat réactionnaire
Dans cet épisode, retour sur le coup de foudre d’un néerlandais pour le rock turc des années 70 ou comment Altin Gun a propagé une musique rebelle dans l’Europe entière.
Pour l’Ukraine, la solidarité musicale dans la guerre
Dans cet épisode, nous racontons le soulèvement musical et culturel qui a transformé des clubs en centre humanitaire et des albums et concerts en levées de fonds.
Techno-activisme : la culture club réenchante la lutte pour le climat
Dans cet épisode, vous entendrez une lutte qui se fait à coup de hits technoclimatiques plus chauds que le climat. Et, surprise, la France est en figure de proue de ce mouvement de clubbers.
À l'occasion des 40 ans du Musée d'Art Contemporain de Lyon, Radio Nova ouvre sa scène à deux artistes lyonnaises : Oso et Citron Sucré
A coup de kicks technos, de basses caverneuses et de synthés dissonants, l'électrique Citron Sucré a fait danser le public venu au MAClyon. Malgré la pluie, ce talent mutli-casquettes a réunis le public autour de ses sons électro donnant lieu à une rave de parapluies dansant sur l’esplanade du macLYON. Elle nous a ensuite parlé en interview de ce qui l’anime, de son parcours artistique et de son art, éclectique !
À l'occasion des 40 ans du Musée d'Art Contemporain de Lyon, Radio Nova ouvre sa scène à deux artistes lyonnaises : Oso et Citron Sucré !
Le public venu en nombre fêter les 40 ans du macLYON a pu assister à un live incroyable de OSO, étoile montante de l’hyperpop qui nous a fait bouger sur ses titres touchants et ses instrumentales parfois planantes mais souvent aussi, très dansantes. On a pu la retrouver ensuite au micro de Reza Pounewatchy pour nous parler de ses inspirations et de sa manière de créer.
Emission spéciale anniversaire sur Nova Lyon, présentée par Anna Flori-Lamour et animée par une playlist très, même cher lyonnaise... Rencontre avec celles et ceux qui font vivre le musée en coulisse et dans les salles d’exposition avec les interviews des équipes du macLYON et des artistes exposés pour nous parler des expositions actuelles, de leurs art et leurs métiers
Découvrez un nouvel épisode de Radio Truche, la radio créée par les patients et les équipes soignantes de l’unité psychiatrique de l’Institut Mutualiste Montsouris, avec Radio Nova.
Dans ce sixième épisode, il y a un micro-trottoir "Quelle image avez-vous de la psychiatrie ?", une chronique musicale, un poème, une chronique sur l'école à l'hôpital, une chronique sur l'équithérapie, chronique sur "choisir un bon métier", une enquête développement durable…
Une émission coordonnée par Sylvie Arditi, Sophie Marchand et réalisée par Malo Williams.
Jeudi 25 avril, Radio Nova posait ses micros à la Citéco, la Cité de l’Economie, qui consacre l’économie comme une science et souhaite la rendre accessible à tous.
Rendez-vous au cœur l’hôtel Gaillard à Paris, ancienne succursale de la banque de France, monument historique à l’architecture néo-Renaissance et à l’ossature Eiffel, qui propose 3000 m² d’expositions interactives et ludiques, permanentes et temporaires autour de l’économie. Parmi les évènements incontournables de sa programmation culturelle, le lieu présente un festival au nom de cocktail multicolore : Ecocotiers qui vous suggère de penser l’économie et la société de demain par le prisme de la culture jusqu’au 28 avril !
Et pour cette troisième édition, le fil conducteur qui vous est tendu entre conférences, débats, eco-game, spectacles et concerts, c’est celui de la transition écologique : comment concilier économie et écologie ? Le système financier peut-il être durable ? Comment mobiliser l’économie en faveur de la planète et de l’humain ? Autant de questions que Thierry Paret at Anna Flori-Lamour explorent pendant ces deux heures d’émission spéciale, en compagnie de celles et ceux qui tâchent au quotidien d’apporter des réponses, pistes de réflexion, solutions et alternatives : chercheurs, enseignants, entrepreneurs, artistes, économistes, journalistes.
Une programmation éclectique, artistique, économique, et poétique où l’on apprend que l’économie ça se partage, ça se cultive, ça se discute, ça se débat, ça se joue, ça se chante et ça se danse !
Via cette programmation, vous plongerez dans le premier musée de l’économie avec son directeur Philippe Gineste, vous ferez un tour du festival avec sa responsable Aurélie Passerel, vous découvrirez George Sand en lanceuse d’alerte écolo dans un texte conté par Patrick Scheyder et son piano qui vous initiera aussi au concept d’écologie culturelle. Adoptez également la technique de l’émerveillement comme arme pour défendre la biodiversité avec Stacy Algrain, découvrez une jeune génération de journalistes économiques qui œuvrent à démocratiser l’accès aux politiques et réflexions économiques de notre temps avec Nathan Granier, Alix Kniaz et Pierre Rousseaux. Plongez dans l’histoire de la pensée économique, de la finance et de la monnaie avec les rock’n roll Surfeurs de l’économie représentés par le metteur en scène Jérémie Lebreton et le comédien Max Millet, goûtez à une séance de l’absurde avec Laurent Petit, un des trublions du Cabaret Philosophique qui s’attaque au thème de l’argent, et enfin, participez à un grand jeu façon question pour un champion à la découverte des grands penseurs économiques…
Et le tout enrubanné d’une joyeuse playlist la-mula-la-thune-le-pèze-la-fraîche mise au point par le bureau de la programmation de Nova !
Bintou Simporé et Reza Pounewatchy investissent le Grand Palais immersif pour une émission Street Art et Musique dans le cadre de l’exposition Loading. L’art urbain à l’ère numérique.
Une exposition d’œuvres à l’origine produites dans la rue, qui se retrouvent diffusées, projetées, mise en scène à 360° dans l’espace monumental du Grand palais immersif. Un sacré tour du monde des artistes en action depuis les années 70. À vivre jusqu'au 21 juillet 2024.
Au micro de Nova, le 10 janvier dernier, le commissaire général de l’exposition, Christian Omodeo explique la genèse de l’exposition et raconte la relation de l’art urbain aux nouvelles technologies :
« Une image, une œuvre d’art qui est posée sur un mur, qu’est-ce-que c’est ? C’est une œuvre dans l’espace public ou c’est une œuvre d’art numérique qui a été produite pour être diffusé sur les réseaux sociaux ? »
Docteur en histoire de l’art et commissaire d’exposition indépendant, Christian Omodeo cumule les casquettes avec l’agence Le Grand Jeu, avec laquelle il se consacre à visibiliser la “street culture”. Parmi ses récentes parutions, JonOne : La tentation du décor ou encore le fanzine Some Wu-Tang Memories, en collaboration avec la Babylone Galerie.
Mehdi Mejri rejoint ensuite le plateau des invités. Producteur et collaborateur du studio français Atlas V, connu pour ses productions immersives, il signe la réalisation audiovisuelle de l’exposition.
Présente dans l’exposition, mais de l’autre côté de l’Atlantique à l’heure de l’émission, l’incontournable photographe Martha Cooper nous a fait l’honneur de nous rejoindre par téléphone. Depuis les années 70, elle ne cesse de documenter la formidable aventure artistique de l’art urbain sur le terrain new-yorkais et bien au-delà.
"Être photographe n'est pas la carrière la plus simple, confiait-elle au micro de Bintou Simporé et Reza Pounewatchy. Pendant de nombreuses années, je prenais des photos, mais il était très difficile de les utiliser pour quoi que ce soit, ça n'intéressait pas grand monde. C'est donc un peu une victoire, aujourd'hui, de voir que ces images ont perduré et suscitent encore l'intérêt du public."
À ne pas rater : la projection du documentaire Martha Cooper. Icône du Street Art (Selina Miles, 2019) le 24 janvier au Grand Palais Immersif.
Et puisque cette émission mêle musique et art urbain, laissons place à Chaze, ancien graffeur radical, aujourd'hui musicien, résolument attaché à l'authenticité du mouvement. Il est rejoint par Aleteïa, artiste plasticienne membre des collectifs activistes Vao et Une Nuit, qui dit faire "de l'art dans l'espace public, de la mythologie urbaine et de la géopoétique". Vous retrouverez d'ailleurs Aleteïa à partir du 5 avril au musée des Beaux-arts de Nancy.
Pour conclure l’émission, c’est Roei Amit, directeur du Grand Palais Immersif, qui nous rejoint.
TRACKLIST
Grandmaster Caz - South Bronx Subway Rap
Little Simz - Introvert
Wegz - Manhos
Fab 5 Freddy - Down By Law
Black Sabbath - Paranoid
Chaze - Indelible
Jamila Woods - Boomerang
Brigitte Fontaine - Conne
The Vibrettes - Humpty Dump (Extrait du Mix de Cool DJ Bando / Archive Radio Nova 1991)
Marva Whitney - He's The One
LOADING. L’art urbain à l’ère du numérique, une émission spéciale de Radio Nova présentée par Bintou Simporé et Reza Pounewatchy, réalisée par Nabil Chafa avec la participation de Léna Gandrey, Mehdi Laïd, Ségo Raffaitin, Théo Sebald, Léna Le Roux Bourdieu, Samy-Alexandre Selmi, Charlotte Elles. Merci à Constance Fournage, Christian Omodeo et toute l'équipe du Grand Palais immersif.
Image / Vues de l’exposition « Loading. L’art urbain à l’ère du numérique » au Grand Palais Immersif, Collection Grand Palais Immersif, Didier Plowy, 2023 © Didier Plowy pour Grand Palais Immersif, 2023
À l’occasion des Nuits de la lecture qui se déroulent du 18 au 21 janvier 2024, Radio Nova et le Centre national du livre invitent des artistes de choix à dévoiler des lectures qui les touchent en plein corps.
Dans cet épisode, Marion Rampal se prête au jeu et vous dévoile le livre qui lui donne envie de parcourir le monde.
Au programme des Nuits de la lecture 2024 : bibliothèques, librairies, écoles, universités, théâtres et musées… proposent près de 8 000 évènements en France et à l’étranger.
Le programme complet à retrouver sur nuitsdelalecture.fr !
À l’occasion des Nuits de la lecture qui se déroulent du 18 au 21 janvier 2024, Radio Nova et le Centre national du livre invitent des artistes de choix à dévoiler des lectures qui les touchent en plein corps.
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Dans cet épisode, Lisette Lombé se prête au jeu et vous dévoile le livre qui lui donne envie de parcourir le monde.
Au programme des Nuits de la lecture 2024 : bibliothèques, librairies, écoles, universités, théâtres et musées… proposent près de 8 000 évènements en France et à l’étranger. Le programme complet à retrouver sur nuitsdelalecture.fr !
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Dans cet épisode, Lisette Lombé se prête au jeu et vous dévoile le livre qui la prend aux tripes.
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