ONU Info - L'actualité mondiale Un regard humain

Au menu de l’actualité :🔹 Syrie : le Mécanisme d’enquête de l’ONU espère envoyer une équipe pour recueillir des preuves des crimes commis🔹 Visite du chef des opérations de paix de l’ONU en République centrafricaine🔹 Le caucus des autochtones, grand acquis de la COP16 sur la désertification à RiyadPrésentation : Cristina Silveiro     

Cette édition spéciale du bulletin d’ONU info est consacrée à la lutte contre la désertification.Naomi Akokpo est une athlète togolaise, spécialiste de la course de haies, qui s’est engagée dans la lutte contre la désertification au sein de l’initiative « Sport4Land » du Secrétariat exécutif de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.Elle vient de participer à la COP16 à Riyad, en Arabie Saoudite, réunion mondiale qui vise à mettre un terme à la désertification et à la perte de terres, et à promouvoir la restauration et l'utilisation durable des terres. L'occasion pour ONU Info de lui tendre le micro.Dans cet entretien elle explique pourquoi elle s’est impliquée dans ce combat. Présentation : Jérôme Bernard  

A l’approche de la clôture de la COP16 sur la désertification à Riyad, en Arabie saoudite, les négociations se poursuivent sur un accord portant sur la dégradation des terres, phénomène qui affecte 40% des terres de notre planète.Les États africains souhaitent l’adoption d’un protocole contraignant, la lutte contre la désertification et la sécheresse constituant un enjeu majeur pour le continent, y compris en raison de leur capacité d’adaptation plus faible.Cependant les pays industrialisés, notamment européens, y voient moins d’importance et les pourparlers continuent.Le chef de la délégation burkinabè à la COP16, Lazare Tagnabou Dambatia, ne désespère pas. Au micro de Kossivi Tiassou, pour ONU Info, il  revient sur les négociations à Riyad.(Entretien : Lazare Tagnabou Dambatia,  chef de la délégation burkinabè à la COP16 sur la désertification; propos recueillis par Kossivi Tiassou, pour ONU Info)

Au menu de l’actualité : 🔹 Haïti : plus de 60 % des ménages et 80% des déplacés ne prennent qu’un repas par jour (PAM)🔹 Syrie : priorité à la recherche des disparus et à la justice pour les victimes🔹 Afrique centrale : devant le Conseil, l’ONU appelle à renforcer la résilience des populations face au changement climatique Présentation : Cristina Silveiro

Au menu de l’actualité : 🔹 A Gaza, la dévastation est « absolument stupéfiante » - témoignage du PAM🔹 Le renvoi des réfugiés syriens est prématuré, affirme le HCR🔹 Les pays du Sud plaident pour un accord contraignant à la COP16 sur la désertification à Riyad Présentation : Cristina Silveiro

Un nouveau chiffre de financement climatique plus ambitieux au bénéfice des pays en développement,  la conclusion de l’établissement des marchés du carbone et l’opérationnalisation du Fond pour les pertes et préjudices, figurent parmi les grandes priorités de la COP29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, selon l'ancienne Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies et membre du Comité international des conseillers de la COP29, María Fernanda Espinosa.« Ce nouveau chiffre doit être ambitieux et répondre aux besoins et passer de milliers à des milliers de milliards avec une provision et une mobilisation réaliste de ressources, surtout pour les pays en développement, y compris les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés », a précisé la Conseillère lors d’un entretien avec ONU Info portant sur les attentes de la COP29.A cinq ans de l’arrivée à échéance de l’Accord de Paris, Mme Espinosa signale l’urgence d’analyser l’état de la mise en œuvre de l’Accord, afin d’établir les prochaines pas à suivre pour que les pays puissent réaliser leurs engagements.« Et pour moi, comme femme équatorienne, il est aussi indispensable qu'on puisse adopter une décision sur le programme de travail de Lima, qui est le plan d'action pour le genre et le climat portant sur les contributions des femmes à la transformation climatique ».  (Interview : María Fernanda Espinosa, ancienne Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies et membre du Comité international des conseillers de la COP29 ; propos recueillis par Monica Grayley, cheffe de l’unité lusophone d’ONU Info)

L'esclavage moderne se produit dans presque tous les pays du monde et transcende les frontières ethniques, culturelles et religieuses. C’est le cas par exemple en Mauritanie.ONU Info s’est entretenu avec Bakary Tandia, co-fondateur de l’Abolition Institute, une organisation de défense des droits de l'homme qui concentre ses efforts sur la lutte contre l'esclavage et la traite des êtres humains. L’organisation est basée à Chicago, aux Etats-Unis.Bakary Tandia, qui est originaire de Mauritanie, a participé récemment à une conférence sur les droits de l'homme et l'Etat de droit en Afrique organisée au siège des Nations Unies, à New York, par le Conseiller spécial de l’ONU sur l’Afrique.Dans cet entretien avec ONU Info, il explique quel est son combat et pourquoi l'élimination de l'esclavage est la responsabilité de l'humanité toute entière. Entretien réalisé par Jérôme Bernard

Au menu de l’actualité : 🔹 Pratiquement aucune aide n’entre au nord de Gaza assiégé depuis plus de 66 jours🔹 En Syrie, l’ONU signale de graves pénuries alimentaires, la flambée des prix et un système sanitaire mis à rude épreuve 🔹 COP16 à Riyad : la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse aggravent les migrations forcées et l’insécurité Présentation : Cristina Silveiro 

Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d’asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.Selon le HCR, la situation reste encore incertaine, pour permettre des retours volontaires, sûrs et durables. Au fur et à mesure que la situation évolue positivement, le HCR se dit prêt à soutenir les États dans le cadre de tout retour volontaire organisé.Pour aborder toute cette problématique du retour des réfugiés syriens, un porte-parole du HCR William Spindler a répondu aux questions d’Alpha Diallo.

Au menu de l’actualité : 🔹 Les rebelles qui ont renversé Assad ont pour l'instant envoyé des « messages positifs » aux Syriens, affirme l’Envoyé de l’ONU🔹 Journée des droits de l’homme : le chef des droits de l’homme de l’ONU déplore le mépris de la vie des civils dans les conflits en 2024🔹 L’Ambassadeur digital de l’ONU « Elyx » marque les 10 ans de son engagement en faveur des droits humains Présentation : Cristina Silveiro 

À l’occasion de la Journée des droits de l’homme, ONU Info Genève vous propose un entretien avec le Haut-Commissaire aux droits de l’homme. Dans cet échange, Volker Türk revient sur des événements marquants de 2024, comme la chute récente de Bachar Al-Assad en Syrie, symbole d’espoirs de transition mais aussi de défis immenses en matière de justice et d’inclusivité. Il explore également les crises majeures, de l’Ukraine à Gaza en passant par le Soudan, en dénonçant un nouvel « ordre normal » inacceptable où les civils sont les premières victimes.L’entretien met en lumière les enjeux à long terme comme l’urgence climatique et la perte de biodiversité, tout en soulignant l’importance cruciale de l’implication de la société civile, alors que l'espace qui lui est accordé est de plus en plus restreint. Mais au-delà des constats sombres, des étincelles d’espoir jaillissent : des mouvements portés par les jeunes, des avancées législatives et des victoires pour les droits humains.À travers cette discussion, le Haut-Commissaire lance un appel vibrant à la mobilisation de tous, pour défendre les droits humains aujourd’hui et les préserver pour les générations futures. Une réflexion essentielle sur l’état de notre monde et une invitation à agir pour bâtir un avenir meilleur. Entretien réalisé par Alexandre Carette

Au menu de l’actualité : 🔹 Les Syriens ont désormais une « opportunité historique » de construire un avenir pacifique (ONU)🔹 RDC : la MONUSCO réclame plus de liberté de mouvement et de manœuvre pour mieux protéger les civils 🔹 Retour sur les travaux de la COP16 sur la désertification à Riyad  Présentation : Cristina Silveiro 

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, participe à la COP16 de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) à Riyad, en Arabie saoudite.Son objectif : mobiliser les acteurs autour de la restauration des terres.Lors de la COP de la CNULCD précédente, accueillie par Abidjan en 2022, la Côte d’Ivoire avait lancé l'Abidjan Legacy Program (ALP), une initiative ambitieuse visant à offrir à plusieurs milliers de jeunes une première expérience professionnelle dans des secteurs liés à la restauration des terres ou à faciliter leur intégration sur le marché du travail.Au micro de Kossivi Tiassou, le ministre Mamadou Touré revient sur les avancées de ce programme qui, deux ans après, a déjà créé 41.000 emplois pour les jeunes dans le domaine de la preservation de l’environnement.(Interview : Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique de la Côte d’Ivoire ; propos recueillis par Kossivi Tiassou, CNULCD)

Asmaa Niang est une judoka marocaine qui s’est engagée dans la lutte contre le désertification au sein de l’initiative « Sport4Land » de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (CNULCD).Elle participe actuellement à la COP16 à Riyad, en Arabie Saoudite, réunion mondiale qui vise à mettre un terme à la désertification et à la perte de terres, et à promouvoir la restauration et l'utilisation durable des terres. L'occasion pour Daniel Dickinson d’ONU Info de lui tendre le micro.Pour cette athlète olympique, cinq fois championne d’Afrique, le judo, « la voie de la souplesse », est un sport de résilience qui, à la base, a pour objectif de rendre le monde meilleur. Une philosophie qu’elle applique aussi à son engagement en faveur des terres.Dans cet entretien elle revient sur l’impact de la désertification sur les peuples nomades au Maroc au Kenya et en Mongolie qu’elle a visité, partage sa conviction qu’avec une petite contribution de chacun les terres retrouveraient leur résilience et donne ses impressions de la COP16.   (Interview : Asmaa Niang, championne en judo membre de Sport4Land ; propos recueillis par Daniel Dickinson ONU Info)

Au menu de l’actualité : 🔹 Hiver à Gaza : le désarroi des déplacés contraints de vivre dans des camps dévastés par les inondations🔹 COP16 à Riyad : en Côte d’Ivoire des jeunes luttent contre la désertification🔹 A la rencontre d'athlètes engagés en faveur de la terre  Présentation : Cristina Silveiro 

Au menu de l’actualité : 🔹 Guterres demande un accès humanitaire immédiat et la reprise du processus politique en Syrie🔹 Ukraine : la cheffe de l’UNICEF appelle à une meilleure protection des enfants « pris dans ce cauchemar »🔹 COP16 à Riyad : le palmier dattier, colonne vertébrale de la lutte contre la désertification à Djibouti Présentation : Cristina Silveiro 

Face au regain des affrontements en Syrie, les Nations Unies ont averti mercredi du danger de division du pays. Au cours de la semaine écoulée, une vaste bande de territoire est passé sous les mains de forces rebelles, qui contrôlent désormais de facto un territoire abritant quelque 7 millions de personnes, y compris la deuxième ville du pays, Alep.L’ONU affirme qu’« il n’y a pas de solution militaire à ce conflit » et les appels à la désescalade et à la protection des civils se multiplient.Pour le Président de la Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie, Paulo Sergio Pinheiro, les « parties au conflit ne tiennent pas compte des vrais intérêts de la population syrienne », à savoir une résolution politique et diplomatique du conflit.M. Pinheiro appelle les parties aux conflit et groupes armés à respecter le droit international humanitaire et des droits de l’homme, soulignant que la première préoccupation actuelle de la Commission est la protection des civils.(Extrait sonore : Paulo Sergio Pinheiro, Président de la Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie ; propos recueillis par Eleuterio Guevane)

Au menu de l’actualité : 🔹 « La brutalité des années passées ne doit pas se répéter en Syrie », avertit la Commission d’enquête de l’ONU🔹 305 millions de personnes auront besoin d’une aide vitale l’année prochaine (OCHA)🔹 L'ONU appelle à placer les jeunes femmes au cœur des efforts de paix et de sécurité Présentation : Cristina Silveiro 

Alors qu'Haïti est confronté à une escalade de la violence et un effondrement systémique, ses enfants subissent de plein fouet une crise qui menace leur vie, leur sécurité et leur avenir.C'est le message qui a été entendu lors d'une session spéciale organisée lundi par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), au cours de laquelle des Ambassadeurs, des fonctionnaires de l'ONU, des responsables humanitaires et des Haïtiens ont souligné les conditions désastreuses qui règnent en Haïti.« La protection des enfants ne doit pas être une option. Elle doit être une priorité absolue. Et des mesures immédiates et concrètes doivent être prises », a affirmé l’artiste haïtien Jean Jean Roosevelt, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF, lors de son allocution, avant d’interpréter sa chanson « Attention aux enfants ». (Extrait sonore : Jean Jean Roosevelt, artiste et Ambassadeur de bonne volonté UNICEF)

Haïti connaît une profonde crise alimentaire, avec 5,4 millions de personnes confrontées à une faim aiguë - l’une des proportions les plus élevées d’insécurité alimentaire par habitant dans le monde.Dans ce contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) apporte une aide alimentaire d'urgence mais gère aussi des programmes de développement de la résilience, comme l'explique le Directeur adjoint du PAM en Haïti, Erwan Rumen, dans un entretien par visioconférence avec ONU Info.Ces programmes de résilience incluent notamment des cantines scolaires, qui constituent « un très beau succès », se félicite-t-il, précisant qu'il s'agit d'un « projet d'alimentation scolaire basé sur les achats locaux produits localement ».  Entretien réalisé par Jérôme Bernard