Double exposition pour l’artiste plasticienne qui procède, mais non exclusivement, de l’installation vidéo. Seront conviés pour décrire la démarche de l’artiste dans le Musée bruxelleois, Pierre-Yves Desaive, son commissaire et Caroline Lamarche, écrivaine. Quant à Chimay, c’est à Anne Deroover que reviendra le soin d’évoquer la démarche de l’artiste. Réalisation Thierry Genicot
Entretien avec Julien Roy, metteur en scène et comédien à propos de Maurice Maeterlinck, disparu il y a 70 ans. Julien Roy a monté Aglavaine et Sélysette et une version inoubliable de Pelléas et Mélisande au théâtre National. Un tryptique sonore sur Maeterlinck à découvrir sur Auvio.
Il était mutique et sportif, gantois et habitant Nice, près des humbles dont il célébrait le trésor et amoureux du luxe qui s’incarna dans le palais d’Orlamonde, converti aujourd’hui en palace Mélisande. Maurice Maerterlinck, décédé il y a 70 ans, fut notre seul prix Nobel de littérature qu’il recevait en 1911. Grande figure du symbolisme, son théâtre fut un choc culturel où le réalisme était révoqué. En quelques années il donnait un élan au théâtre où s’abreuvèrent ensuite des écrivains du vingtième siècle comme Beckett ou Duras. Portrait en archives grâce aux archives de la Sonuma et des Archives et Musée de la littérature. Avec les voix de Sacha Guitry, Michel de Ghelderode, Henri Ronse, Marc Quaghebeur, Julien Roy,…
Maurice Maeterlinck, dramaturge et poète, seul Belge prix Nobel de littérature en 1911, nous a donné des pièces de théâtre dont le symbolisme épuré annonce le théâtre de l’absurde. C’est dire s’il fut visionnaire ! Il nous quittait en mai 1949, il y a 70 ans. Redécouverte de sa pièce Aglavaine et Sélysette, mise en voix par Julien Roy en 1993.
Des maîtres de la Renaissance jusqu’aux mouvements d'avant-garde, en passant par de grandes figures internationales (Ingres, Monet, Pissarro, Picasso, Chagall, Arp, Magnelli, Debré, Hantai, Monory, Gilbert & George...), l’exposition Liège. Chefs- d’œuvre offre un voyage inédit à travers les œuvres-phares de la collection du musée des Beaux-Arts de Liège... Elle entend ainsi établir un dialogue entre les époques et les mouvements formels, non sans proposer aux visiteurs quelques coups de projecteur, sur certains artistes et courants artistiques : Henri Evenepoel, Rik Wouters, James Ensor, Pol Bury,...
Le printemps selon Igor, un feuilleton écrit par Axelle Thiry et réalisé par Thierry Lequeux. Avec la participation exceptionnelle du pianiste Alexandre Tharaud dans le rôle de Vaslav Nijinsky, de Thierry Hellin dans celui d’Igor Stravinsky et de Stéphanie Van Vyve dans celui d’Elisa Miller Suivi d'un entretien avec Axelle Thiry
"Hélène Delattre vit au bord de la mer. Elle remarque une silhouette sur la route qui relie le village à la plage. Elle sait qu’il s’agit d’un réfugié. Elle sait aussi qu’elle veut lui venir en aide. Hélène Delattre raconte. Et c’est Yolande MOREAU, pour laquelle j’ai écrit ce texte, qui lui prête sa voix." Laurent GEORJIN
Alors qu’il est souvent mal vu, dénigré, l’enseignement professionnel foisonne d’idées et de dynamisme. Dans ces filières, on y retrouve des adolescents ou de jeunes adultes au parcours parfois chaotique, et des professeurs qui font tout leur possible pour les motiver. Dans ce reportage nous allons visiter six écoles, aux quatre coins de la FWB, dont les équipes pédagogiques mettent en place des projets très variés dans le but de valoriser et responsabiliser leurs élèves. Des professeurs enthousiastes, investis, qui poussent ces jeunes à se surpasser et les mènent à découvrir leurs potentialités. Une réalisation d'Helena Verrier
En marge des 70 ans de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et les sections belges d’Amnesty international se sont associés pour développer un parcours d’éducation aux droits humains aux cœur des collections des Musées. Sont conviés à cette visite radiophonique, entre autres, Françoise Tulkens, Philippe Hensmans, Michel Draguet. Une réalisation de Thierry Genicot
Chantal Thomas : Souvenirs de la marée basse, une ode à la mère et à la mer Au début des années trente, une jeune fille sportive enchaîne les longueurs dans le Grand Canal du château de Versailles, sous le regard ahuri des jardiniers. Nager, c’est tout ce qui compte pour Jackie. Nager pour fuir les contraintes, nager, son grain de fantaisie, son expression libre. Elle va léguer à sa fille Chantal sa passion pour l’eau. Chantal Thomas signe avec ce livre intime une ode à la liberté et aux mères. Elle évoque dans cet entretien sa passion pour Roland Barthes et pour Colette, son goût de la liberté du rire et de la solitude.
Igor Stravinsky nous fait entrer dans l’atelier de la création du Sacre du printemps, cette œuvre à la sève si neuve qu’elle provoque un des scandales les plus célèbres de toute l’histoire de la musique lors de sa création en ouverture de la toute 1re saison du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913. Avec lui, nous sommes pris par la fièvre des Ballets russes dans le sillage de Serge Diaghilev, un rêveur épris de modernité qui révolutionne le monde du spectacle. Au fil de l’histoire, Vaslav Nijinsky nous offre quelques pages de son Journal. Un feuilleton écrit par Axelle Thiry et réalisé par Thierry Lequeux.
Abbaye de Louis-Olivier Desmarais Nous sommes au Québec au coeur d’une abbaye bénédictine. Louis-Olivier Desmarais nous plonge dans une méditation sonore et musicale à partir des sons, des paroles et d’une délicate composition acousmatique où se mêlent les bouteilles qui défilent, les mots, les portes, les cloches. C’est une leçon de l’écoute qui nous est ainsi offerte. Un temps de paix au pays du sonore recomposé. Une pièce audio-contemplative réalisée au monastère de Saint-Benoît du Lac dans les cantons de l’Est au Québec. Une production soutenue par Gulliver, prix découverte Pierre Schaeffer en 2017 pour une première version Suivi d’un extrait d’Une quête de Benoît Bories qui est aussi musicale et documentaire; elle traite de la réappropriation du chant grégorien par les frères dominicains à Toulouse. Du Québec au Sud - Ouest, du Canada à la France, des bénédictins aux dominicains : joyeux lundi de Pâques à tous! Les deux pièces soutenues par Gulliver ont toutes reçu le prix Phonurgia Nova.
A Redu, Mudia. L’art autrement… Dans la province du Luxembourg, on visitera un nouveau musée dont les œuvres plastiques iront depuis l’époque de la Renaissance à aujourd’hui…Un musée qui se revendique attractif, axé en particulier sur le jeune public et qui rassemble plus de 300 œuvres… Seront présents à l’émission l’initiateur, l’architecte, un critique, une guide-conférencière…Le tout à Redu, une commune qui porte déjà le nom de « village du livre »… Une émission de Pascale Tison
A La Louvière, au Centre DailY-Bul & C°, « Les Incongrus où quand Les Archives sortent de leur réserve ». Visite sonore de l’exposition avec , entre autres, la directrice du lieu, Eglantine Lebacq…Occasion sera également donné à Thierry Genicot d’exhumer deux entretiens radiophoniques qu’il a menés. L’un avec le poète-architecte Pierre Puttemans (1933-2013) ; l’autre avec le fondateur-animateur du Daily-Bul, André Balthazar (1934-2014)… Une émission de Pascale Tison
Berthe Morisot, peintre impressionniste, était assise au centre du salon chez Mallarmé, rue de Rome. Valéry avait 20 ans, elle est alors l’égérie de Manet qui l’a peinte dans le Balcon et Le repos.. Mais pourquoi l’a-t-on oubliée alors que sa peinture est splendide et qu’elle n’avait qu’un seul tort : être une femme dans un monde masculin ? C’est ce que développe superbement Jean-Daniel Baltassat dans son dernier roman, La tristesse des femmes en mousseline. Un livre qui restitue une voix à Berthe la silencieuse, dans des notes subtiles inspirées par les quelques carnets de notes et de dessins de Berthe Morisot sauvés presque par hasard. Une réalisation de Pascale Tison
Igor Stravinsky nous fait entrer dans l’atelier de la création du Sacre du printemps, cette œuvre à la sève si neuve qu’elle provoque un des scandales les plus célèbres de toute l’histoire de la musique lors de sa création en ouverture de la toute 1re saison du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913. Un feuilleton signé Axelle Thiry et Thierry Lequeux
Une mère de famille rwandaise débarque dans un petit village de Wallonie. Robert Scarpa évoque par la bande la confrontation de cette mère de famille, demandeuse d’asile, rescapée du génocide, avec les édiles communaux et la population locale. Elle échange des souvenirs du Rwanda avec une amie, rwandaise elle-aussi. Un récit pseudo-autobiographique pris en charge par les comédiennes Nancy Nkusi et Providence Rwayitare. Réalisation : Robert Scarpa et Pascale Tison
Le chardonneret un petit oiseau clown avec une tache rouge sur la tête, amateur de chardons , d’où son nom. On le trouve en bandes au bord des chemins de campagne. Il est aussi élevé et capturé comme un être un peu magique en Algérie. Son nom est le « maknin » . Seham Boutata nous ramène d’Algérie un documentaire magique lui aussi, en compagnie d’Alexandra Longuet. Éleveurs, oiseleurs, vétérinaires, psychanalystes, journalistes ou simples aficionados, tous nous parlent de la passion qu’ils entretiennent avec le chardonneret. Ces paroles rares parce que décomplexées nous dépeignent une société loin des clichés habituels. Quand l’oiseau nous fait voyager… Un projet soutenu par Gulliver
Brueghel est à la fête un peu partout ! A Bruxelles, au Palais des Beaux-Arts, 'L’Estampe au temps de Bruegel' avec , entre autres, le plasticien Antoine Roegiers. A Cassel, au Musée de Flandre, 'Fêtes et kermesses au temps de Brueghel' avec , entre autres, Sandrine Vézilier-Dussart. Et, toujours à Cassel, aux jardin du Mont des Récollets, l’architecte paysagiste Emmanuel de Quillacq montrera ses jardins de la Renaissance flamande. Réalisation : Thierry Genicot
Elle est une figure incontournable de la peinture impressionniste et pourtant l’histoire de l’art et les hommes l’ont gommée du paysage. Le très beau roman de Jean Daniel Baltassat ( 'La tristesse des femmes en mousseline' publié chez Calmann Lévy) lui rend grâce. Avant Baltassat, Paul Valéry( alors jeune homme quand il la rencontre) et Stéphane Mallarmé sont convaincus de son génie. Nous sommes entre littérature et peinture dans les méandres artistiques des salons du mardi de Mallarmé ; Berthe Morisot, la belle silencieuse, modèle d’Edouard Manet épousera son frère Eugène sur l’instigation du premier. Elle sera donc madame E. Manet. Ces trois-là s’aiment d’étrange façon, ils sont peintres tous les trois, ils sont enterrés les uns sur les autres. A la vie, à la mort. Réalisation : Pascale Tison