- Débat : « Comment exposer la création émergente ? »- Exposition : la Biennale de Lyon 2024 - @biennaledelyonExtrait débat :« En tant que critique, mais également en tant que commissaire d'exposition, nous sommes continuellement confrontés à ces questions : comment exposer la création émergente ? Dans quelles conditions financières, logistiques et temporelles ? Comment se construisent les expositions collectives ? Comment sont choisis les artistes ? Comment leurs travaux s'articulent-ils dans l'espace ? Comment profiter de ces projets pour permettre le financement de nouvelles productions sans pour autant tomber dans l'exposition type « fin de diplôme » ? Des questions, il y en a des dizaines, et nous les posons à chaque fois, à chaque exposition visitée ou à chaque projet curaté. »Avec Camille Bardin, Grégoire Prangé, Alexia Abed et Claire Luna.Crédit image : Jeune création internationale à l'Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes.Nadežda Kirćanski, nista spec 1.0 / nothing special 1.0, 2018-2024.Courtesy de l’artiste.— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Exposition : « EN-DEHORS » - @crac.occitanieUne exposition pensée par @ostensible_collectif de @luciecamous et @noanger___.- Échange avec Lucie Camous, commissaire de l’expositionExtrait : « Cette exposition se déploie sur les sept salles du rez-de-chaussée et présente le travail de huit artistes et de trois collectifs qui, comme tu l'as dit, sont concerné.e.s par le handicap et la maladie. Si l'expression "en dehors" peut nous faire penser en premier lieu à un espace, et plus spécifiquement à un extérieur, ici, il ne s'agit pas de joute maritime, mais plutôt d'un combat contre le langage. Contre, que l'on peut bien évidemment comprendre dans toute sa polysémie, c'est-à-dire comme une opposition et une proximité. Loin du carcan médical qui enferme les corps dans une norme qui n'est pas la leur et qui réduit les individu.e.s à des examens quantifiables et univoques, l'exposition "En-dehors" invite à regarder un hors-champ, où s'entremêlent expériences intimes et politiques »Avec Camille Bardin, Flora Fettah, Meryam Benbachir, Luce Giorgi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Débat : « Quelle place accordée au vide dans nos carrières, dans nos recherches ? »- Exposition « Étoiles ou tempêtes » de Benoît Piéron, au Magasin CNAC de Grenoble.Extrait débat :« Inspirez. Fermez les yeux. Expirez. Faites le vide dans votre tête. Non, vous n'écoutez pas le dernier épisode de La recherche du thon à la catalane de Sophie-Marie Larrouy, mais ma tentative un peu bancale pour introduire notre sujet de débat aujourd'hui. Un sujet que l'on a choisi ensemble, il y a plus d'un mois, et qui nous emballait beaucoup. Le vide, est-ce que ça signifie dans nos pratiques de critiques, curateurices, chercheureuses, travailleureuses de l'art ? Dans cette introduction, préparée en amont, j'avais donc prévu des questions pour essayer d'esquisser ce que ça pouvait bien être ou ne pas être, ce que ça nous évoque, ce que ça dit du monde de l'art dans lequel nous évoluons et travaillons. Mais je ne peux pas m'empêcher d'abord de vous partager le contexte dans lequel nous enregistrons cet épisode, qui sera pourtant diffusé dans plusieurs semaines. Nous sommes donc le 1ᵉʳ juillet 2024 pour l'enregistrement du podcast. Au lendemain des résultats du premier tour des élections législatives en France. Et comme beaucoup d'entre vous, on s'est endormi avec de la colère et du chagrin et réveillé avec une sensation de gueule de bois. Et soudainement, le vide. Ce podcast, l’art, ça nous semble assez dérisoire. Pourtant vidé, là, je crois que nous le sommes, comme beaucoup. [ ... ] Je pensais parler du vertige, mais ce n'était pas celui que j'avais imaginé. Et soudainement, la dernière question que j'avais prévu de vous poser me semble avoir changé. Une question que je voulais adresser autant à vous trois qu'à moi-même. Avez-vous peur du vide ? »Avec Camille Bardin, Alexia Abed, Tania Hautin-Trémolières et Claire Luna.Vues d’exposition :- Benoît Piéron, Monstrea deliciosa, mumok, 2023- Benoît Piéron, Peluche Psychopompe XV, 2023, Patchwork en draps réformés des hôpitaux,Courtesy de l’artiste et Sultana, Paris. © Benoît Piéron.— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Débat : « Quelle valeur accorder à l'échec ? » - Exposition « L'amitié : ce tremble » , exposition collective organisée en collaboration entre le CREDAC, Centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine et le CRAC AlsaceExtrait débat :« Depuis que j'ai rejoint Jeunes Critiques d'Art, j'ai remarqué que nos conversations privées étaient très souvent des confidences et des partages d'expériences sur nos modes de survie dans le monde de l'art, notamment avec les artistes, avec les structures institutionnelles ou autogérés. Entre nous, quand on ne maîtrise plus une situation, quand les choses nous échappent, ce qu'on a mal vécu, ce qui nous pèse, ce qu'on rate, ce qu'on avorte, ce qui foire, les quiproquos, les déconvenues, les frustrations, les déceptions, la lose, la honte, les regrets, les refus, bref nos défaites et les échecs. D'ailleurs, l'échec est évoqué en filigrane dans un bon nombre de nos podcasts. Et cet écueil, qui nous concerne tous, à différentes échelles et dans certaines mesures, varie selon nos positions et nos privilèges. Alors, en guise de préambule, j'aimerais citer Cynthia Fleury qui, dans Les pathologies de la démocratie, publié en 2005, écrit : “Dans notre société où la norme est la réalisation de soi et l'impératif de vivre avec un maximum d'intensité et de sensations, il arrive en effet que l'individu ne se sent pas à la hauteur de l'injonction qui lui est faite de réussir sa vie.” […] Alors, quelle valeur accorder à l'échec ? Comment parler sans le glamouriser ? Comment le détourner ? Le renverser ? L'accepter ? Comment s'emparer de l'échec pour court-circuiter les systèmes concurrentiels et individualistes du monde de l'art ? Comment réinventer l'échec pour visibiliser le travail qu'il dissimule, même si c'est raté, émotionnellement et politiquement ?. »Avec Camille Bardin, Alexia Abed, Luce Cocquerelle-Giorgi et Henri Guette.— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Débat : « Qui, pourquoi et comment on cite ? »- Exposition « La Fleur et la Force » à la Triennale de Nîmes 2024Extrait débat :« Qui ? Pourquoi et comment on cite ? C'est un sujet qui peut paraître un peu chiant, technique, érudit même, des maraudes de gens qui écrivent et qui parlent de comment iels écrivent. Mais en fait, je crois que la question de la citation et des références est profondément politique et collective. C'est l'idée de l'arbre généalogique en plus grand. En citant on dessine la carte du monde dans lequel on s'inscrit ou de celui qu'on cherche à faire advenir. On dit les noms et les pensées de celles qu'on veut voir retenues par l'histoire. On choisit qui vit et qui meurt, avec qui on veut continuer de jouer. A observer celleux qui barrent les noms de ceux qu'on a trop entendus et celleux qui agrandissent toujours plus les notes de bas de page pour inscrire les noms de toutes celles et ceux qu'on ne remercie pas assez, a observé celleux qui citent fièrement leur pote et leur daronne en premier pendant les interviews, et celleux qui continuent de faire référence du bout des lèvres au rhizome de Deleuze et Guattari. Il faut bien avouer que la citation n'est pas morte. Elle est un outil qu'on est en train de réinventer. Et l'on souhaité participer humblement au débat qui élargit et questionne ses usages. Aujourd'hui, on va probablement prendre un petit plaisir coupable à cracher sur les tics situationnels et les références qui nous énervent. Et on va aussi essayer de dire pourquoi on va se rappeler des manières d'écrire qui nous ont éduqués et de comment on a essayé de s'en défaire. On va dire comment on écrit et avouer notre cas. Nous, on va, je l'espère, trouver 1000 façons politique d'utiliser la citation comme outil et de confisquer cet outil à celui qui l'utilise pour exclure depuis le haut. Parce qu'en fin de compte, c'est bien de ça dont il est question. »Avec Camille Bardin, Samuel Belfond, Samy Lagrange, & Adèle Anstett.— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Partie débat : " Quel modèle économique peuvent avoir les artistes-auteurices ? " - Expositions « Sortir le travail de sa nuit » au Centre de Création Contemporaine Olivier Debré de ToursExtrait critique :« Le 12 mars dernier, une proposition de loi émanant de députés de gauche et de syndicats a été soumise à l'Assemblée nationale afin d'intégrer les artistes, auteurs et autrices dans la caisse commune de l'assurance chômage. Et à cette occasion, on a décidé de mettre les pieds dans le plat. Comment vie ou survie un critique d'art ? Quelles sont nos conditions concrètes de rémunération, de subsistance, nos modèles économiques ? On vous propose donc dans ce débat de passer en revue, à travers un panorama non exhaustif des conditions de travail des membres de Jeunes Critiques d'Art, qu'il soit présent ici ou non, la condition d'un ou une critique d'art aujourd'hui, afin de vous en faire une idée un peu plus concrète et contribuer ainsi, peut-être, à la prise de conscience sur la nécessité d'une évolution des conditions socio-économiques des artistes, auteurs et autrices dont nous faisons partie. »Avec Camille Bardin, Samuel Belfond, Mathilde Leïchlé, & Caroline Honorien— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partie débat : « Est-il encore pertinent d'exposer une scène artistique en 2024 ? »Expositions : Saison culturelle « Un Champ d’îles » à La Friche La Belle de mai à MarseilleExtrait critique :« Après tous les échanges que nous avons eus au sujet de cette saison culturelle à la Friche Belle de Mai. Et aussi le contexte de cet enregistrement puisqu'il est à Marseille, il nous paraissait logique de débattre autour de cette question : Quelle est la pertinence d'exposer une scène artistique en 2024, à l'heure de la globalisation, de la mondialisation et des réseaux ? Des expositions construites sur une référence à un territoire sont-elles toujours opérantes ? La réponse se trouve-t-elle dans les œuvres exposées ou dans les discours qu'il est légitime ? Qu'en est il de leur contexte idéologique et culturel ? Est-ce une manière effective de faire accéder des scènes artistiques dites “en marge” ou “lointaines”, à une visibilité ? D'ailleurs, elles sont visibles par qui ? Qui regarde et comment ? De loin, d'au-dessus ? A qui ce type d'expositions s'adresse-t-il vraiment ? Que faire des projections de l'imaginaire collectif, des fantasmes et des stéréotypes ? Alors, exposer une scène artistique, fausse bonne idée ? »Avec Camille Bardin, Meryam Benbachir, Flora Fettah, Alexia Abed, & Luce Cocquerelle-Giorgi Vues d’exposition, par ordre d'apparition :— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partie débat : "Les émotions sont-elles toutes admises dans les salles d'exposition ?"Exposition : Josèfa Ntjam à la Fondation Pernod Ricard à Paris, commissariat par Mawena YehouessiExtrait critique :"Une de mes passions dans la vie, c'est les dictionnaires. Je suis donc allé voir la définition d’émouvoir donnée par le dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey. “Émouvoir” vient du latin classique emovere, remué, ébranlé du latin populaire, ex movere “mettre en mouvement”. C'est au XIIᵉ siècle qu'apparaît le sens que l'on connaît aujourd'hui de troubler, porter certains sentiments. Au XIIIᵉ siècle, on lui donne un autre sens, aujourd'hui tombé en désuétude, mais qui nous concerne sans doute. Émouvoir veut alors dire faire sortir du calme, pousser au soulèvement en tant que critique et plus largement en tant que visiteureuse d'exposition. Sommes-nous à la recherche d'une émotion quand nous regardons les œuvres agencées dans l'espace par un ou une curateurice ? Sommes-nous là pour être émus, remués, ébranlés, mis en mouvement ? Sommes-nous tous en quête du syndrome de Stendhal ? Cette manifestation physique qui provoque vertiges, palpitations, suffocations, voire même parfois hallucinations quand on est frappé par la beauté d'une œuvre, Vous ici présente. Est-ce que vous attendez d'une exposition qu'elle soit un lieu propice au syndrome de Stendhal ? Un cours magistral qui distingue la raison et la passion, un moment de divertissement léger ou une antichambre de la révolution. Entre colère, rire, émerveillement et apathie, nous allons évoquer ce que les expositions remuent ou non en nous."Avec Camille Bardin, Luce Cocquerelle-Giorgi, Mathilde Leïchlé & Meryam BenbachirVues d’exposition ©ADAGP/Fondation Pernod Ricard— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Productions et réalisation : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Enregistrement live au Palais de TokyoExposition : « La morsure des termites» au Palais de Tokyo à Paris, commissariat par Hugo VitraniAvec Camille Bardin, Samuel Belfond, Claire Luna & Alexia Abed. — Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Crédits photos : InstanT Productions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Exposition : « Comment se raconter » au FRAC Lorraine à Metz.Extrait critique :« Tout est chaos. Nous sommes une génération désenchantée. Nous sommes une foule sentimentale, à la soif d’idéal, attirée par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales. Nous sommes… Ok j’arrête. [rire] Je voudrais juste ajouter que, chacun/chacune,nous cherchons une âme qui pourra nous aider. Dans un monde, et un milieu en particulier, où la compétition est la règle, où les égos caracolent aux sommets, comment déjouer ce qui nous fait perdre le sens et/ou la passion ?Comment retrouver du lien, de la solidarité ? Si le collectif a toujours fait partie du monde de l’art, des processus de création aux réseaux de pensées, il n’a pas toujours, loin de là, été visibilisé. Ces dernières années, on remarque une affirmation des pratiques communes, du besoin de faire équipe face à l’adversité mais aussi de se rassembler pour créer autrement, mieux peut-être, que ce soit dans la forme par la multiplication des points de vue, par la rencontre des savoir-faire, ou dans le fond, par la mise en place de pratiques horizontales et d’éthiques solidaires. »Avec Camille Bardin, Samy Lagrange, Luce Cocquerelle-Giorgi & Flora Fettah.Crédits photos : Frac Lorraine (Metz, France) © Fred Dott & J-L Tout-Metz— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media —Production : InstanT Productions pour Projets media Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Exposition : « Soleil Triste » au MO.CO de Montpellier.Extrait critique :"Cette année, le commissariat a été assuré par Numa Hambursin et Anya Harrison, assistées de Julie Chateignon et Salomé Ydjedd. Présentée à la Panacée, cette biennale aux allures d’exposition collective a pour ambition de « valoriser la création territoriale et de tenter de caractériser la singularité de ce paysage qui (nous) est proche », pour reprendre les termes du musée. Il y a donc à la fois la volonté forte de s’inscrire localement, en choisissant d’exposer une vingtaine d’artistes, dont la plupart déambulent entre les villes de Sète, Sauve et Montpellier."Avec Camille Bardin, Samy Lagrange, Luce Cocquerelle-Giorgi & Flora Fettah.Crédits photos : Pauline Rosen-Cros— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Extrait débat :« Ces heures de travail et aussi les relations humaines intellectuelles qui en découlent, on peut se demander si elles accordent aux critiques une sorte de primeur à parler de ces artistes, ces artistes qu'on accompagne. Et primeur, en fait, dont les répercussions sont loin d'être uniquement symboliques, puisqu'on parle de reconnaissance, de salaire effectif et cette capacité à créer cet espace à soi, dans une profession précarisée et par là, super concurrentielle. »Avec Camille Bardin, Grégoire Prangé, Samuel Belfond & Mathilde Leichle— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Exposition : « Partir du muscle » au Centre d'Art Contemporain de Brétigny.Débat : Comment contrer les mises en concurrence des acteurices dans le secteur de l'art contemporain (prix, appel à projets, etc.) ?Extrait débat :« En école d'art, à la fac d'histoire de l'art ou lors de nos premiers stages et petits boulots mal payés, on a toutes et tous entendu les mêmes phrases : “Il n'y a pas de place pour tout le monde” ; “Tu sais, personne n'arrive vraiment à vivre de l'art” ; “Mais tu as un plan B, au fait ? ”. Dès le commencement, on est découragé.Et pour celles qui feront le choix d'essayer de se faire une place dans le monde de l'art, s'ouvre alors l'univers impitoyable de la compétition. C'est comme ça et pas autrement. Il va falloir jouer des coudes. À cela s'ajoute une mise en concurrence institutionnalisée. Expositions, prix, résidences, récompenses et appels à projets ne distinguent, à chaque fois, que quelques heureux élus.Il nous rappelle aussi, à chaque fois que l'on ne fait pas suffisamment, que l'on ne fait pas comme il faut, que l'on ne mérite pas autant que les autres, que l'on a encore loupé notre chance, que ce n'est pas demain qu'on ira fêter un truc au resto, qui va falloir continuer de galérer un peu. Je nous le demande alors : comment aujourd'hui contrer ces dynamiques concurrentielles ? Est-il possible d'exister tous ensemble, de trouver sa place sans empêcher les autres de prendre la leur ? »Avec Camille Bardin, Horya Makhlouf, Luce Cocquerelle-Giorgi & Samy Lagrange.Commissaire : Daisy LambertImages expositions © Aurélien Mole— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourvu Qu’iels Soient Douxces - Saison 3 - Épisode 17 - PROJET𝘚Exposition : Zanele Muholi à la Maison Européenne de la Photographie.Débat : Faut-il boire pour se faire une place dans le milieu de l'art ?Extrait débat :« Pour beaucoup, le milieu de l'art est un espace de sociabilité mondaine, de soirées et d'escapades à Paris ou ailleurs. Pour certains et certaines, à Venise même, Londres ou Miami, au gré des foires et des biennales.Cette conception festive de l'art contemporain s'immisce dans nos vies professionnelles et détermine la manière même de considérer nos métiers, et ce, depuis nos études où nous courions les soirées et vernissages.Sponsorisée ici par Heineken et là par Ruinart, dans l'espoir de nous constituer un réseau entre deux verres de vin et deux packs de bières. En l'absence de bureau, nos réunions se passent au bar. Si bien que depuis longtemps, cette question, de l'intime corrélation entre le monde de l'art et les mondanités arrosées, anime les échanges au sein du collectif. Nous avons donc décidé, aujourd'hui, d'adresser ce sujet. Faut-il boire pour se faire une place dans le milieu de l'art ? Sommes-nous toutes et tous bernés par le mirage des Cool Kids ? »Avec Camille Bardin, Cindy Olohou, Samy Lagrange & Grégoire Prangé.Œuvres :Zanele MuholiImages expositions @instant.prod— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Exposition : La Tendresse Subversive au FRAC d’Orléans.Débat : Entre créateur.ice.s de contenus et critiques d'art, faut-il choisir son camp ?Extrait débat :« Que ce soit dans une critiquequi tend vers la recherche ou dans une critique qui tend vers la parole située, c'est très difficile de faire une différenciation. La question c'est comment ces pratiques vont amener les critiques d'art à nous renouveler, à nous interroger sur notre adresse. A qui on s'adresse, pourquoi on s'adresse, comment on s'adresse ?Ces questions nous amèneront à nous interroger sur la pratique des influenceur.euses de l'art, qui est à la fois différente et proche de la nôtre, en ce que nous ne partageons pas la même éthique de travail qui est liée 100 % aux plateformes sur lesquelles iels opèrent. »Avec Camille Bardin, Horya Makhlouf, Samuel Belfond & Flora Fettah.Images expositions © Ana Maria Arévalo Gosen— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
↘ Exposition : Regard croisé sur la Foire Foraine d’Art Contemporain au 104 à Paris et l’exposition Barbe à Papa au CAPC à Bordeaux.↘ Débat : La place de nos corps dans l’art.Comment mettons-nous nos corps en mouvement dans les expositions ? Quelles sont nos interactions avec les oeuvres ? Quels sens sont sollicités ? Sommes-nous en quête d’immersion ?Extrait débat :« Hasard de calendrier, il arrive régulièrement qu’un même thème soit abordé par différentes expositions en même temps. Il ne s’agit pas la plupart du temps d’actions concertées, mais bien de coïncidences qui traduisent un esprit du temps, c’est ainsi que nous allons donc aborder la Foire Foraine Contemporaine d’Art Contemporain qui s’est tenue à Paris au 104 et Barbe à Papa ouvert au CAPC à Bordeaux.La fête foraine est convoquée dans les deux cas pour approcher la forme de l’exposition d’art contemporain. Bien sur ce parallèle n’est pas nouveau et les artistes dada et surréalistes, qui entendaient bousculer les habitudes du spectateur, se sont inspirés du stand de tir ou du palais des glaces dans leurs œuvres comme dans leurs dispositifs de monstration.Quel meilleur endroit, en effet, que la fête foraine, pour remettre en jeu le corps du spectateur et interroger les hiérarchies sensitives que nous établissons ? »Avec Camille Bardin, Samy Lagrange, Henri Guette & Mathilde Leïchlé.— Retranscription du podcast à retrouver sur www.projets.media — Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
↘ Exposition : Cyprien Gaillard au Palais de Tokyo & à Lafayette Anticipation↘ Débat : L’écriture comme travail au sein du collectif de Jeunes Critiques d’ArtExtrait débat :"Dans le monde de l’art, nous sommes nombreuxses à écrire - pour nos études, pour des galeries ou des musées, pour des artistes, pour des prix et des mécènes. Le travail d’écriture d’un ou d’une critique d’art oscille entre la description, l’analyse et, peut-être parfois peut-être toujours, la fiction.Au sein de Jeunes Critiques d’Art, quand on écrit, quelles sont nos manies, nos marottes stylistiques, noseffets un peu trop préférés ? Comment éviter les automatismes ? Quels sont nos rituels pour nous mettreau travail ? Comment on fait quand on bloque ? Quelle limite est-ce qu’on trace entre écrire sur ce qu’onaime et écrire pour gagner sa vie ? Est-ce que c’est la même écriture dans les deux cas ? Commentnous vient l’inspiration, est-ce que c’est un foudroiement ou longue gestation ? Pour écrire, est-ce qu’onlit, est-ce qu’on écoute de la musique, est-ce qu’on va voir un.e psy ? Bref, on va parler bidouillage etenvolées lyriques. On va parler, concrètement, de ce que c’est pour nous l’écriture comme travail.."Avec Camille Bardin, Samy Lagrange, Claire Luna & Mathilde Leïchlé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce nouvel épisode de POURVU QU’IELS SOIENT DOUXCES, le collectif Jeunes Critiques d'Art revient en première partie d’émission sur la 66e édition du Salon de Montrouge; en seconde partie, le débat porte sur une question récurrente sociétale peu abordée dans le milieu de la culture : la question du cumul des mandats dans l'art contemporain.Avec Camille Bardin, Claire Luna, Henri Guette & Samuel Belfond.Retrouvez la transcription du podcast dans son intégralité sur www.projets.media Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce nouvel épisode de POURVU QU’IELS SOIENT DOUXCES, le collectif Jeunes Critiques d'Art s'est rendu à Lyon, où se joue actuellement un des événements majeurs de la rentrée : la Biennale de Lyon et son Manifeste de la fragilité. Avec Camille Bardin, Tania Hautin-Trémolières, Cindy Olohou & Chris Cyrille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir parlé de précarité, de violences sexuelles et sexistes ou encore de la place de nos luttes au sein des institutions, on s’est dit qu’il était peut-être temps d’aborder un sujet un peu plus tranquille. Dans cet épisode de Pourvu Qu’iels Soient Douxces on a donc décidé de centrer notre débat autour de la notion de plaisir. En tant qu’artiste, critique, commissaire, travailleurses du monde de l’art de manière générale, la culture peut-elle encore être un plaisir ? Est-ce encore un kiffe de faire des expositions ou cela ne relève-t-il désormais que de la seule contrainte professionnelle ? C’est le débat qu’on a choisi d’avoir ! Mais avant cela, Mathilde Leïchlé, Samy Lagrange, Henri Guette et Camille Bardin ont voulu consacrer les vingt premières minutes de l’épisode à parler de l’exposition de l’artiste Xinyi Cheng à Lafayette Anticipation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.