Parcours

<p>Des vies qui ont quelque chose à vous dire. Bien souvent  « invisibles », « inaudibles », des hommes et des femmes que l’on entend ou que l’on écoute peu, témoignent chaque mois de leur réalité. </p> <p>Ils racontent leur quotidien, leur trajectoire, ils confient leurs difficultés mais aussi leurs engagements et leurs espoirs. </p> <p>Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique.</p> <p><br></p> <p><strong>Crédits :</strong></p> <p>Reporters : Clarisse Briot, Cécile Leclerc-Laurent, Djamila Ould Khettab, Dimitri Partouche, Benjamin Sèze</p> <p>Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre</p> <p>Voix : Charles-Antoine Berthonneau</p> <p>Réalisation : Guillaume Giraud</p> <p>Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue</p> <p>Producteurs exécutifs : wave.audio </p> <p>Vignette : Marc Lafon</p>

« Sur Internet, j’ai peur de faire des erreurs »

Comment faire aujourd’hui ses démarches administratives quand on est incapable de lire les courriers que nous envoient la Caf, France Travail et la Caisse d’assurance maladie ? Quand on ne sait pas se connecter tout seul à un compte, quand on ne peut pas déchiffrer les formulaires qu’on nous demande de remplir ? Qui peut nous expliquer l’erreur qu’on a commise pour qu’on nous coupe du jour au lendemain le RSA ou l’allocation logement et qu’on nous réclame au contraire de payer des centaines d’euros alors qu’on est déjà dans le rouge ? C’est avec ces questions que, pour ce troisième volet de notre série sur les effets de la dématérialisation des services publics, Benjamin Sèze s'est rendu à la Maison des familles de Grenoble, où il a rencontré Aïssata et Thomas. Aïssata est mère de famille, réfugiée guinéenne. Elle lit et écrit difficilement le français. Thomas, éducateur spécialisé, travailleur social à la Maison des familles, l'accompagne régulièrement dans ses démarches administratives, rendues encore plus difficiles par la dématérialisation. Tous deux témoignent des conséquences importantes pour les personnes en précarité de la moindre erreur dans l'accomplissement des démarches en ligne, et du manque de personnels formés et en capacité de répondre en face à face à leurs questions ou de résoudre les problèmes qu'elles rencontrent.

11-28
12:16

« Je ne suis pas un robot, c'est eux les robots »

Dans Parcours, nous tendons le micro pour plusieurs épisodes aux “oubliés du numérique”. Pas forcément très âgés, ils sont pourtant pénalisés par le mouvement actuel de dématérialisation des services publics. Déjà fragilisés par leur situation de précarité, ils se retrouvent contraints à faire les démarches d’accès à leurs droits uniquement sur Internet, alors qu’ils sont mal équipés, ou qu’ils ne maîtrisent pas l’outil informatique. À la clé, des erreurs, des oublis, parfois un renoncement et une aggravation de leur situation. C’est notamment le cas de beaucoup de personnes étrangères qui peinent ainsi à renouveler leurs papiers.Dans ce deuxième volet, notre journaliste Clarisse Briot est allée à la rencontre de Larbi, un Tunisien qui vit dans le quartier populaire de Jussieu, à Versailles.Larbi, 48 ans, fréquente tous les jeudis un groupe d'entraide du Secours Catholique qui échange sur les difficultés matérielles et financières rencontrées au quotidien par ses membres, et sur les dysfonctionnements dans l'accès à leurs droits. La dématérialisation des démarches administratives (auprès de la Caisse d'allocations familiales notamment) est un des sujets récurrents. Le groupe s'en fait l'écho à notre micro, tandis que Larbi confie son "parcours du combattant" pour obtenir le renouvellement de sa carte de séjour de dix ans, alors que la prise de rendez-vous en Préfecture ne se fait plus que sur Internet. Crédits : Reporter Clarisse Briot - Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

11-06
11:55

« La dématérialisation, c'est de la déshumanisation »

Pour plusieurs épisodes, Parcours va à la rencontre des “oubliés du numérique”. Ce sont des hommes et des femmes, pas forcément très âgés, déjà fragilisés par une situation de précarité. Désormais, ils subissent aussi le mouvement de dématérialisation des services publics et la fermeture des guichets. Contraints d’effectuer leurs démarches uniquement par Internet, alors qu’ils ne maîtrisent pas l’outil ou qu'ils ne sont pas équipés, ils finissent parfois par abandonner et par renoncer à leurs droits, aggravant ainsi leur précarité.Dans ce premier volet, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent à Somain, une petite ville du Nord de la France, à la rencontre de Maria-Christina. À 62 ans, Maria-Christina a vécu toute sa vie dans le Nord où elle a enchaîné les petits boulots. Il y a dix ans, elle a subi de gros problèmes de santé. Depuis, elle perçoit l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Pour se sentir utile, Maria-Christina est bénévole dans une permanence d’accueil du Secours Catholique. Comme beaucoup de personnes qu’elle accompagne, elle déplore la fermeture progressive des services publics à Somain. Maria-Christina doit maintenant effectuer toutes ses démarches d'accès à ses droits en ligne, sur l'ordinateur premier prix qu'elle a acquis dans ce but, ou encore depuis son smartphone. Maria-Christina "patauge" un peu, mais elle se débrouille malgré tout. Crédits : Reporter Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

11-06
13:16

« J'habite au bois de Vincennes »

Dans cet épisode de Parcours, notre journaliste Djamila Ould Khettab part à la rencontre d'Yvan, un habitant du bois de Vincennes, situé à la périphérie de Paris. Yvan conduit notre journaliste jusqu'à son campement, où il retrouve ses voisins, et raconte quelques pans de son quotidien. En cette matinée de début de printemps, Djamila Ould Khettab a rendez-vous avec Yvan. Ils se retrouvent dans le bois de Vincennes où Yvan s’est installé il y a près de deux ans. Sur le chemin qui les emmènent au campement d'Yvan, ils croisent Victor, un autre habitant du bois, ainsi que des groupes de promeneurs, joggeurs et quelques personnes qui promènent leur chien. Arrivé à sa tente, Yvan retrouve un ancien habitant du bois, venu lui rendre visite, et son voisin Hervé. Au micro de Djamila Ould Khettab, Yvan raconte pourquoi il « se sent plus en sécurité au bois de Vincennes par rapport à la rue » où il a passé plusieurs années de sa vie. Il témoigne aussi des liens de solidarité et d’amitié créés avec les autres habitants des lieux.Crédits : Reporter Djamila Ould Khettab Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

09-30
15:02

« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)

Dans Parcours, nous sommes au Burundi. Dans ce deuxième volet de cet épisode qui nous emmène à la rencontre de la jeunesse de ce pays le plus pauvre du monde, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent. Dans le centre du pays, en milieu rural, à Mugera plus précisément. Cécile retrouve Annick, qui racontait dans le premier volet sa vie quotidienne entre son petit commerce peu rentable et ses tâches domestiques écrasantes, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. Cette fois, Annick nous emmène rencontrer un club de jeunes. Le club Justice et Paix, fondé par la Commission diocésaine du même nom. Car au Burundi, les tensions ethniques et politiques sont toujours présentes, et la cohésion sociale un travail de longue haleine.À Mugera, Annick et d’autres jeunes se rassemblent les samedis matins dans un club de jeunes. Ensemble, ils discutent des problèmes de la communauté, ils dansent, chantent et écrivent des sketchs. « Le club a pour but de créer un climat de solidarité, pour voir comment on peut cohabiter ensemble », explique Bosco, l’un des encadrants du club. « Pour rester unis, il faut quelque chose qui nous unisse », dit encore Bosco. Alors, régulièrement, les jeunes jouent leurs sketchs ou dansent devant les habitants des villages environnants, pour gagner un peu d’argent et financer leurs projets de développement économique. Ensemble, les jeunes cultivent un champ de maïs et élèvent des porcs. Tout ceci les aide à lutter contre la pauvreté et entretient la solidarité au sein de la communauté. « Notre village vit mieux grâce au club Justice et Paix », conclut Justin. Tous espèrent ainsi tourner la page des conflits passés et construire la paix du futur.Crédits : Reporter Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

08-28
16:55

« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)

Dans ce nouvel épisode de Parcours, nous quittons la France pour rejoindre le Burundi, en Afrique centrale, dans la région des grands Lacs, où nous resterons également lors de notre prochain épisode. Cécile Leclerc-Laurent s’est rendue dans ce pays, qui est, d'après la banque mondiale, le pays le plus pauvre du monde. Le Burundi est aussi un pays où deux habitants sur trois ont moins de 35 ans. Avec elle, nous prenons la direction de Mugera, une localité rurale située dans le centre du pays. Grâce à l’intermédiaire de la Commission diocésaine Justice et Paix, notre journaliste a pu entrer en contact avec Annick. Dans cet épisode, elle va à la rencontre de cette jeune femme qui tient un petit commerce depuis deux ans.Annick, âgée de 32 ans, est diplômée en commerce. Son mari travaillant à Bujumbura, la capitale, cette jeune mère élève seule ses deux filles âgées de 6 et 4 ans. Elle témoigne de ses difficultés : n’ayant pas trouvé de poste correspondant à ses études, elle a monté, à Mugera, un petit commerce. Mais elle a du mal à en vivre car les clients sont rares. L’argent qu’Annick gagne est directement investi dans l’approvisionnement de la boutique. « Le Burundi est un pays pauvre et la vie y est très difficile. Même l’entrepreneuriat n’est pas rentable », explique-t-elle, soulignant le fait que, comparé aux autres habitants de Mugera, elle peut paraître « riche ». Annick témoigne aussi de sa condition de femme et des tâches domestiques écrasantes qui lui incombent, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. « Une femme doit s’occuper de tout. C’est comme cela : c’est notre devoir ici au Burundi », note-t-elle. Malgré tout, Annick dit garder espoir pour l’avenir. Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

08-28
18:46

« La lutte continue ! » (2/2)

Dans Parcours, nous vous racontons l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres de Gennevilliers, près de Paris. Dans le premier volet, nous faisions la rencontre de trois habitants, Nodiade, Moussa et Soualiho. Vivre là, en famille, était difficile, mais mieux que la rue. Finalement, nous apprenions qu’un incendie allait sonner le début de leur mobilisation pour améliorer leur sort.  Dans ce second volet, toujours au micro de Clarisse Briot, ils font le récit de ce combat : l'incendie qui leur fait prendre conscience de la grande précarité de leur situation, l'union de leurs forces, leurs démarches pour obtenir l'attention des élus locaux et de la Préfecture, les réunions, la peur de l'expulsion du jour au lendemain, puis les premières victoires et les relogements. Ils racontent aussi leur fierté d'avoir participé à ce combat collectif, et ce qu'ils retiennent de cette expérience. Nodiade, que l'on retrouve dans son nouveau "chez elle", un logement social enfin adapté à la taille de son foyer, n'abandonne pas le combat : tant que tout le monde n'a pas retrouvé un toit, la lutte continue ! Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

07-11
21:03

« La lutte continue ! » (1/2)

Dans Parcours, voici l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres situés à Gennevilliers, près de Paris. Pendant des années, ces habitants ont été victimes d’un marchand de sommeil. Considérés comme des squatteurs, ils se sont regroupés pour affronter la menace de l’expulsion et faire entendre leur droit à être relogés dignement. Nodiade, Moussa et Soualiho font partie de ces habitants. Pendant la lutte, qui a duré cinq ans, ils se sont faits leurs porte-parole. Clarisse Briot est allée à leur rencontre, pour qu’ils racontent ce combat. Voici le premier volet de cette histoire en deux épisodes.  Dans ce premier volet, direction le quartier populaire des Grésillons, à Gennevilliers. Après un passage par "Ça Grésille", le local du Secours Catholique, lieu ressource pour les habitants, nous faisons la rencontre de Nodiade. Cette mère de trois enfants vit sa dernière nuit dans le logement insalubre qu'elle occupe avec son compagnon depuis dix ans, sans droit ni titre, au 1 Bis, l'un des deux immeubles frappés d'insalubrité. Puis nous rencontrons Moussa, son voisin de palier, qui vit là depuis huit ans. Il se bat contre les fuites d'eau, et n'a pas encore de perspectives de relogement. Enfin, nous rencontrons Soualiho, longtemps habitant du numéro 51, mitoyen au 1 Bis. Il est aujourd'hui hébergé dans un hôtel social à Nanterre, avec sa femme et son fils. Tous trois racontent leur arrivée dans ces immeubles et leur situation de précarité, jusqu'à un incendie qui va sonner le début de leur mobilisation.  Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

07-11
16:17

« Pour une fois, on avait droit aux vacances ! »

Dans cet épisode de Parcours, nous vous proposons le quatrième et dernier volet de notre mini-série autour du budget, intitulée "les Experts ». Parce que traverser des difficultés, affronter la précarité, c’est aussi développer, par la force des choses, des compétences en organisation quotidienne, en mise en place d’astuces et de stratégies pour s’en sortir. La journaliste Alice Milot a recueilli le témoignage d’Amel, au sujet des vacances, qui sont tout sauf une évidence pour elle et sa famille. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Alice Milot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : François-Charles Domergue Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

05-27
08:18

« Il a fait 12°C dans la maison »

Nous vous proposons le troisième volet de la mini-série en quatre épisodes intitulée : “les Experts » autour des finances des plus précaires. Gérer un budget quand on est dans la précarité, c’est aussi quelque part devenir expert en gestion, en logistique, en maîtrise des émotions… Après Sonya qui parlait alimentation dans le premier épisode, Claire qui abordait les questions de mobilité dans le 2e, Françoise au micro de la journaliste Alice Milot raconte sa vie dans une “passoire thermique”. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Alice Milot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : François-Charles Domergue Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

05-20
08:49

« J’ai rogné sur l’anniversaire de ma fille pour changer mes pneus »

Dans cet épisode de Parcours, nous vous proposons le deuxième volet d’une mini-série en quatre épisodes intitulée "les Experts », autour de la question du budget, le budget au quotidien. Parce qu’affronter la précarité, c’est aussi développer une agilité dans l’organisation au jour le jour, en gestion, en logistique, en maîtrise des émotions… Après Sonya qui parlait alimentation dans le premier épisode, voici Claire et ses problèmes de mobilité, au micro d’Alice Milot.  Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Alice Milot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : François-Charles Domergue Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

05-13
08:34

« Pour manger, je fais avec ce qu’il me reste »

Dans cet épisode de Parcours, nous vous proposons le premier volet d’une mini-série en quatre épisodes intitulée “les Experts”, autour de la question du budget. La gestion quotidienne du budget.  Parce que traverser des difficultés, affronter la précarité, c’est aussi développer des compétences en gestion, en logistique, en maîtrise des émotions… Vous entendrez cette expertise à travers les témoignages de Sonya, Claire, Françoise et Amel, recueillis par la journaliste Alice Milot. Pour ce premier volet, Sonya témoigne de ses difficultés et de ses stratégies pour se nourrir. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Alice Milot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : François-Charles Domergue Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

05-06
08:33

« Grâce au théâtre, je ne suis plus timide. »

Dans cet épisode, rencontre avec  Lilia, Nour, Mohamed, François, Myriam, Salma, Arimas… Toutes et tous ont entre 4 et 10 ans et participent à un atelier théâtre que Florence anime bénévolement, à Antibes. La petite troupe accueille le micro de notre journaliste Dimitri Partouche lors d’une de ses répétitions. Juste avant une première représentation devant les parents. Chaque mercredi après-midi, une dizaine d’enfants se retrouvent à la boutique solidaire du Secours Catholique d’Antibes pour participer à un atelier théâtre. Les allées pleines de vêtements de cette friperie deviennent alors leurs coulisses et la grande salle du fond se transforme en scène. Sous la houlette de Florence, bénévole, les comédiens en herbe se livrent à des exercices d’improvisation, de diction et interprètent de petites saynètes. Des moments pendant lesquels ils s’écoutent, laissent libre cours à leur imagination et prennent confiance en eux.  Crédits : Reporter : Dimitri Partouche Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

04-29
09:27

« Je vis dans ma voiture depuis neuf mois »

Pour ce nouvel épisode, Clarisse Briot a rencontré Roger. Depuis un an et demi, Roger, 73 ans, retraité, est sans domicile fixe. Et depuis neuf mois, c’est dans sa voiture qu’il passe ses journées et ses nuits, sur le parking d’un centre commercial en région parisienne. Une expulsion et un conflit familial l’ont conduit à cette situation. En attendant de retrouver un logement, Roger préfère à un hébergement en foyer, l’intimité de sa voiture.  Roger décrit son quotidien - ses nuits sans (tellement de) sommeil, ses journées un peu vides dans l'habitacle de son véhicule - mais aussi les liens qu'il tisse avec les caissières de l'hypermarché où il fait quelques courses le matin ; les passants qui, à force, le connaissent et l'aident d'une pièce ou de quelque chose à manger, ainsi que les bénévoles et les bénéficiaires d'un accueil de jour du Secours Catholique. Il s'y se rend chaque semaine (et démarre pour cela sa vieille Mégane break) pour prendre une douche, faire une lessive, boire un café et manger une collation. Roger espère s'en sortir. Pour cela, assure-t-il, il ne devra compter que sur lui-même. Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

04-08
15:49

« Les papiers, ça change le sens de votre vie »

Dans cet épisode de Parcours, Cécile Leclerc-Laurent rencontre Hafidh, un Algérien qui vit en France depuis huit ans. Au micro de notre journaliste, il raconte les multiples galères qu’il a vécues alors qu’il était sans-papiers, puis comment le fait d’être régularisé a changé sa vie et celle de sa famille. Hafidh, 35 ans, vit en France depuis 2016. Avec sa femme, il a décidé de quitter son pays d’origine, l’Algérie, à cause du manque de perspectives professionnelles. Mais il ne pensait pas que les conditions de vie seraient aussi difficiles : travail non déclaré, peur d’être contrôlé et expulsé, hébergement dans des chambres d’hôtel via le 115, etc. Un quotidien anxiogène pour le trentenaire, sa femme et ses enfants nés au fil des ans. La scolarisation des enfants et le fait qu’Hafidh ait finalement obtenu un contrat de travail lui ont permis de demander un titre de séjour d’un an renouvelable en 2022. Un soulagement pour la petite famille qui vit désormais dans un logement social. Hafidh a aussi pu se lancer dans une formation de chauffeur de taxi. A notre micro, il confie sa joie de se sentir « un citoyen comme tout le monde ». Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

03-15
15:20

« Situation irréversible : avec ces mots, on me mettait la tête sous l'eau »

Dans cet épisode de Parcours, rencontre avec Marie-Annick. Cette retraitée vit à Lanester, à côté de Lorient (Morbihan). Au micro de Clarisse Briot, elle confie sa jeunesse heureuse et sa vie facile, comme coiffeuse… jusqu’à ce que, la quarantaine venue, elle ne fasse l’expérience du manque d’argent. Crédits : Reporters : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

02-13
17:59

« Je ne suis pas seulement une maman »

Dans ce troisième épisode de Parcours, Sana, qui vit à Vaulx-en-Velin (Rhône) confie son quotidien stressant de maman solo de deux enfants, ses doutes, ses craintes, ses envies pour eux et pour elle.Sana est trentenaire, tunisienne et diplômée en chimie. En 2019, elle s’est séparée de son mari violent et a quitté la Corse où ils vivaient ensemble. Après un an de galère, d’hôtels en foyers, elle a fini par trouver un logement social à Vaux-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Elle y élève seule ses deux enfants Israa, 7 ans, et Ryan, 9 ans.  Ça n’a pas été facile de caler un rendez-vous pour rencontrer Sana, chez elle. On a fini par se mettre d’accord sur un lundi après-midi, c’était son seul créneau. Et encore, elle a dû faire sauter une séance chez le kiné. Quand ce n’est pas le kiné, c’est l’orthophoniste ou l’orthoptiste pour ses enfants, une démarche administrative ou un rendez-vous pour trouver du boulot… Son agenda ressemble à une partie de Tetris où il faut aussi intercaler les courses, les activités des enfants, les réunions à l’école, la vie de la maison. Sana est à 100 à l’heure. D’ailleurs, elle parle vite. Trop vite, elle le sait, elle le dit elle-même, en rigolant. Mais ne peut pas s’en empêcher. Alors on s’accroche. Et on l’écoute, nous raconter ses craintes, ses doutes, ses envies. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique.Crédits :Reporter : Benjamin SèzeRédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel MaistreVoix : Charles-Antoine BerthonneauRéalisation : Guillaume GiraudMusique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles DomergueProducteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon  

02-01
11:42

« Si j’ai pas confiance, je ne parle pas »

Dans ce deuxième épisode de Parcours, rencontre à Givors, dans le Rhône, de deux femmes de 69 et 79 ans, Odette et Danièle. Deux amies que la vie n'a pas épargnées.  Tous les mardis, dans le lieu d’accueil solidaire du Secours Catholique, Odette et Danièle préparent un repas pour des personnes dans la galère et les bénévoles qui les accompagnent. Danièle est aux commandes, et Odette toujours prête à rendre service. Autour des casseroles, une amitié s’est nouée entre ces deux femmes qui vivent avec une retraite modeste. En cuisine, entre le four et la cocotte-minute, elles confient, parfois à demi-mots, leurs blessures passées : leur enfance compliquée, leurs vies heurtées de femmes, de mères et de sœurs, et aujourd’hui, les liens qui les tiennent debout, malgré tout. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

12-06
13:36

« Le rêve de mon fils de 6 ans : avoir une maison »

Dans le premier épisode de "Parcours", rencontre avec Marie-Noëlle, une Camerounaise de 41 ans et mère célibataire de quatre enfants qui vit depuis plusieurs années en hôtel social. Ce matin-là, Marie-Noëlle accepte d’ouvrir la porte de la chambre d’hôtel où elle vit, dans le 11e arrondissement de Paris. Elle y est hébergée par le 115, c’est-à-dire le SAMU social. Normalement les visites sont interdites, mais Marie-Noëlle tient à montrer son cadre de vie. Au micro de Cécile Leclerc-Laurent, elle raconte son quotidien et celui de ses enfants, coincé entre les quatre murs de cette chambre, qui tient aussi lieu de salon et de cuisine. Marie-Noëlle confie sa lassitude face aux mauvaises conditions de vie matérielles et au manque d’intimité, et son attente d’un véritable logement à offrir enfin à ses enfants. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio  Vignette : Marc Lafon

11-21
11:44

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